[revue-presse-FNH] Petite revue de presse centrée sur économie, écologie, gouvernance, démographie, sociologie, éducation, recherche, droit, UE & international + 2 publications (jeudi 9 décembre)

Florence de Monclin f.demonclin at fnh.org
Jeu 9 Déc 08:01:20 CET 2021


Bonjour à tous,

Un petit tour d'horizon avec deux possibilités d'accès aux dépêches et articles suivants : 
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1- Prix Nobel : des anciens lauréats au chevet de la Terre <https://www.sciencesetavenir.fr/fondamental/des-anciens-laureats-au-chevet-de-la-terre_158658>, Sciences & Avenir, 27/11/21, 08h00
2- Entretien. Cyril Dion : « L’effondrement est une dynamique de mort dans laquelle on ne peut pas laisser tomber les gens » <https://usbeketrica.com/fr/article/cyril-dion-l-effondrement-est-une-dynamique-de-mort-dans-laquelle-on-ne-peut-pas-laisser-tomber-les-gens>, Usbek & Rika, 27/11/21
3- Enquête. Le lithium, l’or blanc de l’économie « verte » <https://reporterre.net/Le-lithium-l-or-blanc-de-l-economie-verte>, Reporterre, 29/11/21, 14h34
4- Entretien. Jane Goodall : “Je garde espoir dans une nouvelle alliance entre les humains et les écosystèmes” <https://www.wedemain.fr/respirer/jane-goodall-je-garde-espoir-dans-une-nouvelle-alliance-entre-les-humains-et-les-ecosystemes/>, We Demain, 29/11/21
5- Pourquoi il faut aller voir Animal, le dernier film de Cyril Dion <https://www.novethic.fr/actualite/environnement/biodiversite/isr-rse/pourquoi-il-faut-aller-voir-animal-le-dernier-film-de-cyril-dion-150348.html>, Novethic, 29/11/21
6- L'étau se resserre sur l'impact environnemental du numérique <https://www.lesechos.fr/industrie-services/energie-environnement/letau-se-resserre-sur-limpact-environnemental-du-numerique-1368198>, Les Echos, 30/11/21, 16:58
7- Climat : l'infographie qui dévoile pourquoi le monde n'est pas sur la voie de la transition <https://www.novethic.fr/actualite/infographies/isr-rse/climat-pas-de-transition-en-vue-on-vous-explique-pourquoi-en-une-infographie-150351.html>, Novethic, 30/11/21
8- Allain Bougrain-Dubourg : "On est des procéduriers, et alors ?" <https://www.linfodurable.fr/environnement/allain-bougrain-dubourg-est-des-proceduriers-et-alors-29826>, L’Info Durable, 01/12/21
9- Le désamour des Français pour les hypermarchés se confirme <https://www.novethic.fr/actualite/social/consommation/isr-rse/le-desamour-des-hypermarches-150355.html>, Novethic, 02/12/21
10- Sapin artificiel ou naturel ? Le plus écolo n’est pas forcément celui que l’on croit <https://www.dna.fr/magazine-lifestyle/2021/12/03/sapin-artificiel-ou-naturel-le-plus-ecolo-n-est-pas-forcement-celui-que-l-on-croit>, Les DNA, 03/12/21, 11:00
11- À l’école de la transition écologique, des jeunes déscolarisés se reconstruisent <https://reporterre.net/A-l-ecole-de-la-transition-ecologique-des-jeunes-descolarises-se-reconstruisent>, Reporterre, 03/12/21, 16h06
12- On leur dit quand à nos enfants ? <https://mrmondialisation.org/on-leur-dit-quand-a-nos-enfants/>, Mr Mondialisation, 05/12/21
13- La mort de Pierre Rabhi, pionnier de l’agroécologie <https://www.lemonde.fr/disparitions/article/2021/12/06/la-mort-de-pierre-rabhi-pionnier-de-l-agroecologie_6104897_3382.html>, Le Monde, 06/12/21, 11h52
14- Entretien. L’écobiographie, pour « redécouvrir son appartenance relationnelle à la Terre » <https://reporterre.net/L-ecobiographie-pour-redecouvrir-son-appartenance-relationnelle-a-la-Terre>, Reporterre, 06/12/21, 18h00
15- Mark Boyle : “Le jour où… j’ai abandonné la technologie” <https://www.wedemain.fr/ralentir/mark-boyle-le-jour-ou-jai-abandonne-la-technologie/>, We Demain, 06/12/21
16- Une île paradisiaque propose d’accueillir des télétravailleurs engagés pour l’environnement <https://positivr.fr/une-ile-paradisiaque-propose-daccueillir-des-teletravailleurs-engages-pour-lenvironnement/>, Positivr avec ETX Daily Up, 06/12/21
En audio
17- Cyril Dion, invité du Grand face à face XXL <https://www.franceinter.fr/emissions/le-grand-face-a-face/le-grand-face-a-face-du-samedi-04-decembre-2021>, France Inter, 04/12/21, 12h
En images
18- Décryptage. L’économie circulaire, une solution d’avenir pour l’Afrique ? <https://www.lemonde.fr/afrique/video/2021/12/01/l-economie-circulaire-une-solution-d-avenir-pour-l-afrique_6104316_3212.html>, Le Monde Afrique, 01/12/21, 14h05
19- Un jour dans le monde : éruption en Indonésie, sécheresse au Kenya <https://www.francetvinfo.fr/replay-jt/france-2/20-heures/un-jour-dans-le-monde-irruption-en-indonesie-secheresse-au-kenya_4870073.html>, France 2, journal de 20h, 04/12/21
Deux publications
20- Le nouveau modèle français <https://allary-editions.fr/collections/david-djaiz/products/david-djaiz-le-nouveau-modele-francais>, de David Djaïz, Editions Allary, 16/09/21
21- Hors-série. Penser, agir, transformer : 25 grands entretiens à lire dans Imagine demain le Monde <https://kiosque.imagine-magazine.com/boutique/hors-serie-les-grands-entretiens/>, précommande avant le 10/12/21

