[revue-presse-FNH] Petite revue de presse centrée sur aléas climatiques, émissions de GES, dérèglement climatique, Accord de Paris & COP26 (jeudi 11 février)

Florence de Monclin f.demonclin at fnh.org
Jeu 11 Fév 08:35:43 CET 2021


Bonjour à tous,

Un petit tour d'horizon avec deux possibilités d'accès aux dépêches et articles suivants : 
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1- La Nasa crée un poste de conseiller climatique en son sein <https://www.geo.fr/environnement/la-nasa-cree-un-poste-de-conseiller-climatique-en-son-sein-203623>, AFP, 03/02/21, 19:00
2- Climat : crues, inondations… pourquoi pleut-il autant  <https://www.leparisien.fr/environnement/climat-crues-inondations-pourquoi-pleut-il-autant-04-02-2021-8423023.php>?, Le Parisien, 04/02/21, 06h14
3- ONU : le milliardaire Michael Bloomberg à nouveau émissaire pour le climat <https://information.tv5monde.com/info/onu-le-milliardaire-michael-bloomberg-nouveau-emissaire-pour-le-climat-395036>, AFP, 05/02/21, 14:00
4- Le réchauffement climatique pourrait avoir joué un rôle dans l'apparition du Covid (étude) <https://information.tv5monde.com/info/le-rechauffement-climatique-pourrait-avoir-joue-un-role-dans-l-apparition-du-covid-etude-395045>, AFP, 05/02/21, 15:00
5- Chronique. Comprendre et interpréter les contentieux climatiques français <https://www.actu-environnement.com/ae/news/tribune-corinne-lepage-interpretation-contentieux-affaire-siecle-37007.php4>, Actu-environnement, 05/02/21
6- Du sable du Sahara teinte le ciel en jaune sur le sud et l'est de la France <https://information.tv5monde.com/info/du-sable-du-sahara-teinte-le-ciel-en-jaune-sur-le-sud-et-l-est-de-la-france-395193>, AFP, 06/02/21, 19:00
7- En 2020, la France a connu une baisse record des émissions de gaz à effet de serre <https://www.lejdd.fr/Societe/en-2020-la-france-a-connu-une-baisse-record-des-emissions-de-gaz-a-effet-de-serre-4023516>, Le JDD, 07/02/21, 09h00
8- Indonésie : des flots de couleur rouge sang après des inondations <https://information.tv5monde.com/info/indonesie-des-flots-de-couleur-rouge-sang-apres-des-inondations-395255>, AFP, 07/02/21, 11:00
9- « Affaire du siècle » : les promesses climatiques risquent d’engager ceux qui les font <https://theconversation.com/affaire-du-siecle-les-promesses-climatiques-risquent-dengager-ceux-qui-les-font-154800>, The Conversation, 07/02/21, 18:24
10- Des recherches pour convertir le CO₂ émis dans l’atmosphère en carburant <https://theconversation.com/des-recherches-pour-convertir-le-co-emis-dans-latmosphere-en-carburant-152833>, The Conversation, 07/02/21, 18:32
11- Réduction des gaz à effet de serre : le gouvernement accusé de « mensonge » sur ses résultats <https://www.nouvelobs.com/planete/20210207.OBS39893/reduction-des-gaz-a-effet-de-serre-le-gouvernement-accuse-de-mensonge.html>, L'Obs avec AFP, 07/02/21, 22h12
12- Tesla va-t-il devoir payer une amende pour "excès de CO2" en Europe ? <https://www.bfmtv.com/auto/tesla-va-t-il-devoir-payer-une-amende-pour-exces-de-co2-en-europe_AN-202102080283.html>, BFM Business, 08/02/21, 15:35
13- Inde : au moins 26 morts et 170 disparus après la rupture d'un glacier dans l'Himalaya <https://information.tv5monde.com/info/inde-au-moins-26-morts-et-170-disparus-apres-la-rupture-d-un-glacier-dans-l-himalaya-395300>, AFP, 08/02/21, 17:00
14- Les Pays-Bas frappés par leur première tempête de neige en 10 ans <https://information.tv5monde.com/info/les-pays-bas-frappes-par-leur-premiere-tempete-de-neige-en-10-ans-l-europe-grelotte-395288>, l'Europe grelotte, AFP, 08/02/21, 22:00
15- 110 organisations interpellent Emmanuel Macron sur la loi climat <https://www.lemonde.fr/planete/article/2021/02/09/le-compte-n-y-est-pas-110-organisations-interpellent-emmanuel-macron-sur-la-loi-climat_6069310_3244.html>, Le Monde avec AFP, 09/02/21, 13h48
16- La catastrophe en Inde souligne les pressions environnementales sur les cours d'eau d'Asie <https://information.tv5monde.com/info/la-catastrophe-en-inde-souligne-les-pressions-environnementales-sur-les-cours-d-eau-d-asie>, AFP, 09/02/21, 16:00
17- Transports, logement, consommation : ce que contient (ou non) le projet de loi "climat et résilience" <https://www.franceinter.fr/transports-logement-consommation-ce-que-contient-ou-non-le-projet-de-loi-climat-et-resilience>, France Inter, 10/02/21, 06h08
18- Tribune. "Agir pour le climat, c'est aussi agir pour la jeunesse" : une trentaine d'organisations interpellent les décideurs politiques <https://www.francetvinfo.fr/meteo/climat/tribune-agir-pour-le-climat-c-est-aussi-agir-pour-la-jeunesse-une-trentaine-d-organisations-interpellent-les-decideurs-politiques_4290147.html>, France info, 10/02/21, 08:09
19- Projet de loi climat : des mesures nombreuses, mais pas à la hauteur des ambitions <https://www.lemonde.fr/planete/article/2021/02/10/projet-de-loi-climat-des-mesures-nombreuses-mais-pas-a-la-hauteur-des-ambitions_6069399_3244.html>, Le Monde, 10/02/21, 08h20
20- Editorial. Projet de loi climat : passer des promesses aux actes <https://www.lemonde.fr/idees/article/2021/02/10/projet-de-loi-climat-passer-des-promesses-aux-actes_6069465_3232.html>, Le Monde, 10/02/21, 12h48
21- Climat : les propositions de la convention citoyenne ont-elles été reprises par le gouvernement ? <https://www.lemonde.fr/planete/article/2021/02/10/climat-les-propositions-de-la-convention-citoyenne-ont-elles-ete-reprises-par-le-gouvernement_6069467_3244.html>, Le Monde, 10/02/21, 13h53
22- "Ambitieux" ou "insuffisant" ? Le gouvernement sort son projet de loi Climat <https://www.lemonde.fr/idees/article/2021/02/10/projet-de-loi-climat-passer-des-promesses-aux-actes_6069465_3232.html>, AFP, 10/02/21, 15:00
23- Loi Convention climat : un texte qui fédère tout le monde… contre lui <https://www.novethic.fr/actualite/environnement/climat/isr-rse/loi-convention-climat-un-texte-qui-federe-tout-le-monde-contre-lui-149499.html>, Novethic, 10/02/21
En images
24- Réchauffement climatique : l'alerte d'Haroun Tazieff en 1979 <https://www.youtube.com/watch?v=1h9hSxywWZo>, INA, Dossier de l’écran, 1979
25- Inde : une vallée engloutie après la rupture d’un glacier de l’Himalaya <https://www.francetvinfo.fr/monde/inde/inde-une-vallee-engloutie-apres-la-rupture-dun-glacier-de-lhimalaya_4287725.html>, France 2, journal de 20h, 07/02/21

