[revue-presse-FNH] Petite revue de presse centrée sur eau, santé, consommation, tourisme, sports, loisirs, pollutions et déchets + 1 publication (jeudi 2 décembre)

Florence de Monclin f.demonclin at fnh.org
Jeu 2 Déc 07:55:59 CET 2021


Bonjour à tous,
  
Un petit tour d'horizon avec deux possibilités d'accès aux dépêches et articles suivants : 
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1- Des lunettes biodégradables <https://www.parismatch.com/Actu/Environnement/Des-lunettes-biodegradables-1768645>, Paris Match, 10/11/21, 03h00 
2- L’océan, cimetière des déchets du Covid <https://reporterre.net/L-ocean-cimetiere-des-dechets-du-Covid>, Reporterre, maj le 18/11/21 à 09h24
3- Au Kenya, les Etats-Unis appuient un projet d'accord contre la pollution plastique <https://www.lexpress.fr/actualites/1/monde/au-kenya-les-etats-unis-appuient-un-projet-d-accord-contre-la-pollution-plastique_2162615.html>, AFP, 18/11/21, 11:00
4- Stocamine : pour contourner la décision de justice, un amendement discret dans un hémicycle vide <https://www.rue89strasbourg.com/stocamine-contourner-decision-justice-amendement-discret-hemicycle-vide-221495>, Rue 89 Strasbourg, 18/11/21, 19h04
5- Cancer : l'huile de palme favoriserait l'apparition de métastases <https://www.bioalaune.com/fr/actualite-bio/39166/cancer-huile-palme-favoriserait-apparition-metastases>, Bioalaune, 18/11/21
6- Iran : une foule proteste contre l'assèchement d'une rivière à Ispahan <https://www.rtbf.be/info/monde/detail_iran-une-foule-proteste-contre-l-assechement-d-une-riviere-a-ispahan?id=10882507>, AFP, 19/11/21, 17:00
7- Corse : opération de dépollution des biomédias, déchets issus des stations d'épuration <https://www.sciencesetavenir.fr/nature-environnement/corse-operation-de-depollution-des-biomedias-dechets-issus-des-stations-d-epuration_159320>, AFP, 20/11/21, 18:00
8- Cette Adidas est en champignons <https://www.parismatch.com/Vivre/High-Tech/Cette-Adidas-est-en-champignons-1771281>, Paris Match, 22/11/21, 05h00 
9- Val-de-Marne : La Marne polluée sur cinq kilomètres par une vaste nappe de fioul domestique <https://www.20minutes.fr/planete/3178991-20211122-val-de-marne-la-marne-polluee-sur-cinq-kilometres-par-une-vaste-nappe-de-fioul-domestique>, 20 Minutes avec agence, 22/11/21, 17h50
10- À Péaule, dans le Morbihan, des ateliers zéro déchets <https://www.letelegramme.fr/morbihan/peaule/a-peaule-des-ateliers-zero-dechets-23-11-2021-12873259.php>, Le Télégramme, 23/11/21, 12h22
11- Stocamine : la ministre de la transition écologique persiste et signe sur le confinement des déchets <https://www.francebleu.fr/infos/societe/stocamine-la-ministre-de-la-transition-ecologique-persiste-et-signe-sur-le-confinement-des-dechets-1637684470>, France Bleu, 23/11/21, 17:33
12- En Tunisie, la bombe à retardement de la gestion des déchets <https://www.lemonde.fr/afrique/article/2021/11/23/en-tunisie-la-bombe-a-retardement-de-la-gestion-des-dechets_6103313_3212.html>, Le Monde Afrique, 23/11/21, 18h02
13- Gaspillage : 4,3 milliards d'euros d'invendus non alimentaires en 2019, révèle l'Agence de la transition écologique <https://www.francetvinfo.fr/monde/environnement/gaspillage-4-3-milliards-d-euros-d-invendus-non-alimentaires-en-2019-revele-l-agence-de-la-transition-ecologique_4858321.html>, Radio France, 25/11/21, 07:39
14- Pakistan : la brigade anti-pollution fait la police dans les usines de Lahore <https://information.tv5monde.com/info/pakistan-la-brigade-anti-pollution-fait-la-police-dans-les-usines-de-lahore-433870>, AFP, 25/11/21, 09:00
15- Stocamine : les députés valident l’enfouissement définitif des déchets <https://www.lemonde.fr/planete/article/2021/11/24/stocamine-les-deputes-valident-l-enfouissement-definitif-des-dechets_6103470_3244.html>, Le Monde, maj le 25/11/21 à 18h05 
16- Exclusif. Seuls 14% des déchets plastiques sont recyclés en Ile-de-France, contre 24% en France <https://www.lejdd.fr/JDD-Paris/exclusif-seuls-14-des-dechets-plastiques-sont-recycles-en-ile-de-france-contre-24-en-france-4079430>, Le JDD, 27/11/21, 22h00
17- Une étude préclinique montre que les microplastiques peuvent également atteindre le cerveau <https://dailygeekshow.com/microplastique-cerveau-mammifere/>, Daily Geek Show, 27/11/21
18- Pauvreté au Honduras : "Tout ce que j'ai, ça vient des ordures" <https://information.tv5monde.com/info/pauvrete-au-honduras-tout-ce-que-j-ai-ca-vient-des-ordures-434152>, AFP, 28/11/21, 02:00
En images
19- Rouen installe des filets anti-déchets sur la Seine et ses affluents pour lutter contre la pollution <https://www.francetvinfo.fr/sante/environnement-et-sante/rouen-installe-des-filets-anti-dechets-sur-la-seine-et-ses-affluents-pour-lutter-contre-la-pollution_4850837.html>, France 3 Normandie, 19/11/21, 14:14
Une publication
20- Guide de résistance à la fast-fashion <https://www.zerowastefrance.org/publication/guide-de-resistance-a-la-fast-fashion/>, Zero Waste France, 08/11/21