Bien à vous,
Florence

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TABLE RONDE DU JOUR : Que peut faire concrètement un prix Nobel pour la planète ? Trois anciens primés en physique ont répondu à cette question lors d'une conférence TedxSaclay. (cf. item 1)
ENTRETIENS CROISÉS DU JOUR : — Avec le réalisateur Cyril Dion, dont le nouveau film Animal est sorti le 1er décembre au cinéma, les deux jeunes protagonistes du documentaire, Bella Lack et Vipulan Puvaneswaran et Jane Goodall, également à l’affiche. (cf.  item 2, 4, 5 & 17)
— Jean-Philippe Pierron nous suggère d’écrire notre « écobiographie » pour découvrir la puissance de nos liens au vivant. (cf. item 14)
— Vivre sans téléphone, ordinateur, électroménager, voiture, et même sans lumière électrique. C’est l’expérience menée par l’Irlandais Mark Boyle pendant quatre ans. (cf. item 15)
ENQUÊTE DU JOUR : Surnommé « or blanc », le lithium est un métal indispensable à la construction des batteries des véhicules électriques. Les conséquences environnementales de son extraction sont encore très peu étudiées, et son recyclage, s’il est envisagé, serait très énergivore. Une enquête en trois volets. (cf. item 3)
INITIATIVE DU JOUR : Pour prendre l'exacte mesure des impacts environnementaux du numérique, l’Ademe pousse à la mise au point d'outils d'aide à la réduction de cette empreinte. (cf. item 6)
STATU QUO DU JOUR : Pour la 4ème année consécutive, l’observatoire Climate Chance dresse un bilan de l’action climatique au niveau mondial. Sur le fond, les émissions de gaz à effet serre sont toujours en hausse et notre modèle de production et de consommation, basé sur les énergies fossiles, n'est pas remis en cause. (cf. item 7)
PLAIDOIRIE DU JOUR : À 13 reprises, durant 13 ans, la Ligue de Protection des Oiseaux (LPO) s'est tournée vers la justice pour faire retoquer les arrêtés ministériels visant à prolonger la chasse aux oies. Par 13 fois, les chasseurs et le Ministère de l'Ecologie ont été retoqués. (cf. item 8)
DÉSAMOUR DU JOUR : Les plus gros hypermarchés, symbole de la consommation de masse, ne répondent plus aux attentes des consommateurs. (cf. item 9)
CHOIX DU JOUR : Durée de vie, recyclage, bilan carbone, quel choix entre sapin artificiel ou naturel ? (cf. item 10)
TRIBUNE DU JOUR : Sous le pseudonyme “Brume”, une professeur des écoles et mère de deux enfants âgés 6 et 8 ans, propose une tribune où elle exprime sa colère face à l’ignorance dans laquelle sont plongés les enfants de la génération à venir quant aux problèmes écologiques actuels. (cf. item 12)
PÉRENNITÉ DU JOUR : Pionnier de l’agroécologie et porte-voix des "Colibris", Pierre Rabhi est mort mais son rêve de "sobriété heureuse" demeure. (cf. item 13 & suite)
OFFRE DU JOUR : Une île paradisiaque située au large du Chili est prête à accueillir des télétravailleurs et télétravailleuses du monde entier. Son critère ? Avoir la fibre écolo et accepter de prêter main-forte à la population locale pour préserver l’héritage naturel et culturel du lieu. (cf. item 16)
ALTERNATIVES DU JOUR : — Dans l’arrière-pays toulousain, une école forme des jeunes déscolarisés ou au chômage aux métiers de la transition écologique. Aux cours de permaculture ou d’écoconstruction s’ajoute l’indispensable accompagnement social de certains adolescents en perte de repères. (cf. item 11)
— L’économie verte peut répondre à des enjeux à la fois environnementaux, économiques et sociaux. Des enjeux majeurs sur le continent africain. (cf. item 18) 
NOTRE ACTU : A suivre sur notre site Internet <http://www.fondation-nature-homme.org/>, Facebook <https://www.facebook.com/FondationNH/>, Twitter <https://twitter.com/fondationNH> ou Instagram <https://www.instagram.com/fondationNH/>.
> Démission de Nicolas Hulot <http://r.mail.fnh.org/mk/mr/AJw2TWE2FxIJSP_nUbGV9DBWuagtPvCD0f3UMdC7v_hbYNhvwTlMLGbkqJkb1odYvvFIVlg_nWk4LeTvVY7fmxpZY3vLRghbi-OJ57rhjJWzLJeJkBoYiolK7a2M> (24/11/21)
> Plan de relance, loi climat... Décryptage et propositions pour des avancées écologiques et sociales qui comptent <http://www.fondation-nature-homme.org/sites/default/files/presse/dp-plan-relance-fnh.pdf>
> Le temps est venu de poser les premières pierres d’un nouveau monde <https://www.fondation-nicolas-hulot.org/le-temps-est-venu-lappel-de-nicolas-hulot-pour-poser-les-premieres-pierres-dun-nouveau-monde/>
> 10 mesures pour juger de la pertinence des programmes des candidats aux élections municipales <http://www.fondation-nature-homme.org/magazine/ecolos-et-sociales-les-prochaines-municipales>
> Baromètre des mobilités du quotidien - Coût, manque d'alternatives : les Français prisonniers de la voiture <http://www.fondation-nature-homme.org/magazine/cout-manque-dalternativesles-francais-prisonniers-de-leur-mode-de-transport>
> Guide en ligne. 7 propositions pour contribuer au grand débat national <http://www.fondation-nature-homme.org/magazine/7-propositions-pour-contribuer-au-grand-debat-national/>
> Pétition. L’Affaire du Siècle. Climat : stop à l’inaction, demandons justice ! <https://laffairedusiecle.net/>
> Let’sbio ! Le Bonus cantine Bio et Locale <https://www.letsbio.org/>
> 30 gestes et astuces pour réduire sa conso d’énergie <https://www.fondation-nicolas-hulot.org/economies-denergie-au-quotidien-trucs-et-astuces-pour-depenser-moins/>
> Groupe Facebook "Infos et astuces pour économiser l’énergie <https://www.facebook.com/groups/208132273169772/?utm_campaign=GE2018&utm_medium=E5&utm_source=GE2018E516>"
> Une collection de vidéos pour décrypter les enjeux écologiques et climatiques <https://www.youtube.com/playlist?list=PLh--7obE3XQ4Ku7J6VzsvlsKayQqvJTq9>
> Pétition. TAFTA, CETA : des traités climaticides qui menacent nos démocraties. <http://fondation-nicolas-hulot.org/action/tafta-ceta-des-traites-climaticides-qui-menacent-nos-democraties/?_ga=1.254849352.1537587716.1214298697>
> Crèches : arrêtons d’intoxiquer nos enfants <https://www.youtube.com/watch?v=FMjygtDmPSM>
> L'APPEL DES SOLIDARITÉS porté par plus de 80 ONG & associations de tous horizons <http://www.comite21.org/reseau-adherents/actualites.html?id=11056>
> 2nd édition de My Positive Impact : les 6 lauréats du public et les 3 lauréats du jury <https://www.fondation-nicolas-hulot.org/trophees-pour-le-climat-my-positive-impact/>
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1- Prix Nobel : des anciens lauréats au chevet de la Terre, Sciences & Avenir, 27/11/21, 08h00
Fabrice Nicot

Que peut faire concrètement un prix Nobel pour la planète ? Trois anciens primés en physique ont répondu à cette question lors d'une conférence TedxSaclay et coanimée par Sciences et Avenir et l'université Queen's (Canada).
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• Le Français Gérard Mourou (Nobel 2018) veut appliquer ses travaux de recherche à la fusion nucléaire, afin de développer une énergie qui subviendrait aux besoins de l'humanité sans accroître le réchauffement climatique.
• Le Canadien Arthur McDonald (Nobel 2015) a participé avec d'autres physiciens spécialistes de la matière noire à l'invention d'un respirateur artificiel peu cher et simple à fabriquer.
• La Canadienne Donna Strickland (Nobel 2018) fédère, à travers une plateforme numérique, des ingénieurs, des scientifiques et des politiques dans la lutte contre le réchauffement climatique.
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Le 24 juin 2021, dans le cadre de la 6e édition de TEDxSaclay, la table ronde réunissant les trois prix Nobel de physique Donna Strickland, Gérard Mourou et Art McDonald était diffusée en direct sur le web, animée par Aaron Vincent de Queen's University (Canada), Mélodie Gerbier (TEDxSaclay) et Fabrice Nicot de Sciences et Avenir. L'article de notre journaliste, initialement publié dans le numéro 897, est à retrouver ci-dessous, avec le replay de la table ronde.
En apportant célébrité et moyens financiers, le prix Nobel consacre une vie de chercheur, bouleverse forcément le quotidien du lauréat, mais lui offre aussi une opportunité inédite : porter des projets qui peuvent servir le plus grand nombre et qui ne sont pas forcément en droite ligne avec ses propres recherches. La Canadienne Donna Strickland et le Français Gérard Mourou ont été récompensés en 2018 pour leurs travaux sur la physique des lasers et leurs applications, notamment pour la chirurgie de l'œil. Auréolée de son prix, Donna Strickland met aujourd'hui une partie de son énergie au service de la lutte contre le réchauffement climatique, dans le cadre du projet Photonics for Environment.
>> Suite à lire à :
<https://www.sciencesetavenir.fr/fondamental/des-anciens-laureats-au-chevet-de-la-terre_158658>
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2- Entretien. Cyril Dion : « L’effondrement est une dynamique de mort dans laquelle on ne peut pas laisser tomber les gens », Usbek & Rika, 27/11/21
Pablo Maillé

