[revue-presse-FNH] Petite revue de presse centrée sur agriculture (dont OGM), alimentation, forêt, pêche, apiculture et jardinage (jeudi 22 avril)

Florence de Monclin f.demonclin at fnh.org
Jeu 22 Avr 08:09:12 CEST 2021


Bonjour à tous,

Un petit tour d'horizon avec deux possibilités d'accès aux dépêches et articles suivants : 
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1- DIY Jardin. Comment réussir ses semis  ? <https://kaizen-magazine.com/diy/comment-reussir-ses-semis%E2%80%AF/>, Kaizen, 09/04/21
2- Un "Paradis vert" tente d'introduire l'agriculture hydroponique en Libye <https://www.geo.fr/environnement/un-paradis-vert-tente-dintroduire-lagriculture-hydroponique-en-libye-204382>, AFP, 11/04/21, 09:00
3- Chronique. "Déboulonner une roue de la voiture de la journaliste bretonne Morgan Large n’est pas un geste d’intimidation, mais une tentative de blesser ou de tuer" <https://www.lemonde.fr/idees/article/2021/04/11/deboulonner-une-roue-de-la-voiture-de-la-journaliste-morgan-large-n-est-pas-un-geste-d-intimidation-mais-une-tentative-de-blesser-ou-de-tuer_6076344_3232.html>, Le Monde, 11/04/21, 15h48 
4- Thomas Pesquet désigné ambassadeur de bonne volonté de la FAO <https://www.france24.com/fr/info-en-continu/20210412-thomas-pesquet-d%C3%A9sign%C3%A9-ambassadeur-de-bonne-volont%C3%A9-de-la-fao>, AFP, 12/04/21, 13:00
5- Reportage. La brutale disparition des forêts d’épicéas dans l’Est de la France <https://www.lemonde.fr/planete/article/2021/04/12/dans-l-est-de-la-france-la-brutale-disparition-des-forets-d-epiceas_6076481_3244.html>, Le Monde, maj le 13/04/21 à 09h25
6- Agriculture : pourquoi les épisodes de gel destructeur pourraient se multiplier <https://www.lesechos.fr/industrie-services/conso-distribution/agriculture-pourquoi-les-episodes-de-gel-destructeur-pourraient-se-multiplier-1306388>, Les Echos, CQFD, 13/04/21, 13:02
7- Gel : le système d'assurance des agriculteurs doit s'adapter au changement climatique <https://www.novethic.fr/actualite/environnement/agriculture/isr-rse/trop-peu-assure-face-aux-aleas-climatiques-le-monde-agricole-doit-s-adapter-149724.html>, Novethic, 14/04/21
8- Tribune. Cultures mellifères et pollinisateurs : « Ecoutons la sagesse du terrain » <https://www.lemonde.fr/idees/article/2021/04/15/cultures-melliferes-et-pollinisateurs-ecoutons-la-sagesse-du-terrain_6076822_3232.html>, Le Monde, 15/04/21, 05h00
9- Négociations tendues sur la répartition des aides européennes entre agriculteurs <https://www.lemonde.fr/economie/article/2021/04/14/negociations-tendues-sur-la-repartition-des-aides-europeennes-entre-agriculteurs_6076756_3234.html>, Le Monde, maj le 15/04/21 à 06h04 
10- Gel : au moins 2 milliards d'euros de manque à gagner pour la viticulture <https://www.lexpress.fr/actualites/1/societe/gel-au-moins-2-milliards-d-euros-de-manque-a-gagner-pour-la-viticulture-fnsea_2148880.html>, AFP, 15/04/21, 09:00
11- Pour contrer la pénurie d'eau en Tunisie, un système unique de culture sur sable <https://information.tv5monde.com/info/pour-contrer-la-penurie-d-eau-en-tunisie-un-systeme-unique-de-culture-sur-sable-404814>, AFP, 15/04/21, 16:00
12- Des arrêtés antipesticides annulés dans trois communes de Gironde <https://www.lemonde.fr/planete/article/2021/04/16/des-arretes-antipesticides-annules-dans-trois-communes-de-gironde_6077054_3244.html>, Le Monde avec AFP, 16/04/21, 17h12 
13- Cuir de champignon, la mode part en cueillette <https://www.parismatch.com/Vivre/Mode/Cuir-de-champignon-la-mode-part-en-cueillette-1733959>, Paris Match, 17/04/21, 09h23 
14- Engrais azotés minéraux : les agriculteurs passent à deux doigts d’une taxe... pour l’instant <https://www.leparisien.fr/environnement/engrais-azotes-mineraux-les-agriculteurs-passent-a-deux-doigts-dune-taxe-pour-linstant-17-04-2021-6DLCFPWRQVAFXO4MH7KHSGNR6M.php>, Le Parisien avec AFP, 17/04/21, 10h17
En audio
15- Comment l'industrie agroalimentaire règne et intimide en Bretagne <https://www.franceinter.fr/emissions/camille-passe-au-vert/camille-passe-au-vert-15-avril-2021>, France Inter, Camille passe au vert, 15/04/21, 14h33
En images
16- L'indignation des pêcheurs au large sur les prix des poissons <https://www.lci.fr/societe/video-l-indignation-des-pecheurs-au-large-sur-les-prix-des-poissons-2182985.html>, TF1, journal de 13h, 08/04/21
17- Rencontre. Quelles plantes pour répondre aux enjeux agricoles et alimentaires ? <http://sentiers.eu/saj/marcher-avec/academie-d-agriculture-de-france/article/quelles-plantes-pour-repondre-aux-enjeux-agricoles-et-alimentaires>, Sentiers entre deux, 13/04/21
18- Gels tardifs : des habitants du Tarn intoxiqués par des feux allumés par des agriculteurs <https://www.francetvinfo.fr/meteo/pic-de-froid/tarn-des-habitants-intoxiques-par-des-feux-allumes-contre-le-gel-par-des-agriculteurs_4371995.html>, France2, journal de 13h, 14/04/21
19- "La plus grande catastrophe du siècle" <https://www.france.tv/france-5/c-dans-l-air/2373899-emission-du-mercredi-14-avril-2021.html>, France 5, C dans l’air, 14/04/21, 17h44
20- Ces producteurs de tomates remplacent les pesticides par des insectes <https://www.lci.fr/societe/video-ces-producteurs-de-tomates-remplacent-les-pesticides-par-des-insectes-2183534.html>, TF1, journal de 20h, 14/04/21
21- Agriculture : en Bretagne, les éleveurs bio à la recherche de repreneurs avant leur départ en retraite <https://www.francetvinfo.fr/economie/emploi/metiers/agriculture/agriculture-en-bretagne-les-eleveurs-bio-a-la-recherche-de-repreneurs-avant-leur-depart-en-retraite_4373369.html>, France 2, journal de 13h, 15/04/21
22- Feux contre le gel : un arboriculteur placé en garde à vue dans le Tarn <https://www.lci.fr/justice-faits-divers/video-feux-contre-le-gel-un-arboriculteur-place-en-garde-a-vue-dans-le-tarn-2183626.html>, TF1, journal de 20h, 15/04/21