Bien à vous,
Florence

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DÉCISIONS DU JOUR : — Les députés ont voté pour un amendement qui permet le stockage des déchets de Stocamine pour une durée illimitée. Une annonce qui a déclenché l'ire d'associations environnementales et d'élus alsaciens, qui accusent le gouvernement d'avoir fait voter la mention en catimini. (cf. item 4, 11, 15 & suite)
— Cinq équipes anti-pollution ont été mises en place par les autorités de Lahore, la grande ville de l'est du Pakistan, près de la frontière avec l'Inde, afin de lutter contre l'air impur qui suffoque chaque année à cette période la ville et ses 11 millions d’habitants. (cf. item 14)
ÉTUDES DU JOUR : — Entre mars 2020 et août 2021, 26 000 tonnes de déchets plastiques en lien avec la pandémie auraient atterri dans l’océan. L’équivalent, en poids, d’une flotte de 2 500 bus, ou d’un troupeau de 4 500 éléphants, selon une étude publiée dans la revue de l’académie des sciences états-unienne (Pnas). (cf. item 2 & suite)
— Une récente étude espagnole publiée dans "Nature" alerte sur les effets délétères possibles de l’huile de palme chez les personnes atteintes de cancer. (cf. item 5 & suite)
— Des chercheurs coréens ont récemment étudié les effets des particules microplastiques sur le cerveau des souris et découvert qu’elles pouvaient franchir la barrière hémato-encéphalique et agissaient comme des substances toxiques. (cf. item 17 & suite)
CHIFFRES DU JOUR : — Quelque 100.000 biomédias ou "médias filtrants", ces petites rondelles de plastique échappées des stations d'épuration, soit plus de 50 kilos, ont été collectés sur les plages des aires marines protégées de l'île de Beauté. (cf. item 7)
— En 2019, le montant des invendus non alimentaires s’est élevé à 4,3 milliards d'euros et un tiers de ces biens produits pour rien sont des vêtements. (cf. item 13)
— D'après l'Observatoire régional des déchets en Île-de-France (Ordif), les trois quarts des déchets plastiques collectés en région parisienne sont des emballages. Et 90% de ceux-ci ne sont pas recyclés. (cf. item 16)
— Le Honduras compte plus de la moitié de ses 10 millions d'habitants sous le seuil de pauvreté. (cf. item 18)
EXASPÉRATIONS DU JOUR : — Des milliers de personnes se sont rassemblées dans la ville d'Ispahan pour protester contre l'assèchement d'une rivière emblématique dans le centre de l'Iran, dû entre autres à la sécheresse qui frappe le pays et au détournement par les autorités de la rivière pour approvisionner la province voisine de Yazd. (cf. item 6)
— En Tunisie, les affrontements début novembre à Agareb, près de Sfax, après la réouverture d’une décharge, ont montré les limites de la politique de gestion des déchets solides. (cf. item 12)
ALTERNATIVES DU JOUR  : — Chaque année, 8 millions de tonnes de plastique finissent dans les océans. Mais on peut le transformer avant qu’il n’atteigne nos mers. (cf. item 1)
— "Notre but est de créer un outil que nous pourrons utiliser pour protéger nos océans et toute la vie qu'ils portent de la menace croissante et globale de la pollution au plastique", Antony Blinken, secrétaire d'Etat américain, en visite au siège du Programme des Nations unies pour l'environnement (PNUE), à Nairobi, au Kenya. (cf. item 3)
— La firme allemande Adidas développe avec une start-up spécialisée en biotechnologie une paire de Stan Smith conçue à partir d’un faux cuir prometteur. (cf. item 8)
(cf. item 8)
— Le premier forum Objectif Z pour zéro déchets : créer, réparer, inventer, s’est déroulé à Péaule (Morbihan). (cf. item 10)
— La Métropole Rouen Normandie vient d’inaugurer quatre filets antipollution destinés à retenir les ordures à la sortie des canalisations. L’objectif est d’éviter que ces déchets se jettent dans le fleuve puis dans les océans. (cf.item 19)
— Le guide de résistance à la fast-fashion de Zero Waste France propose une série de conseils pour repenser son rapport aux vêtements, essayer d’acheter moins, agir collectivement et interpeller les marques. (cf. item 20)
NOTRE ACTU : A suivre sur notre site Internet <http://www.fondation-nature-homme.org/>, Facebook <https://www.facebook.com/FondationNH/>, Twitter <https://twitter.com/fondationNH> ou Instagram <https://www.instagram.com/fondationNH/>.
> Démission de Nicolas Hulot <http://r.mail.fnh.org/mk/mr/AJw2TWE2FxIJSP_nUbGV9DBWuagtPvCD0f3UMdC7v_hbYNhvwTlMLGbkqJkb1odYvvFIVlg_nWk4LeTvVY7fmxpZY3vLRghbi-OJ57rhjJWzLJeJkBoYiolK7a2M> (24/11/21)
> Plan de relance, loi climat... Décryptage et propositions pour des avancées écologiques et sociales qui comptent <http://www.fondation-nature-homme.org/sites/default/files/presse/dp-plan-relance-fnh.pdf>
> Le temps est venu de poser les premières pierres d’un nouveau monde <https://www.fondation-nicolas-hulot.org/le-temps-est-venu-lappel-de-nicolas-hulot-pour-poser-les-premieres-pierres-dun-nouveau-monde/>
> 10 mesures pour juger de la pertinence des programmes des candidats aux élections municipales <http://www.fondation-nature-homme.org/magazine/ecolos-et-sociales-les-prochaines-municipales>
> Baromètre des mobilités du quotidien - Coût, manque d'alternatives : les Français prisonniers de la voiture <http://www.fondation-nature-homme.org/magazine/cout-manque-dalternativesles-francais-prisonniers-de-leur-mode-de-transport>
> Guide en ligne. 7 propositions pour contribuer au grand débat national <http://www.fondation-nature-homme.org/magazine/7-propositions-pour-contribuer-au-grand-debat-national/>
> Pétition. L’Affaire du Siècle. Climat : stop à l’inaction, demandons justice ! <https://laffairedusiecle.net/>
> Let’sbio ! Le Bonus cantine Bio et Locale <https://www.letsbio.org/>
> 30 gestes et astuces pour réduire sa conso d’énergie <https://www.fondation-nicolas-hulot.org/economies-denergie-au-quotidien-trucs-et-astuces-pour-depenser-moins/>
> Groupe Facebook "Infos et astuces pour économiser l’énergie <https://www.facebook.com/groups/208132273169772/?utm_campaign=GE2018&utm_medium=E5&utm_source=GE2018E516>"
> Une collection de vidéos pour décrypter les enjeux écologiques et climatiques <https://www.youtube.com/playlist?list=PLh--7obE3XQ4Ku7J6VzsvlsKayQqvJTq9>
> Pétition. TAFTA, CETA : des traités climaticides qui menacent nos démocraties. <http://fondation-nicolas-hulot.org/action/tafta-ceta-des-traites-climaticides-qui-menacent-nos-democraties/?_ga=1.254849352.1537587716.1214298697>
> Crèches : arrêtons d’intoxiquer nos enfants <https://www.youtube.com/watch?v=FMjygtDmPSM>
> L'APPEL DES SOLIDARITÉS porté par plus de 80 ONG & associations de tous horizons <http://www.comite21.org/reseau-adherents/actualites.html?id=11056>
> 2nd édition de My Positive Impact : les 6 lauréats du public et les 3 lauréats du jury <https://www.fondation-nicolas-hulot.org/trophees-pour-le-climat-my-positive-impact/>
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1- Des lunettes biodégradables, Paris Match, 10/11/21, 03h00 

Les bouteilles en plastique sont un fléau, mais elles deviennent enfin utiles. Afflelou s’en sert désormais pour fabriquer des montures entièrement recyclables.
Chaque année, 8 millions de tonnes de plastique finissent dans les océans. Mais on peut le transformer avant qu’il n’atteigne nos mers. Le BD8 est un biopolymère entièrement biodégradable, capable d’être décomposé en dioxyde de carbone, eau et biomasse. Comme beaucoup de montures sont fabriquées en plastique, ce BD est utilisé intégralement afin de réaliser des lunettes « propres ». C’est aussi le cas de certains verres solaires et optiques, mais uniquement sur des modèles d’exposition, car le travail correcteur sur ces verres n’est pas encore possible.
Un autre secteur pollue énormément, ce sont les consommables, c’est-à-dire tous les emballages servant à envelopper les produits. Pour les blocs-étuis et les housses, Afflelou utilise du rPET, dont le secret réside dans ce « r », comme recyclage : ce polyéthylène téréphtalate est un matériau élaboré à base de bouteilles en plastique recyclées. Il y a également le G850, fabriqué en France à base d’huile de ricin, une plante utilisant peu d’eau et cultivée sur des sols pauvres et semi-arides. On y voit enfin plus proprement.
>> Suite à lire à :
<https://www.parismatch.com/Actu/Environnement/Des-lunettes-biodegradables-1768645>
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2- L’océan, cimetière des déchets du Covid, Reporterre, maj le 18/11/21 à 09h24
Hortense Chauvin

Blouses médicales, masques ou emballages de colis… La quantité de déchets plastiques liés au Covid est colossale, selon une étude scientifique. Ils finissent majoritairement dans les océans et représentent une « nouvelle menace pour la vie animale ».
Ici, un masque chirurgical dans un caniveau, là, des gants à usage unique abandonnés sur le bitume… La pandémie de Covid-19 a entraîné son lot de déchets plastiques qui finissent par polluer les mers. C’est ce que révèle une étude publiée ce mois-ci dans la revue de l’académie des sciences états-unienne (Pnas). Selon les auteurs, entre mars 2020 et août 2021, 26 000 tonnes de déchets plastiques en lien avec la pandémie auraient atterri dans l’océan. L’équivalent, en poids, d’une flotte de 2 500 bus, ou d’un troupeau de 4 500 éléphants. La faute à une gestion inadaptée de ce surplus de déchets par les pouvoirs publics.
L’équipe de chercheurs s’est penchée sur quatre types de déchets : les déchets hospitaliers, les kits de dépistage de virus, les équipements de protection individuels, et enfin les surplus d’emballages liés à l’explosion du commerce en ligne. En l’espace de dix-huit mois, selon leurs calculs, la pandémie aurait généré 8,4 millions de tonnes de déchets plastiques à travers le monde. Un chiffre appelé à augmenter dans les semaines à venir, compte tenu de la poursuite de l’épidémie. Selon leur modèle, 2,6 millions de tonnes supplémentaires devraient être produites d’ici la fin de l’année.
>> Suite à lire à :
<https://reporterre.net/L-ocean-cimetiere-des-dechets-du-Covid>
En savoir plus : 
> Plastic waste release caused by COVID-19 and its fate in the global ocean <https://www.pnas.org/content/118/47/e2111530118>, PNAS, November 23
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3- Au Kenya, les Etats-Unis appuient un projet d'accord contre la pollution plastique, AFP, 18/11/21, 11:00