Entretien croisé avec le réalisateur Cyril Dion, dont le nouveau film Animal sort ce mercredi 1er décembre au cinéma, et les deux jeunes protagonistes du documentaire, Bella Lack et Vipulan Puvaneswaran.
Six ans après Demain, le réalisateur Cyril Dion sort au cinéma ce mercredi 1er décembre Animal, documentaire sensitif et audacieux mettant en scène le parcours de deux adolescents de 16 ans, Bella Lack et Vipulan Puvaneswaran, qui partent ensemble à « la source du problème » environnemental. À savoir ? Notre relation au monde vivant. « Tout au long d’un extraordinaire voyage, ils vont comprendre que nous sommes profondément liés à toutes les autres espèces, annonce le synopsis officiel du film. Et qu’en les sauvant, nous nous sauverons aussi. » Comment ? Nous avons posé la question aux trois protagonistes du projet.
Usbek & Rica : Cyril Dion, à la toute fin du film, vous demandez à Vipulan Puvaneswaran et Bella Lack si leur regard a « changé » entre le début et la fin du tournage. En quoi vos visions respectives de l’écologie ont-elles évolué au cours de la production  ?
Vipulan Puvaneswaran : Je dirais que je suis passé de l’environnementalisme à l’écologisme. L’environnementalisme consiste à protéger une nature essentialisée, qui serait « extérieure » aux humains. Pour citer Bourdieu, cette idée n’est qu’un adversaire complice de l’idéologie capitaliste, qui consiste à voir la nature comme une simple matière inerte à exploiter. L’environnementalisme renvoie par ailleurs à une certaine hiérarchisation des luttes : on considère la lutte contre le dérèglement climatique et la préservation de la nature comme supérieure aux autres luttes – alors que plein de gens meurent encore des violences policières, des violences au travail, des féminicides, etc.
>> Suite à lire à :
<https://usbeketrica.com/fr/article/cyril-dion-l-effondrement-est-une-dynamique-de-mort-dans-laquelle-on-ne-peut-pas-laisser-tomber-les-gens <https://usbeketrica.com/fr/article/cyril-dion-l-effondrement-est-une-dynamique-de-mort-dans-laquelle-on-ne-peut-pas-laisser-tomber-les-gens>>
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3- Enquête. Le lithium, l’or blanc de l’économie « verte », Reporterre, 29/11/21, 14h34
Marion Esnault

Surnommé « or blanc », le lithium est un métal indispensable à la construction des batteries des véhicules électriques. Les conséquences environnementales de son extraction sont encore très peu étudiées, et son recyclage, s’il est envisagé, serait très énergivore. Une enquête en trois volets.
[1/3] Batteries : la ruée vers le lithium a commencé
[2/3] Le lithium, nouvel eldorado latino
[3/3] Au Chili, tout pour le lithium, au détriment de l’environnement
>> Enquête à retrouver à :
<https://reporterre.net/Le-lithium-l-or-blanc-de-l-economie-verte>
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4- Entretien. Jane Goodall : “Je garde espoir dans une nouvelle alliance entre les humains et les écosystèmes”, We Demain, 29/11/21
Propos recueillis par Frederic Joignot

Après avoir consacré sa vie aux chimpanzés en Tanzanie, l’éthnologue et anthropologue britannique se bat, avec sa fondation, pour “redonner une chance à la vie”. Après la sortie de son “Livre de l’espoir”, Jane Goodall sera à l’affiche d’Animal, de Cyril Dion. We Demain l’a rencontrée.
À 87 ans, Jane Goodall, dont les travaux sur les chimpanzés ont bouleversé à jamais notre manière de considérer les animaux, fait preuve d’un enthousiasme confondant et continue d’espérer changer le monde.
En 2002, elle a été nommée messagère de la Paix auprès des Nations unies. Fin octobre, Jane Goodall et Doug Abrams ont publié chez Flammarion : Le Livre de l’Espoir. Enfin, le 1er décembre, elle sera à l’affiche du film de Cyril Dion, Animal.
We Demain : Vous écrivez un Livre de l’espoir. Pourtant le réchauffement planétaire s’aggrave, partout les écosystèmes se dégradent. Quels événements heureux vont donnent confiance en l’avenir ?
Jane Goodall : L’extraordinaire capacité de résilience de la nature est une bonne raison d’espérer. Elle est fondamentale. Elle se voit partout. Regardez les grandes étendues de béton, eh bien, on y voit apparaître des fleurs, des herbes vivaces, qui poussent dans les interstices. La nature reprend ses droits dès qu’elle le peut, elle renaît, elle résiste. Il existe une véritable pugnacité des plantes, qui vient du fond des temps. Elle nous survivra, à nous, les humains… 
L’histoire du pin de Wollemi me semble symbolique de cette incroyable force de vie. Ce sont des arbres qui vivaient dans un canyon isolé du parc des Blue Mountains [en Australie, ndlr] quand, en 1994, un gardien les remarque. Ils ne ressemblent à aucun arbre connu ! Il montre leurs feuilles à des botanistes, qui n’arrivent pas à les identifier, jusqu’au jour où ils les trouvent identiques… à une empreinte fossile vieille de 200 millions d’années ! Ces pins Wollemi, dont certains avaient 1 000 ans, descendaient d’une espèce vivant au Jurassique. Ils ont survécu pendant tout ce temps, ils ont traversé les 17 glaciations du quaternaire. On m’a donné une feuille de l’un d’entre eux comme un symbole d’espoir…
>> Suite à lire à :
<https://www.wedemain.fr/respirer/jane-goodall-je-garde-espoir-dans-une-nouvelle-alliance-entre-les-humains-et-les-ecosystemes/>
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5- Pourquoi il faut aller voir Animal, le dernier film de Cyril Dion, Novethic, 29/11/21
Mathilde Golla

En salle ce mercredi 1er décembre, le documentaire suit le parcours initiatique de deux adolescents, Bella Lack et Vipulan Puvaneswaran, mobilisés pour le climat. Cyril Dion, réalisateur du documentaire à succès Demain avec Mélanie Laurent, a choisi de leur faire rencontrer des chercheurs, activistes, entrepreneurs, chefs d’Etat pour les aider à mieux comprendre les défis auxquels leur génération est confrontée. Sensible et percutant, le film est une ode au monde du vivant et à la jeunesse engagée.
"Chaque génération à son combat, voici le nôtre", débute ainsi le documentaire Animal qui sort en salle ce mercredi 1er décembre. Le film met en scène le parcours de deux adolescents âgés de 16 ans au moment du tournage, Bella Lack et Vipulan Puvaneswaran, qui participent alors activement aux mobilisations pour le climat.  "Je pense que comprendre est tout aussi important qu’agir", avance Vipulan Puvaneswaran. "J’ai envie de comprendre les mécanismes pour pouvoir trouver des solutions", explique encore l’adolescent. "Ce qui est difficile c’est de convaincre tout le monde", ajoute Bella Lack, figure emblématique du mouvement écologiste de la jeunesse britannique. C’est ainsi que le téléspectateur embarque dans ce documentaire déstabilisant, juste et durablement marquant.
>> Suite à lire et bande-annonce à voir à :
<https://www.novethic.fr/actualite/environnement/biodiversite/isr-rse/pourquoi-il-faut-aller-voir-animal-le-dernier-film-de-cyril-dion-150348.html>
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6- L'étau se resserre sur l'impact environnemental du numérique, Les Echos, 30/11/21, 16:58
Joël Cossardeaux

L'évolution de la loi sur l'impact environnemental du numérique favorise un nouveau marché, celui de l'information des entreprises pour s'adapter. Le consortium NégaOctet s'y engouffre avec le lancement, ce mardi, d'une base de données mondiale.
Loi AGEC dite « antigaspi »,loi climat et tout dernièrement, loi REEN . Ce ne sont pas les véhicules législatifs qui manquent pour pousser les acteurs du numérique - fabricants, fournisseurs de service et consommateurs - à prendre en compte les impacts environnementaux du numérique. Sauf que les outils permettant d'en prendre l'exacte mesure sont encore assez rares. Une lacune que l'Agence de la transition écologique (Ademe) s'emploie à combler en poussant à la mise au point d'outils d'aide à la réduction de cette empreinte.
Le projet NégaOctet est de ceux-là. Dévoilée ce mardi matin par ses initiateurs, cette banque de données répertorie 15.000 impacts environnementaux couvrant 1.500 produits dits génériques existant dans le monde. Ceux-ci vont du smartphone dans toutes ses versions, y compris les toutes dernières, aux data centers, en passant par les antennes de téléphonie et les ordinateurs - et ce, jusque dans leur moindre composant.
> COP26 : le (très) long chemin de la tech vers la neutralité carbone
Chaque étape précédant leur mise sur le marché est analysée, de l'extraction du métal entrant dans leur composition aux différentes étapes de leur fabrication et jusqu'à leur consommation ultérieure. « On couvre l'ensemble du cycle de vie », explique Frédéric Bordage, le fondateur de GreenIT , un collectif d'experts sur le numérique, membre du consortium NégaOctet aux côtés de LCIE Bureau Veritas , du cabinet de conseil APL Data Center et de DDemain , structure spécialisée dans l'accompagnement des entreprises dans leur transition écologique.
>> Suite à lire à :
<https://www.lesechos.fr/industrie-services/energie-environnement/letau-se-resserre-sur-limpact-environnemental-du-numerique-1368198>
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7- Climat : l'infographie qui dévoile pourquoi le monde n'est pas sur la voie de la transition, Novethic, 30/11/21
Concepcion Alvarez