Bien à vous,
Florence

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QUESTIONNEMENT DU JOUR : Que contient le projet de loi "climat et résilience" et est-il ambitieux ou insuffisant ? (cf. item 15, 17, 18, 19, 20, 21, 22 & 23)
ÉTUDE DU JOUR : Le réchauffement climatique pourrait avoir joué un rôle dans le passage à l'homme du coronavirus responsable du Covid-19, en offrant de nouveaux habitats aux chauve-souris, espèce d'origine présumée du virus et qui hébergerait jusqu’à 3 000 coronavirus différents, selon une étude publiée dans la revue Science of the Total Environment. (cf. item 4 & suite)
IMPACT DRAME DU JOUR : Dans le district tient de Chamoli en Inde, la rupture d’un glacier de l’Himalaya a tout emporté sur son passage, n'épargnant aucune construction. (cf. item 13, 16, suite & 25)
TRUCAGE DU JOUR : Selon Matthieu Orphelin, ex-LREM, Emmanuel Macron et Barbara Pompili ne sont pas honnêtes dans leur communication sur la réduction des gaz à effet de serre. On ne baisse pas l’objectif initial de réduction des émissions de GES pour dire ensuite qu’on a fait mieux. (cf. item 7, suite & 11)
FLASH BACK DU JOUR : Il y a 42 ans, Haroun Tazieff expliquait que le réchauffement climatique était dû à la pollution industrielle et le commandant Cousteau, estimait que le volcanologue baratinait en prédisant des catastrophes liées à la pollution au CO2. (cf. item 24)
NOTRE ACTU : A suivre sur notre site Internet <http://www.fondation-nature-homme.org/>, Facebook <https://www.facebook.com/FondationNH/>, Twitter <https://twitter.com/fondationNH> ou Instagram <https://www.instagram.com/fondationNH/>.
> Plan de relance, loi climat... Décryptage et propositions pour des avancées écologiques et sociales qui comptent <http://www.fondation-nature-homme.org/sites/default/files/presse/dp-plan-relance-fnh.pdf>
> Le temps est venu de poser les premières pierres d’un nouveau monde <https://letempsestvenu.org/>
> 10 mesures pour juger de la pertinence des programmes des candidats aux élections municipales <http://www.fondation-nature-homme.org/magazine/ecolos-et-sociales-les-prochaines-municipales>
> Baromètre des mobilités du quotidien - Coût, manque d'alternatives : les Français prisonniers de la voiture <http://www.fondation-nature-homme.org/magazine/cout-manque-dalternativesles-francais-prisonniers-de-leur-mode-de-transport>
> Guide en ligne. 7 propositions pour contribuer au grand débat national <http://www.fondation-nature-homme.org/magazine/7-propositions-pour-contribuer-au-grand-debat-national/>
> Pétition. L’Affaire du Siècle. Climat : stop à l’inaction, demandons justice ! <https://laffairedusiecle.net/>
> Let’sbio ! Le Bonus cantine Bio et Locale <https://www.letsbio.org/>
> 30 gestes et astuces pour réduire sa conso d’énergie <https://www.lesgesteseclaires.com/>
> Groupe Facebook "Infos et astuces pour économiser l’énergie <https://www.facebook.com/groups/208132273169772/?utm_campaign=GE2018&utm_medium=E5&utm_source=GE2018E516>"
> Une collection de vidéos pour décrypter les enjeux écologiques et climatiques <https://www.youtube.com/playlist?list=PLh--7obE3XQ4Ku7J6VzsvlsKayQqvJTq9>
> Pétition. TAFTA, CETA : des traités climaticides qui menacent nos démocraties. <http://fondation-nicolas-hulot.org/action/tafta-ceta-des-traites-climaticides-qui-menacent-nos-democraties/?_ga=1.254849352.1537587716.1214298697>
> Pétition. Crèches : arrêtons d’intoxiquer nos enfants <https://formulaires.fondation-nicolas-hulot.org/fra/petition_ecolocreche>
> Pour répondre PRÉSENT à l’APPEL DES SOLIDARITÉS porté par plus de 80 ONG & associations de tous horizons <https://www.appel-des-solidarites.fr/>
> 2nd édition de My Positive Impact : les 6 lauréats du public et les 3 lauréats du jury <http://www.mypositiveimpact.org/les-solutions>
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1- La Nasa crée un poste de conseiller climatique en son sein, AFP, 03/02/21, 19:00

La Nasa a annoncé mercredi créer un nouveau poste de conseiller pour le climat en son sein, dans le cadre des objectifs scientifiques et environnementaux de la nouvelle administration Biden pour l'agence spatiale américaine. 
Le climatologue Gavin Schmidt, qui dirige l'Institut Goddard pour les études spatiales (GISS) de la Nasa depuis 2014, assurera ce rôle par intérim en attendant une nomination permanente.
"Ce poste donnera aux dirigeants de la Nasa un éclairage crucial et des recommandations pour le large spectre des programmes scientifiques, technologiques, et d'infrastructures liés au climat de l'agence", a déclaré l'administrateur par intérim de l'agence, Steve Jurczyk. 
La Nasa est célèbre pour ses programmes d'exploration de l'espace, mais étudier la planète Terre fait également partie de sa mission. 
Elle possède plus d'une vingtaine de satellites et d'autres instruments observant la Terre et livrant des indicateurs clés sur le changement climatique. 
Les responsabilités du nouveau conseiller seront notamment de promouvoir des investissements, ainsi que des initiatives aéronautiques ou technologiques centrées par exemple sur la réduction des émissions de dioxyde de carbone. 
Le président Joe Biden n'a pas encore donné ses priorités concernant l'exploration spatiale.
Sous l'ancien président Donald Trump, les Etats-Unis ont fixé le retour d'Américains sur la Lune pour 2024 dans le cadre du programme Artemis.
Les présidents démocrates se sont montrés, ces dernières décennies, moins intéressés par l'exploration de l'espace que les républicains.
Mais Joe Biden a placé un morceau de roche lunaire dans le Bureau ovale, laissant espérer aux mordus de l'espace qu'il ne tournera pas le dos aux missions vers la Lune.
<https://www.geo.fr/environnement/la-nasa-cree-un-poste-de-conseiller-climatique-en-son-sein-203623>
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2- Climat : crues, inondations… pourquoi pleut-il autant ?, Le Parisien, 04/02/21, 06h14
Frédéric Mouchon 

Des précipitations continues depuis Noël, des sols gorgés d’humidité, des fleuves qui ne parviennent plus à évacuer le trop-plein et voilà que la quasi-totalité de la France se retrouve les pieds dans l’eau.
Des bateaux de tourisme en perdition emportés par la puissance du courant sur le Lot, des Bordelais qui ne peuvent plus flâner sur les quais de la Garonne et des familles évacuées dans les Landes parce que l'eau a encerclé leurs maisons… Des milliers de panneaux « route inondée » ont été installés ces derniers jours à la hâte le long de rivières et de fleuves sortis de leur lit.
Un scénario plutôt classique en plein hiver, sauf que ces crues, alimentées par une pluie incessante, concernent aujourd'hui une bonne partie de la France. Dix-sept départements sont en vigilance orange pour risque de crues ce jeudi matin, le Lot-et-Garonne est, lui, passé en rouge mercredi après-midi. « On subit depuis jeudi dernier des précipitations continues qui touchent la quasi-totalité du territoire, souligne la directrice du Service central d'hydrométéorologie et d'appui à la prévision des inondations (Schapi), Laurence Pujo. Comme les sols sont saturés d'eau, ils n'ont plus la capacité d'absorber ce qui tombe du ciel. »
> Vidéo. Inondations : les bateaux d'une société de croisière fluviale emportés par la crue du Lot
Or, les dépressions se succèdent sans discontinuer depuis Noël, sans que jamais le fameux anticyclone des Açores ne soit assez fort pour imposer le soleil. Bassin de la Seine, Artois-Picardie, Meuse-Moselle, Saône… partout les fleuves débordent. « Depuis le début de l'hiver, il est tombé en moyenne en France une fois et demie la quantité normale de pluie et la douceur de ces derniers jours a fait fondre la neige dans l'Est de la France, contribuant à faire remonter le niveau de l'eau dans les rivières », explique Laurence Pujo.
>> Suite à lire à :
<https://www.leparisien.fr/environnement/climat-crues-inondations-pourquoi-pleut-il-autant-04-02-2021-8423023.php <https://www.leparisien.fr/environnement/climat-crues-inondations-pourquoi-pleut-il-autant-04-02-2021-8423023.php>>
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3- ONU : le milliardaire Michael Bloomberg à nouveau émissaire pour le climat, AFP, 05/02/21, 14:00

Le milliardaire et ancien candidat à la présidentielle américaine de 2020 Michael Bloomberg a été désigné émissaire spécial de l'ONU pour le changement climatique, a annoncé dans un communiqué le porte-parole du secrétaire général des Nations unies.
Ancien maire de New York, de 2002 à 2013, l'homme d'affaires de 78 ans avait déjà été désigné émissaire spécial des Nations unies pour les villes et le changement climatique en 2014.
"M. Bloomberg appuiera le travail du secrétaire général de développement et de renforcement des coalitions de gouvernements, entreprises, villes, et institutions financières à s'engager à (un bilan carbone) zéro avant 2050, conformément à l'accord de Paris", indique le communiqué.
Michael Bloomberg préside également le conseil de direction du Groupe C40 sur le climat, un réseau rassemblant les maires de 97 grandes villes du monde qui s'efforcent de promouvoir l'écologie et les énergies renouvelables à l'échelle locale.
Armé de sa fortune personnelle, la 14e mondiale selon Forbes, il s'était lancé en novembre 2019 dans la course aux primaires démocrates pour l'élection présidentielle de 2020. Mais malgré des centaines de millions de dollars investis dans sa campagne, il avait dû se retirer en mars 2020 après des résultats décevants. Il avait alors annoncé son soutien au futur président Joe Biden.
<https://information.tv5monde.com/info/onu-le-milliardaire-michael-bloomberg-nouveau-emissaire-pour-le-climat-395036 <https://information.tv5monde.com/info/onu-le-milliardaire-michael-bloomberg-nouveau-emissaire-pour-le-climat-395036>>
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4- Le réchauffement climatique pourrait avoir joué un rôle dans l'apparition du Covid (étude), AFP, 05/02/21, 15:00