Les Etats-Unis ont apporté leur soutien jeudi à des négociations concernant un accord international destiné à réduire la pollution au plastique, qui menace la survie des océans de la planète et de la faune marine. 
Lors d'une visite au siège du Programme des Nations unies pour l'environnement (PNUE), à Nairobi, au Kenya, le secrétaire d'Etat américain Antony Blinken a déclaré que les Etats-Unis allaient soutenir cet accord qui doit être examiné en février à Nairobi. 
"Notre but est de créer un outil que nous pourrons utiliser pour protéger nos océans et toute la vie qu'ils portent de la menace croissante et globale de la pollution au plastique", a déclaré M. Blinken. 
"Nous le savons, notre santé - notre survie - est liée à la santé de nos océans. Nous devons faire plus pour les protéger", a-t-il ajouté. 
Cet accord prendrait aussi en compte les microplastiques (une source de pollution dont l'ampleur commence seulement à être mesurée) et ferait la promotion d'une économie circulaire englobant l'ensemble du cycle de ces produits: de leur fabrication à leur utilisation en passant par la prévention de production de déchets, leur gestion et leur traitement, selon le projet de résolution, publié en septembre à Genève.
Selon l'ONU, à l'échelle planétaire, environ huit millions de tonnes de déchets plastiques finissent chaque année dans les océans, tuant ou blessant un million d'oiseaux et plus de 100.000 mammifères marins.
En dépit du progrès en matière de recyclage ou d'interdiction des produits à usage unique, le volume de déchets finissant dans les océans pourrait tripler d'ici 2040. 
M. Blinken a appelé à ce que les pays proposent leur propre plan d'application pour cet accord. 
En 2019, les Etats-Unis, non signataires de la Convention de Bâle de 1989 sur le contrôle des transferts transfrontaliers de déchets, n'avaient pas rejoint quelque 180 pays qui s'étaient entendus sur une réglementation des exportations de ces plastiques. 
Cette déclaration du chef de la diplomatie américaine s'inscrit dans les efforts de l'administration du président Joe Biden en faveur de l'environnement, rompant avec son prédécesseur Donald Trump. 
Les déclarations de Blinken font également suite à la COP26 à Glasgow, où les Etats-Unis et la Chine ont affirmé qu'ils travailleront ensemble sur le climat, un rare exemple de coopération entre ces deux puissances aux relations tendues. 
A Nairobi, Blinken a pressé la Chine de rejoindre une autre initiative climatique, qui sous la houlette des Etats-Unis et de l'Union européenne cherche à réduire les émissions de méthane ds principaux émetteurs. 
"Si les principaux émetteurs de méthane du monde nous rejoignent, dont la Chine, cela équivaudrait à retirer chaque bateau de la mer et chaque avion du ciel en terme d'émissions", a-t-il déclaré.
<https://www.lexpress.fr/actualites/1/monde/au-kenya-les-etats-unis-appuient-un-projet-d-accord-contre-la-pollution-plastique_2162615.html>
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4- Stocamine : pour contourner la décision de justice, un amendement discret dans un hémicycle vide, Rue 89 Strasbourg, 18/11/21, 19h04
Jean-François Gérard

Le gouvernement a fait voter un amendement à la future loi de finances qui permettrait de lancer le confinement définitif des déchets toxiques à Stocamine. Une décision de justice avait pourtant suspendu l’enfouissement définitif.
Le débat a duré cinq secondes, un vendredi soir, dans un hémicycle de l’Assemblée nationale en grande partie vide. Ou plutôt, il n’y a pas eu de débat. Vendredi 12 novembre vers 21 heures, les quelques députés présents étudient à la chaîne des amendements au projet de loi de Finances (PLF) pour 2022. « Il s’agit d’octroyer une garantie d’État aux mines de potasse d’Alsace », expose simplement le ministre délégué en charge des Comptes publics, Olivier Dussopt. « Qui est pour ? », demande la présidente de séance, Laetitia Saint-Paul (LREM). Quelques bras se lèvent timidement. « Qui est contre ? » Personne ne se manifeste. Cet « amendement additionnel » du gouvernement est adopté à main levée. La séance se poursuit avec une autre modification, qui concerne l’hydrogène. (voir la séquence à partir de 35’50 »)
La loi a ensuite été votée dans sa globalité mardi 16 novembre par 348 voix contre 205 lors du vote solennel. Il n’y a aucune surprise dans le résultat sur ce texte général et hautement symbolique. Les députés des groupes de la majorité (LREM ; Modem ; Agir) ont tous voté pour, et ceux des oppositions (FN ; LR ; PS ; PC ; LFI) ont voté contre.
>> Suite à lire à :
<https://www.rue89strasbourg.com/stocamine-contourner-decision-justice-amendement-discret-hemicycle-vide-221495>
Sur le même sujet :
> Stocamine à Wittelsheim : un amendement voté discrètement par les députés suscite l'indignation des associations de lutte contre l'enfouissement définitif des déchets toxiques <https://france3-regions.francetvinfo.fr/grand-est/alsace/stocamine-a-wittelsheim-un-amendement-vote-discretement-par-les-deputes-suscite-l-indignation-des-associations-de-lutte-contre-l-enfouissement-definitif-des-dechets-toxiques-2342281.html>, France 3 Grand Est, 19/11/21, 15h49
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5- Cancer : l'huile de palme favoriserait l'apparition de métastases, Bioalaune, 18/11/21
Adèle Ndjaki 

Une récente étude espagnole publiée dans "Nature" alerte sur les effets délétères possibles de l’huile de palme chez les personnes atteintes de cancer.
Alors que les dégâts environnementaux causés par la production d’huile de palme ne sont plus à démontrer, et que ceux sur la santé sont de plus en plus décriés du fait notamment de sa teneur enacides gras saturés, cette huile serait d’autant plus néfaste pour les personnes atteintes de cancer.
Une étude espagnole publiée dans la revue Nature révèle que l’acide palmitique (issue de l’huile de palme alimentaire)favoriserait le développement des tumeurs. 
Pour arriver à ces conclusions, les chercheurs ont exposé plusieurs cellules tumorales de souris à cette sustance. Les scientifiques ont alors constaté la présence de marqueurs “mémoires", augmentant la capacité de ces cellules à métastaser (propagation de la tumeur à une autre partie du corps).
>> Suite à lire à :
<https://www.bioalaune.com/fr/actualite-bio/39166/cancer-huile-palme-favoriserait-apparition-metastases>
En savoir plus :
> Dietary palmitic acid promotes a prometastatic memory via Schwann cells <https://www.nature.com/articles/s41586-021-04075-0>, Nature, 10 November 2021
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6- Iran : une foule proteste contre l'assèchement d'une rivière à Ispahan, AFP, 19/11/21, 17:00
Ahmad Parhizi

Des milliers de personnes se sont rassemblées vendredi dans la ville d'Ispahan pour protester contre l'assèchement d'une rivière emblématique dans le centre de l'Iran, dû entre autres à la sécheresse qui frappe le pays.
Des centaines d’agriculteurs avaient déjà manifesté à plusieurs reprises depuis le 9 novembre dans le lit de la rivière Zayandeh-roud, mais c'est la première fois que le rassemblement réunit autant de monde dans la troisième ville du pays.
"Des milliers de personnes d'Ispahan, des agriculteurs de l'est et de l'ouest de la province, se sont rassemblées (...) avec une revendication principale : faire couler l'eau dans la rivière", a rapporté le journaliste de la télévision à Ispahan, en diffusant en direct les images des manifestants.
"L'eau de la rivière est volée depuis 20 ans" et "l'eau doit revenir", ont scandé les manifestants, selon ces images.
"L'est d'Ispahan est devenu un désert", "Notre eau est prise en otage", pouvait-on encore lire sur des pancartes, selon des photos publiées dans les médias iraniens.
Les protestataires se trouvaient de part et d'autre du pont Khajou, sous lequel la rivière coulait par le passé, ainsi que sur cet ouvrage datant du 17e siècle.
Passant également sous le célèbre pont Si-o-Sepol d'Ispahan, Zayandeh-roud est à sec depuis 2000, sauf pour quelques brèves périodes. Si la sécheresse est vue comme l'une des causes, les agriculteurs protestent aussi contre le détournement par les autorités de la rivière pour approvisionner la province voisine de Yazd, qui en aurait accéléré l'assèchement. 
- "Le problème du pays" -
"Pendant des années, il n'y a eu aucune volonté de résoudre les problèmes de cet important fleuve", a déploré le journaliste de la télévision vendredi.
Face au mécontentement, le gouvernement a promis de résoudre le problème.
"J'ai ordonné aux ministres de l'Energie et de l'Agriculture de prendre des mesures immédiates pour régler la question", a déclaré à la télévision le premier vice-président Mohammad Mokhber.
Le ministre de l'Energie Ali-Akbar Mehrabian s'est pour sa part "excusé auprès de tous les agriculteurs pour ne pas avoir pu leur fournir l'eau nécessaire à leurs cultures".
"Les ministères de l'Industrie et de l'Agriculture ont été chargés de travailler aux côtés du ministère de l'Energie pour réduire les dommages subis malheureusement par certains agriculteurs", a-t-il ajouté.
Le président Ebrahim Raïssi avait promis le 11 novembre de résoudre le problème de l'eau à Ispahan, Yazd et Semnan, dans la même région.
Et mercredi, le guide suprême l'ayatollah Ali Khamenei a qualifié ce sujet comme "le problème du pays", sans faire une allusion aux manifestations. 
"Le problème de l'eau deviendra un problème plus important dans le monde dans un avenir très proche", a-t-il averti, selon un communique publié sur son site officiel.
Ispahan est l'une des principales destinations touristiques de l'Iran. La place Naghsh-e Jahan, située au centre historique de la ville, est classée au Patrimoine mondial de l'Unesco.
Pays aride, l'Iran connaît une sécheresse chronique depuis des années, avec pour conséquences des inondations régulières provoquées par la combinaison du durcissement des sols et de précipitations plus ou moins violentes.
A la mi-juillet, des manifestations avaient eu lieu contre des pénuries d'eau dans les provinces du Khouzestan et Lorestan (sud-ouest), faisant quatre morts, selon les médias officiels.
"Les gens ont exprimé leur mécontentement et nous ne pouvons pas le leur reprocher", avait alors déclaré M. Khamenei, tout en exhortant les manifestants à ne pas faire le jeu des "ennemis" du pays qui pourraient, selon lui, profiter de la situation.
<https://www.rtbf.be/info/monde/detail_iran-une-foule-proteste-contre-l-assechement-d-une-riviere-a-ispahan?id=10882507>
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7- Corse : opération de dépollution des biomédias, déchets issus des stations d'épuration, AFP, 20/11/21, 18:00