L'observatoire Climate Chance vient de publier son nouveau panorama de l'action climatique au niveau mondial. S'il y a quelques raisons de s'enthousiasmer avec l'envolée des ventes de voitures électriques ou le boom des énergies renouvelables, sur le fond, la transition n'est pas encore là. Les émissions de gaz à effet serre sont toujours en hausse et notre modèle de production et de consommation, basé sur les énergies fossiles, n'est pas remis en cause.
Pour la quatrième année consécutive, l’association Climate Chance dresse son bilan de l’action climatique au niveau mondial. Un exercice qui prend en compte les initiatives des États mais aussi des collectivités et des entreprises. Et il y a des éléments qui vont incontestablement dans le bon sens. Les énergies renouvelables, par exemple, ne cessent de progresser. Plus d’un tiers de la production mondiale d’électricité en 2020 a été assurée par des énergies bas carbone. De même, le marché des véhicules électriques apparaît comme l’un des rares secteurs auxquels la crise a profité. Les ventes de voitures électriques ont dépassé pour la première fois la barre symbolique des 10 millions d’unités vendues.
>> Suite à lire et à voir à :
<https://www.novethic.fr/actualite/infographies/isr-rse/climat-pas-de-transition-en-vue-on-vous-explique-pourquoi-en-une-infographie-150351.html>
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8- Allain Bougrain-Dubourg : "On est des procéduriers, et alors ?", L’Info Durable, 01/12/21
Allain Bougrain-Dubourg, président de la Ligue pour la protection des oiseaux (LPO)

Porter devant les tribunaux une situation qui semble inacceptable conduit souvent à se faire taxe d'ergoteur, de processif et autre ratiocineur. Le constat est particulièrement vrai en matière d’environnement. Sauf que, le plus souvent, les plaideurs gagnent la procédure. En clair, ils n'ont fait que rappeler le droit, en désespoir de cause, après avoir tenté toutes formes de négociations
A ce titre, le Conseil d'Etat, plus haute juridiction française, apporte un éclairage significatif. À treize reprises, durant treize ans, la LPO s'est tournée vers la justice pour faire retoquer les arrêtés ministériels visant à prolonger la chasse aux oies en février, alors qu'elle doit être fermée au 31 janvier. Par treize fois, les chasseurs et le Ministère de l'Ecologie ont été retoqués. Ramenés à la raison. De nombreux autres cas semblables se vérifient devant les tribunaux administratifs. 
Du côté des Pyrénées, c'est le tribunal administratif de Pau qui a déclaré illégaux les arrêtés autorisant la chasse aux Grands Tétras. À plusieurs dizaines de reprises, France Nature Environnement a du récidiver avec toujours le même résultat positif. Las, la situation devient ubuesque. Elle interroge également car le jugement à l'égard de l'exécutif semble étrangement tolérant au regard de celui qui est réservé au citoyen. Si ce dernier commet une faute ou un délit, il sera condamné. Si il récidive, la peine sera alourdie, et si il recommence à nouveau, la porte de la prison lui est ouverte. Qu'en est-il pour la représentation de l'Etat ? Rien. Les décideurs peuvent reproduire à l’infini leur faute, ils poursuivront comme l'enfant innocent sans être inquiétés.
>> Suite à lire à :
<https://www.linfodurable.fr/environnement/allain-bougrain-dubourg-est-des-proceduriers-et-alors-29826>
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9- Le désamour des Français pour les hypermarchés se confirme, Novethic, 02/12/21
Marina Fabre Soundron

Les paquebots s'étendant sur des milliers de mètres carrés commencent à couler. Les plus gros hypermarchés, symbole de la consommation de masse, ne répondent plus aux attentes des consommateurs. Chaque distributeur adopte une stratégie différente pour sortir indemne de ce naufrage annoncé. Alors que leur fréquentation est en baisse, la réinvention de ce modèle quelque peu périmé se fait urgente.
C’était le 15 juin 1963. À sainte Geneviève-Des-Bois dans l’Essonne, un nouveau concept s’installe pour la première fois en France, un hypermarché. À sa tête, la petite entreprise Carrefour tente un coup de poker : 5 000 références de produits alimentaires, du jamais vu à l’époque, remplissent les rayons de ce magasin de 2 500 m2. Une révolution. Devant ce qui va devenir le temple de l’hyperconsommation, la foule se presse. Charcuteries, fromages, légumes... tout est réuni sous un même toit à prix cassé. Le cabas est remplacé par un chariot, les coffres des voitures se remplissent sur des parkings aux tailles démesurées.
60 ans plus tard, les hypermarchés sont toujours présents, et se sont multipliés comme des champignons sur tout le territoire. Mais les modes de consommation ont changé. "Il y a un désamour pour les très grands hypermarchés", avance Karine Sanouillet, experte RSE et grande distribution, passée par Carrefour. "L’époque où se promener dans un hyper était une occupation, un loisir, est révolue. Maintenant les consommateurs veulent aller vite", explique la spécialiste.
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<https://www.novethic.fr/actualite/social/consommation/isr-rse/le-desamour-des-hypermarches-150355.html>
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10- Sapin artificiel ou naturel ? Le plus écolo n’est pas forcément celui que l’on croit, Les DNA, 03/12/21, 11:00
L.L.

J-20 avant le réveillon de Noël. Et pour patienter, rien de tel qu’un bel arbre bien décoré. Vous ne l’avez pas encore installé et hésitez toujours entre sapin artificiel ou naturel ? On vous aide à faire votre choix.
Début décembre, c’est une question que beaucoup de Français se posent : sapin naturel ou artificiel ? Le sapin naturel sent bon la forêt tandis que l’artificiel a le mérite de ne pas mettre plein d’épines dans le salon.
Le dilemme ne se résume malheureusement pas à cela : le naturel est accusé de participer à la déforestation mais l’artificiel, produit à l’autre bout de la planète, ne fait guère mieux pour le réchauffement climatique. En réalité, celui avec l’impact le plus néfaste sur l’environnement n’est pas forcément celui auquel on pourrait penser en premier. Durée de vie, recyclage, bilan carbone, on fait le point.
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<https://www.dna.fr/magazine-lifestyle/2021/12/03/sapin-artificiel-ou-naturel-le-plus-ecolo-n-est-pas-forcement-celui-que-l-on-croit>
Sur le même sujet : 
> Sapin de Noël revisité, repas sans foie gras, cadeaux d’occasion… les traditions de Noël s’adaptent à l’urgence climatique <https://www.novethic.fr/actualite/social/consommation/isr-rse/sapin-de-noel-revisite-repas-sans-foie-gras-cadeaux-d-occasion-les-traditions-de-noel-s-adaptent-a-l-urgence-climatique-150356.html>, Novethic, 03/12/21
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11- À l’école de la transition écologique, des jeunes déscolarisés se reconstruisent, Reporterre, 03/12/21, 16h06
Emmanuel Clévenot, Lahage (Haute-Garonne), reportage