Bien à vous,
Florence

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DOSSIER : Le gel tardif qui a frappé vignes et vergers : ses impacts, ses leurres, ses emphases et ses excès. (cf. item 6, 7, 10, 18, 19 & 22)
REPRÉSAILLES DU JOUR : Depuis plusieurs années, des journalistes alertent sur les menaces et la « loi du silence » qui leur est imposée dès qu’il s’agit des dégâts de l’agro-industrie bretonne. Avec des représailles à l’arrivée, comme le probable sabotage de la voiture de la journaliste Morgan Large. (cf. item 3 & 15)
DRAME DU JOUR : Le scolyte, un petit coléoptère, prolifère à cause du dérèglement climatique. En trois ans, il a détruit la quasi-totalité des massifs forestiers autour de Verdun. L’Etat n’a pas mis 2 milliards d’euros sur la table mais consacre 150 millions d’euros au renouvellement forestier. Quel est le meilleur lobbyiste : le viticulteur ou le forestier ? (cf. item 5 & suite)
COULISSE DU JOUR : Le ministère de l’agriculture est en train d’établir son plan stratégique national qui vise à répartir entre les différentes filières les 9 milliards d’euros d’aide annuelle de la prochaine politique agricole commune. (cf. item 9)
INTERROGATION DU JOUR : Pourquoi la lotte qui est achetée aux pêcheurs 3 euros le kilo est-elle revendue entre 17 et 35 euros le kilo sur les étals des poissonneries et des hypermarchés ? (cf. item 16)
ALTERNATIVES DU JOUR : — "Paradis vert", tel est le nom donné au projet lancé il y a quelques mois par deux entrepreneurs libyens aspirant à généraliser l'hydroponie qui garantit un bon rendement sur de petites superficies", avec des cultures sans pesticides et une faible consommation d'eau. (cf. item 2)
— Pommes de terre, laitues et oignons poussent sur des parcelles sableuses de bord de mer : dans une bourgade du nord de la Tunisie, des agriculteurs s'efforcent de préserver une technique ancestrale mais délicate d'irrigation à l'importance accrue face aux pénuries d’eau. (cf. item 11)
— L’industrie du luxe mise aujourd’hui sur un nouveau « cuir » végétal fabriqué à partir de mycélium. Sa culture, à partir de déchets agricoles tels que des épis de maïs ou des résidus de chanvre, nécessite peu d’eau et d’électricité, et sa fabrication peu de temps. (cf. item 13)
— Comment produire des fruits et des légumes sans pesticides ? En Bretagne, première région française productrice de tomate, certains agriculteurs ont franchi les pas. (cf. item 20)
NOTRE ACTU : A suivre sur notre site Internet <http://www.fondation-nature-homme.org/>, Facebook <https://www.facebook.com/FondationNH/>, Twitter <https://twitter.com/fondationNH> ou Instagram <https://www.instagram.com/fondationNH/>.
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> Le temps est venu de poser les premières pierres d’un nouveau monde <https://letempsestvenu.org/>
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> Baromètre des mobilités du quotidien - Coût, manque d'alternatives : les Français prisonniers de la voiture <http://www.fondation-nature-homme.org/magazine/cout-manque-dalternativesles-francais-prisonniers-de-leur-mode-de-transport>
> Guide en ligne. 7 propositions pour contribuer au grand débat national <http://www.fondation-nature-homme.org/magazine/7-propositions-pour-contribuer-au-grand-debat-national/>
> Pétition. L’Affaire du Siècle. Climat : stop à l’inaction, demandons justice ! <https://laffairedusiecle.net/>
> Let’sbio ! Le Bonus cantine Bio et Locale <https://www.letsbio.org/>
> 30 gestes et astuces pour réduire sa conso d’énergie <https://www.lesgesteseclaires.com/>
> Groupe Facebook "Infos et astuces pour économiser l’énergie <https://www.facebook.com/groups/208132273169772/?utm_campaign=GE2018&utm_medium=E5&utm_source=GE2018E516>"
> Une collection de vidéos pour décrypter les enjeux écologiques et climatiques <https://www.youtube.com/playlist?list=PLh--7obE3XQ4Ku7J6VzsvlsKayQqvJTq9>
> Pétition. TAFTA, CETA : des traités climaticides qui menacent nos démocraties. <http://fondation-nicolas-hulot.org/action/tafta-ceta-des-traites-climaticides-qui-menacent-nos-democraties/?_ga=1.254849352.1537587716.1214298697>
> Pétition. Crèches : arrêtons d’intoxiquer nos enfants <https://formulaires.fondation-nicolas-hulot.org/fra/petition_ecolocreche>
> Pour répondre PRÉSENT à l’APPEL DES SOLIDARITÉS porté par plus de 80 ONG & associations de tous horizons <https://www.appel-des-solidarites.fr/>
> 2nd édition de My Positive Impact : les 6 lauréats du public et les 3 lauréats du jury <http://www.mypositiveimpact.org/les-solutions>
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1- DIY Jardin. Comment réussir ses semis  ?, Kaizen, 09/04/21
Mise en images : Marie Geffroy et Jean-Baptiste Treglos

Pourquoi se lancer dans les semis plutôt que d’acheter des plants  ? Outre l’aspect économique, observer pousser sa plante dès sa sortie de terre permet de mieux la comprendre. Vous aurez aussi l’assurance que sa culture n’a pas été forcée. Il existe diverses méthodes pour réaliser ses semis, en voici une.  
Le choix des semences 
Privilégiez des semences de qualité, si possible des semences anciennes qui ont l’avantage d’être reproductibles et plus résistantes, contrairement à la plupart des variétés hybrides. Les graines peuvent perdre leur pouvoir germinatif si elles n’ont pas été conservées dans des conditions optimales. L’idéal est de les placer dans un endroit sec, frais et dans un contenant protégeant de l’humidité – enveloppes en papier par exemple. La plupart des graines ont une durée de vie moyenne de trois ans. 
Les conditions optimales 
Compte tenu des aléas climatiques, semer en intérieur est un gage de réussite. Le semis doit être réalisé environ dix semaines avant la plantation au jardin ou sur le balcon, soit dès la fin janvier ou début février – consultez un tableau de semis sur Internet ou dans un livre de jardinage pour connaître le meilleur moment pour chaque plante. La période de lune montante est favorable. En général, il faut que la température soit entre 18 et 23 °C le temps de la germination, et entre 25 et 30 °C pour les Solanacées – tomates, poivrons, aubergines… Une fois les plants levés, elle devra se situer entre 15 et 18 °C dans l’idéal. Les semis ont besoin de 12 à 14 heures de lumière par jour. Il faut donc bien penser leur exposition avant de se lancer. 
>> Suite à lire à :
<https://kaizen-magazine.com/diy/comment-reussir-ses-semis%E2%80%AF/>
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2- Un "Paradis vert" tente d'introduire l'agriculture hydroponique en Libye, AFP, 11/04/21, 09:00
Jihad Dorgham

Sous une structure métallique couverte d'une bâche jaune, Siraj Bechiya et son associé inspectent chaque matin leurs laitues cultivées hors-sol selon la technique de l'hydroponie, une innovation en Libye où l'agriculture conventionnelle peine à répondre à la demande.
Des couteaux de cuisine, des gobelets en plastique perforés faisant office de pots et des tubes en PVC achetés dans des magasins de bricolage : le matériel est quelque peu rudimentaire au "Paradis vert", nom donné au projet lancé il y a quelques mois par les deux entrepreneurs libyens. Mais cela n'empêche en rien les laitues de pousser, leurs longues racines blanches se nourrissant d'une eau gorgée de nutriments et d'oxygène.
L'hydroponie est un système de culture sur substrat neutre et inerte (de type sable, pouzzolane ou encore billes d'argile). Ce substrat est régulièrement irrigué par une solution qui apporte des sels minéraux et des nutriments essentiels aux plantes.
C'est dans la petite localité d'al-Qouwea, à 40 km à l'est de la capitale Tripoli, que les jeunes associés bichonnent leur projet : une serre de 90 mètres carrés en forme de tunnel, entourée d'un mur en parpaing, et installée sur un lopin de terre non cultivé.
Leur ambition ? Généraliser l'hydroponie qui "garantit un bon rendement sur de petites superficies", avec des cultures sans pesticides et une faible consommation d'eau, explique à l'AFP, Siraj Bechiya, la vingtaine.
De plus en plus répandue, la culture hors-sol n'est qu'à ses balbutiements en Libye. Mais pour un pays "au climat désertique et aride" sur plus de 90% de sa superficie, l'idée pourrait rapprocher de l'autosuffisance alimentaire, veut croire l'ingénieur agronome.
- Manque d'eau -
L'agriculture reste marginale en Libye où l'économie est dominée par le poids des hydrocarbures, le pays disposant des plus abondantes réserves de pétrole d'Afrique.
Les terres cultivables représentent à peine 3% de la superficie du pays. Et ce taux pourrait encore baisser : l'étroite bande de terres agricoles fertiles située au Nord, sur le littoral méditerranéen, subit de plein fouet les conséquences d'une urbanisation galopante.
Autre problème, le manque d'eau là où l'agriculture, qui dépend de l'irrigation, en a le plus besoin. La Grande rivière artificielle, projet pharaonique pensé et réalisé par Mouammar Kadhafi il y a plus de 30 ans, achemine l'eau potable pompée dans nappes phréatiques au sud pour alimenter les villes côtières du nord où vit la majorité des Libyens. 
Mais cette source d'eau douce n'est pas inépuisable et le réseau de la Grande rivière a été fortement endommagé par les combats qui ont fait rage ces dix dernières années en Libye.
C'est dans ce contexte que Siraj et son associé Mounir ont suivi il y a deux ans une formation en hydroponie en Tunisie. 
"A notre retour, il était impératif de passer à la pratique. Nous avons commencé avec quelques légumes à la maison et nous avons été surpris par l'engouement des gens", raconte Siraj. Le "Paradis vert" a commencé à vendre ses laitues dans certains magasins à proximité mais la production est encore très restreinte.
- "Patience" -
En théorie, la culture hydroponique peut garantir un rendement et des profits plus importants que l'agriculture conventionnelle, sujette aux aléas climatiques, aux pénuries d'eau et à la pollution résultant de l'utilisation non réglementée des pesticides. 
"Nous allons continuer à la développer (l'hydroponie) et à améliorer la qualité des produits", assure Siraj Bechiya, en mesurant soigneusement avec une languette l'acidité de l'eau qui alimente les jeunes laitues.
"Les consommateurs libyens ne veulent plus de produits saturés de pesticides, mais des produits bio", assure-t-il, bien que dans les faits, les produits issus de l'hydroponie, sans saveur selon ses détracteurs, ne portent généralement pas le label bio.
L'hydroponie "ouvre la voie à l'introduction de nouvelles techniques agricoles en Libye" pour pallier la baisse des ressources hydriques, souligne l'expert agronome Abdelkafi al-Amrouni. 
Les obstacles restent cependant nombreux : "c'est compliqué et très coûteux" de se faire livrer le matériel et produits nécessaires pour l'hydroponie en Libye, pays qui tente de tourner la page d'une décennie de chaos. Et ces dépenses vont nécessairement se répercuter sur les prix des produits qui sont déjà le double de ceux produits en pleine terre.
Mais "il faut de la patience et croire en son idée", assure Siraj, optimiste.
<https://www.geo.fr/environnement/un-paradis-vert-tente-dintroduire-lagriculture-hydroponique-en-libye-204382>
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3- Chronique. "Déboulonner une roue de la voiture de la journaliste bretonne Morgan Large n’est pas un geste d’intimidation, mais une tentative de blesser ou de tuer", Le Monde, 11/04/21, 15h48 
Stéphane Foucart