Le réchauffement climatique pourrait avoir joué un rôle dans le passage à l'homme du coronavirus responsable du Covid-19, en offrant de nouveaux habitats aux chauve-souris, espèce d'origine présumée du virus, selon une étude publiée vendredi.
Des chercheurs de l'université de Cambridge ont modélisé la présence de populations de différents types de chauve-souris, en utilisant des données de température et de pluviométrie pour déterminer la localisation du type de végétation constituant leur habitat, pour cette étude publiée dans la revue Science of the Total Environment.
Selon ces modèles, sur les 100 dernières années, 40 espèces de chauve-souris ont ainsi vu s'étendre les conditions favorables à leur présence dans une zone à cheval sur le sud de la Chine, la Birmanie et le Laos.
Chaque espèce de chauve-souris étant en moyenne porteuse de 2,7 coronavirus, ce serait donc une centaine de ces virus différents qui seraient potentiellement en circulation dans cette zone, d'où le SARS-CoV-2 est présumé être originaire.
"Nous sommes loin de dire que la pandémie ne serait pas survenue sans le réchauffement climatique. Mais il me semble difficile de dire que cette augmentation du nombre de chauve-souris et des coronavirus qu'elles portent le rende moins probable," a dit à l'AFP l'auteur principal Robert Meyer. 
La chaîne de transmission exacte du SARS-CoV-2 reste à déterminer, mais le changement climatique et les destructions d'écosystèmes mettent en contact plus fréquent humains et animaux, a souligné le chercheur. "Ce sont les deux faces d'une même pièce, nous pénétrons plus profondément leur habitat et dans le même temps le changement climatique peut pousser les pathogènes vers nous".
Plusieurs scientifiques qui n'ont pas participé à l'étude ont souligné que l'apparition de la pandémie avait des ressorts multiples.
"Le passage (de l'animal à l'homme) est le résultat de mécanismes complexes. Le changement climatique a certainement un rôle en modifiant la localisation des espèces. Mais il se pourrait que l'accroissement de la population humaine et la dégradation des habitats via l'agriculture jouent un rôle plus important", a ainsi commenté Kate Jones, professeure d'écologie et biodiversité au University College de Londres. 
"Ils montrent que le changement climatique a pu avoir un impact sur les espèces au Yunnan, mais c'est à plus de 2.000 kilomètres de Wuhan", où l'épidémie est apparue en Chine, a de son côté relevé Paul Valdes, professeur de géographie de l'environnement à l'université de Bristol.
<https://information.tv5monde.com/info/le-rechauffement-climatique-pourrait-avoir-joue-un-role-dans-l-apparition-du-covid-etude-395045>
Sur le même sujet : 
> Covid-19 : l’émergence du virus liée pour la première fois au changement climatique <https://dailygeekshow.com/covid-changement-climatique/>, Daily Geek Show, 10/02/21
En savoir plus :
> Shifts in global bat diversity suggest a possible role of climate change in the emergence of SARS-CoV-1 and SARS-CoV-2 <https://www.sciencedirect.com/science/article/pii/S0048969721004812>, Science of the Total Environment, 26 January 2021
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5- Chronique. Comprendre et interpréter les contentieux climatiques français, Actu-environnement, 05/02/21
Par Corinne Lepage, avocate à la Cour, Docteur en droit, ancien Professeur à l’iEP

Suite au jugement de l'Affaire du siècle, l'interprétation des enjeux juridiques fait débat. Dans cette nouvelle tribune, Corinne Lepage répond point par point à Arnaud Gossement et nous livre son regard sur le jugement et notamment le rôle du juge.
Le commentaire d'Arnaud Gossement sur le jugement rendu par le Tribunal administratif de Paris dans l'Affaire du siècle veut ouvrir un débat et mérite à son tour quelques commentaires de fond. Il ne s'agit en effet pas tant d'un commentaire du jugement et de l'intérêt qu'il présente – même si cet intérêt est réduit compte tenu de la prise de position du Conseil d'Etat dans l'affaire « Grande Synthe » - que de la critique quant à la reconnaissance d'une responsabilité de l'Etat et la critique à peine voilée du rôle du Juge dans la justice climatique.
>> Suite à lire à :
<https://www.actu-environnement.com/ae/news/tribune-corinne-lepage-interpretation-contentieux-affaire-siecle-37007.php4>
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6- Du sable du Sahara teinte le ciel en jaune sur le sud et l'est de la France, AFP, 06/02/21, 19:00

Des poussières de sable du Sahara, emportées par des vents remontant vers le nord, ont survolé samedi la France, teintant de jaune l'atmosphère sur une bonne partie du sud et de l'est du pays.
"Un système dépressionnaire sur la péninsule ibérique organise un puissant flux de sud qui fait remonter du sable du Sahara jusqu'en France", a expliqué Météo-France sur son site internet. "La présence de sable dans l'atmosphère a donné une teinte jaune-orangé au ciel dans le sud-est et le centre-est de l'Hexagone ce matin".
D'après les modélisations du centre de surveillance spécialisé de la météo nationale espagnole (https://dust.aemet.es/forecast), chargé au niveau européen de surveiller ces phénomènes, le nuage devait remonter vers le nord-est du pays tout au long de la journée de samedi.
De nombreux utilisateurs des réseaux sociaux ont posté samedi des photos de différentes régions, de Toulouse à Strasbourg en passant par Lyon ou Grenoble, montrant des paysages ou monuments emblématiques nimbés de couleur ocre.
L'origine initiale de la tempête de sable est une dépression au large du Maroc, qui a soulevé les poussières qui ont ensuite été transportées par les vents.
Cette remontée de particules de sable du Sahara "est un phénomène qui se produit assez régulièrement, à condition qu'il y ait un régime de vent du sud assez soutenu", principalement à l'automne ou en hiver, explique à l'AFP Frédéric Nathan, prévisionniste à Météo-France.
En octobre 2017, un important épisode de ce type avait atteint la Bretagne, après avoir également survolé le Portugal, alors frappé par des feux de forêt, transportant donc des cendres en plus du sable, rappelle le prévisionniste.
Selon le centre de surveillance espagnol, après avoir balayé l'est de l'Espagne, le sud et l'est de la France dans la journée de samedi, les particules se déplaceront dimanche vers le centre du continent en perdant peu à peu en intensité. Leur trajectoire devrait toucher l'Italie, la Suisse, une bonne partie de l'Allemagne, l'Autriche, ou encore la République tchèque. 
<https://information.tv5monde.com/info/du-sable-du-sahara-teinte-le-ciel-en-jaune-sur-le-sud-et-l-est-de-la-france-395193>
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7- En 2020, la France a connu une baisse record des émissions de gaz à effet de serre, Le JDD, 07/02/21, 09h00
Rédaction du JDD

Le ministère de la Transition écologique estime que les émissions de gaz à effet de serre en France ont baissé de 10 à 12% en 2020. Un chiffre record, essentiellement lié aux conséquences de la pandémie
Selon les estimations du ministère de la Transition écologique, la baisse des émissions de gaz à effet de serre en 2020 serait comprise entre 10 et 12% en France. Si ce chiffre record – qui devra être consolidé – s'explique par les conséquences de la pandémie et des confinements, les services du ministère regardent avec intérêt les éléments structurels qui y ont contribué, tels que le développement du télétravail et du vélo. 
Un an auparavant, les émissions de CO2 avaient également diminué. "En 2019, la France a tenu ses engagements climatiques et c'est une excellente nouvelle, s'est félicitée la ministre Barbara Pompili dans une interview au JDD. Nous venons en effet d'avoir les chiffres stabilisés et je peux vous annoncer que nous avons, en 2019, baissé nos émissions de gaz à effet de serre de 1,7%, contre 1,5% fixés dans notre stratégie !"
> Lire aussi - Barbara Pompili sur le projet de loi issu de la convention citoyenne : "Ce texte va verdir notre société"
Une baisse de 7% des émissions à l'échelle mondiale
A l'échelle mondiale, le Global Carbon Project considère que les émissions de gaz à effet de serre ont diminué de 7% en 2020, soit 2,4 milliards de tonnes de CO2 évités. Un record, là aussi. Au printemps, la chute a même été de 17% par rapport à 2019.
Mais cette décrue historique doit se poursuivre et s'intensifier pour respecter les objectifs fixés par l'accord de Paris sur le climat et espérer contenir l'augmentation de la température moyenne mondiale entre 1,5 et 2°C. Selon le Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat (Giec), cela implique de réduire les émissions mondiales de 45% en 2030 par rapport à 2010 et d'atteindre la neutralité carbone à l'horizon 2050.
<https://www.lejdd.fr/Societe/en-2020-la-france-a-connu-une-baisse-record-des-emissions-de-gaz-a-effet-de-serre-4023516>
Sur le même sujet : 
> Gaz à effet de serre : baisse plus forte qu'estimé en 2019, selon une ministre <https://www.france24.com/fr/info-en-continu/20210207-gaz-%C3%A0-effet-de-serre-baisse-plus-forte-qu-estim%C3%A9-en-2019-selon-une-ministre>, AFP, 07/02/21, 16:00
> Gaz à effet de serre : Macron se félicite de la baisse de 1,7% des émissions en 2019 <https://information.tv5monde.com/info/gaz-effet-de-serre-macron-se-felicite-de-la-baisse-de-17-des-emissions-en-2019-395295>, AFP, 07/02/21, 20:00
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8- Indonésie : des flots de couleur rouge sang après des inondations, AFP, 07/02/21, 11:00