Dans l’arrière-pays toulousain, une école forme des jeunes déscolarisés ou au chômage aux métiers de la transition écologique. Aux cours de permaculture ou d’écoconstruction s’ajoute l’indispensable accompagnement social de certains adolescents en perte de repères.
Brisant le doux murmure de la campagne, un minibus apparaît dans la cour de l’école. Bras ballants, Axel remercie le conducteur et saute du fourgon. Les yeux encore mi-clos, il étouffe un bâillement, attrape une cigarette au fond de sa sacoche fluorescente et rejoint ses camarades : « Bien ou quoi, les gars ? » Posée sur la branche d’un sapin, une sittelle chante à tue-tête, bientôt rejointe par un petit moineau.
Perdue dans un village de deux cents habitants, à la frontière entre le Gers et la Haute-Garonne, s’élève une bâtisse aux apparences de ferme : c’est l’école de la transition écologique. Inaugurée en 2017, elle forme notamment des jeunes, déscolarisés ou sans emploi, aux métiers « verts » de demain. « Au début, on faisait de l’éducation à l’environnement dans les quartiers populaires de Toulouse, dit Mathilde Loisil, la codirectrice. Mais parler d’écologie à des petits qui passent leur vie entourés de béton, ça ne fonctionne pas. Alors, on s’est expatrié à la campagne et on a créé ce tiers-lieu. »
Neuf lointains tintements résonnent dans le clocher de l’église. Il est l’heure de s’échauffer. La joyeuse cohorte se disperse pour former un large cercle et s’attèle à quelques exercices physiques pour réveiller les corps engourdis par le froid. Responsable de la cantine, Mila Ibri en profite pour interroger les jeunes : « J’aurais besoin d’aide en cuisine. L’un de vous est disponible aujourd’hui ? » Bien plus éveillé qu’à son arrivée, Axel lève aussitôt la main, droit vers le ciel. « Je viens avec toi ! » Un enthousiasme bien vite réprimé par son encadrant principal, Anthony Coutanceau : « Suis-moi, on va discuter tous les deux. »
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<https://reporterre.net/A-l-ecole-de-la-transition-ecologique-des-jeunes-descolarises-se-reconstruisent>
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12- On leur dit quand à nos enfants ?, Mr Mondialisation, 05/12/21

Sous le pseudonyme “Brume”, une professeur des écoles et mère de deux enfants âgés 6 et 8 ans, nous envoie une tribune. Elle y exprime sa colère face à l’ignorance dans laquelle sont plongés les enfants de la génération à venir quant aux problèmes écologiques actuels. Un constat du présent que nombre d’adultes d’aujourd’hui préfèrent éviter de regarder en face aux dépens de ceux de demain. Une tribune qui ne se veut pas catastrophiste mais réaliste, un état des lieux “pour laisser place à la pensée, à la réflexion et à la créativité” selon les mots de l’auteure. Parce qu’il est inadmissible de laisser le monde dans l’état où il se trouve sans rien tenter, Brume tient à faire entendre sa voix, à la porter au plus grand nombre. Ses idées et valeurs sont partagées par Mr Mondialisation qui lui apporte son soutien en la publiant. Voici ses mots :
"Ben oui c’est vrai, on leur dit quand à nos enfants ? Quand est-ce qu’on fait, avec eux, l’inventaire et l’état des lieux [1] ?
Quand est-ce qu’on leur annonce qu’ils vivent dans un monde dans lequel 60% des insectes ont disparu en quelques années, dans lequel 60% des animaux ont disparu en quelques décennies et, pour finir, dans lequel 60% des arbres ont disparu en quelques millénaires ?
On leur balance quand, que la calotte glaciaire du Groenland est définitivement perdue ?
On leur explique quand que 800 000 personnes meurent chaque année, en Europe, pas du terrorisme, mais de la pollution ?
On leur dévoile quand, que nous, les êtres humains, qui ne représentons que 0,01% des vivants, sommes à l’origine de la mort de 85% des vivants qui peuplent notre planète ?
Et on leur raconte quand, qu’ils vivent la sixième extinction massive, qu’Aurélien Barrau [2] nomme, de manière peut-être un peu trop brutale et effrayante pour une histoire avant d’aller dormir, la première extermination délibérée ?
Parce que c’est vrai que ça va peut-être les empêcher de dormir mais ça devrait tous nous empêcher de dormir.
>> Suite à lire à :
<https://mrmondialisation.org/on-leur-dit-quand-a-nos-enfants/>
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13- La mort de Pierre Rabhi, pionnier de l’agroécologie, Le Monde, 06/12/21, 11h52
Catherine Vincent