L'office de l'environnement de Corse (OEC) a mené samedi matin, sur onze plages de l'île, une vaste opération de dépollution visant les biomédias, ces petites rondelles de plastique échappées des stations d'épuration et venues s'échouer par milliers sur les côtes.
Au total quelque 100.000 de ces biomédias ou "médias filtrants", soit plus de 50 kilos, ont été collectés sur les plages des aires marines protégées de l'île de Beauté, par des agents commissionnés de l'OEC, de la Collectivité de Corse et du Parc naturel marin du Cap Corse et de l'Agriate, épaulés par plusieurs associations.
Pour le président de l'OEC, Guy Armanet, cette matinée de dépollution visait à "recueillir des données précises pour cartographier et analyser le phénomène" et "constituer un dossier juridique adapté et efficient" afin, à l'avenir, "d'anticiper et prévenir ce type de pollution".
Ce "dossier juridique conséquent et étayé" pourra "permettre à l'OEC de porter plainte contre les auteurs de ces pollutions", a renchéri l'association Global Earth Keeper, qui a elle aussi participé.
"On aimerait que cela cesse", a insisté M. Armanet, en précisant que ces déchets viennent depuis la mer et donc a priori d'Italie. 
Ces "biomédias" sont "de petits filtres circulaires en plastique utilisés depuis le début des années 2000 dans de nombreuses stations d'épuration municipales ou industrielles (pisciculture, papeterie)", a précisé l'association Mare Vivu, participante à cette opération : "Leur rôle est de servir de support aux micro-organismes qui, en s'y agglutinant, permettent de dégrader plus efficacement la matière organique pendant la phase de traitement biologique des eaux".
Selon son site internet, "plusieurs incidents" ont pu conduire à des cas de pollution, notamment lors de fortes pluies qui ont "causé des débordements dans les stations d’épuration, les eaux usées emportant avec elles les biomédias".
En février 2021, 40.000 biomédias avaient ainsi été collectés sur les plages du lido de la Marana, au sud de Bastia, selon l'association.
Au même moment, les audiences préliminaires à un procès pour ce type de pollution plastique en mer avaient débuté en Italie, à Salerne. Des associations de protection de l'environnement avaient attaqué des responsables de la commune de Paestum et de l'entreprise chargée de gérer la station d'épuration de la commune suite au déversement en Méditerranée de millions de ces filtres en février 2018.
Des centaines de milliers de ces rondelles en plastique s'étaient échouées sur les plages italiennes de Campanie et jusqu'en Tunisie et en France, selon l'association Surfrider.
<https://www.sciencesetavenir.fr/nature-environnement/corse-operation-de-depollution-des-biomedias-dechets-issus-des-stations-d-epuration_159320>
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8- Cette Adidas est en champignons, Paris Match, 22/11/21, 05h00 
Camille Hazard

La firme allemande développe avec une start-up spécialisée en biotechnologie une paire de Stan Smith conçue à partir d’un faux cuir prometteur. 
Il suffit de balayer du regard le sol du métro parisien pour la trouver. La Stan Smith d’Adidas est, depuis sa création en 1964, la paire de tennis la plus célèbre du monde. L’équipementier la remet régulièrement au goût du jour en changeant un coloris, une languette, un lacet. Mais aujourd’hui, difficile pour cette chaussure en cuir de trouver sa place dans un monde qui se veut durable. Pour tirer son épingle du jeu, Adidas a fait appel à la start-up californienne Bolt Threads afin de développer sa sneaker phare dans un nouveau matériau, le Mylo, un cuir végétal fabriqué à partir de racines de champignons.
La jeune entreprise est parvenue à élaborer un faux cuir grâce à la transformation du mycélium, l’ensemble filamenteux qui forme la partie végétative du champignon. Pour ce faire, elle reproduit dans des usines un environnement de sous-bois afin d’y implanter des cellules de mycélium, de la sciure de bois et un peu de matière organique. En quelques jours, notamment grâce au contrôle du niveau d’humidité, de la lumière et de la température, les biologistes obtiennent une sorte de mousse qui ressemble à de la guimauve écrasée. Puis sont appliqués un premier traitement secret selon les principes de la chimie verte, un tannage naturel et une colorisation qui donne un aspect « naturel » au cuir. Il ne reste plus qu’à découper, assembler et coudre la matière pour composer la chaussure. Seule la semelle intermédiaire est en caoutchouc
<https://www.parismatch.com/Vivre/High-Tech/Cette-Adidas-est-en-champignons-1771281>
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9- Val-de-Marne : La Marne polluée sur cinq kilomètres par une vaste nappe de fioul domestique, 20 Minutes avec agence, 22/11/21, 17h50

Hydrocarbures. La pollution est partie d'un égout situé à Noisy-le-Grand (Seine-Saint-Denis) et s'est propagé sur plusieurs kilomètres jusqu'à Joinville-le-Pont (Val-de-Marne)
La Marne a été touchée par une importante pollution aux hydrocarbures entre vendredi et dimanche. Une nappe de fioul domestique est partie d’un égout situé à Noisy-le-Grand (Seine-Saint-Denis). « Je n’avais jamais vu quelque chose d’une telle ampleur », explique un officier de la Brigade des sapeurs- pompiers de Paris (BSPP) au Parisien.
Les secours sont rapidement intervenus afin d’obturer l’égout concerné et des dispositifs absorbants ont été posés. Mais la nappe s’est tout de même propagée « sur environ cinq kilomètres » jusqu’aux abords du pont de Joinville-le-Pont (Val-de-Marne).
>> Suite à lire à :
<https://www.20minutes.fr/planete/3178991-20211122-val-de-marne-la-marne-polluee-sur-cinq-kilometres-par-une-vaste-nappe-de-fioul-domestique>
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10- À Péaule, dans le Morbihan, des ateliers zéro déchets, Le Télégramme, 23/11/21, 12h22

Pour la Semaine européenne de réduction des déchets, le Syndicat de traitement des déchets du sud-est du Morbihan, et Arc Sud Bretagne, ont proposé des ateliers et animations gratuites. Samedi 20 novembre, les deux structures ont animé un forum « Objectif Z » à Péaule en partenariat avec la Recyclerie péaulaise. Il s’agissait de trois ateliers pour réaliser du papier recyclé, travailler le bois, découvrir l’artiste plasticienne Catherine Névin. Un autre atelier proposait de faire « Ma salle de bains zéro déchets, savon et shampoing », et de s’exercer à « art plastique au naturel, pâte à modeler et slime naturel », en partenariat avec l’Ecole par la Nature et de l’Homme <https://ecole.branfere.com/>.
<https://www.letelegramme.fr/morbihan/peaule/a-peaule-des-ateliers-zero-dechets-23-11-2021-12873259.php>
Sur le même sujet : 
> Péaule. Essai prometteur pour le 1er Forum zéro déchet <https://www.ouest-france.fr/bretagne/peaule-56130/peaule-essai-prometteur-pour-le-1er-forum-zero-dechet-19c0e3d6-4ac9-11ec-bd4b-651b099326e2>, Ouest-France, 22/11/21, 21h21
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11- Stocamine : la ministre de la transition écologique persiste et signe sur le confinement des déchets, France Bleu, 23/11/21, 17:33
Antoine Balandra, France Bleu Alsace