Un village indonésien a été envahi par des flots de couleur rouge sang après l'inondation d'une usine de teinture dans le centre de l'île de Java, suscitant un emballement sur les réseaux sociaux.
Les habitants de Jenggot, près de la ville de Pekalongan, se sont retrouvés samedi en train de patauger dans une eau rouge sang. Ils ont aussitôt partagé sur les réseaux sociaux des photos de ce phénomène exceptionnel.
Les autorités ont confirmé un peu plus tard que cette couleur provenait d'une usine qui teint du tissu utilisé par plusieurs ateliers de la région fabricant des batiks javanais.
Pékalongan est réputé pour son grand nombre d'usines textiles spécialisées dans le batik, une pièce de tissu décorée, souvent de motifs géométriques, à l'aide d'une cire protectrice et de teintures.
"Ils n'ont pas jeté la teinture exprès, mais plusieurs usines ont été inondées et les paquets de teinture ont été emportés par les flots", a expliqué dimanche à l'AFP un responsable de l'agence locale de lutte contre les catastrophes, Dimas Arga Yudha.
Il a tenu à préciser que cette teinture n'est ni toxique ni dangereuse.
Les autorités ont déployé des pompes à eau et la zone inondée a été nettoyée en moins d'une heure.
Les inondations sont très fréquentes dans l'archipel indonésien, surtout au cours de la saison des pluies.
En janvier, au moins 21 personnes sont mortes et plus de 60.000 ont été évacuées après d'importantes inondations dans le sud du Kalimantan.
<https://information.tv5monde.com/info/indonesie-des-flots-de-couleur-rouge-sang-apres-des-inondations-395255>
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9- « Affaire du siècle » : les promesses climatiques risquent d’engager ceux qui les font, The Conversation, 07/02/21, 18:24
Par Mathilde Hautereau-Boutonnet, Professeur de droit, Aix-Marseille Université (AMU)

Depuis quelques jours, on ne compte plus les commentaires réagissant à « l’Affaire du siècle ». Il est vrai que la décision de justice rendue par le tribunal administratif de Paris, mercredi 3 février 2021, a d’ores et déjà marqué les esprits.
Répondant à une requête déposée par plusieurs ONG, cette décision vient condamner l’État pour son manquement en matière de lutte contre le changement climatique et lui impose de réparer en nature le préjudice écologique qui en résulte.
Certes, il faudra attendre encore deux mois pour connaître le résultat de l’instruction ayant pour finalité de déterminer les mesures permettant de prévenir l’aggravation du préjudice. Mais la « révolution » est bien là : un juge français admet, pour la première fois, que le climat subit un préjudice, celui résidant dans la « modification de l’atmosphère et de ses fonctions écologiques », et que l’État en est pour une part responsable.
Si le jugement suscite de multiples interrogations juridiques – qu’est-ce qu’une carence fautive ? Qu’est-ce qu’un préjudice écologique ? Comment le réparer ? Quelles mesures d’injonctions le juge peut-il prescrire ? –, en creux, il dit bien plus.
Avec une lecture plus politique, il nous parle aussi de la portée qu’il convient d’accorder aujourd’hui à un nouveau type de gouvernance : la gouvernance des engagements.
>> Suite à lire à :
<https://theconversation.com/affaire-du-siecle-les-promesses-climatiques-risquent-dengager-ceux-qui-les-font-154800>
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10- Des recherches pour convertir le CO₂ émis dans l’atmosphère en carburant, The Conversation, 07/02/21, 18:32
Par Andrei Khodakov, Directeur de recherche au CNRS, Université de Lille & Sara Navarro Jaén, Chercheuse dans le domaine de la science de matériaux et la catalyse hétérogène, Université de Lille

Dans l’Union européenne, la production et à la consommation d’énergie sont actuellement responsables de plus de 75 % des émissions de gaz à effet de serre. Le Green Deal européen propose de réduire les émissions de gaz à effet de serre en Europe d’au moins 55 % d’ici 2030, par rapport aux niveaux de 1990, afin d’atteindre l’objectif de neutralité climatique d’ici 2050. « Neutralité climatique » est une initiative lancée en 2015 par l’ONU afin d’atteindre l’objectif d’un monde neutre sur le plan climatique avant le milieu du siècle, conformément à l’Accord de Paris.
Pour atteindre cette neutralité climatique, des efforts conjoints des gouvernements, des entreprises et des institutions sont nécessaires. Actuellement, outre la limitation des émissions, il existe deux stratégies pour faire face à l’augmentation constante de la teneur en CO2 dans la biosphère : le captage et le stockage du carbone (en anglais, Carbon Capture and Storage, CCS) et le captage et l’utilisation du carbone (en anglais, Carbon Capture and Utilisation, CCU).
Le stockage (CCS) repose sur le piégeage du CO2, y compris sa séparation, sa compression et son transport, en vue de son stockage permanent dans une couche géologique. Il s’agit de capter le CO2 des centrales électriques et des installations industrielles (par exemple, des centrales au charbon, des usines d’aluminium), de le concentrer, de le pressuriser et de le stocker ensuite sous terre dans des formations géologiques ou de l’utiliser pour la récupération assistée du pétrole. Toutefois, la faisabilité technologique et économique à plus grande échelle de cette stratégie n’a pas été démontrée.
La réutilisation (CCU) implique soit l’utilisation technologique directe du CO2, dans les boissons non alcoolisées ou les extincteurs par exemple, soit sa conversion chimique ou biologique en produits et combustibles à valeur ajoutée. La conversion du CO2 en carburants pourrait être très intéressante. Il convient de souligner que les carburants sont des sources majeures d’émissions de dioxyde de carbone et que la majeure partie du CO2 émis dans l’atmosphère provient de leur combustion.
>> Suite à lire à :
<https://theconversation.com/des-recherches-pour-convertir-le-co-emis-dans-latmosphere-en-carburant-152833>
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11- Réduction des gaz à effet de serre : le gouvernement accusé de « mensonge » sur ses résultats, L'Obs avec AFP, 07/02/21, 22h12

Selon Matthieu Orphelin, ex-LREM, Emmanuel Macron et Barbara Pompili ne sont pas honnêtes dans leur communication sur la réduction des gaz à effet de serre.
Emmanuel Macron s’est félicité ce dimanche 7 février d’une baisse en France des émissions de gaz à effet de serre de 1,7% en 2019, « au-delà de notre objectif », et promis d’« encore accélérer » avec la loi climat qui sera présentée le 10 février en Conseil des ministres.
« C’est le résultat d’une écologie du concret et du progrès. C’est le fruit de nos efforts à tous. Avec la loi climat, préparée avec vous, nous allons encore accélérer », a tweeté le chef de l’Etat, alors que l’Etat vient d’être jugé mercredi « responsable » de manquements dans la lutte contre le réchauffement climatique.
La ministre de la Transition écologique Barbara Pompili a également affirmé dimanche dans le « Journal du dimanche » qu’en 2019 « la France a tenu ses engagements climatiques » avec cette baisse de 1,7% en 2019, davantage que les 1% estimés jusqu’ici.
« Grande colère »
Mais cette affirmation a été contestée par le député ex-LREM Matthieu Orphelin, qui a dit sa « grande colère » devant les « mensonges » et l’« exercice de pure communication » de Barbara Pompili. « Le gouvernement baisse l’objectif 2019 (de -2,3% à -1,5% dans la révision SNBC -Stratégie Nationale Bas-Carbone-) puis se félicite d’être à -1,7% », a-t-il affirmé sur Twitter. Et d’ajouter : « J’ai quitté LREM il y a 2 ans jour pour jour. Jamais regretté cette décision. »
L’eurodéputée de la France insoumise Manon Aubry a elle accusé la ministre de « mentir sur les objectifs climat »
« Moche de tronquer la vérité et de ne pas indiquer que l'objectif 2019 a été modifié début 2020 pour être rendu plus facile à atteindre (avec la révision de la SNBC). L'objectif initial était une baisse de 2,3 %. Reporter les baisses à plus tard n'est pas responsable. »
>> Suite à lire à :
<https://www.nouvelobs.com/planete/20210207.OBS39893/reduction-des-gaz-a-effet-de-serre-le-gouvernement-accuse-de-mensonge.html>
Sur le même sujet : 
> Baisse des émissions de CO2 : l’opération de communication du gouvernement dénoncée <https://reporterre.net/Baisse-des-emissions-de-CO2-l-operation-de-communication-du-gouvernement-denoncee>, Reporterre, 08/02/21
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12- Tesla va-t-il devoir payer une amende pour "excès de CO2" en Europe ?, BFM Business, 08/02/21, 15:35
Julien Bonnet