L’écrivain, figure populaire et fondateur de l’association Colibris, appelait à une « insurrection des consciences » et prônait une agriculture permettant la régénération des sols. Il est mort samedi 4 décembre à Lyon, à l’âge de 83 ans. 
Il estimait l’humanité folle, la modernité une imposture, la planète entre des mains inconscientes. Il appelait à l’« insurrection des consciences » pour un monde meilleur dans lequel tout le vivant aurait sa place. Il était, avant tout, l’un des pionniers de l’agroécologie, cette « agriculture du pauvre » qui affranchit le paysan des engrais et des pesticides et permet la régénération des sols. Fondateur, en 2006, de l’association Colibris, auteur de l’ouvrage Vers la sobriété heureuse (Actes Sud, 2010) vendu à plus de 460 000 exemplaires, Pierre Rabhi est mort, samedi 4 décembre, des suites d’une hémorragie cérébrale. Il avait 83 ans.
Dès samedi soir, plusieurs personnalités politiques ont réagi à cette disparition. Ségolène Royal, ancienne ministre de l’environnement, a rendu hommage à un « laboureur de la terre et laboureur de conscience ». « Il semblait immortel comme ses idées », a tweeté Chantal Jouanno, présidente de la Commission nationale du débat public et ancienne secrétaire d’Etat chargée de l’écologie. Le candidat EELV à la présidentielle, Yannick Jadot, évoquait « l’un des grands précurseurs de l’agroécologie », tandis que la maire de Paris, Anne Hidalgo, saluait « un penseur et écrivain qui avait à cœur de protéger notre planète ».
> Lire aussi Pierre Rabhi : « C’est en lisant les philosophes que j’ai trouvé des réponses »
Dans ce concert de louanges, une musique discordante s’est pourtant fait entendre, dans les termes plus ou moins choisis qui font le sel des sites Internet. « Précurseur incroyable de l’écologie (…), conservateur sur les questions sociétales, l’homosexualité et les femmes », a sobrement résumé la finaliste de la primaire d’EELV, Sandrine Rousseau. Principalement en cause : les propos tenus par l’agroécologiste sur le mariage homosexuel et la procréation médicalement assistée (PMA). « Je considère comme dangereuse pour l’avenir de l’humanité la validation de la famille “homosexuelle”, alors que par définition cette relation est inféconde », avait-il notamment expliqué dans son livre d’entretiens Pierre Rabhi. Semeur d’espoirs (Actes Sud, 2016). Depuis quelques années, cette phrase, sortie de son contexte, tourne en boucle sur les réseaux sociaux – auxquels il n’attachait guère d’importance.
Immuablement vêtu d’un pantalon à bretelles en velours côtelé et d’une chemise à carreaux, l’homme qui enchaînait les conférences à guichets fermés, celui en qui le moine bouddhiste Matthieu Ricard voyait un « frère de conscience », s’est également vu reprocher une attitude par trop messianique – d’où le titre d’un article publié en décembre 2015 par Vanity Fair : « Pierre Rabhi, enquête sur un prophète ». Un gourou, vraiment ? Tous ceux qui l’ont approché de près s’insurgent contre cette assertion. Mais la plupart admettent qu’il n’a pas fait grand-chose pour rectifier l’image. Ainsi de Cyril Dion, en deuil d’un « grand frère » qu’il côtoie depuis plus de quinze ans (il fut directeur de Colibris de 2006 à 2013) : « Pierre était suffisamment intelligent pour ne pas complètement démentir ce côté messianique. Et, surtout, il avait tellement besoin qu’on l’aime ! » Un besoin de consolation qui remonte à la petite enfance. A ses 4 ans précisément, âge où le petit garçon, né en 1938 aux portes du Sahara algérien, devient orphelin de sa mère.
> Lire aussi Qui est vraiment Cyril Dion, le gardien de la convention citoyenne sur le climat ?
« Le chagrin que je porte toujours à 80 ans, c’est de n’avoir aucune image d’elle – il n’y avait pas de photos au village. Quand j’évoque ma mère, c’est presque un ectoplasme », confiait-il au Monde il y a quelques années. Convaincu que « le futur est entre les mains des Européens », son père, forgeron, le confie à un couple de Français du village. A l’adolescence, ses parents adoptifs l’emmènent à Oran, à 650 kilomètres de là. Le jeune garçon aime modérément l’école (il s’arrêtera peu après le certificat d’études), mais découvre les philosophes grecs, la Bible et les Evangiles.
Du Christ à Thomas Sankara
Le message du Christ agit sur lui comme un catalyseur. Il s’appelait Rabah – « le victorieux » en arabe –, il devient Pierre, du prénom de son apôtre favori. A 18 ans, il se convertit au catholicisme. A 20 ans – on est en 1958, en pleine guerre d’Algérie –, une dispute avec son père adoptif le pousse à prendre un bateau pour Marseille. Le voici à Paris, mais pour bien peu de temps. Celui d’y trouver un travail et d’y rencontrer Michèle, qui deviendra sa femme et la mère de ses cinq enfants. En 1961, tous deux mettent le cap vers le sud de la France. Sur le sol caillouteux du plateau ardéchois, ils montent un élevage de chèvres et parviennent à cultiver cette terre aride. L’aventure de l’agroécologie commence.
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Deux rencontres sont déterminantes. La première avec Fécondité de la terre, un ouvrage de l’Allemand Ehrenfried Pfeiffer prônant les principes de l’agriculture biodynamique (qui pense la nature comme un ensemble), à la promotion desquels Pierre Rabhi va rapidement consacrer conférences et formations. La seconde, en 1983, avec un tour-opérateur qui monte un campement touristique à Gorom-Gorom, dans le nord du Burkina Faso, et propose à Rabhi d’y développer un centre de formation à l’agroécologie. C’est ainsi que le paysan ardéchois rencontrera le leader révolutionnaire Thomas Sankara, qu’il parviendra à intéresser au bien-fondé de ses méthodes. Mais, en 1987, l’assassinat de Sankara signe la fin de l’aventure, et Pierre Rabhi doit rentrer en France.
« Pierre adorait les conditions difficiles. Si les cultures poussaient là où il y avait des pierres, un climat compliqué et pas d’eau, il savait qu’elles pousseraient partout. Dans le Burkina Faso, ce pays emblématique touché par tant de problèmes climatiques et de famines, il voyait la possibilité de montrer que l’agroécologie fonctionnait à l’échelle d’un pays. Avoir dû y renoncer fut un des grands regrets de sa vie », raconte Françoise Vernet-Aubertin, présidente de Terre et Humanisme. Une association créée en Ardèche en 1997, précisément pour poursuivre l’œuvre entamée par Rabhi dans les pays d’Afrique.
Candidat à l’élection présidentielle
Au tournant des années 2000, l’homme à la frêle silhouette n’est pas encore une icône écolo-médiatique. En 2002, sa tentative d’être candidat à l’élection présidentielle lui assure, certes, une certaine visibilité. Mais l’épisode tourne court. Rabhi n’obtint que 184 parrainages d’élus sur les 500 requis et retourne à sa ferme ardéchoise de Montchamp. Celui pour qui « les hommes politiques se comportent comme dans une cour de maternelle, l’innocence en moins », ne se laissera plus jamais attirer dans cette arène.
> Lire aussi Face à sa nouvelle communauté écologiste, Saint-André entre deux eaux
En 2006, il décide en revanche de concrétiser la mobilisation populaire qui l’avait soutenu en lançant le mouvement Colibris. L’objectif : inspirer et relier les citoyens engagés dans des alternatives concrètes – jardins partagés, fermes pédagogiques, circuits d’approvisionnement courts – au système dominant. En 2010, Actes Sud publie Vers la sobriété heureuse, immense succès de librairie. En 2012, en amont de la présidentielle, Colibris lance une campagne qui fait du bruit. L’année suivante sort le film documentaire Pierre Rabhi, au nom de la terre…La notoriété est en marche. Elle ne cessera plus de croître. Surfant sur la prise de conscience désormais générale de la catastrophe écologique en cours, et charriant avec elle son lot de critiques à l’encontre de la nouvelle star. Et tout d’abord de son apolitisme.
> Lire aussi Crise écologique : « L’idée qu’une somme de petites actions individuelles pourrait suffire est dangereuse »
A se tenir loin des partis et du militantisme, à prôner le mérite des petits gestes, Pierre Rabhi fut en effet volontiers catalogué comme le promoteur des initiatives individuelles, l’adepte naïf d’une écologie mièvre et bêtifiante. « Alors que c’était tout l’inverse ! C’était quelqu’un qui refusait tellement le monde moderne et la société de consommation qu’il est allé vivre dans une ferme sans électricité et sans eau ! Qui citait déjà Rachel Carson dans les années 1990, que personne ne connaissait à l’époque ! », s’insurge Cyril Dion. Intarissable sur les apports de sa rencontre avec Pierre Rabhi, le réalisateur du film documentaire Demain (2015) ne s’en est pas moins retrouvé lui-même en désaccord avec son mentor, surtout dans les dernières années de sa vie.
« L’écologie, je l’applique »
« Pierre était extrêmement catégorique sur le fait que le changement de la société passait d’abord par le changement de la conscience humaine, et je ne parvenais pas à le convaincre que cela fonctionne dans les deux sens. Cela ne me paraissait pas très opérant. Et cela avait un côté presque croyant qui me laissait perplexe », raconte-t-il. Dans La Convergence des consciences (Le Passeur, 2016), l’un de ses derniers ouvrages, l’agroécologiste réaffirme cette conviction. Et, plus globalement, la quête spirituelle et la référence à une transcendance sont une constante dans ses interventions et ses écrits.
« C’était un homme qui détestait le conflit et le rapport de force. Il remettait donc son espoir dans le fait que la conscience évolue et que tout cela se transforme de façon plus profonde. Malheureusement, cela relève un peu de l’ordre de la pensée magique », poursuit Cyril Dion. « Le credo de Pierre, c’est de dire que chacun de nos actes est politique, tempère Grégory David, membre de Colibris depuis 2008. Y compris pratiquer l’agroécologie, qui, bien plus qu’une somme de principes agricoles, est le moyen pour une communauté de retrouver le lien à la terre, de regagner de la souveraineté et de l’autonomie. Là était sa radicalité. »
> Lire aussi La revue « 90° » du Mouvement Colibris, ou comment faire face à l’effondrement
Le secret de sa célébrité ? A cette question, l’intéressé nous avait lui-même répondu : « Je pense que quelque chose me différencie des autres : l’écologie, je ne fais pas qu’en parler, je l’applique. Je crois beaucoup à la force de la simplicité. » Ceux qui l’ont côtoyé évoquent sa capacité d’écoute, sa disponibilité aux autres, ses discours d’une grande évidence – autant d’ingrédients propices à la personnalisation. Mais gourou, décidément, non. « Pierre était un inspirateur, pas un leader. Oui, il était charismatique, oui il inspirait. Mais, ensuite, il laissait faire », précise Grégory David. « Ce qui me marquait chez Pierre, ajoute Cyril Dion, c’était le décalage entre l’image et celui qu’il était vraiment. Quand on entrait chez lui, on le trouvait avec son vieux bonnet, à gratter son chien dans sa cuisine, où il faisait froid… Et, après, je voyais des gens, dans les stands où on vendait ses ouvrages, qui touchaient les couvertures des livres… Comme pour le toucher, lui, dans une espèce de fétichisme… C’était fou ! » La force de la simplicité.
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Pierre Rabhi en quelques dates
29 mai 1938 Naissance à Kenadsa (Algérie)
1958 Arrivée en France
1961 Installation à la ferme de Montchamp (Ardèche)
1983 Dispense une formation à l’agro­écologie à Gorom-Gorom (Burkina Faso)
2006 Création du mouvement Colibris
4 décembre 2021 Mort à Lyon
<https://www.lemonde.fr/disparitions/article/2021/12/06/la-mort-de-pierre-rabhi-pionnier-de-l-agroecologie_6104897_3382.html>
Sur le même sujet : 
> Pierre Rabhi est mort, mais pas son rêve de "sobriété heureuse" <https://www.novethic.fr/actualite/environnement/agriculture/isr-rse/avec-la-mort-de-pierre-rabhi-son-reve-de-sobriete-heureuse-150369.html>, Novethic, 06/12/21
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14- Entretien. L’écobiographie, pour « redécouvrir son appartenance relationnelle à la Terre », Reporterre, 06/12/21, 18h00
Propos recueillis par Catherine Marin