Depuis plusieurs années, des journalistes alertent sur les menaces et la « loi du silence » qui leur est imposée dès qu’il s’agit des dégâts de l’agro-industrie bretonne.
Chronique. Morgan Large est journaliste, elle travaille pour Radio Kreiz Breizh (RKB), une radio associative établie à Saint-Nicodème (Côtes-d’Armor). En Bretagne, elle est connue pour son travail sur les dégâts de l’agro-industrie, sur la manière dont les poulaillers et les porcheries industriels, les entrepôts et les silos géants des coopératives, et les parcelles interminables de grandes cultures, saccagent lentement la beauté du pays. « Mettre la plume dans la plaie », n’est-ce pas ce que sont censés faire les journalistes ?
Tout le monde ne l’entend pas de cette oreille. Dans la nuit du 26 mars au 27 mars, Morgan Large est réveillée par les aboiements de son chien. La porte ouverte, celui-ci se précipite vers la voiture, garée non loin. Une sonnerie de téléphone retentit tout à côté. Quatre jours plus tard, la journaliste trouve sur le chemin de sa maison un boulon de roue, réalise qu’il appartient à sa voiture et qu’il en manque un autre, sur la même jante. L’un de ses voisins lui confie l’avoir trouvé trois jours plus tôt, le samedi 27 mars, non loin de chez elle.
Morgan Large a donc sans doute circulé, quatre jours durant, dans un véhicule saboté, au risque de sa vie, de celle de ses enfants. Déboulonner partiellement une roue n’est pas un geste de menace ou d’intimidation, ce n’est pas un avertissement. C’est une tentative discrète de mettre hors d’état de nuire, ou, pour le dire plus simplement, de blesser ou de tuer. Près d’un millier de personnes ne s’y sont pas trompées et se sont réunies, mardi 6 avril, à Rostrenen, pour manifester leur soutien à la journaliste.
Chien empoisonné
L’attentat n’est pas venu sans avertissements. Régulièrement stigmatisée par les collectivités locales ou des industriels, la journaliste est ciblée avec une agressivité décuplée depuis qu’elle a témoigné dans un remarquable documentaire, Bretagne, une terre sacrifiée, diffusé en novembre 2020 sur France 5, et qui a réuni plus d’un million de téléspectateurs. Appels téléphoniques nocturnes, menaces sur les réseaux sociaux où sa photo est diffusée, intrusion nocturne dans les locaux de RKB ou chez elle, où les prés ont été ouverts pour laisser ses animaux divaguer… En janvier, son chien a été empoisonné.
Depuis plusieurs années, les journalistes installés en Bretagne alertent sur la « loi du silence » qui leur est imposée autour de l’industrie agroalimentaire. La journaliste indépendante Inès Léraud, coautrice de l’enquête en bande dessinée Algues vertes. L’histoire interdite (Delcourt/La Revue dessinée, 2019), en a particulièrement fait les frais. Entre autres choses, Inès Léraud est régulièrement ciblée par des plaintes en diffamation de groupes industriels, plaintes parfois retirées quelques jours avant l’audience, et qui ne visent qu’à inquiéter, à épuiser financièrement et psychologiquement la journaliste. Et in fine à imposer le silence.
> Lire aussi  La journaliste Inès Léraud récompensée pour ses enquêtes sur l’agro-industrie bretonne
Devant cette accumulation d’atteintes à la liberté d’informer – dont on voit qu’elles pourraient finir de manière dramatique –, les pouvoirs publics restent cois. Ces derniers jours, on cherche en vain une réaction, à l’Elysée, à Matignon ou ailleurs, qui soit à la mesure de la gravité des agissements ciblant Mme Large. Un silence dont on ne peut que s’étonner, la liberté d’expression – par voie de caricature, notamment – étant sur d’autres sujets portés au sommet des préoccupations du pouvoir.
Altercation
Le gouvernement ne s’en tient pas, dans cette histoire, à la neutralité. Il a choisi un camp. La réalité est que son action conforte les adversaires les plus radicaux de la liberté de la presse, sur les questions d’agriculture et d’environnement. En reprenant à son compte les éléments de langage des propagandistes de l’agriculture intensive – le désormais célèbre « agribashing » – et en privatisant l’action de la gendarmerie nationale par la création de la cellule Demeter, le gouvernement a contribué à criminaliser ceux qui s’inquiètent publiquement des dégâts de l’agro-industrie.
Depuis octobre 2019, la cellule de gendarmerie Demeter est notamment chargée, selon la convention signée entre le ministère de l’intérieur et la Fédération nationale des syndicats d’exploitants agricoles (FNSEA), « de la prévention et du suivi (…) des actions de nature idéologique » visant des exploitants, y compris lorsqu’il ne s’agit que « de simples actions symboliques de dénigrement du milieu agricole ».
La presse entre-t-elle dans ces catégories ? Fin mars, alors que Morgan Large circule avec une roue partiellement déboulonnée, une journaliste de radio allemande est en reportage dans les parages, en Argoat. Un tracteur passe. Elle tend son micro pour capter l’ambiance sonore. L’agriculteur s’arrête, interroge. Elle décline sa qualité de journaliste. S’ensuit une discussion tendue, le micro reste ouvert. L’agriculteur proteste de l’enregistrement et c’est l’altercation. Le soir venu, dans sa pension, la journaliste voit débarquer l’agriculteur encadré de deux gendarmes qui exigent l’effacement des bandes. Au cours de l’intervention, l’intéressée est copieusement injuriée devant les forces de l’ordre, qui n’y voient rien à redire.
Au-delà de la question de savoir si une journaliste peut enregistrer une discussion un peu vive sans avoir recueilli l’assentiment exprès d’un interlocuteur (dont elle ignore l’identité), il est surprenant qu’une équipe de gendarmerie puisse être aussi facilement mobilisable, en soirée, pour une tâche aussi délicate que la suppression des enregistrements d’une journaliste étrangère. Celle-ci n’en revient toujours pas. « Tout s’est passé comme si les gendarmes étaient au service de l’agriculteur », raconte-t-elle au Monde. Ne l’étaient-ils pas, en réalité ? En Bretagne, les pouvoirs publics ont laissé s’installer un dangereux sentiment de toute-puissance et d’impunité.
> Lire aussi  Agriculture productiviste : la fracture bretonne
<https://www.lemonde.fr/idees/article/2021/04/11/deboulonner-une-roue-de-la-voiture-de-la-journaliste-morgan-large-n-est-pas-un-geste-d-intimidation-mais-une-tentative-de-blesser-ou-de-tuer_6076344_3232.html>
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4- Thomas Pesquet désigné ambassadeur de bonne volonté de la FAO, AFP, 12/04/21, 13:00

L'astronaute français Thomas Pesquet, qui s'apprête à repartir dans l'espace, a été nommé lundi ambassadeur de bonne volonté de la FAO, pour "défendre l'action contre le changement climatique et la transformation des systèmes agroalimentaires", a annoncé cette agence de l'ONU.
"Bienvenue à bord !", a déclaré le directeur général de la FAO, Qu Dongyu, lors d'une cérémonie en ligne à laquelle assistaient - à distance - l'astronaute et le directeur général de l'Agence spatiale européenne (ESA) Josef Aschbacher notamment.
"Alors que la faim progresse - près de 690 millions de personnes en souffrent et la pandémie de Covid-19 pourrait faire basculer jusqu'à 132 millions de personnes de plus dans cette situation (... ) -, il n'est pas envisageable de continuer sur la même voie", a déclaré le patron de l'Organisation des Nations Unies pour l'alimentation et l'agriculture, basée à Rome.
"Nous avons besoin de l'aide de chacun. Nous avons besoin de la science. Et nous devons agir, surtout", a-t-il dit, lors de cet événement pré-enregistré. "Thomas Pesquet nous apporte une perspective unique, un point de vue depuis l'espace", a ajouté Qu Dongyu.
Le rôle de Thomas Pesquet "consistera à sensibiliser le public à l'impact du changement climatique, à la lutte contre l'insécurité alimentaire et la malnutrition, aux activités de la FAO destinées à transformer les systèmes agroalimentaires", précise l'organisation.
Thomas Pesquet, 43 ans, doit rejoindre la Station spatiale internationale (ISS) le 22 avril depuis la Floride, à bord d'un vaisseau de Space X, en compagnie de trois autres astronautes.
Le Français s'est dit "très fier" d'accepter cette nomination. "Je prépare actuellement ma prochaine mission et je me sens donc plus proche que jamais des activités de la FAO. Je souhaite sensibiliser à la lutte contre la faim".
L'astronaute français avait passé près de 200 jours dans la Station spatiale européenne entre fin novembre 2016 et début juin 2017.
Avant son premier départ pour l'espace, il avait confié que sa compagne Anne travaillait à la FAO. "Elle sauve le monde. Moi je fais rêver les enfants", avait-il dit au réalisateur Pierre-Emmanuel Le Goff qui tournait un film sur lui.
<https://www.france24.com/fr/info-en-continu/20210412-thomas-pesquet-désigné-ambassadeur-de-bonne-volonté-de-la-fao>
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5- Reportage. La brutale disparition des forêts d’épicéas dans l’Est de la France, Le Monde, maj le 13/04/21 à 09h25
Perrine Mouterde