Bien que les émissions de CO2 de Tesla soient nulles, puisque la marque ne commercialise que des voitures électriques, son regroupement avec Fiat et Honda pourrait l'exposer à une sanction de l'Europe.
Quel est le comble pour un producteur de voitures électriques ? Payer des amendes pour dépassement des normes CO2 en Europe. Ce qui ressemble à une "blague" pourrait devenir réalité cette année : Tesla pourrait en effet écoper d'une amende des autorités européennes, ce qui peut sembler incongru vu que la marque californienne ne commercialise que des véhicules "zéro émission".
Des émissions de CO2 mutualisées
Ce serait en réalité une conséquence du fonctionnement de la politique antipollution en Europe. Les constructeurs doivent respecter un niveau moyen d'émissions de CO2 sur les véhicules vendus sur le continent, avec des objectifs de plus en plus contraignants pour abaisser ces niveaux sur les modèles les plus récents afin de lutter contre le réchauffement climatique.
Les constructeurs peuvent se réunir en "pool", c’est-à-dire regrouper leurs émissions pour que le niveau moyen respecte l'objectif. Et au passage éviter une lourde amende. C'est ainsi que FCA (Fiat Chrisler Automobiles) avait versé "quelques centaines de millions de dollars" à Tesla en 2019 pour s'éviter les sanctions. Des experts du cabinet Jefferies cités par le Financial Times estimaient que Fiat pourrait avoir à payer près de 2 milliards d'euros en 2021, en cas de dépassement de ces objectifs CO2.
>> Suite à lire à :
<https://www.bfmtv.com/auto/tesla-va-t-il-devoir-payer-une-amende-pour-exces-de-co2-en-europe_AN-202102080283.html>
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13- Inde : au moins 26 morts et 170 disparus après la rupture d'un glacier dans l'Himalaya, AFP, 08/02/21, 17:00
Jalees Andrabi

Au moins 26 personnes sont mortes et plus de 170 restent portées disparues lundi dans le Nord de l'Inde selon un nouveau bilan au lendemain d'une crue subite attribuée à la rupture d'un glacier de l'Himalaya.
Les recherches ont repris dès le lever du jour lundi, avec un millier de sauveteurs mobilisés, dont des membres de l'armée et de la police.
Selon le directeur général de la police de l'Etat de l'Uttarakhand, Ashok Kumar, 26 corps ont été retrouvés et 171 personnes sont toujours portées disparues. Un précédent bilan fourni lundi matin faisait état d'au moins 200 disparus et 18 corps retrouvés. 
La plupart des disparus travaillaient dans deux centrales électriques sur le barrage de Richiganga. Certains sont restés coincés dans deux tunnels obstrués par les flots, la boue et des rochers.
Douze personnes ont été secourues dimanche dans l'un d'eux, mais il en reste 34 coincées dans le deuxième, a précisé à l'AFP le chef de la police de la frontière indo-tibétaine (ITBP), Banudutt Nair, en charge des opérations de secours.
Des difficultés techniques entravaient les opérations de sauvetage dans le tunnel mais 80 m environ à l'intérieur ont déjà été déblayés et sont accessibles, selon Vivek Kumar Pandey, un autre responsable local.
"Il semble qu'environ 100 mètres de débris à l'intérieur du tunnel doivent encore être dégagés", a-t-il ajouté. Des chiens renifleurs ont été déployés.
Les sauveteurs pensent qu'il y des poches d'air dans le tunnel, a indiqué M. Nair.
"Nous étions à 300 mètres à l'intérieur du tunnel en train de travailler. Soudain, on a entendu des sifflements et des cris nous demandant de sortir," a raconté à l'AFP Rajesh Kumar, un rescapé âgé de 28 ans. "Nous pouvions voir la sortie, quand l'eau a fait irruption. C'était comme dans un film hollywoodien. Nous avons bien cru que nous ne nous en sortirions pas", a-t-il dit.
L'énorme masse d'eau a dévasté la vallée de la rivière Dhauliganga, détruisant tout sur son passage, submergeant un complexe hydroélectrique et emportant des routes et des ponts, selon les images prises par des habitants terrifiés.
- "La terre tremblait" -
"Il y avait un nuage de poussière quand l'eau est passée. La terre tremblait comme lors d'un séisme", a déclaré un habitant, Om Agarwal, à la télévision indienne.
Des habitants de la région ont aussi été emportés par les eaux alors qu'ils s'occupaient de leur bétail, d'après les autorités.
Situé dans le massif de l'Himalaya, l'Uttarakhand est un Etat indien où débute le cours du Gange dont la rivière Dhauliganga est un afluent.
Les autorités, qui ont d'abord déclaré que la rupture d'une partie d'un glacier avait causé la catastrophe, évoquent à présent un éventuel phénomène de vidange brutale d'un lac glaciaire (GLOF selon l'acronyme anglais).
"Cette tragédie était imprévisible", a déclaré Trivendra Singh Rawat. "Si l'incident s'était produit le soir, après les heures de travail, la situation n'aurait pas été aussi grave, car les ouvriers et les travailleurs des chantiers et des environs auraient été chez eux".
Les autorités ont vidé deux barrages pour empêcher les eaux en furie de gonfler le Gange dans les villes de Rishikesh et Haridwar. Elles ont interdit aux habitants des deux villes de s'approcher des rives du fleuve sacré.
Les villages dans les montagnes surplombant la rivière ont été évacués et les autorités ont assuré dimanche soir que le plus gros du danger d'inondation était passé.
De nombreux utilisateurs des réseaux sociaux ont filmé ou photographié le désastre. Des vidéos montrent la masse d'eau ravageant une étroite vallée sous une centrale électrique, détruisant routes et ponts au passage.
- Changement climatique et développements -
Le secrétaire général des Nations unies Antonio Guterres a présenté dimanche ses condoléances aux familles des victimes et à l'Inde toute entière, se disant "profondément attristé", selon son porte-parole. "Les Nations Unies sont prêtes à contribuer aux efforts de sauvetage et d'assistance en cours si nécessaire", a-t-il ajouté.
Le Premier ministre indien Narendra Modi a dit suivre les opérations de secours. "L'Inde se tient aux côtés des habitants de l'Uttarakhand et la nation prie pour la sécurité de tous dans cette région", a-t-il tweeté.
Quatorze glaciers surplombent la rivière dans le parc national entourant la montagne Nanda Devi. Ils font l'objet d'études scientifiques, en raison du changement climatique et de la déforestation qui accroît les risques de rupture. La fonte d'un quart de la glace de l'Himalaya observée ces quatre dernières décennies est imputée à la hausse des températures.
En 2013, des inondations dévastatrices dues à la mousson avaient tué 6.000 personnes dans l'Uttarakhand, suscitant des appels à y revoir les projets de développement surtout dans les zones isolées comme celle du barrage de Rishi Ganga.
<https://information.tv5monde.com/info/inde-au-moins-26-morts-et-170-disparus-apres-la-rupture-d-un-glacier-dans-l-himalaya-395300>
Sur le même sujet ; 
> Rupture d’un glacier dans l’Himalaya, au moins quatorze morts et une centaine de disparus <https://www.lemonde.fr/international/article/2021/02/07/au-moins-trois-morts-et-150-disparus-apres-la-rupture-d-un-glacier-de-l-himalaya_6069079_3210.html>, Le Monde avec AFP et Reuters, maj le 07/02/21 à 06h45
> Au moins 14 morts et 170 disparus en Inde après la rupture d'un glacier dans l'Himalaya <https://information.tv5monde.com/info/au-moins-14-morts-et-170-disparus-en-inde-apres-la-rupture-d-un-glacier-dans-l-himalaya-395300>, AFP, 08/02/21, 06:00
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14- Les Pays-Bas frappés par leur première tempête de neige en 10 ans, l'Europe grelotte, AFP, 08/02/21, 22:00
Danny Kemp