Notre identité est-elle détachée du milieu qui l’entoure ? Non, « Je » n’est pas une île, soutient Jean-Philippe Pierron. Il nous suggère d’écrire notre « écobiographie » pour découvrir la puissance de nos liens au vivant.
Professeur de philosophie à l’université de Bourgogne, Jean-Philippe Pierron aime faire dialoguer les traditions philosophiques et les questions contemporaines, notamment dans les domaines de l’écologie, de la médecine et de l’architecture. Il a publié une douzaine de livres, dont le dernier-né, Je est un nous. Enquête philosophique sur nos interdépendances avec le vivant, est paru cette année chez Actes Sud.
Reporterre — Vous vivez près de Dijon. Quelles relations entretenez-vous avec la nature alentour ?
Jean-Philippe Pierron — Chaque samedi matin, je vais marcher deux heures, c’est ma façon de freiner. Je fais souvent la même balade parce que j’aime bien vivre les paysages au fil des saisons : les textures au sol, les humus, les senteurs, ça change tout le temps. En ce moment, les odeurs de pourri et de fermenté, les tapis de feuilles qui donnent au pas un froissé velouté, les couleurs voilées qui préparent le sommeil de l’hivernage…
>> Suite à lire à :
<https://reporterre.net/L-ecobiographie-pour-redecouvrir-son-appartenance-relationnelle-a-la-Terre>
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15- Mark Boyle : “Le jour où… j’ai abandonné la technologie”, We Demain, 06/12/21
Nigel Dickinson

Vivre sans téléphone, ordinateur, électroménager, voiture, et même sans lumière électrique. C’est l’expérience menée par l’Irlandais Mark Boyle pendant quatre ans. Il nous a ouvert sa porte.
Après avoir passé trois ans sans dépenser le moindre centime, l’Irlandais Mark Boyle est de retour. Dans L’Année sauvage (éd. Les Arènes, juin 2021), il témoigne de quatre années vécues sans aucune technologie. Une expérience qui a laissé des traces sur sa vie. 
Pour entrer en contact avec lui, nous avons dû passer par son éditeur français, son éditeur britannique, puis son facteur. Il nous a finalement reçu pendant trois jours dans sa petite maison près de la petite ville de Loughrea, dans le comté de Galway en Irlande. Rencontre.
Mark Boyle : L’un des principaux moteurs de ma vie au cours des vingt dernières années a été la nécessité écologique de changer notre mode de vie. Nous sommes dans une période d’extinction de masse, de changement climatique, tout ce que nous savons déjà. Je suis diplômé en commerce, avec une spécialisation en économie. J’ai travaillé dans le monde des affaires pendant quelques années, notamment dans l’alimentation bio. 
Un jour, en sortant du bureau, j’ai vu des rayons remplis de plastique. Je me suis dit que c’était le magasin le plus engagé du pays et que, pourtant, c’était un cauchemar écologique. Le plastique, les produits importés par avion du monde entier, les pièces électroniques produites à partir de minéraux extraits de carrières. Si c’est la meilleure chose que nous ayons pour faire face aux conséquences écologiques de notre mode de vie, alors c’est une blague. C’est ce qui m’a motivé.
J’ai ensuite entamé une sorte d’enquête. Je regardais tous les problèmes, de l’agriculture industrielle au travail dans les ateliers clandestins. Et je me suis demandé ce qui nous avait menés à ça. Pour moi, c’était lié aux degrés de séparation élevés avec ce que nous consommons. Le marketing est très fort pour vous cacher les conséquences de vos actes. L’argent est particulièrement efficace pour nous séparer parce qu’il me permet d’avoir une pseudo-relation avec quelqu’un dans le monde, qu’il travaille dans une usine d’Asie du Sud-Est ou dans une plantation d’Amazonie, et dont je ne verrai jamais la vie. Je ne vois qu’un joli paquet qui me raconte une belle histoire, qui n’est probablement que des conneries. 
Donc je me suis dit : « Si c’est l’argent qui nous sépare de ce que nous consommons, essayons de retirer l’argent de l’équation et voyons ce qui se passe. » J’ai donc commencé par ça, en 2008. J’ai passé trois ans à vivre sans argent [près de Bristol, en Angleterre. Il a raconté son expérience dans un livre L’Homme sans argent, éd. Les Arènes, sorti en 2014, cf. We Demain n° 4, ndlr].
Puis je suis retourné en Irlande où je voulais mettre en place un projet qui permettrait à d’autres personnes de vivre une expérience similaire. Mais au fil des années, je me suis rendu compte que si je voulais lutter contre les industries extractives, à quoi cela servait-il que j’y contribue ? Vous savez, les smartphones, tout ça… Je comprends parfois le besoin de les utiliser pour faire passer un message, mais nous devons nous remettre en question.
>> Suite à lire à :
<https://www.wedemain.fr/ralentir/mark-boyle-le-jour-ou-jai-abandonne-la-technologie/>
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16- Une île paradisiaque propose d’accueillir des télétravailleurs engagés pour l’environnement, Positivr avec ETX Daily Up, 06/12/21

Une île paradisiaque est prête à accueillir des télétravailleurs pour, en échange, s’engager dans la préservation de l’environnement.
Une île paradisiaque située au large du Chili est prête à accueillir des télétravailleurs et télétravailleuses du monde entier. Son critère ? Avoir la fibre écolo et accepter de prêter main-forte à la population locale pour préserver l’héritage naturel et culturel du lieu.
L’épidémie de Covid-19 repart de plus belle et pourtant… Vous rêvez de vous exiler sur une île déserte. OK, peut-être pas totalement déserte. Disons plutôt paradisiaque. Si vous faites partie de ces petits veinards qui peuvent travailler d’où bon leur semble, qui rêvent d’aventure et désireux de s’engager activement pour l’environnement, voici peut-être la destination toute trouvée pour eux : l’île de Robinson Crusoé. 
Située à plus de 600 km au large du Chili, cette île abrite une grande réserve écologique reconnue par l’Unesco depuis 1977 et fait partie de l’archipel Juan Fernandez. Pour augmenter le nombre de volontaires et prêter main-forte aux communautés locales qui œuvrent pour préserver ce patrimoine naturel, la marque chinoise d’équipements hi-tech Lenovo lance le projet « Work for Humankind », en partenariat avec l’ONG Island Conservation.
Prendre part à une « expérience unique »
Le principe ? Installer un centre technologique sur l’île (postes de travail, réseau haut débit) dans le but d’attirer les télétravailleurs désireux de changer de cadre de vie et de s’engager dans une cause environnementale. 
« Cela permettra à des volontaires du monde entier de prendre part à une expérience unique : contribuer à des projets de préservation de la biodiversité sur l’île tout en continuant d’exercer leur activité professionnelle depuis cette destination isolée, au large du Chili. Il s’agit de soutenir la communauté locale dans la construction d’un avenir durable pour l’île », expliquent les organisateurs du projet dans un communiqué. 
Les inscriptions sont ouvertes jusqu’au 30 décembre 2021 sur le site de la marque Lenovo. 
<https://positivr.fr/une-ile-paradisiaque-propose-daccueillir-des-teletravailleurs-engages-pour-lenvironnement/>
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En audio
17- Cyril Dion, invité du Grand face à face XXL, France Inter, 04/12/21, 12h
Ali Badou