En trois ans, il a détruit la quasi-totalité des massifs autour de Verdun. Le scolyte, un petit coléoptère, prolifère à cause du dérèglement climatique. Les enjeux écologiques sont au cœur des Etats généraux de la forêt et du bois, qui se tiennent en ligne ce mardi.
Bruno Frémont n’en revient toujours pas. « Ça a commencé au bout de la parcelle, là-haut. Au début, l’arbre reste vert. On vous dit “il est piqué, dans quelques semaines il sera mort”, mais vous n’y croyez pas. » Des 30 hectares d’épicéas qui se dressaient sur le coteau, à une dizaine de kilomètres au sud de Verdun (Meuse), il ne reste rien. Les résineux sont tombés les uns après les autres, victimes de la crise du scolyte qui frappe depuis 2018 le nord-est de la France. « Il faut imaginer, c’était magnifique, dit encore le propriétaire forestier. Je n’ai rien vu venir, j’ai été débordé. »
Quelques années ont suffi à réduire à néant les efforts de plusieurs vies. Il y a un siècle, son arrière-grand-père acquiert de premières parcelles agricoles éparses laissées en friche. Patiemment, génération après génération, la famille reconstitue un massif tel un puzzle aux pièces minuscules. Enfant, Bruno Frémont passe ses week-ends à planter et élaguer. Le Fonds forestier national encourage alors les plantations denses d’épicéas pour répondre à la forte demande en bois. Les aides sont conditionnées au fait de ne pas mélanger les essences.
Canicules et sécheresses exceptionnelles
Devenu médecin urgentiste et légiste, Bruno Frémont passe des décennies à l’hôpital, jour et nuit. Aujourd’hui, pour échapper à la mort et aux souffrances, il se rend le plus souvent possible dans ses bois, avec son Stetson et sa tronçonneuse dans le coffre. La forêt lui inspire un sentiment d’éternité, dit-il. Sauf qu’elle aussi est désormais en détresse.
La crise du scolyte, un insecte minuscule, est une conséquence directe du dérèglement climatique. Les canicules et les sécheresses exceptionnelles des trois derniers étés ont affaibli les arbres quand la douceur des températures favorisait la multiplication du coléoptère. « Comme pour l’épidémie due au coronavirus, les individus déjà fragilisés sont les premières victimes, remarque Bruno Frémont. Les arbres déshydratés ne peuvent plus se défendre. » Les scolytes perforent leurs écorces, sous lesquelles ils se reproduisent. En creusant des galeries, les femelles et les larves coupent la circulation de la sève, provoquant la mort rapide de l’arbre.
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L’Office national des forêts (ONF), qui gère les forêts publiques, prévoit la disparition totale des épicéas des plaines d’ici un ou deux ans. Dans les régions Grand-Est et Bourgogne-Franche-Comté, les plus touchées, plus de 30 000 hectares ont déjà été affectés, dont 1 800 dans la forêt domaniale de Verdun. Ici, les trous d’obus et les tranchées de 1914-1918 sont toujours visibles. Les parcelles d’épicéas mises à nu marquent désormais le paysage, telles de nouvelles balafres.
Saturation des marchés
Au plus fort de la crise, jusqu’à huit entreprises ont abattu et extrait les arbres scolytés en même temps dans les forêts publiques du secteur. Une fois mort, le bois d’épicéas se dégrade vite. Des centaines de grumes de Bruno Frémont viennent d’être embarquées, direction le port d’Anvers, en Belgique, puis la Chine. L’épicéa part à 5 euros le mètre cube contre 70 euros auparavant, en raison de la saturation des marchés français et européens. Des trains et des camions ont acheminé du bois vers l’ouest, où les scieries étaient moins débordées. Toute la filière est affectée.
Le travail des forestiers, lui aussi, est bouleversé. Les documents de gestion sont caducs. « Nous sommes en train de les réécrire mais que mettre comme préconisations à vingt ans ? », s’interroge Damien Galland, le directeur de l’agence de l’ONF de Verdun.
La priorité est de reboiser, mais comment ? Sur une ancienne parcelle d’épicéas de la forêt domaniale, quatre essences différentes de pins ont été installées en janvier. Près de 14 000 plants d’une quinzaine de centimètres, signalés par des bâtons. Certains ont déjà rougi sous l’effet du gel. D’ici à une quinzaine d’années, il sera possible de comparer leur résistance aux conditions climatiques. Ailleurs, 90 % des sapins repiqués ces dernières années n’ont pas survécu.
L’ONF prône un renouvellement à partir de petites parcelles mêlant régénération naturelle et plantations de diverses espèces jugées prometteuses. Pour renforcer la diversification des essences et des provenances, des expérimentations doivent également être menées à petite échelle dans les forêts publiques et privées – celles-ci représentent 75 % des forêts métropolitaines. Pour le Grand-Est, 174 essences ont été évaluées et dix d’entre elles ont été retenues : chêne zéen, chêne pubescent, sapin de Cilicie, cyprès de l’Arizona…
Course de fond
« Nous avons des idées et des espoirs mais aucune certitude sur ce que sera la forêt de demain, souligne René-Marc Pineau, quarante-deux ans d’ONF, responsable de l’unité territoriale de Verdun. Il y aura des échecs et il faudra les accepter, tout est à réinventer ! On va accompagner la dynamique naturelle en ajoutant des essences plus résistantes. On n’élimine rien, on ajoute juste plus de biodiversité pour multiplier nos chances. »
Le plan de relance, qui consacre 150 millions d’euros au renouvellement forestier, constitue un coup de pouce pour la filière. Mais l’effort qui s’annonce aura des allures de course de fond : rien que pour les forêts publiques du secteur de Verdun, il faudra des millions de plants et sans doute une quinzaine d’années pour tout reboiser.
Surtout, les épicéas ne sont pas les seuls à souffrir du réchauffement climatique. Le frêne est atteint de la chalarose et risque de disparaître, le houppier du hêtre rougit… Depuis 2018, plus de 300 000 hectares de forêts publiques sont touchés. En 2020, plus du quart du bois récolté par l’ONF était dépérissant, contre 7 % en 2017. « Il y a un dépérissement multi-essences, massif et rapide, insiste René-Marc Pineau. Tellement rapide que la nature va avoir du mal à s’adapter, et nous à suivre. »
Bruno Frémont n’aura pas le courage de tout recommencer, de réinvestir dans de jeunes plants qui ne pousseront peut-être jamais ou seront détruits par le gibier. Marchant dans sa parcelle désolée, il désigne un jeune acacia qui émerge des clématites, un plant d’alisier. Un saule qui ne vaut rien mais crée de l’humus. Redresse un tout jeune hêtre. « Ce n’est rien du tout mais je l’ai peut-être sauvé, dit-il. Il est plus simple de garder ce qui est encore là que de replanter. Quand on regarde bien, il reste plus de choses qu’on ne le croit… »
§ Cet article est réalisé dans le cadre d’un partenariat avec FIBois, l’Office national des forêts d’Ile-de-France et l’association Les Nuits des forêts.
<https://www.lemonde.fr/planete/article/2021/04/12/dans-l-est-de-la-france-la-brutale-disparition-des-forets-d-epiceas_6076481_3244.html>
Sur le même sujet : 
> Sécheresses, incendies et maladies : les risques en cascade qui menacent les forêts françaises <https://theconversation.com/secheresses-incendies-et-maladies-les-risques-en-cascade-qui-menacent-les-forets-francaises-157448>, The Conversation, 21/04/21, 21:53
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6- Agriculture : pourquoi les épisodes de gel destructeur pourraient se multiplier, Les Echos, CQFD, 13/04/21, 13:02
Tifenn Clinkemaillié

Le gel qui a couvert une large partie de la France s'annonce comme l'un des pires des dernières décennies. De nombreuses cultures, vignes et vergers ont été frappés du nord au sud du pays. Caractéristiques du printemps, ces épisodes de gel pourraient être de plus en plus dommageables pour les cultures. En cause : le réchauffement climatique.
Arboriculteur, maraîcher, céréaliers et viticulteurs français affrontent un nouvel épisode de gel en ce début de printemps. Pour les exploitants, déjà largement éprouvés ces derniers jours par un épisode de gel historique, ce retour du froid risque de fragiliser encore leurs récoltes. Le gel qui a couvert une large partie de la France s'annonce comme l'un des pires des dernières décennies, de nombreuses cultures, vignes et vergers en particulier, ayant été frappées du nord au sud du pays. Lundi, les gelées, entre 0 et -3 degrés ont été fréquentes à l'intérieur de la moitié du nord du pays et vers l'Auvergne Rhône-Alpes.
Ces changements de température, bien que courant au printemps, pourraient se révéler de plus en plus meurtriers pour les cultures. « On voit bien que tout ceci est lié au changement climatique qui est à l'oeuvre », a estimé dimanche le Premier ministre. Explications.
>> Suite à lire à :
<https://www.lesechos.fr/industrie-services/conso-distribution/agriculture-pourquoi-les-episodes-de-gel-destructeur-pourraient-se-multiplier-1306388>
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7- Gel : le système d'assurance des agriculteurs doit s'adapter au changement climatique, Novethic, 14/04/21
Marina Fabre