Un front froid a traversé dimanche le nord de l'Europe, couvrant les Pays-Bas et une partie de l'Allemagne de neige qui a perturbé le trafic ferroviaire, aérien et routier.
De l'autre côte de la mer du Nord, la Grande-Bretagne subissait elle aussi de fortes chutes de neige, amenées par la tempête nommée "Darcy" par les météorologues néerlandais, dont les vents atteignent 90 km/h.
Les habitants de villes néerlandaises et allemandes se sont précipités dehors pour faire de la luge et jouer dans la neige malgré les températures de -5°C.
L'agence météorologique néerlandaise KNMI a émis une rarissime alerte "code rouge" dimanche sur l'ensemble du pays, frappé par sa première tempête de neige en plus de 10 ans.
"C'est la première tempête de neige (aux Pays-Bas) depuis longtemps : la dernière (...) avait eu lieu en janvier 2010", selon le site internet de prévisions météorologiques Weer.nl.
Le gouvernement néerlandais a fermé pour plusieurs jours tous les centres de dépistage du coronavirus en raison de la sévérité des conditions météo, alors que le pays s'attend à traverser 10 jours de températures négatives.
Des dizaines de vols ont été annulés ou retardés à l'aéroport Schiphol d'Amsterdam, tandis que celui d'Eindhoven (sud) a été fermé. Tous les trains ont été annulés dans le pays, y compris ceux à destination de l'Allemagne. 
Les trams ont été arrêtés dans la capitale Amsterdam, et un tram a déraillé à cause de la neige à La Haye, a constaté un journaliste de l'AFP.
La plupart des régions des Pays-Bas étaient recouvertes dimanche de 5 à 10 cm de neige, mais le manteau blanc atteignait 30 cm d'épaisseur par endroits, selon la chaîne de télévision publique NOS.
Plus de 80 voitures étaient sorties de la route après avoir glissé sur la neige, selon l'autorité néerlandaise des infrastructures, qui conseille aux automobilistes d'éviter de se déplacer.
Une photo tweetée par des autorités locales montrait un chasse-neige tombé dans un fossé.
- Patinage sur glace -
Les températures négatives ont aussi fait naître aux Pays-Bas l'espoir que les canaux gèlent, dans ce pays fondu de patinage sur glace.
Le Premier ministre Mark Rutte a annoncé que le patinage serait autorisé si les canaux gelaient pour la première fois depuis 2018, tout en rappelant aux Néerlandais la nécessité de respecter la distanciation sociale et d'essayer de ne pas se blesser pour ne pas encombrer des hôpitaux déjà surchargés.
Les espoirs de pouvoir organiser, pour la première fois depuis 1997, une course mythique de patinage de vitesse très appréciée aux Pays-Bas ont toutefois été refroidis, en raison des restrictions liées au coronavirus.
Cette épreuve de 200 kilomètres traversant 11 villes, l'Elfstedentocht, n'a pas eu lieu depuis plus de deux décennies en raison du changement climatique.
Tous les matchs de football de la première division néerlandaise prévus dimanche ont été annulés, ainsi qu'un match de la Bundesliga allemande.
En Allemagne, les chutes de neige ont causé des perturbations majeures de la circulation des trains en Rhénanie du Nord-Westphalie (ouest), la région la plus peuplée du pays (18 millions d'habitants), ainsi que du trafic ferroviaire au départ de Hambourg (nord).
La neige, d'une épaisseur atteignant par endroit 30 cm, a aussi causé d'importantes perturbations dans la circulation routière du pays. 222 accidents ont été dénombrés depuis samedi après-midi, a indiqué un porte-parole de la police à l'agence DPA.
Une partie d'une autoroute en Rhénanie du Nord-Westphalie a été fermée après s'être transformée en patinoire géante.
Jusqu'à 40 cm de neige étaient attendus dans certaines parties du nord de l'Allemagne durant la nuit de dimanche à lundi, selon le service météorologique DWD.
La Belgique, voisine des Pays-Bas, s'est recouverte d'une couche de neige légère mais s'attendait à une forte baisse des températures la semaine prochaine.
Au Royaume-Uni, les autorités ont émis une alerte météo orange pour le sud-est de l'Angleterre, en raison de possibles routes bloquées par la neige et de perturbations attendues des transports routier, ferroviaire et aérien.
La BBC, selon qui le Royaume-Uni "commence à voir le blanc de l'oeil" de la tempête, a indiqué que les centres de dépistage du Covid-19 de deux comtés de l'est de l'Angleterre ont dû fermer à cause de la météo.
<https://information.tv5monde.com/info/les-pays-bas-frappes-par-leur-premiere-tempete-de-neige-en-10-ans-l-europe-grelotte-395288>
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15- 110 organisations interpellent Emmanuel Macron sur la loi climat, Le Monde avec AFP, 09/02/21, 13h48

Dans une lettre ouverte, les associations dénoncent le « manque d’ambition » du projet de loi « climat et résilience », issue des propositions de la Convention citoyenne pour le climat, qui sera présenté, mercredi, en conseil des ministres. 
Leur mise en garde intervient à 24 heures de la présentation du projet de loi climat. Une centaine d’associations de défense de l’environnement ou de lutte contre la pauvreté ont appelé Emmanuel Macron à « redonner vie » aux ambitions climatiques.
Dans une lettre ouverte au président de la République mise en ligne lundi, ces 110 organisations dénoncent le « manque d’ambition » du projet de loi « climat et résilience » issue des propositions de la Convention citoyenne pour le climat (CCC), qui sera présenté mercredi en conseil des ministres.
« Alors que les propositions des citoyens devaient être retranscrites dans la loi, force est de constater que le compte n’y est pas », estiment Greenpeace, la Fondation Nicolas Hulot, WWF, mais aussi la Fondation Abbé Pierre, ATD Quart-Monde, Attac ou encore la CFDT, UFC-Que Choisir, et la Confédération paysanne.
« Monsieur le Président de la République, en amenuisant de la sorte l’ambition des mesures proposées par la Convention citoyenne sur le climat, vous privez notre pays d’un formidable potentiel de sortie des crises, climatique, sanitaire, économique et sociale. »
> Lire aussi  Climat : un projet de loi moins ambitieux que les propositions de la convention citoyenne
« Ne privez pas notre pays de ce nouveau souffle »
« Les bénéfices attendus des mesures proposées par les 150 citoyennes et citoyens sont pourtant nombreux : moins de personnes vivant dans des passoires énergétiques, une pollution de l’air réduite, une alimentation plus saine et accessible à tous, une offre de mobilité moins émettrice et plus inclusive, davantage d’emplois dans les secteurs-clés de la transition écologique, etc. », poursuivent-elles.
« Alors que le débat parlementaire va débuter, nos organisations attendent de votre gouvernement et des représentants et représentantes de notre nation qu’ils redonnent vie à l’ambition initiale de ce projet de loi. Ne privez pas notre pays de ce nouveau souffle dont il a plus que jamais besoin », insistent-elles, regrettant notamment que le texte adopte une approche d’« encouragement » à changer de pratiques, « là où une intervention des pouvoirs publics est requise ».
> Lire aussi  Nicolas Hulot : « L’écart énorme entre les promesses politiques et leur réalisation sape notre démocratie »
Fin de la location des passoires thermiques en 2028, interdiction de la publicité pour les énergies fossiles, interdiction des vols domestiques s’il existe une alternative en train en moins de 2 h 30… Le projet de loi reflète, selon le gouvernement, près de la moitié des 149 propositions de la CCC destinées à réduire de 40 % les émissions de gaz à effet de serre de la France d’ici à 2030 par rapport à 1990. Mais les défenseurs de la planète dénoncent depuis plusieurs mois un détricotage de ces propositions.
<https://www.lemonde.fr/planete/article/2021/02/09/le-compte-n-y-est-pas-110-organisations-interpellent-emmanuel-macron-sur-la-loi-climat_6069310_3244.html>
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16- La catastrophe en Inde souligne les pressions environnementales sur les cours d'eau d'Asie, AFP, 09/02/21, 16:00
Sam Reeves

La rupture d'un glacier himalayen, à l'origine d'une crue dévastatrice dans le nord de l'Inde, était un désastre prévisible qui pourrait se répéter, dans une région chamboulée par le changement climatique et un développement incontrôlé des infrastructures, avertissent les experts.
L'Asie abrite certains des plus grands fleuves au monde, du Gange en Inde à l'Indus au Pakistan, en passant par le Yangtze et le Mékong, qui ont leur source en Chine.
Ces cours d'eau font vivre des millions d'agriculteurs et de pêcheurs et fournissent de l'eau potable à plusieurs milliards d'habitants, mais sont de plus en plus menacés par les transformations.
La hausse des températures fait fondre les glaciers, diminuant à la longue l'alimentation en eau des rivières et augmentant les risques de glissements de terrain et d'inondations.
"Les projets de développement font vraiment peser un risque sur les cours d'eau, en y déversant des débris ou des rejets liquides, ou en y prélevant du sable et des pierres", souligne Himanshu Thakkar, de l'organisation Barrages, cours d'eau et habitants (SANDARP), un réseau d'associations d'Asie du Sud-Est. "Le changement climatique est un processus plus long (...) dont les impacts se produisent dès aujourd'hui". 
La rupture dimanche en Inde d'un glacier himalayen a entraîné une crue subite catastrophique dans une vallée de l'État d'Uttarakhand, faisant des dizaines de morts et plus de 170 disparus et détruisant ponts, routes et deux centrales hydroélectrique sur la rivière Dhauliganga, qui se jette dans le Gange.
- Fonte des glaciers -
Il est encore trop tôt pour établir ce qui a pu fragiliser le glacier, mais les soupçons se portent vers les centrales hydroélectriques construites dans une région à risque sismique élevé.
"Cette région est très vulnérable, et il n'est pas approprié d'y construire des centrales les unes après les autres", estime Himanshu Thakkar. "Il n'y pas eu ici de préparatifs adéquats, comme des études d'impact, ou une étude géologique".
Pour Patricia Adams, directrice exécutive de l'ONG environnementale canadienne Probe International, construire un barrage dans un tel environnement est dangereux, puisqu'il rend les pentes instables et cause des glissements de terrain.
D'autres analystes relèvent que la hausse des températures a pu contribuer à la catastrophe. 
Selon une vaste étude publiée en 2019 par l'université américaine de Columbia, les glaciers himalayens ont fondu à un rythme deux fois plus rapide depuis l'an 2000 qu'au cours des 25 années précédentes.
"L'impact du changement climatique sur l'Himalaya est réel", note Benjamin P. Horton, directeur de l'Observatoire de la terre à Singapour. En plus des accidents, la fonte des glaciers prive les populations locales d'une source d'eau potable et pour l'agriculture, ajoute-t-il.
La région a déjà connu d'autres catastrophes liées aux cours d'eau. En 2013, quelque 6.000 personnes avaient péri dans des crues subites et des glissements de terrain qui avaient emporté des villages entiers dans l'Etat d'Uttarakhand pendant la mousson.
- Inondations record -
En Chine, les inondations se sont aggravées le long des principaux fleuves ces dernières années.
L'an dernier, le Yangtze, le fleuve le plus long d'Asie, a connu des crues record qui ont submergé des milliers de maisons et tué des centaines d'habitants, signe de l'impact grandissant du changement climatique, selon les défenseurs de l'environnement.
La Chine a aussi construit un vaste réseau de barrages, même si les autorités affirment qu'ils aident aussi à gérer les flux d'eau.
Comme en Inde, ces ouvrages sont controversés, et leur rôle est pointé du doigt dans les glissements de terrain.
Les projets de barrages de Pékin sont aussi critiqués à l'étranger, notamment dans le bassin du Mékong, qui prend sa source sur le plateau tibétain avant d'irriguer une large partie de l'Asie du Sud-Est.
Le Laos, la Thaïlande, le Cambodge et le Vietnam ont subi des sécheresses graves en 2019 après une baisse du niveau du fleuve.
Si certains analystes ont mis ce phénomène sur le compte du changement climatique, beaucoup appellent la Chine à plus de transparence sur sa gestion des 11 barrages construits dans la région.
Plus en aval, des dizaines de barrages ont été construits ou sont en projet, beaucoup grâce à des financements chinois, déclenchant aussi des inquiétudes pour l'environnement.
<https://information.tv5monde.com/info/la-catastrophe-en-inde-souligne-les-pressions-environnementales-sur-les-cours-d-eau-d-asie>
Sur le même sujet : 
> Rupture d'un glacier en Inde : colère et désespoir des proches des disparus <https://information.tv5monde.com/info/rupture-d-un-glacier-en-inde-colere-et-desespoir-des-proches-des-disparus-395719>, AFP, 10/02/21, 14:00
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17- Transports, logement, consommation : ce que contient (ou non) le projet de loi "climat et résilience", France Inter, 10/02/21, 06h08
Kévin Dufreche & Célia Quilleret 