Le gouvernement veut accélérer dans le dossier Stocamine. La ministre de la transition écologique Barbara Pompili a dit ce mardi vouloir faire avancer les procédures de confinement des déchets toxiques entreposés dans cette ancienne mine de Wittelsheim dans le Haut-Rhin
Le gouvernement persiste et signe. Et justifie son passage en force. La ministre de la transition écologique Barbara Pompili a dit ce mardi "vouloir faire avancer les procédures de confinement" des déchets toxiques sur le site de Stocamine, dans une ancienne mine de Wittelsheim, dans le Haut-Rhin.
Selon la ministre, attendre encore pour confiner les 42.000 tonnes de déchets toxiques non radioactifs stockés sur place, c'est mettre en danger les futurs intervenants sur place. Car "plus on attend, plus c'est dangereux" estime Barbara Pompili.
Lors d'un déplacement à Strasbourg ce mardi pour préparer la future présidence française de l'Union européenne, elle est donc revenue sur le sujet des déchets de Stocamine. "Mon but est de maintenir l'objectif" de confiner sous le béton les déchets toxiques a-t-elle indiqué. 
Et cela malgré une décision judiciaire en date du 15 octobre dernier, qui avait suspendu les travaux sur le site. La cour administrative d'appel de Nancy avait annulé l'arrêté préfectoral autorisant le stockage définitif des déchets. La cour avait été saisie notamment par le collectif Destocamine. La collectivité européenne d'Alsace s'oppose elle aussi à cette procédure. 
Mais depuis cette décision judiciaire, le gouvernement a fait voter début novembre un amendement au projet de loi de finance 2022 qui accorde la garantie financière de l'Etat à la société MDPA qui dirige les opérations. Façon de répondre au tribunal qui avait estimé que l'entreprise ne disposait pas des garanties financières suffisantes pour autoriser les travaux. 
D'ailleurs la ministre ne s'en est pas cachée : "Tout ce qu'on peut faire légalement pour faire avancer les travaux, on le fera" a-t-elle souligné. 
Allant en ce sens contre les collectivités locales et surtout contre plusieurs associations qui réclament le retrait des déchets de la mine. Elles craignent notamment pour la nappe phréatique, toute proche. 
> À lire aussi Stocamine à Wittelsheim : les déchets toxiques resteront enfouis sous terre
<https://www.francebleu.fr/infos/societe/stocamine-la-ministre-de-la-transition-ecologique-persiste-et-signe-sur-le-confinement-des-dechets-1637684470>
Sur le même sujet :
> Stocamine : les pro-déstockage des déchets dénoncent le passage en force de l'Etat <https://www.lesechos.fr/pme-regions/grand-est/stocamine-les-pro-destockage-denoncent-le-passage-en-force-du-gouvernement-1366302>, Les Echos, 23/11/21, 18:21
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12- En Tunisie, la bombe à retardement de la gestion des déchets, Le Monde Afrique, 23/11/21, 18h02
Lilia Blaise (Tunis, correspondance)

Les affrontements début novembre à Agareb, près de Sfax, après la réouverture d’une décharge, ont montré les limites de la politique de gestion des déchets solides. 
Des déchets qui s’accumulent et des véhicules militaires postés devant les institutions publiques pour en assurer la protection. A 300 kilomètres au sud de Tunis, Agareb porte encore les stigmates des affrontements qui ont bouleversé cette petite ville de quelque 11 000 habitants entre le 8 et le 11 novembre. Des tensions provoquées par la décision des autorités de rouvrir la décharge d’El Gonna, située à quelques kilomètres du centre-ville.
Les manifestations ont été réprimées à coups de gaz lacrymogènes. Un homme est mort, Abderrazak Lachab, asphyxié par les gaz selon ses proches et des témoins. Une version que dément le ministère de l’intérieur, parlant d’une mort naturelle. Depuis, le poste de la garde nationale a été incendié et l’armée a été déployée pour maintenir le calme. Mais sur les murs de la ville, le portrait tagué d’Abderrazak Lachab avec l’épitaphe « toujours dans nos cœurs » rappelle que l’exaspération des habitants reste entière.
> Lire aussi « Les habitants meurent à petit feu » : en Tunisie, le phosphate pollue l’air de Gabès
Il faut dire que la décharge à ciel ouvert d’Agareb est la deuxième plus grande du pays : elle reçoit 80 % des déchets des vingt-trois communes de la région de Sfax, pôle économique de la Tunisie. Lorsqu’elle ouvre en 2008, il est question d’une mise en exploitation de cinq ans seulement. Mais, en 2013, le site est toujours opérationnel. La population se mobilise pour en obtenir la fermeture. En vain pendant de longues années.
Il faudra attendre la fin du mois de septembre 2021 pour que la décharge soit fermée. D’après les habitants, c’est le résultat d’une décision de justice rendue en 2019 à la suite d’une plainte de la société civile. Selon l’Agence nationale de gestion des déchets et des employés sur place, il ne s’agissait que d’une opération de « maintenance ».
Odeur nauséabonde
Quoi qu’il en soit, faute d’un nouvel endroit où déposer les ordures, les déchets se sont amoncelés à Sfax et les communes alentours pendant cinquante jours. Une situation intenable qui a poussé les autorités à rouvrir la décharge, provoquant le mouvement de colère d’Agareb.
« Dès son ouverture, le site posait problème. Non seulement il ne respectait pas un certain nombre de normes sanitaires, mais aucune consultation préparatoire n’avait été faite en lien avec les habitants », explique Ines Labiadh, coordinatrice du département de justice environnementale au sein du Forum tunisien des droits économiques et sociaux (FTDES).
Si sa fermeture a sans cesse été repoussée, c’est parce que « les autorités n’ont pas su faire face à l’augmentation des déchets provoquée par l’essor des industries dans la région », ajoute-t-elle, rappelant qu’« il n’y a pas aujourd’hui de stratégie de long terme pour proposer des alternatives à ce genre de décharge ».
Le site d’Agareb détruit les déchets par enfouissement, une méthode privilégiée pour les ordures solides en Tunisie, avec son lot de nuisances. A Agareb, l’odeur nauséabonde qui se dégage du tas de déchets enfouis sous un mince filet de terre ocre prend le visiteur à la gorge. « Cette odeur se mélange à l’air que nous respirons chaque jour », dénonce Salama Sghaier, un jeune habitant de la ville engagé dans le collectif Manich Msab (« Nous ne sommes pas une décharge »).
Fréquence élevée de certaines maladies
Constitué d’activistes et d’artistes, le mouvement dénonce depuis 2018 la toxicité de la décharge. « Cette puanteur est permanente, rappelle Salama. Le jour, elle accompagne le ballet des camions poubelles et la nuit, quand l’activité de la ville s’arrête, les odeurs semblent encore plus fortes. » Lui était lycéen quand il a commencé à se renseigner sur l’impact environnemental d’une telle décharge mais, dans la ville, la prise de conscience a été progressive. « Les citoyens s’y intéressent depuis quelques années, aussi parce que la question des déchets intéresse maintenant les médias », ajoute-t-il.
En février 2020, l’émission d’investigation Les Quatre Vérités dénonce un scandale environnemental, qui aurait des effets durables sur la santé des habitants. L’enquête révèle notamment la présence de gaz toxiques qui pollueraient l’eau des terrains agricoles voisins.
> Lire aussi En Tunisie, les maires se rebiffent contre la pollution des plages
Si l’absence d’études scientifiques sur la question ne permet pas de confirmer les liens de cause à effet, de nombreux habitants et des médecins pointent une fréquence anormalement élevée de certaines maladies, notamment des cancers. « J’exerce depuis vingt ans dans la région, je peux confirmer que les cas de maladie respiratoire, de cancer du poumon se sont multipliés depuis l’ouverture de la décharge », souligne le médecin urgentiste Bassem Ben Ammar, évoquant également la prolifération de maladies cutanées, allergies et eczéma.
Mais la problématique de la gestion des déchets dépasse largement Agareb. Elle défraie régulièrement la chronique en Tunisie. En 2014, l’île de Djerba s’était retrouvée sous les ordures après la fermeture d’une décharge. En 2020, c’est le scandale de déchets italiens importés illégalement dans le pays qui avait suscité l’indignation dans l’opinion publique. Sur les réseaux sociaux, des collectifs se mobilisent pour dénoncer les décharges à ciel ouvert ou les dépotoirs anarchiques qui parsèment le pays.
« Changer de modèle »
Pour Chokri Bahri, membre du collectif Manich Msab, ce qui s’est passé à Agareb doit servir d’électrochoc pour les autorités. Le collectif a été reçu par le président de la République Kaïs Saïed après les affrontements de début novembre mais, pour le moment, la seule solution proposée par la ministre de l’environnement est de rouvrir la décharge tout en essayant de minimiser certaines nuisances, comme les odeurs, à coups de désodorisants et d’insecticides.
> Lire aussi Labib, la mascotte oubliée de la sensibilisation à l’écologie en Tunisie
« J’ai l’impression que l’on se moque de nous, s’énerve Chokri Bahri. Ce ne sont que des solutions de court terme. » « Ce qu’il faut, c’est changer de modèle, aller vers la valorisation des déchets, le recyclage. Bref, tout ce dont on parle depuis des années et que les autorités, pour le moment, ne proposent rien », ajoute Maamoun Ajmi, un designer de 29 ans, membre du collectif.
Tous préviennent qu’ils sont prêts à se mobiliser à nouveau, « pacifiquement », si les autorités tentent de rouvrir la décharge. Pendant ce temps, les déchets continuent de s’entasser dans la région de Sfax. Si le centre-ville déverse provisoirement ses poubelles dans une décharge à côté du port, les autres communes croulent sous les ordures.
<https://www.lemonde.fr/afrique/article/2021/11/23/en-tunisie-la-bombe-a-retardement-de-la-gestion-des-dechets_6103313_3212.html>
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13- Gaspillage : 4,3 milliards d'euros d'invendus non alimentaires en 2019, révèle l'Agence de la transition écologique, Radio France, 25/11/21, 07:39
Etienne Monin