C’est "la plus grande catastrophe agronomique de ce début du XXIème siècle". Après l'épisode de gel qui a frappé la quasi totalité des cultures en France, l'urgence d'une réforme du système d'assurance se fait sentir. Aujourd'hui, un tiers des agriculteurs seulement est assuré alors qu'avec le changement climatique, les événements extrêmes se multiplient. Gouvernement, assurances et agriculteurs tentent de trouver un équilibre pour répondre à l'urgence. 
"Ce sont plusieurs centaines de milliers d'hectares, je dis bien centaines de milliers d'hectares, qui ont été impactées". Pour le ministre de l'Agriculture, Julien Denormandie, la vague de froid et le gel subit par les agriculteurs les jours derniers est d'une ampleur exceptionnelle. Cet épisode va considérablement amputer la production de l’année, abonde le Comité National des Interprofessions des Vins (Cniv). Les évaluations sont en train d’être effectuées mais toute la France et toutes les cultures sont touchées. Arbres fruitiers, colza, blé, légumes de plein champ… les dégâts sont considérables.
"L’État assumera les responsabilités qui sont les siennes", a annoncé le Premier ministre le samedi 10 avril promettant des enveloppes exceptionnelles. "Nous allons utiliser tous les moyens dont nous disposons en pareille circonstance, notamment pour ce qui concerne les charges, faire appel aux banquiers et aux assureurs", a expliqué Jean Castex. "Mais il nous faudra aller au-delà et dégager des enveloppes exceptionnelles (...) Ces phénomènes climatiques ont tendance à se répéter, nous devons amplifier des actions structurelles."
>> Suite à lire à :
<https://www.novethic.fr/actualite/environnement/agriculture/isr-rse/trop-peu-assure-face-aux-aleas-climatiques-le-monde-agricole-doit-s-adapter-149724.html>
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8- Tribune. Cultures mellifères et pollinisateurs : « Ecoutons la sagesse du terrain », Le Monde, 15/04/21, 05h00
Par Christiane Lambert, Présidente de la FNSEA & Eric Lelong, Président de l'interprofession apicole Interapi

Le plan pollinisateur annoncé par le gouvernement doit avant tout consolider la collaboration entre agriculteurs et apiculteurs, plutôt que de nous focaliser sur l’interdiction de certains produits de traitement que nos voisins européens continueront à utiliser, estiment Christiane Lambert, présidente de la FNSEA et Eric Lelong président de l’interprofession apicole Interapi, dans une tribune au « Monde ».
Tribune. A force de les opposer, on en vient à oublier que les activités agricoles et apicoles sont non seulement complémentaires, mais interdépendantes. Les cultures et les aménagements mellifères (jachères, haies) des champs agricoles permettent à l’apiculteur de garantir à ses abeilles une alimentation variée toute l’année.
On l’ignore trop souvent, mais les périodes de disette des abeilles sont fréquentes entre les floraisons de grandes cultures (colza, tournesol…), notamment en fin de printemps et d’été. Elles se sont d’ailleurs accentuées avec le changement climatique, qui a des conséquences à la fois sur la ressource alimentaire, la santé des colonies et leur synchronisation avec les floraisons. C’est pourquoi les agriculteurs sont source de solutions pour les pollinisateurs.
Des solutions partagées
L’agriculteur est lui dépendant de la bonne pollinisation de ses cultures pour assurer sa production, tant en quantité qu’en qualité, de colza, d’arbres fruitiers, de melon, de semences…
> Lire aussi  « Les insectes pollinisateurs sont les véritables garants de notre sécurité alimentaire »
En France, c’est 70 % des six mille espèces de plantes recensées, sauvages et cultivées, qui sont pollinisées par les insectes. Sans ces pollinisateurs, c’est notre souveraineté agricole et donc alimentaire qui est remise en cause. Protéger et développer cette diversité d’espèces constitue donc un enjeu fort pour tous.
Pour qu’elle soit fructueuse, cette complémentarité repose sur une cohabitation en bonne intelligence.
Dans nos territoires, les apiculteurs et les agriculteurs s’y emploient au travers d’une multitude d’initiatives, loin des idées reçues. Ils veillent, ensemble, à favoriser une meilleure coopération, car c’est avant tout une question de volonté, de formation, d’information et d’adaptation : renforcement des échanges entre parties prenantes sur les pratiques et contraintes de chacun, de manière à engager des actions préventives de protection des ruches, adaptation des pratiques agricoles pour favoriser la présence de pollinisateurs.
> Archives : « Il faut promouvoir la création d’un véritable plan de sauvegarde des abeilles »
Des solutions constructives et partagées naissent ainsi, par exemple en privilégiant des traitements de protection des plantes adaptés aux spécificités mellifères, en adaptant les calendriers de traitement et les dates de semis, en pratiquant la fauche tardive, afin de renforcer et de diversifier les ressources mellifères entre deux cultures…
Ces démarches concertées ont prouvé leur efficacité. C’est pourquoi nous insistons pour que le futur plan pollinisateurs proposé par le gouvernement consolide ce dialogue et permette aux agriculteurs et aux apiculteurs d’accroître ce travail en bonne intelligence. Miser uniquement sur un renforcement du volet réglementaire reviendrait à entraver une dynamique pourtant déjà engagée dans nombre de territoires.
Par ailleurs, rappelons que la France importe actuellement près de la moitié du miel consommé par les citoyens chaque année en France. Ne perdons pas de vue l’objectif de développement de la production de miel sur notre territoire.
> Lire aussi  Extinction des abeilles : « Les desiderata de l’agrochimie sont satisfaits, les critères retenus par l’EFSA sont abaissés »
Pour y parvenir, il est indispensable de continuer à produire des cultures mellifères qui permettront de nourrir les pollinisateurs. En nous focalisant sur l’interdiction de certains produits de traitement, que nos voisins européens continueront à utiliser, nous n’en prenons pas le chemin.
Laissons place au pragmatisme et écoutons la sagesse du terrain ! La France a tous les atouts pour être un grand pays agricole et apicole.
§ Christiane Lambert est agricultrice et présidente de la Fédération nationale des syndicats d’exploitants agricoles (FNSEA).
§ Eric Lelong est apiculteur et président de l’interprofession apicole Interapi.
<https://www.lemonde.fr/idees/article/2021/04/15/cultures-melliferes-et-pollinisateurs-ecoutons-la-sagesse-du-terrain_6076822_3232.html>
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9- Négociations tendues sur la répartition des aides européennes entre agriculteurs, Le Monde, maj le 15/04/21 à 06h04 
Laurence Girard

Le ministère de l’agriculture est en train d’établir son plan stratégique national qui vise à répartir entre les différentes filières les 9 milliards d’euros d’aide annuelle de la prochaine politique agricole commune. 
Tout se trame en coulisses. Mais, sporadiquement, depuis près d’un mois, tracteurs et agriculteurs descendent dans la rue pour manifester. A Lyon, Clermont-Ferrand, Rennes, Dijon, Toulouse ou en région parisienne… Des démonstrations de force, seuls indices tangibles du bras de fer qui se déroule derrière le rideau.
En effet, le ministère de l’agriculture est entré dans la phase tangible de concertation avec les différents acteurs. L’enjeu : répartir entre les agriculteurs français les 9 milliards d’euros d’aide annuelle de la prochaine politique agricole commune (PAC), qui s’appliquera au 1er janvier 2023. Les premiers arbitrages sont attendus avant la fin du mois d’avril.
En juillet 2020, l’heure était à la concorde. A l’issue d’un round d’intenses négociations à Bruxelles, Emmanuel Macron se félicitait de décrocher le maintien du budget actuel de la PAC. Certes, en tenant compte de l’inflation, il pourrait baisser de près de 10 %. Mais la satisfaction était à la mesure de la crainte suscitée par la première mouture présentée par la Commission européenne. Une copie finalement amendée sur fond de crise liée au Covid-19 et de bonification grâce au plan de relance européen.
> Lire aussi  Le gouvernement répond aux 1 083 propositions issues du débat public sur l’agriculture
La belle unanimité a vécu. Il faut désormais se partager l’enveloppe et chaque filière, élevage laitier, élevage bovin viande, grandes cultures, tire à hue et à dia. Les discussions se poursuivent à Bruxelles entre Commission, Parlement et Conseil pour mettre la dernière main à l’architecture générale de cette politique européenne. Une position commune est espérée en mai. Sans attendre, chaque pays doit élaborer un plan stratégique national (PSN), déclinaison locale de la feuille de route bruxelloise. Ce PSN sera remis à Bruxelles, pour validation, à la fin de l’année. Le ministère de l’agriculture souhaite donc écrire sa copie d’ici à l’été, pour la soumettre à une phase de consultation publique à l’automne.
Pot commun
Le gouvernement a décidé de commencer les discussions sur les aides du premier pilier, représentant le plus gros volume de subventions, soit 6,8 milliards d’euros. Il intègre les aides directes versées en fonction du nombre d’hectares de la ferme, le paiement redistributif qui donne une prime sur les 52 premiers hectares pour favoriser les exploitations de taille moyenne, le paiement additionnel pour les jeunes agriculteurs et les aides couplées pour certaines productions comme les bovins allaitants, les vaches laitières, les ovins, les caprins, les protéagineux, le soja ou les fruits.
Les premières concertations ont fait bondir les éleveurs bovins viande. « Aujourd’hui, l’enveloppe pour les aides couplées destinées aux éleveurs de ruminants représente 870 millions d’euros, dont 600 millions d’euros pour les éleveurs de bovins allaitants. Le projet était de prélever 140 millions au profit des protéines végétales destinées aux animaux, 10 millions pour les petits maraîchers, et de fusionner les aides couplées destinées aux bovins viande et aux vaches laitières. Nous perdions 250 millions », explique Bruno Dufayet, président de la Fédération nationale bovine (FNB), branche spécialisée du syndicat FNSEA.
> Lire aussi  Après des négociations tendues, les eurodéputés adoptent la nouvelle politique agricole commune
De quoi faire sortir les agriculteurs de leur ferme pour manifester, en particulier dans le Massif central. D’autant que, comme le souligne M. Dufayet, les éleveurs bovins pâtissent des plus faibles revenus comparativement à l’ensemble des agriculteurs.
Au fil des négociations, les éleveurs semblent s’accorder sur la mise en place d’un pot commun pour l’ensemble des gros bovins. Avec l’idée de surpondérer la somme versée à un bovin viande par rapport à celle versée à une vache laitière. Un ratio de 1,3 est évoqué. Mais ils continuent à voir d’un mauvais œil la ponction au profit de la filière protéine végétale, qui serait la grande gagnante, avec un quasi-doublement de ses aides couplées.
Soutien à la biodiversité
Les céréaliers, eux, ont fait entendre leur voix dans le Grand Bassin parisien. L’objet de leur mobilisation : les écorégimes. Un nouveau dispositif censé traduire la volonté de Bruxelles d’une PAC plus respectueuse de l’environnement. Entre 20 % et 30 % – Conseil et Parlement européens n’ont pas encore tranché la question – des aides directes du premier pilier seraient conditionnées à la mise en place de certaines pratiques agricoles, comme le maintien des prairies, la diversification des cultures, les jachères, la réduction des produits phytosanitaires, le soutien à la biodiversité ou l’agriculture biologique.
« Aujourd’hui, 30 % des aides directes sont soumises à des mesures de verdissement. Dans la prochaine PAC, on appelle cela des écorégimes, mais l’objectif théorique reste le même. Avec les simulations actuelles du ministère de l’agriculture, 70 % des agriculteurs pourraient bénéficier des écorégimes sans rien changer à leur pratique », souligne Claire Garrot, du syndicat Confédération paysanne. Un ratio qu’a confirmé le ministre Julien Denormandie, devant le Sénat, battant en brèche les craintes exprimées par les représentants des céréaliers du syndicat FNSEA. « Les grandes cultures sont à l’œuvre pour que rien ne bouge », constate Nicolas Girod, de la Confédération paysanne.
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Au gouvernement de trancher. En fixant les curseurs pour les paiements redistributifs, en plafonnant le montant des aides, en fixant les conditions d’accès aux écorégimes, en soutenant l’installation de nouveaux agriculteurs et les plus fragiles, il donnera ou non une inflexion à la politique agricole française. Et répondra aux questions cruciales sur le nombre d’agriculteurs qui resteront sur le territoire, sur la diversité des productions, sur la pérennité des exploitations familiales, sur la place de l’agriculture biologique, sur le maintien de la biodiversité, la préservation des paysages et la qualité de l’alimentation.
> Lire aussi  Le lobby agricole lutte contre un verdissement de la PAC
« Nous voulons une PAC pour les agriculteurs, pas que pour l’agriculture », conclut Marie-Thérèse Bonneau, vice-présidente de la Fédération nationale des producteurs de lait (FNPL).
<https://www.lemonde.fr/economie/article/2021/04/14/negociations-tendues-sur-la-repartition-des-aides-europeennes-entre-agriculteurs_6076756_3234.html>
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10- Gel : au moins 2 milliards d'euros de manque à gagner pour la viticulture, AFP, 15/04/21, 09:00