Issu des travaux de la Convention citoyenne pour le climat, le texte est présenté en conseil des ministres ce mercredi. Quelles sont les propositions de la Convention reprises par le gouvernement ? Lesquelles ne le sont pas ?
C'est un texte sur lequel le gouvernement se sait très attendu, y compris par sa majorité : le projet de loi "climat et résilience" arrive ce mercredi matin sur la table du conseil des ministres. Une loi issue des travaux rendus par la Convention citoyenne pour le climat (CCC) en juin 2020, qui avait pour mission de présenter un plan de réduction des gaz à effet de serre de 40% d'ici 2030. Un objectif déjà revu à la baisse, puisque le gouvernement estime que la loi permettra une réduction autour de 20%. La ministre de la Transition écologique et solidaire Barbara Pompili concédant même dimanche dans le JDD que "cette loi ne permet pas à elle seule d'atteindre l'objectif".
Emmanuel Macron s'était engagé à reprendre ces 150 propositions "sans filtre", mais qu'en est-il vraiment ? Quelles propositions de la convention citoyenne ont été reprises, totalement ou partiellement ? Lesquelles ont été totalement mises de côté ?
>> Suite à lire à :
<https://www.franceinter.fr/transports-logement-consommation-ce-que-contient-ou-non-le-projet-de-loi-climat-et-resilience>
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18- Tribune. "Agir pour le climat, c'est aussi agir pour la jeunesse" : une trentaine d'organisations interpellent les décideurs politiques, France info, 10/02/21, 08:09

La Fage, l'Unef, Déclic, Youth for Climate Paris ou Résilience Commune souhaitent que la loi sur le climat "entre dans l'Histoire". Elles voient dans ce texte un espoir pour une jeunesse durement marquée par la pandémie de Covid-19.
Le projet de loi issu des propositions de la Convention citoyenne pour le climat (CCC) est présenté, mercredi 10 février, en Conseil des ministres. Ce texte, intitulé "Climat et résilience", reflète près de la moitié des 149 propositions formulées et destinées à réduire de 40% les émissions de gaz à effet de serre de la France d'ici 2030 (par rapport à 1990), selon le gouvernement.
Le projet de loi de 65 articles devrait arriver devant l'Assemblée nationale fin mars. Il reprend six grands thèmes (consommer, produire et travailler, se déplacer, se loger, se nourrir, renforcer la protection judiciaire de l'environnement) sur lesquels ont travaillé pendant neuf mois les 150 citoyens tirés au sort. Mais, pour plusieurs organisations de la jeunesse, le temps presse, notamment face aux ravages causés par la pandémie de Covid-19. Elles exhortent le pouvoir politique à de "l'audace" en faisant de l'urgence climatique une priorité. Les signataires de cette tribune s'expriment ici librement. 
>> Tribune à lire à :
<https://www.francetvinfo.fr/meteo/climat/tribune-agir-pour-le-climat-c-est-aussi-agir-pour-la-jeunesse-une-trentaine-d-organisations-interpellent-les-decideurs-politiques_4290147.html>
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19- Projet de loi climat : des mesures nombreuses, mais pas à la hauteur des ambitions, Le Monde, 10/02/21, 08h20
Audrey Garric et Rémi Barroux