Un tiers de ces biens produits pour rien sont des vêtements. Le renouvellement des collections, le manque de vendeurs et les défauts de production sont en cause.
En 2019, 4,3 milliards d'euros de produits industriels non alimentaires n'ont pas été vendus et ont été fabriqués "pour rien", révèle, jeudi 25 novembre, l'Ademe, l'Agence de la transition écologique.
25% des invendus recyclés
Les vêtements représentent un tiers du chiffre d'affaires du gaspillage industriel, devant les biens culturels, dont les livres, et les équipements pour la maison. La surproduction vient notamment du renouvellement des collections vestimentaires mais aussi du manque de vendeurs et d'acheteurs finaux, et de petits défauts sur les produits.
Un quart de ces invendus est recyclé. Une autre partie, majoritairement les produits d'hygiène, est donnée. Certains sont détruits par les industriels, mais ils ne pourront plus le faire à partir du mois de janvier, avec l'entrée en vigueur de la loi anti gaspillage.
<https://www.francetvinfo.fr/monde/environnement/gaspillage-4-3-milliards-d-euros-d-invendus-non-alimentaires-en-2019-revele-l-agence-de-la-transition-ecologique_4858321.html>
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14- Pakistan : la brigade anti-pollution fait la police dans les usines de Lahore, AFP, 25/11/21, 09:00
Kaneez Fatima

La brigade anti-pollution fonce dans les rues embouteillées de Lahore, à la recherche des usines qui recrachent leurs fumées nocives dans le ciel de la ville pakistanaise, l'une des plus polluées du monde.
Dans la camionnette, une escorte armée protège les six membres de l'équipe, armés quant à eux de la liste des usines qu'ils prévoient d'inspecter aujourd'hui.
A l'affût, ils cherchent dans le ciel gris les volutes de fumée toxique qui les mèneront aux usines enfreignant les lois environnementales.
"Il nous suffit de suivre la fumée, nous n'avons même pas besoin des listes", lance Ali Ijaz, le responsable du service environnement chargé de l'initiative, qui doit durer un mois jusqu'à la mi-décembre. 
En tout, cinq équipes anti-pollution ont été mises en place par les autorités de Lahore, la grande ville de l'est du Pakistan, près de la frontière avec l'Inde, afin de lutter contre l'air impur qui suffoque chaque année à cette période la ville et ses 11 millions d'habitants.
Les brigades prévoient de visiter 300 sites industriels accusés d'être parmi les pires pollueurs de la ville.
La qualité de l'air en Inde et au Pakistan s'est dégradée ces dernières années, avec la pollution hivernale générée par les fumées de fioul de mauvaise qualité et les brûlis agricoles.
Bien que Lahore soit régulièrement classée parmi les villes les plus polluées au monde, les autorités ont mis du temps à réagir, préférant en faire porter la responsabilité au grand rival, l'Inde, ou mettre en doute la véracité des données.
Cette année, la pollution est arrivée en avance, recouvrant la ville d'un air stagnant, grisâtre et sale. La semaine dernière, Usman Buzdar, le chef du gouvernement de la province du Pendjab, a évoqué une "calamité".
- Travail dangereux -
En route pour une mission, une équipe se rend dans un quartier d'où plusieurs fabriques rejettent des fumées suspectes.
"Il est clair que ces usines se servent de fioul de mauvaise qualité. Ces gaz sont insoutenables pour les gens qui souffrent de problèmes respiratoires", dénonce le chef d'équipe, Sajid Ali.
L'air est gris opaque. Et même avec un masque il est difficile de respirer. Des montagnes de déchet jonchent les rues bordant ces usines.
A son arrivée dans la première usine, la brigade devine que les fourneaux suspects viennent à peine d'être éteints. Ils sont encore rougis par la chaleur. Des barres d'acier tout juste forgées gisent sur le sol, en train de refroidir. 
Les membres de l'équipe se renseignent sur le fioul et le type de machines utilisés. Ils découvrent que l'usine ne dispose pas de l'appareil permettant d'enlever les polluants industriels des gaz d'échappement.
La brigade ordonne rapidement la fermeture de l'usine et les ouvriers sont évacués sous l’œil attentif de l'escorte armée.
Cette fois-ci, l'évacuation se déroule dans le calme, mais ce n'est pas toujours le cas, explique M. Ijaz, dont les employés ont déjà été la cible de tirs.
Même si l'équipe est soutenue par les autorités administratives, un avocat menace de se pourvoir en justice et les deux camps optent pour un accord à l'amiable. L'accès aux machines est fermé, mais l'usine reste ouverte.
- 'Compromis' -
C'est l'un des nombreux défis auxquels les autorités sont confrontées.
"Beaucoup de propriétaires d'usines tentent de faire pression sur la brigade, en se servant de leur influence politique et de leurs relations", déplore l'un des membres de l'équipe, sous couvert d'anonymat.
"Cela complique notre tâche (...) Nous sommes obligés de faire des compromis", admet-il. 
Les autorités ne peuvent se permettre de fermer les usines plus de quelques jours, pour ne pas s'aliéner les ouvriers, qui sont payés à la journée.
Et puis il y a l'immensité de la tâche. 
"Des milliers de sites industriels rejettent des fumées et six ou même 12 brigades ne peuvent pas suffire", explique Rafay Alam, un juriste spécialisé en droit de l'environnement et militant, qui dénonce une mesure simplement "cosmétique". 
M. Ijaz lui-même n'est pas très optimiste. Même s'il pouvait faire fermer toutes les usines de la ville, et interrompre la circulation automobile, cela ne ferait que "réduire l'intensité du brouillard de pollution, mais ne l'éliminerait pas".
"Nous allons faire face (à ce problème) pour très longtemps", prédit-il.
<https://information.tv5monde.com/info/pakistan-la-brigade-anti-pollution-fait-la-police-dans-les-usines-de-lahore-433870>
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15- Stocamine : les députés valident l’enfouissement définitif des déchets, Le Monde, maj le 25/11/21 à 18h05 
Nathalie Stey (Strasbourg, correspondance)