Un tiers au moins de la production viticole française "sera perdu" à cause de l'épisode de gel, ce qui représente "à peu près deux milliards d'euros de chiffre d'affaires en moins" pour la filière, a déclaré mercredi à l'AFP la FNSEA.
"Avec mes collègues, nous avons fait le tour de tous les bassins de production, avec les interprofessions, les chambres d'agriculture, les coopérateurs, les vignerons indépendants", a indiqué Jérôme Despey, viticulteur dans l'Hérault et secrétaire général de la FNSEA. Cette estimation est une consolidation de remontées professionnelles, a-t-il expliqué.
La semaine dernière, la France a connu un épisode de gel très sévère qui a touché les vignobles, mais aussi les vergers et certaines cultures.
C'est "probablement la plus grande catastrophe agronomique de ce début de XXIe siècle", selon le ministre de l'Agriculture Julien Denormandie.
"C'est une période très difficile pour le monde agricole", a souligné Jean-Marie Barillère, président du Cniv, qui réunit les interprofessions des vins à appellation d'origine et à indication géographique.
<https://www.lexpress.fr/actualites/1/societe/gel-au-moins-2-milliards-d-euros-de-manque-a-gagner-pour-la-viticulture-fnsea_2148880.html>
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11- Pour contrer la pénurie d'eau en Tunisie, un système unique de culture sur sable, AFP, 15/04/21, 16:00
Aymen Jamli

Pommes de terre, laitues et oignons poussent sur des parcelles sableuses de bord de mer : dans une bourgade du nord de la Tunisie, des agriculteurs s'efforcent de préserver une technique ancestrale mais délicate d'irrigation à l'importance accrue face aux pénuries d'eau.
"Ce n'est pas une terre qu'on cultive pour le profit, mais pour l'art et le plaisir", clame Ali Garci, un instituteur à la retraite de 61 ans, qui exploite un hectare de terrain hérité de sa famille, à Ghar el Melh, village de pêcheurs situé à une soixantaine de kilomètres de Tunis. 
Les "ramlis", ces parcelles sablonneuses créés au XVIIe siècle par la diaspora andalouse pour palier le manque de terres cultivées et d'eau douce, nourrissent plus que jamais les habitants de la bourgade.
Et ces cultures sur sable, qui s'étendent sur environ 200 hectares, ont été inscrits l'an dernier au patrimoine agricole mondial de la FAO (organisation onusienne pour l'alimentation et l'agriculture), qui les considère comme "uniques au monde".
Une façon d'encourager les quelque 300 agriculteurs à prendre soin de ce patrimoine menacé, alors que peu de jeunes sont prêts à prendre la relève.
- Marémotrice -
Entre mer et falaises, la côte méditerranéenne de Ghar el Melh est bordée de lagunes d'eau salée.
L'eau de pluie ruisselle des collines vers les terrains sablonneux entourant les lagunes, où elle reste piégée au-dessus d'une couche d'eau salée. 
Les légumes plantés là plongent leurs racines jusqu'à cette fine couche d'eau douce, qui remonte dans le sable deux fois par jour, poussée par les marées.
"C'est comme si la mer allaitait ses petits", explique Abdelkarim Gabarou, qui pratique la culture sur sable depuis 46 ans.
Pour les préserver du vent et de l'érosion, les parcelles sont protégées par des canisses, et font au maximum quatre mètres de large. 
Ce système permet de cultiver toute l'année sans irrigation artificielle, en produisant jusqu'à 20 tonnes par hectare, et sans puiser dans les réserves de la nature.
Les légumes ont la réputation d'avoir un goût particulier et sont assez demandés mais ils ne sont pas valorisés par une appellation particulière, regrettent les agriculteurs.
Ceux-ci vendent leurs produits localement mais aussi à Tunis, aux mêmes prix que ceux cultivés en terre.
"Nous dépendons totalement de l'eau de pluie, qui nous fait vivre. Nous tentons de la préserver le plus naturellement possible", explique Ali.
Les agriculteurs de Ghar el Melh vivent ainsi dans le souci constant de préserver ce système "fragile", menacé notamment par les dérèglements climatiques qui accentuent l'irrégularité des précipitations et font monter le niveau de la mer.
Pour que les racines des oignons, laitues ou betteraves atteignent l'eau douce mais pas l'eau salée, la couche de sable doit être d'exactement 40 cm.
L'augmentation du niveau de la mer risque donc de perturber ce système naturel, note Raoudha Gafrej, experte en ressources hydriques et changement climatique.
- Mer, lagune et sable -
En outre, cette zone prisée des vacanciers, avec son long cordon de sable blanc entre la lagune et la mer, et ses reliefs arborés, est soumise à une importante pression immobilière.
L'enjeu est d'autant plus important que la protection des techniques d'irrigation traditionnelles est une arme pour lutter contre la pénurie croissante d'eau en Tunisie.
Ce "système ingénieux ne représente pas une grande surface" et il ne pourrait pas être copié ailleurs, "mais nous devons le préserver car le pays a besoin de chaque goutte d'eau", souligne Mme Gafrej. 
La FAO estime que la Tunisie dispose annuellement de 403 m3 d'eau par habitant, bien en deçà du seuil de 1.000 m3 d'eau renouvelable nécessaires pour qu'un système d'irrigation soit pérenne.
L'agriculture irriguée pompe 80% des ressources hydriques du pays, signe de l'importance de développer une agriculture aussi économe que possible en eau, "une rareté absolue" dans la région.
D'autres systèmes traditionnels sont actuellement relancés.
Sur l'île de Djerba (sud-est), haut lieu du tourisme de masse confronté à de fréquentes coupures d'eau en été, une ONG a rénové une quinzaine d'anciens bassins, destinés à stocker l'eau de pluie qui est ensuite distribuée aux plus démunis.
"Il faut enraciner cette culture de la préservation de l'eau", plaide Mme Gafrej
<https://information.tv5monde.com/info/pour-contrer-la-penurie-d-eau-en-tunisie-un-systeme-unique-de-culture-sur-sable-404814>
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12- Des arrêtés antipesticides annulés dans trois communes de Gironde, Le Monde avec AFP, 16/04/21, 17h12 