L’invité du « Grand Face-à-Face XXL » sera Cyril Dion, réalisateur, écrivain, militant écologiste, auteur de « Petit Manuel de résistance contemporaine. Récits et stratégies pour transformer le monde » (Actes Sud). Il signe un nouveau documentaire, "Animal", au cinéma actuellement.
> Entretien (1h36) à retrouver à :
<https://www.franceinter.fr/emissions/le-grand-face-a-face/le-grand-face-a-face-du-samedi-04-decembre-2021>
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En images
18- Décryptage. L’économie circulaire, une solution d’avenir pour l’Afrique ?, Le Monde Afrique, 01/12/21, 14h05
Joséfa Lopez, Laetitia Van Eeckhout et Laureline Savoye

L’économie verte peut répondre à des enjeux à la fois environnementaux, économiques et sociaux. Des enjeux majeurs sur le continent africain. 
Extraire, produire, consommer et jeter, c’est notre quotidien. Mais imaginez que ce qu’on produit puisse être réutilisé efficacement pour produire de nouveau, tout en réduisant le gaspillage et l’impact environnemental. Face à la limitation des ressources de la planète, ce modèle alternatif se développe et s’appelle « l’économie circulaire ». En opposition à l’économie « linéaire » que nous connaissons.
Quelle place pour cette économie sur le continent africain ? Comment la mettre en place et convaincre les populations ? Cette émission spéciale tâche de répondre à ces questions grâce à deux spécialistes en plateau, Jocelyne Landry Tsonang et Edouard Yao, représentants du Réseau africain d’économie circulaire (ACEN) pour la Côte d’Ivoire et le Cameroun. En reportage, deux exemples concrets d’économie circulaire en Namibie et en Afrique du Sud ainsi que des témoignages d’entrepreneurs l’ayant mise en place.
> Vidéo (49:07) à voir à :
<https://www.lemonde.fr/afrique/video/2021/12/01/l-economie-circulaire-une-solution-d-avenir-pour-l-afrique_6104316_3212.html>
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19- Un jour dans le monde : éruption en Indonésie, sécheresse au Kenya, France 2, journal de 20h, 04/12/21

Dans le reste de l’actualité internationale, des images impressionnantes de l’éruption en Indonésie, à l’est de Java, du volcan Semeru, ou encore une situation des plus inquiétantes, avec la sécheresse qu’enregistre actuellement le Kenya. C’est le format "Un jour dans le monde", proposé par la rédaction de France 2.  
Une ambiance de fin du monde. En Indonésie, des milliers d’habitants fuient ce nuage de cendres géant. Le volcan Semeru, situé à l’est de l’Ile de Java, est entré en éruption. Au moins un mort et des dizaines de blessés sont recensés dans ce pays qui compte près de 130 volcans actifs sur son territoire.
Au Kenya, c’est la sécheresse qui tue, en silence. Dans le nord du pays, 70 % du bétail a disparu. Au moins 26 millions de personnes luttent pour se nourrir, selon l’ONU. Ici, la pluie n’est pas attendue avant plusieurs mois.
Une arme en guise de cadeau de Noël anticipé
En Chine par contre, la neige est là, mais elle est artificielle. A deux mois de l’ouverture des Jeux Olympiques de Pékin, elle accueille une épreuve test de combiné nordique, saut à ski et ski de fond, dans des installations spécialement construites pour l’occasion.
Quatre morts et six blessés. C’est le bilan d’une fusillade cette semaine, dans un lycée du Michigan aux États-Unis. Ethan Crumbley, 15 ans, a été arrêté, il a utilisé une arme offerte par ses parents en guise de cadeau de Noël anticipé. Les parents du tireur sont poursuivis pour homicide involontaire. 
> Résumé à voir à :
<https://www.francetvinfo.fr/replay-jt/france-2/20-heures/un-jour-dans-le-monde-irruption-en-indonesie-secheresse-au-kenya_4870073.html <https://www.francetvinfo.fr/replay-jt/france-2/20-heures/un-jour-dans-le-monde-irruption-en-indonesie-secheresse-au-kenya_4870073.html>>
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Deux publications
20- Le nouveau modèle français, de David Djaïz, Editions Allary, 16/09/21

Confiance retrouvée dans la nation comme écluse de la mondialisation, retour du long terme au cœur de nos institutions, réindustrialisation verte, développement d'une économie du bien-être créatrice de valeur et de liens sociaux : un nouveau projet de société émerge, capable de rassembler une majorité d'entre nous. Ce livre en dresse le portrait. Le discours sur le déclin français a pris des proportions quasi obsessionnelles au cours des dernières années. 
Certains chantres d'un passé mythifié en ont même fait leur fonds de commerce, au point de lui donner des allures de névrose nationale. Ils exploitent un manque : nous n'avons plus de modèle de société. Celui qui nous guidait, inventé à la Libération, a fait entrer la France dans la modernité. Mais depuis maintenant trente ans, il connaît une longue déliquescence : économie ralentie, panne de l'innovation et de la création culturelle et scientifique, société fracturée, démocratie dévitalisée... 
Ce qui nous a porté après-guerre est devenu obsolète dans le monde contemporain, mondialisé et ultra-connecté. Orpheline d'un nouveau modèle, la France peine à y trouver sa place. Si certains de nos voisins semblent s'être mieux adaptés, il est impossible d'importer le leur. C'est en puisant dans notre identité républicaine et en développant ce qui germe déjà au sein de notre société que se dessinera le modèle qui va nous projeter dans le XXIe siècle. 
Il est déjà là, mais à bas bruit. Confiance retrouvée dans la nation comme écluse de la mondialisation, retour du long terme au cœur de nos institutions, réindustrialisation verte, développement d'une économie du bien-être créatrice de valeur et de liens sociaux : un nouveau projet de société émerge, capable de rassembler une majorité d'entre nous. Ce livre en dresse le portrait.
A propos de l’auteur
David Djaïz est né en 1990 à Agen. Il est normalien, énarque et enseignant à Sciences Po. Son dernier essai, Slow Démocratie (prix de l'Académie des sciences morales et politiques, prix étudiant du Livre Politique-LCP, finaliste du prix du Livre Politique, du prix du Mémorial - Grand Prix littéraire d'Ajaccio et du prix Pétrarque de l'essai France Culture-Le Monde) en a fait l'un des intellectuels les plus écoutés de sa génération.
Le nouveau modèle français, de David Djaïz, Editions Allary, 16/09/21, ISBN : 978-2-37073-365-8, EAN : 9782370733658, 236 pages, 19,90 € ou 12,99 en ebook.
<https://allary-editions.fr/collections/david-djaiz/products/david-djaiz-le-nouveau-modele-francais>
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21- Hors-série. Penser, agir, transformer : 25 grands entretiens à lire dans Imagine demain le Monde, précommande avant le 10/12/21

Penser, agir, transformer
→ Vingt-cinq grands témoins de notre temps
→ Un hors-série inédit de 148 pages
→ A explorer chez soi, conserver à portée de main dans sa bibliothèque ou offrir autour de soi
Avec : Nancy Huston, Bruno Latour, Malcom Ferdinand, Emmanuel Todd, Emilie Hache, Geneviève Azam, Alain Damasio, Philippe Descola, David Van Reybrouck, Claire Marin, Olivia Umurerwa Rutazibwa, Philippe Van Parijs, Russel Banks, Dominique Bourg, Cynthia Fleury, Jacques Testart, Paul De Grauw, Monique Pinçon-Charlot, Jean Malaurie, Gilles Clément, Thomas d’Amsembourg, Axel Kahn, Jean-Claude Guillebaud, Satish Kumar et Nastassja Martin.
> Précommandez avant le 10 décembre votre exemplaire ou faites découvrir ce hors-série à un proche (10 euros + 2,31 euros de frais de port)
> En librairie dès le 10 décembre, à l’occasion de la Journée internationale des droits de l'homme
<https://kiosque.imagine-magazine.com/boutique/hors-serie-les-grands-entretiens/>
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