Un amendement intégré au projet de loi de finances pour 2022 autorise le stockage de déchets dangereux dans les anciennes mines de potasse alsacienne « pour une durée illimitée ». 
Les dés semblent, désormais, jetés dans le dossier Stocamine. Pour sécuriser son choix d’autoriser le confinement de 42 000 tonnes de chrome, cyanure, arsenic, amiante et autres déchets toxiques enfouis à Wittelsheim (Haut-Rhin), dans les galeries de Stocamine, le gouvernement n’a pas attendu la décision du Conseil d’Etat, qu’il avait saisi après un arrêt de la cour administrative d’appel de Nancy annulant l’arrêté préfectoral autorisant l’enfouissement.
Il a ainsi discrètement inscrit au projet de loi de finances pour 2022 une garantie d’Etat de 160 millions d’euros accordée à la société des Mines de potasse d’Alsace, assortie d’une autorisation de stockage des déchets « pour une durée illimitée ». Un amendement que les sénateurs alsaciens auraient bien aimé pouvoir refuser. En rejetant en bloc la première partie du projet de loi de finances, mardi 23 novembre, la majorité sénatoriale les prive, cependant, de tout levier d’action.
L’amendement, présenté mercredi 10 novembre par le gouvernement en commission des finances de l’Assemblée nationale, adopté deux jours plus tard en séance plénière sans aucune discussion, puis confirmé le 16 novembre lors de l’adoption du projet de loi de finances en première lecture, répond directement à la décision de la cour administrative d’appel de Nancy. Celle-ci considérait, en effet, que la société des Mines de potasse d’Alsace, en liquidation depuis 2009, ne disposait ni de la capacité technique ni des moyens financiers pour mener à bien les travaux de confinement des déchets.
« Risques insignifiants »
En déplacement à Strasbourg mardi, dans le cadre de la préparation de la présidence française de l’Union européenne, la ministre de la transition écologique n’a pas caché sa volonté de faire avancer les procédures de confinement des déchets. « Plus on attend, plus c’est dangereux pour les gens qui vont aller au fond pour gérer tous les travaux de confinement », a déclaré Barbara Pomplili à l’AFP. « Il faut qu’on fasse un confinement qui soit adapté : si tout se passe comme prévu, les risques d’atteinte à la nappe phréatique sont quasiment insignifiants », a-t-elle défendu.
> Lire aussi : StocaMine : en Alsace, le maintien des déchets dangereux sous terre suscite la colère de plusieurs élus locaux
Une démarche gouvernementale que le président de la Collectivité européenne d’Alsace, Frédéric Bierry, juge inconstitutionnelle, car contraire à la charte de l’environnement. « L’atteinte aux droits et besoins des générations futures apparaît comme une évidence lorsque l’Etat accorde une garantie financière pour permettre (…) un confinement de déchets toxiques qui fait peser un risque réel sur les générations futures et sur la plus grande nappe phréatique d’Europe », dénonce-t-il.
Une contestation de la constitutionnalité de la disposition semble, pourtant, improbable. « On est devant quelque chose d’inédit. Ce n’est pas tous les jours qu’une loi est adoptée en réponse à une décision de justice. Mais comme l’amendement intègre une dimension budgétaire, il peut difficilement être contesté », estime François Zind, avocat de l’association environnementale Alsace nature et fin connaisseur du dossier. Seule possibilité d’action encore ouverte, une plainte au pénal déposée par l’association, pour dépôt de déchets sans autorisation en bande organisée. « Il se dit que tous les déchets entreposés à Stocamine n’étaient pas conformes à l’autorisation d’exploitation. Mais il est aujourd’hui difficile de trouver des témoins pour corroborer cette affirmation », reconnaît le juriste.
Apathie
Le député Raphaël Schellenberger (Les Républicains), corapporteur en 2018 d’un rapport d’information au sujet de Stocamine, se dit, quant à lui, « écœuré par cette façon de procéder, alors que suite à la décision de la juridiction administrative, les élus locaux avaient formulé la demande d’engager des discussions avec l’Etat ».
« C’est une façon de nous claquer la porte au nez », complète la sénatrice Sabine Drexler (LR), déplorant le fait que le rejet en bloc de la première partie du projet de loi de finances par son propre groupe parlementaire ne permette pas de revenir sur la question. Elle-même avait déposé plusieurs amendements – non examinés – demandant la suppression de l’article concerné et la réévaluation de la garantie financière de l’Etat, pour prendre en compte le coût du déstockage et celui d’une surveillance à long terme du site.
Dans la région, ils ne sont d’ailleurs pas nombreux, élus locaux ou nationaux, à s’exprimer. Une apathie qui déçoit les militants favorables au déstockage. « On espérait une union sacrée de tous les élus alsaciens, pour empêcher l’adoption de l’amendement en première lecture ou permettre son examen par le Sénat. Mais, finalement, cette affaire n’aura eu que peu d’écho », regrette ainsi Yann Flory, le porte-parole du collectif Destocamine.
> Lire aussi « Ne poursuivons pas sur la voie sans retour du stockage géologique des déchets radioactifs »
Mise à jour jeudi 25 novembre à 18h. Une précédente version de cet article mentionnait un chiffre erroné sur le montant le montant de la garantie apportée par l’Etat. Cette erreur a été corrigée.
<https://www.lemonde.fr/planete/article/2021/11/24/stocamine-les-deputes-valident-l-enfouissement-definitif-des-dechets_6103470_3244.html>
Sur le même sujet : 
> Stocamine : l’enfouissement définitif des déchets dangereux voté "en catimini" par les députés <https://www.novethic.fr/actualite/environnement/dechets/isr-rse/stocamine-l-enfouissement-definitif-des-dechets-dangereux-vote-en-catimini-par-les-deputes-150343.html>, Novethic, 26/11/21
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16- Exclusif. Seuls 14% des déchets plastiques sont recyclés en Ile-de-France, contre 24% en France, Le JDD, 27/11/21, 22h00
Bertrand Gréco

Les emballages à usage unique sont censés disparaître dans huit ans ; un objectif ambitieux. Selon une étude dévoilée par le JDD, 14% de ces déchets sont recyclés en région parisienne, contre 24% en France.
La première région économique d'Europe n'est – pour l'instant – pas une bonne élève en matière de gestion des déchets plastiques. Elle affiche pourtant un objectif ambitieux : le zéro plastique à l'horizon 2030*. Plus précisément : "l'éradication" des plastiques d'emballage et à usage unique à cette échéance, quand la loi prescrit de viser 2040. Elle envisage aussi de recycler la moitié des déchets plastiques émis sur son territoire d'ici à 2025. "Nous voulons marteler ce message : il est possible de vivre dans un monde débarrassé de ce dérivé du pétrole qui pollue les océans", soutient Yann Wehrling, vice-président de Valérie Pécresse à la Région, chargé de la transition écologique, du climat et de la biodiversité. L'élu MoDem – ­ex-secrétaire national des Verts et ancien "ambassadeur délégué à l'environnement" – entend accélérer sur ce dossier, persuadé que "ces objectifs sont réalisables".
En attendant, le JDD dévoile une étude réalisée par l'Observatoire régional des déchets en Île-de-France (Ordif), désormais rattaché à l'Institut Paris Région. Aucun état des lieux du plastique en Île-de-France n'avait encore été réalisé. Ces premières données mettent en lumière "l'ampleur du problème", écrit le chargé d'étude, Florian Lacombe. Et elles "montrent l'urgence à adopter une nouvelle approche afin de passer de la simple gestion des déchets à une économie des ressources". Selon cette étude, "les entreprises et les ménages franciliens jettent 860.000 tonnes de déchets plastiques par an, dont seules 120.000 tonnes (14%) sont recyclées, le reste étant enfoui en décharges (34%), incinéré pour être valorisé sous forme d'énergie (43%) ou disséminé dans l'environnement".
58 centres de tri, mais seulement deux régénérateurs
La proportion de plastiques abandonnés dans la nature est estimée à 2%, soit 17.000 tonnes par an en région parisienne. "La Seine ­relarguerait environ 150 tonnes par an de déchets plastiques, dont 110 tonnes qui proviendraient de l'Île-de-France : l'équivalent de 3,3 millions de bouteilles d'eau!", précise l'étude. Ces polymères séjourneraient plusieurs années dans l'estuaire, brassés par les marées et transformés peu à peu en microplastiques. Leur durée de vie s'étale "de cent à mille ans". Or, si on ignore l'évolution francilienne, on sait que la production mondiale de déchets plastiques a été "multipliée par vingt depuis les années 1960" et a "doublé depuis 2000".
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Face à ce tsunami de polyéthylènes, polypropylènes, polystyrènes et polychlorures de vinyle, l'Île-de-France a choisi de "privilégier une stratégie d'économie circulaire des plastiques". Mais pour l'heure, le taux de recyclage ne dépasse pas les 14%, alors que la moyenne nationale est de 24% et la moyenne européenne de 32%. D'après l'Ordif, les trois quarts des déchets plastiques collectés en région parisienne sont des emballages. Et 90% de ceux-ci ne sont pas recyclés. Seuls 8% des emballages ménagers et 30% des emballages professionnels bénéficient aujourd'hui d'un recyclage.
L'état des lieux n'est pas très bon, la gestion des déchets est morcelée
L'Île-de-France dénombre 58 centres de tri, mais seulement deux régénérateurs, qui lavent, broient et fondent en granulés les déchets plastiques en vue d'une réutilisation en plasturgie. Pour autant, si de nouvelles filières émergent (bâtiment, jouets, sport, bricolage et jardin), les débouchés se révèlent encore limités. L'auteur de la note considère que la "faiblesse du recyclage" appelle des "solutions à la fois fortes et diversifiées". Il invite, face à ces "défis colossaux", à activer d'autres leviers : "Réduire la production de déchets en consommant moins et mieux ; repenser les modes de consommation ; rechercher la durabilité, la réparabilité et l'écoconception ; et jouer sur la durée d'usage."
"L'état des lieux n'est pas très bon, on le sait, concède Yann Wehrling. Car notre Région capitale est un centre névralgique, avec une forte activité économique, des flux importants et un tissu urbain dense. La gestion des déchets est morcelée, il faut coordonner beaucoup d'acteurs." En Île-de-France, "on collecte plutôt bien – même si 2 % des plastiques qui échouent dans la nature c'est encore trop –, mais on recycle mal", résume le vice-président. En 2019, la collectivité a adopté son plan régional de prévention et de gestion des déchets (PRPGD). "Le seul de France qui prend en compte spécifiquement la question du plastique, du réemploi et de la consigne", assure-t‑il.
Développer le vrac et la consigne
Outre le tri et le recyclage "à améliorer", la Région souhaite développer fortement le vrac et la consigne de verre. "Nous voulons encourager les initiatives innovantes, favoriser les expérimentations tous azimuts", indique Yann Wehrling. Deux appels à manifestation d'intérêt (AMI) ont ainsi été lancés. Le premier, avec l'Agence de la transition écologique (Ademe), porte sur les "quatre R", réduire, réemployer, réparer et recycler les déchets. Quelque 140 précandidatures ont été enregistrées ; les lauréats seront désignés en février 2022. "L'enjeu est de généraliser le vrac et de massifier la consigne." L'autre AMI concerne les "territoires franciliens circulaires" et "l'écologie industrielle" (avec l'Ademe, la DRIEAT et la Banque des territoires) : 45 candidatures à départager en avril 2022. Le but : "Faire travailler les entreprises ensemble pour que les déchets des unes soient les matières premières des autres. »
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De son côté, l'opposition régionale regrette de ne pas être associée au suivi et à l'évaluation de la politique antiplastique. "L'Île-de-France est la plus mauvaise Région de France pour la gestion des déchets, déplore Annie Lahmer, du groupe écologiste. Ils sont encore trop vus comme une ressource, alors que le meilleur déchet est celui qu'on ne produit pas." Pour la conseillère régionale EELV, les mesures et les moyens engagés par l'exécutif ne sont "pas suffisants". "Il faut commencer par sensibiliser davantage les habitants, faire le lien entre les images de poissons ou d'oiseaux qui ingurgitent du plastique et notre façon de consommer au quotidien", remarque-t‑elle. Yann ­Wehrling, lui, rappelle que "le rôle de la Région est surtout d'accompagner". Certains secteurs s'y sont mis : petite et grande distribution, restauration, cosmétique… D'autres, hôpitaux, administrations, restauration rapide et à emporter, e-commerce, selon lui, traînent encore des pieds.
* La Région organise mardi une conférence baptisée "Vers une Île-de-France zéro plastique", à la Maison du zéro déchet, 1, passage Emma-Calvé (12e).
<https://www.lejdd.fr/JDD-Paris/exclusif-seuls-14-des-dechets-plastiques-sont-recycles-en-ile-de-france-contre-24-en-france-4079430>
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17- Une étude préclinique montre que les microplastiques peuvent également atteindre le cerveau, Daily Geek Show, 27/11/21
Yann Contegat - Source : New Atlas