Le tribunal administratif de Bordeaux a estimé que les maires de Bègles, Le Haillan et Parempuyre ne sont pas compétents pour « édicter une réglementation portant sur les conditions générales d’utilisation des produits phytopharmaceutiques ». 
Des arrêtés antipesticides pris par les maires de trois communes de Gironde – Bègles, Le Haillan et Parempuyre – ont été annulés par le tribunal administratif de Bordeaux. Ces annulations ont été décidées au motif que les maires ne sont pas compétents « pour édicter une réglementation portant sur les conditions générales d’utilisation des produits phytopharmaceutiques qu’il appartient aux seules autorités de l’Etat de prendre », fait savoir le tribunal dans son jugement.
Le maire de Bègles, Clément Rossignol-Puech (Europe Ecologie-Les Verts), a annoncé à l’Agence France-Presse (AFP) vendredi 16 avril avoir l’intention d’« interjeter appel de ce jugement » et de « rédiger un nouvel arrêté municipal »mentionnant la « qualité de déchets des résidus de pesticides ». L’introduction de cette notion de déchet pourrait, selon lui, conduire la cour administrative à interroger la Cour de justice de l’Union européenne.
A Bègles, l’arrêté municipal visait essentiellement l’utilisation, par la SNCF, de glyphosate pour le désherbage de ses voies ferrées, une pratique courante de la compagnie ferroviaire. Les maires de Parempuyre, Béatrice de François (Parti socialiste), et du Haillan, Andréa Kiss (Génération.s), n’ont, pour leur part, pas l’intention à ce stade de se lancer dans un appel.
> Lire aussi  Le Conseil d’Etat dit définitivement non aux arrêtés contre les pesticides pris par des maires
>> Suite à lire à :
<https://www.lemonde.fr/planete/article/2021/04/16/des-arretes-antipesticides-annules-dans-trois-communes-de-gironde_6077054_3244.html>
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13- Cuir de champignon, la mode part en cueillette, Paris Match, 17/04/21, 09h23 
Clémence Pouget

L’industrie du luxe mise aujourd’hui sur un nouveau « cuir » végétal fabriqué à partir de mycélium. Un biomatériau garanti sans cruauté et respectueux de l’environnement. 
C’est ce que l’on appelle faire peau neuve. Le 11 mars dernier, la maison Hermès, mondialement connue pour son art de sublimer le cuir sous toutes les coutures, créait l’événement en dévoilant son premier sac presque 100 % végan (les anses sont en veau Evercalf et quelques détails en toile) en cuir de champignon ou, plus exactement, en mycélium, c’est-à-dire l’appareil végétatif et souterrain de l’ami des sous-bois.
Sa culture, à partir de déchets agricoles tels que des épis de maïs ou des résidus de chanvre, nécessite peu d’eau et d’électricité, et sa fabrication peu de temps. Pour une même dimension de matière, la production dure environ trois semaines avec les champignons contre trois ans avec un animal. Une transition écologique de taille pour le maroquinier français, qui, depuis ses premières créations équestres, en 1837, à ses mythiques Kelly ou Birkin, ne jure que par les précieuses peaux de bêtes (parfois très controversées, comme celle du crocodile) pour magnifier ses it bags ou ses souliers.
>> Suite à lire à :
<https://www.parismatch.com/Vivre/Mode/Cuir-de-champignon-la-mode-part-en-cueillette-1733959>
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14- Engrais azotés minéraux : les agriculteurs passent à deux doigts d’une taxe... pour l’instant, Le Parisien avec AFP, 17/04/21, 10h17

La loi Climat et résilience, actuellement en discussion au Parlement, propose de réduire les émissions de protoxyde d’azote de 15 % d’ici à 2030.
Faut-il ou non une redevance pour baisser plus rapidement le recours aux engrais azotés minéraux et leurs émissions de gaz à effet de serre ? L’Assemblée nationale a longuement débattu vendredi soir de cette question sensible pour les agriculteurs, lors de l’examen du projet de loi climat.
« Afin d’atteindre l’objectif de réduction de 13 % des émissions d’ammoniac en 2030 par rapport à 2005 et de 15 % des émissions de protoxyde d’azote en 2030 par rapport à 2015, il est envisagé de mettre en place une redevance sur les engrais azotés minéraux si les objectifs annuels de réduction de ces émissions ne sont pas atteints », indique le texte, débattu en première lecture.
>> Suite à lire à :
<https://www.leparisien.fr/environnement/engrais-azotes-mineraux-les-agriculteurs-passent-a-deux-doigts-dune-taxe-pour-linstant-17-04-2021-6DLCFPWRQVAFXO4MH7KHSGNR6M.php>
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En audio
15- Comment l'industrie agroalimentaire règne et intimide en Bretagne, France Inter, Camille passe au vert, 15/04/21, 14h33
Camille Crosnier

La Bretagne est le 1er producteur d'agroalimentaire en Europe. Cette industrie fait l'objet d'enquêtes de journalistes ou associations particulièrement au sujet des dégâts qu'elle fait sur l'environnement. Avec des représailles à l'arrivée. Comme le probable sabotage de la voiture de la journaliste Morgan Large
Camille fait le point avec la journaliste Morgan Large, de Radio Kreiz Breizh dont la voiture a été sabotée. Ainsi qu'avec Inès Léraud, auteure de plusieurs enquêtes sur l'industrie agro-alimentaire en Bretagne également. 
>> Emission (5 min) à réécouter à :
<https://www.franceinter.fr/emissions/camille-passe-au-vert/camille-passe-au-vert-15-avril-2021>
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En images
16- L'indignation des pêcheurs au large sur les prix des poissons, TF1, journal de 13h, 08/04/21

Les pêcheurs sont indignés. Ils ne comprennent pas pourquoi la lotte leur est achetée trois euros le kilo et vendue plus cher sur les étals des hypermarchés.
La pêche au large est dans la tourmente. Depuis plusieurs mois, le prix de vente des poissons est en chute libre. Après 31 ans de carrière, Thierry Montfort n'en revient toujours pas, la lotte est vendue trois euros le kilo en criée. C'est deux fois moins qu'en temps normal. "Ce n'est pas revalorisant par rapport au métier et les heures qu'on fait", s'indigne Thierry.
Soazig Le Gall Palmer est armatrice. Elle gère onze bateaux au Guilvinec (Finistère). Selon elle, la baisse des cours du poisson est due à la crise sanitaire avec la fermeture des restaurants, mais aussi à cause d'une nouvelle organisation d'une chaîne d'approvisionnement. "Il y a plus de grossistes qui importent et il y a des traders. Donc, la concurrence entre les mareyeurs et les grossistes est beaucoup plus importante. De ce fait, le prix baisse pour les pêcheurs", explique Soazig.
Par ailleurs, la lotte vendue à trois euros le kilo en criée se retrouve sur les étals des poissonneries et des hypermarchés entre 17 et 35 euros le kilo. Une situation qui étonne les consommateurs et choque les pêcheurs. Si rien ne bouge, la profession craint des dépôts de bilan dans les prochaines semaines.
>> Reportage à voir à :
<https://www.lci.fr/societe/video-l-indignation-des-pecheurs-au-large-sur-les-prix-des-poissons-2182985.html <https://www.lci.fr/societe/video-l-indignation-des-pecheurs-au-large-sur-les-prix-des-poissons-2182985.html>>
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17- Rencontre. Quelles plantes pour répondre aux enjeux agricoles et alimentaires ?, Sentiers entre deux, 13/04/21
André-Jean Guérin

Réduire les traitements, innover, développer les protéagineux, étaient les sujets traités lors de cette rencontre de la filière semence.
SEMAE, et sa section céréales à paille et protéagineux présidée par Thierry Momont, ont organisé, trois heures durant le 8 avril 2021 matin, un échange sur la filière semence et ses enjeux. Le regard était orienté vers la protection des plantes, les semences du futur et le déploiement du plan protéines. Des reportages introduisaient les questions débattues par les divers intervenants lors des tables rondes. André-Jean Guérin y assistait comme "grand témoin". Cette matinée peut être visionnée.
> Voir en ligne : Rencontre Filière semence 2021
<http://sentiers.eu/saj/marcher-avec/academie-d-agriculture-de-france/article/quelles-plantes-pour-repondre-aux-enjeux-agricoles-et-alimentaires>
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18- Gels tardifs : des habitants du Tarn intoxiqués par des feux allumés par des agriculteurs, France2, journal de 13h, 14/04/21

Certains habitants de la commune d’Ambres, dans le Tarn, ont été intoxiqués par d’épaisses fumées noires générées par des feux allumés par des agriculteurs, mardi 13 avril. Ils avaient pour but de protéger la production des vergers contre le gel. 
Florence Bonhomme, habitante d’Ambres, dans le Tarn, s’est réveillée mardi 13 avril dans une épaisse fumée. "On n’y voyait pas à deux mètres", raconte-t-elle. Mercredi, de la suie recouvrait encore toutes ses fenêtres. Des feux ont en effet été allumés près des pommiers pour les protéger du gel qui a atteint la région. Ils ont provoqué un nuage dense de cinq kilomètres, qui a même intoxiqué plusieurs habitants.
"On est en danger de mort"
"J’ai eu des vomissements incessants, du mal à respirer, mal à la tête, donc je suis parti aux urgences, où ils ont mesuré mon taux de carbone dans le sang, raconte Pierre Imbert, un autre habitant d’Ambres. J’étais à 6,6, il faut être inférieur à 2 en temps normal. On est en danger de mort, réellement, il faut qu’ils en prennent conscience, parce que si je ne me levais pas le matin, si je dormais deux heures de plus, je ne me réveillerais peut-être jamais." Les 350 hectares de vergers du domaine de Fontorbe sont habituellement protégés par des bougies, mais l’exploitant a dû recourir à d’anciennes méthodes face à l’importance de la vague de froid. Aujourd’hui, son directeur se dit "désolé de tous ces désagréments". 
> Reportage à voir à :
<https://www.francetvinfo.fr/meteo/pic-de-froid/tarn-des-habitants-intoxiques-par-des-feux-allumes-contre-le-gel-par-des-agriculteurs_4371995.html>
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19- "La plus grande catastrophe du siècle", France 5, C dans l’air, 14/04/21, 17h44

Dix régions touchées sur treize, des centaines d’exploitations concernées dans les grandes cultures, l’arboriculture et la viticulture… Alors que le bilan des dégâts liés au gel de la semaine dernière est toujours en cours, le monde agricole retient son souffle cette semaine marquée par une nouvelle vague de froid. Lundi une cellule de crise a été organisée par le ministre de l'Agriculture pour coordonner les réponses à cet épisode météorologique dévastateur et des aides exceptionnelles ont été promises pour faire face à ce qui est "probablement la plus grande catastrophe agronomique de ce début de XXIe siècle" selon les mots de Julien Denormandie.
Invités :
- Philippe Dessertine, économiste – Directeur de la chaire Finagri à la Sorbonne
- Olivia Detroyat, journaliste spécialiste des questions économiques et agricoles – “Le Figaro”
- Jean Viard, sociologue - Directeur de recherche au Cevipof/CNRS et auteur de “Le sacre de la terre”
- Pascale Hébel, conomiste, directrice du pôle Consommation et entreprises au Crédoc
> Magazine (57 min) à revoir à :
<https://www.france.tv/france-5/c-dans-l-air/2373899-emission-du-mercredi-14-avril-2021.html>
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20- Ces producteurs de tomates remplacent les pesticides par des insectes, TF1, journal de 20h, 14/04/21

Comment produire des fruits et des légumes sans pesticides ? En Bretagne, première région française productrice de tomate, certains agriculteurs ont franchi les pas.
À la place des pesticides, Pierre-Yves Jestin, président de Savéol et producteur de tomates à Guipavas (Finistère) utilise des insectes pour protéger sa production des maladies ou des parasites. Ces petites bêtes défendent ses cultures de manière naturelle.
Un investissement dont il est fier. Une petite boîte qui contient des punaises coûte environ 25 euros. Ce sont eux qui vont manger les parasites à la place des molécules chimiques. Selon lui, ce traitement répond à la demande des consommateurs, mais aussi des maraîchers.
Il faut tellement une grande quantité d'insectes, que la coopérative de producteur breton possède sa propre ferme d'élevage. Un lieu unique en Europe qui produit environ 130 millions par an. Les insectes grandissent dans cette ferme pendant huit semaines avant de voler au secours des tomates. Mais remplacer des pulvérisateurs par des bestioles coûte beaucoup plus chère et demande plus de surveillance. Et les produit cultivés sans pesticides valent 15 % à 20 % de plus en rayon.
> Reportage à voir à :
<https://www.lci.fr/societe/video-eleveurs-d-insectes-l-alternative-aux-pesticides-2183534.html>
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21- Agriculture : en Bretagne, les éleveurs bio à la recherche de repreneurs avant leur départ en retraite, France 2, journal de 13h, 15/04/21

En Bretagne, des éleveurs peinent à trouver des repreneurs pour leur ferme. Ils sont désormais épaulés par des agents de Pôle Emploi, pour convaincre les jeunes de se lancer dans leur métier. 
En Bretagne, 800 éleveurs bios partiront à la retraite dans les sept prochaines années. Ils se battent pour que leur ferme survive à leur départ. Jean-Marc Restif vit à côté de Rennes (Ille-et-Vilaine). À 63 ans, il cherche son successeur. Si son affaire tourne bien, avec 65 vaches laitières, il n'a pourtant aucun candidat. Il reste deux ans à l'éleveur, qui tient beaucoup à ce que son exploitation reste en bio, pour convaincre un candidat. "C'est un métier qui est très divers, c'est un métier où y'a un espace pour entreprendre individuellement, mais aussi collectivement, argumente ce dernier. C'est assez riche, donc c'est un métier ou l'on se sent vivre." 
Le soutien de Pôle Emploi 
Pôle Emploi mesure ces difficultés de transmission. Louise Lemoing, spécialiste de l'agriculture biologique et chargée de mission à la FRAB (Fédération nationale de l'agriculture biologique), y anime un atelier sur l'élevage. À partir de visuels décalés, les conseillers s'informent sur le métier, victime de préjugés, pour ensuite mieux le valoriser auprès des demandeurs d'emploi. "Il y a beaucoup de représentations autour de ce métier-là, notamment autour du temps de travail et des astreintes, commente Louise Lemoing. L'élevage fait sans doute un petit peu plus peur." 
Aurélie Boennec, une ancienne cuisinière, est éleveuse de brebis laitières bio depuis trois ans. "C'est bien, ça sculpte le corps, ironise cette dernière. J'ai des amis qui payent pour faire du sport dans des salles, moi c'est gratuit." Elle a débuté avec trois brebis dans son jardin, et en possède aujourd'hui 300. Son mari se forme pour la rejoindre sur l'exploitation. Elle se réjouit d'avoir remis du sens dans sa vie. Pour que la Bretagne conserve le même nombre d'éleveurs bio, les profils comme celui d'Aurélie seront précieux les prochaines années. 
>> Reportage à voir à :
<https://www.francetvinfo.fr/economie/emploi/metiers/agriculture/agriculture-en-bretagne-les-eleveurs-bio-a-la-recherche-de-repreneurs-avant-leur-depart-en-retraite_4373369.html>
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22- Feux contre le gel : un arboriculteur placé en garde à vue dans le Tarn, TF1, journal de 20h, 15/04/21

Mardi et mercredi matin, un nuage de fumée de cinq kilomètres a surpris les habitants de Lavaur dans le Tarn. Sans aucune visibilité, les routes y ont été totalement bloquées. Mais que s'est-il passé exactement ?
Des feux ont été allumés par un arboriculteur du domaine de Fontorbe à Lavaur (Tarn). En pénurie de bougies et pour protéger ces pommes du gel, il a enflammé 150 tonnes de paille avec du fioul. Une pratique totalement illégale. En conséquence, une vingtaine d'habitants ont dû être hospitalisés. C'est notamment le cas de Pierre Imbert, qui en a parlé avec nos reporters. Plusieurs habitants se sont rendus à la gendarmerie dans la journée. Ils souhaitent se constituer en collectif et demandent de nouvelles méthodes pour lutter contre le gel.
Dès l'apparition des premières fumées, l'exploitant est mis en garde, mais rien n'y fait. Il remet le feu la nuit suivante. Le maire de Lavaur, Bernard Carayon, décide alors de saisir le tribunal. Ce dernier nous explique que "le procureur de la République a effectivement fait mettre sous-scellé l'ensemble des bidons contenant les hydrocarbures" et qu'"il a mis en garde à vue l'un des dirigeants de l'entreprise dès l'après-midi". Le dirigeant en question a retrouvé sa liberté ce jeudi. Contacté, il n'a pas souhaité s'exprimer.
>> Reportage à voir à :
<https://www.lci.fr/justice-faits-divers/video-feux-contre-le-gel-un-arboriculteur-place-en-garde-a-vue-dans-le-tarn-2183626.html>
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– Rapport mobiliser les financements pour le climat <http://www.fondation-nicolas-hulot.org/magazine/rapport-mobiliser-les-financements-pour-le-climat/?page=0&magazine_categorie%5B%5D=26>, février 2016
– Alimentation et climat : enjeux et solutions à différentes échelles <http://www.fondation-nicolas-hulot.org/magazine/alimentation-et-climat-enjeux-et-solutions-differentes-echelles/?page=0&domaines1%5B%5D=32&domaines2%5B%5D=32&domaines3%5B%5D=32>, décembre 2015
– Solaire photovoltaïque : 25% de l'électricité mondiale bas carbone d'ici 2050 ! <http://www.fondation-nicolas-hulot.org/magazine/solaire-photovoltaique-25-de-lelectricite-mondiale-bas-carbone-dici-2050/?page=0&magazine_categorie%5B%5D=26>, novembre 2015
– Les révolutions invisibles, un livre pour comprendre le monde qui vient <http://www.fondation-nicolas-hulot.org/magazine/revolution-invisible-un-livre-pour-comprendre-le-monde-qui-vient>, août 2015
– Une revue consacrée aux liens entre environnement et inégalités sociales <http://www.fondation-nicolas-hulot.org/magazine/une-revue-consacree-aux-liens-entre-environnement-et-inegalites-sociales/?page=0&magazine_categorie%5B%5D=26>, juin 2015
– Démocratie participative : guide des outils pour agir <http://think-tank.fnh.org/sites/default/files/documents/publications/publication_etat_deslieaux_democratie_participative_0.pdf>, Etat des lieux & Analyses n°3, nouvelle édition, mars 2015
– Mobilité au quotidien - Comment lutter contre la précarité ? <http://think-tank.fnh.org/sites/default/files/documents/publications/etude-mobilite-precarite.pdf>, Etat des lieux & Analyses, septembre 2014
– Etude. Les solutions de mobilité soutenable en milieu rural et périurbain <http://think-tank.fnh.org/sites/default/files/documents/publications/etude-solution-mobilite-soutenable.pdf>, Fondation Nicolas Hulot & RAC France, juillet 2014
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