Ces particules entraînent une modification de la morphologie des cellules microgliales, conduisant à leur auto-destruction
Des chercheurs coréens ont récemment étudié les effets des particules microplastiques sur le cerveau des souris et découvert qu’elles pouvaient franchir la barrière hémato-encéphalique et agissaient comme des substances toxiques.
Des effets notables
Présents dans l’air que nous respirons, les océans et jusqu’au sommet de l’Everest, les microplastiques infectent également nos organes. Dans le cadre de ces travaux publiés dans la revue Science of the Total Environment, des chercheurs du Daegu Gyeongbuk Institute of Science and Technology ont cherché à savoir si ces minuscules particules pouvaient atteindre le cerveau des mammifères.
>> Suite à lire à :
<https://dailygeekshow.com/microplastique-cerveau-mammifere/>
En savoir plus :
> Microglial phagocytosis of polystyrene microplastics results in immune alteration and apoptosis in vitro and in vivo <https://www.sciencedirect.com/science/article/abs/pii/S0048969721058952?via=ihub>, Science of The Total Environment, 7 October 2021
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18- Pauvreté au Honduras : "Tout ce que j'ai, ça vient des ordures", AFP, 28/11/21, 02:00
Moises Avila

Depuis l'âge de 14 ans, Marlon Escoto vit dans la pestilence de la décharge de Tegucigalpa, au Honduras, où il dispute les ordures aux vautours et ramasse plastique et métal à revendre, sans rien attendre des politiques à quelques jours de la présidentielle de dimanche.
"Tout ce que j'ai, ça vient des ordures... Moi, aucun parti ne m'a aidé", explique cet électeur de 59 ans.
"On a le droit de vote, comme citoyens. Mais, moi, tout ce que j'ai dans ma petite maison, je ne le dois qu'à moi-même", commente Marlon.
Dimanche, les Honduriens sont appelés aux urnes pour choisir leur prochain président parmi 13 candidats. 
Dans les sondages se détachent Nasry Asfura (droite au pouvoir depuis 2010) et Xiomara Castro, à la tête d'une coalition de gauche.
En proie à la violence des gangs, à la corruption, au trafic de drogue, à l'instabilité politique et aux cyclones, le Honduras a plus de la moitié de ses 10 millions d'habitants sous le seuil de pauvreté.
Comme Marlon Escoto, une centaine de "recycleurs" fouillent dans les tonnes d'ordures entassées ici, dans la banlieue de Tegucigalpa.
- Dès l'aube, le défilé des bennes -
A peine le soleil pointe-t-il entre les collines environnant la capitale du Honduras, que les bennes à ordures viennent déverser leur contenu dans cette décharge, connue ici sous le nom de "crématoire".
Des centaines de vautours et autres charognards volent au dessus des tonnes d'ordures et disputent au pied des camions leur butin aux "recycleurs".
Ceux-ci doivent avoir un permis spécial de la municipalité pour pouvoir accéder au "crématoire". 
Certains travaillent seuls, d'autres sont organisés en petites coopératives qui vendent ce qui a pu être récupéré.
L'odeur des ordures imprègne les vêtements et saisit les narines.
Sans laisser paraître aucun dégoût, des recycleurs trient, à mains nues et sans masque de protection, des bouteilles de plastique mêlées à des restes de boucherie.
Les chiens, les vaches et les chevaux des "recycleurs" mangent sur les monceaux d'ordures.
"C'est ici que j'ai élevé mes enfants. C'est ici que nous travaillons... J'ai quatre enfants qui travaillent ici" faute de trouver du travail ailleurs, explique Magdalena Cerritos, 72 ans.
- Explosion du chômage -
Selon une étude de l'Université Nationale publiée début 2021, le chômage a presque doublé, principalement à cause de la pandémie de Covid-19 : il est passé de 5,7% en 2019 à 10,9% en 2020, soit 400.000 personnes qui ont perdu leurs revenus.
Magdalena vit de son travail au "crématoire" depuis une quarantaine d'années.
"Moi, je suis Nationaliste (pour le Parti National), je soutiens +Papi+", le surnom affectueux de Nasry Asfura.
Si ce n'est pas lui qui est élu, "que ce soit la volonté de Dieu", mais "moi, je crois que +Papi+ peut y arriver", dit Magdalena, tout en fouillant dans les ordures.
"Ici, ce que nous ramassons ce sont des bouteilles en plastique, du carton, des bouteilles de verre, du papier... ça ne rapporte pas beaucoup", se lamente Marco Antonio Cruz, 69 ans.
Pour venir en aide aux plus déshérites, le gouvernement a distribué au cours des derniers mois des bons de 10.000 lempiras (environ 414 dollars) à 1.800 familles.
Une mesure électoraliste, dénoncent les opposants. En vain, juge l'analyste politique et professeur à l'Université Nationale Eugenio Sosa : "même si le candidat du Parti National (Nasry Asfura) n'est pas une personne qui inspire le rejet, il n'arrive pas à mobiliser les Nationalistes parce que les gens ne veulent pas continuer" avec le parti de droite au pouvoir.
Marlon, de son côté, ne voit pas ce qui pourrait améliorer sa vie, d'autant qu'il n'arrive pas à réunir les 7.000 lempiras (290 dollars) dont il a besoin pour son épouse hospitalisée.
<https://information.tv5monde.com/info/pauvrete-au-honduras-tout-ce-que-j-ai-ca-vient-des-ordures-434152>
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En images
19- Rouen installe des filets anti-déchets sur la Seine et ses affluents pour lutter contre la pollution, France 3 Normandie, 19/11/21, 14:14

La Métropole Rouen Normandie vient d’inaugurer quatre filets antipollution destinés à retenir les ordures. L’objectif est d’éviter que ces déchets se jettent dans le fleuve puis dans les océans. #IlsOntLasolution.
"80% des déchets qui finissent dans les mers et océans viennent de terre. Les gens jettent un objet au sol. Un coup de vent et de pluie, ces déchets vont dans le réseau d’eaux pluviales et terminent dans la Seine". Un constat amer qui a conduit Stéphane Asikian, président fondateur de Pollustock, à imaginer des filets antipollution qui s’installent à la sortie des canalisations. Après avoir déjà testé ces filets dans des villes voisines, la Métropole Rouen Normandie étend l’opération à Rouen et Amfreville-la-Mi-Voie avec quatre nouvelles installations.
> Suite à lire et vidéo à voir à :
<https://www.francetvinfo.fr/sante/environnement-et-sante/rouen-installe-des-filets-anti-dechets-sur-la-seine-et-ses-affluents-pour-lutter-contre-la-pollution_4850837.html>
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Une publication
20- Guide de résistance à la fast-fashion, Zero Waste France, 08/11/21

Ce guide de Zero Waste France propose une série de conseils pour repenser son rapport aux vêtements, essayer d’acheter moins, agir collectivement et interpeller les marques. C’est aussi le point de départ pour comprendre les enjeux environnementaux, sociaux et sanitaires de la mode, et trouver une motivation infaillible pour passer à l’action.
>> Guide à télécharger ci-dessous
<https://www.zerowastefrance.org/publication/guide-de-resistance-a-la-fast-fashion/>
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