Le texte issu des travaux de la convention citoyenne sur le climat voulue par Emmanuel Macron est présenté en conseil des ministres mercredi. 
« C’est une loi qui introduit des ruptures majeures pour la société française », assure Barbara Pompili, la ministre de la transition écologique. Le projet de loi « climat et résilience », issu des travaux de la convention citoyenne pour le climat, devait être présenté en conseil des ministres mercredi 10 février.
Décrit par le gouvernement comme la dernière grande loi pour l’environnement du quinquennat, il marque un recul par rapport aux mesures des 150 conventionnels, notamment sur les axes les plus structurants de leurs travaux achevés en juin 2020. En l’état, ce texte ne permettra pas à la France de respecter ses engagements climatiques, selon les experts et les scientifiques qui l’ont étudié.
Le projet de loi comporte 65 articles, qui ont vocation à toucher tous les aspects de la vie quotidienne : la consommation, la production et le travail, les déplacements, le logement, l’alimentation, mais aussi la protection judiciaire de l’environnement.
« Agir sur les modes de vie »
Parmi ses mesures emblématiques, il prévoit par exemple la fin de la location des passoires thermiques en 2028, l’interdiction de la publicité pour les énergies fossiles, l’interdiction de certains vols intérieurs s’il existe une alternative en train en moins de deux heures et demie, la division par deux de l’artificialisation des sols, ou la fin de la vente des véhicules thermiques les plus émetteurs en 2030.
Au final, ce texte rassemble, partiellement ou en intégralité, 46 des 149 propositions de la convention citoyenne (soit 30 %). Les autres sont censées être mises en œuvre par l’intermédiaire du plan de relance, de la loi de finances et d’autres textes législatifs, par voie réglementaire, lors de négociations internationales ou encore dans un autre projet de loi présenté en janvier qui vise à inscrire la protection de l’environnement dans la Constitution.
L’ensemble de ces mesures doit répondre à un objectif : réduire d’au moins 40 % les émissions de gaz à effet de serre d’ici à 2030 dans un esprit de justice sociale. La convention citoyenne avait été voulue par Emmanuel Macron pour sortir de la crise des « gilets jaunes », déclenchée par une augmentation de la taxe carbone. L’objectif de réduction des émissions correspond aux engagements internationaux de la France, qui visent à contenir le réchauffement climatique sous la barre des 2 °C.
> Lire aussi  Transport aérien, passoires thermiques, régulation de la publicité : ce que contient le projet de loi pour le climat
« Le projet de loi s’ajoute aux lois sur l’énergie, la mobilité, l’économie circulaire et au plan de relance. A condition d’appliquer toutes ces mesures avec volontarisme, nous réussirons à tenir nos engagements, assure au Monde Barbara Pompili. Ce projet de loi a une spécificité : il allie du structurel et du culturel. Il ne contient pas seulement des mesures aux impacts carbone facilement mesurables, il agit aussi sur les modes de vie, avec les étiquettes climat sur les produits, l’éducation à l’environnement ou la régulation de la publicité. C’est cette action qui rendra la transition possible. »
« Risque de rester au milieu du gué »
Pour les instances consultées par le gouvernement, pourtant, le compte n’y est pas. Dans un avis critique rendu fin janvier, le Conseil économique, social et environnemental (CESE) rappelle que pour atteindre l’objectif de réduction de 40 % des émissions en 2030, il faudrait « tripler le rythme annuel de réduction ». « C’est un bouleversement profond qui est visé dès maintenant, et non un ajustement à la marge. » Or, juge la troisième assemblée constitutionnelle, qui a accueilli les travaux de la convention citoyenne, si « les nombreuses mesures du projet de loi, considérées une à une, sont en général pertinentes », elles sont « souvent limitées, souvent différées, souvent soumises à des conditions telles que l’on doute de les voir mises en œuvre à terme rapproché ».
Ainsi, l’interdiction de location des passoires thermiques concerne 7 % des logements, alors que la convention citoyenne demandait une obligation de rénovation globale de l’ensemble du parc. L’interdiction des lignes aériennes ne concerne en réalité que cinq lignes – dix-sept autres auraient fermé préventivement, assure Matignon –, tandis que le malus au poids ne touchera que 2 % des ventes de véhicules et que la redevance sur les engrais azotés a été repoussée à 2024.
> Lire aussi  Climat : un projet de loi moins ambitieux que les propositions de la convention citoyenne
Sur plusieurs chapitres du texte gouvernemental, notamment l’alimentation collective, le logement, les déchets ou les véhicules polluants, les mesures ne sont souvent que « des ajustements de dispositions existantes », ajoute le CESE. A l’unisson du Conseil national de la transition écologique (CNTE), il juge que le projet de loi ne sera pas à la hauteur des ambitions annoncées par le gouvernement.
« Il y a un risque de rester au milieu du gué, d’avoir un projet de loi qui permettra de réduire les émissions mais sans être sur la trajectoire de la neutralité carbone,redoute Benoît Leguet, le directeur général de l’Institut de l’économie pour le climat. Une grande partie des leviers à même d’accélérer la transition écologique sont mobilisés, comme les normes, les interdictions, la fiscalité, l’information, mais c’est contrebalancé par des mesures repoussées, des exemptions ou encore un manque de moyens donnés aux collectivités. »
Texte « symbolique »
L’étude d’impact associée au projet de loi montre elle-même la portée limitée du texte. Pour atteindre son objectif en 2030, la France doit réduire ses émissions de 112 millions de tonnes de CO2 équivalent par an, comparé à 2019. Or la vingtaine de mesures du projet de loi qui ont pu être quantifiées mènent, en cumulé, à une baisse d’émissions de près de 12 millions de tonnes par an, soit 10 % du chemin à parcourir. Seules trois mesures entraînent une réduction supérieure à un million de tonnes : l’interdiction de la location des passoires thermiques en 2028, les zones à faibles émissions et la taxe sur les engrais azotés.
« Avec ce projet de loi, on n’est pas au niveau de transformation requis par nos objectifs climatiques, juge Céline Guivarch, directrice de recherche à l’Ecole des Ponts-Paris Tech et économiste spécialiste du changement climatique. La preuve n’est pas faite que ce texte et les précédents plans et lois nous permettent de respecter nos objectifs. » 
> Lire aussi  Nicolas Hulot : « L’écart énorme entre les promesses politiques et leur réalisation sape notre démocratie »
« En écartant sciemment les mesures les plus impactantes de la convention citoyenne, le texte reste symbolique. Son étude d’impact assume même de faire seulement – au maximum et en comptant les autres lois – deux tiers du chemin nécessaire pour atteindre les − 40 % en 2030 », regrette, de son côté, le député écologiste de Maine-et-Loire Matthieu Orphelin. Et encore, l’objectif de − 40 % va rapidement s’avérer insuffisant, alors que l’Union européenne a voté, fin 2020, un objectif de baisse des rejets carbonés d’au moins 55 %, qui sera bientôt décliné à l’échelle française.
« Tout ce qu’on a fait pendant le quinquennat peut nous conduire à réduire nos émissions de 120 millions de tonnes par an si l’effort est maintenu. Le projet de loi va permettre de lever les derniers verrous secteur par secteur », répond-on à Matignon. Des mesures pour favoriser l’essor de la voiture électrique – microcrédit, déploiement de bornes de recharge sur les autoroutes, etc. – devaient être annoncées mercredi par le premier ministre Jean Castex.
Redonner des gages aux 150
Le gouvernement est sous pression, alors que la France n’est pour l’instant pas sur la bonne trajectoire pour respecter ses objectifs climatiques, comme l’a plusieurs fois montré le Haut Conseil pour le climat (HCC).
Le gouvernement s’est félicité, dimanche, d’avoir réduit les émissions de 1,7 % en 2019, « mais il a abaissé son objectif pour les prochaines années, repoussant l’effort à plus tard, contre l’avis du HCC », rappelle Céline Guivarch. L’Etat, condamné par le tribunal administratif de Paris pour « carences fautives » dans la lutte contre le réchauffement climatique, devra également prouver devant le Conseil d’Etat que « la trajectoire de réduction à horizon 2030 pourra être respectée ».
L’exécutif devra aussi redonner des gages à des membres de la convention pour une partie déçus. « Nombre de mesures ont été amoindries ou repoussées, notamment du fait d’un travail de sape des lobbys », regrette Mélanie Cosnier, coprésidente de l’association Les 150, qui rassemble la majorité d’entre eux. « On attend que les parlementaires renforcent le projet de loi dans le sens de nos propositions, car l’urgence climatique est plus que jamais manifeste », rappelle la maire (sans étiquette) de Souvigné-sur-Sarthe (Sarthe).
Lundi, dans une lettre ouverte au président de la République, 110 associations de défense de l’environnement ou de lutte contre la pauvreté ont également appelé le gouvernement et les parlementaires à « redonner vie à l’ambition initiale de ce projet de loi ».
Le projet de loi, débattu en procédure accélérée, sera examiné par une commission spéciale à l’Assemblée nationale début mars, puis en plénière pour trois semaines à partir du 29 mars, avant le passage au Sénat. L’exécutif table sur un vote définitif à l’été ou à la rentrée. D’ici là, les 150 conventionnels se réuniront pour une ultime session, du 26 au 28 février, lors de laquelle ils exprimeront leur avis sur le sort réservé par le gouvernement à leurs mesures.
<https://www.lemonde.fr/planete/article/2021/02/10/projet-de-loi-climat-des-mesures-nombreuses-mais-pas-a-la-hauteur-des-ambitions_6069399_3244.html>
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20- Editorial. Projet de loi climat : passer des promesses aux actes, Le Monde, 10/02/21, 12h48

Alors que la prise de conscience écologique progresse, reprendre les objectifs des scientifiques pour se donner bonne conscience ne suffit pas. Pour éviter le désapointement général, il faut un profond changement dans la mise en œuvre de la transition.
Editorial. Avant même sa présentation en conseil des ministres, mercredi 10 février, le projet de loi Climat et résilience, issu des travaux de la convention citoyenne sur le climat, a été étrillé par les experts. Articulés autour des thématiques de la vie quotidienne – consommer, produire, travailler, se déplacer, se loger, se nourrir –, les 65 articles qu’il comporte ne permettront pas de tenir l’objectif qui avait été assigné aux 150 citoyens tirés au sort au lendemain de la crise des « gilets jaunes » : définir des mesures « préparant le monde de demain », dans un esprit de justice sociale, pour réduire de 40 %, en 2030, les émissions nationales de gaz à effet de serre.
La ministre de la transition écologique, Barbara Pompili, ne le conteste pas. Elle voit en revanche dans ce texte qui a été soumis au tri sélectif du gouvernement l’expression d’une écologie « qui frappe à la porte des Français » : intensification de la lutte contre les passoires thermiques, interdiction de la publicité pour les énergies fossiles, possibilité pour les régions qui le souhaitent de créer une écotaxe, limitation de l’artificialisation des sols, création d’un délit d’écocide visant à sanctionner la pollution des eaux, du sol et de l’air… Même insuffisantes, ces dispositions ne méritent pas le concert d’indignation qui accompagne la sortie du projet de loi. Selon une enquête Ifop réalisée pour Depanneo.com, 63 % des Français trouvent le texte « ambitieux ». Toute avancée est bonne à prendre.
> Lire aussi  Projet de loi climat : des mesures nombreuses, mais pas à la hauteur des ambitions
Depuis ses origines, le combat écologique oppose les experts aux politiques. Les premiers parlent en chiffres et en objectifs, mus par l’urgence climatique qu’ils ont été longtemps les seuls à percevoir. Les seconds tentent de rattraper le temps perdu en reprenant à leur compte des injonctions qu’ils sont bien en peine de tenir pour des raisons économiques ou sociales. Il en résulte deux effets néfastes. La cause écologique a beau progresser jour après jour, elle ressemble à un combat perdu d’avance : le « jamais assez » alimente un profond pessimisme, notamment chez les jeunes. Quant à la parole publique, elle se décrédibilise à force d’impuissance au moment où l’efficacité des démocraties est mise à l’épreuve.
> Lire aussi  La reconnaissance au rabais de l’écocide dans le projet de loi climat
Le quinquennat d’Emmanuel Macron a été marqué par trois secousses, révélatrices du hiatus entre les promesses et les actes. En août 2018, Nicolas Hulot a quitté le gouvernement en prenant acte de son incapacité à créer un rapport de force suffisant au sein d’une structure gouvernementale et administrative qui n’avait pas été pensée pour engager la transition écologique.
Désappointement
En décembre 2018, le mouvement des « gilets jaunes » a eu raison de la taxe carbone, qui avait été conçue comme le socle de la stratégie nationale bas carbone. Validée par la droite et la gauche, sa montée en puissance a été stoppée net par un puissant mouvement de révolte populaire. Aujourd’hui, le tri opéré par le président de la République, le gouvernement et les parlementaires parmi les propositions de la convention citoyenne pour le climat alimente le sentiment qu’une promesse démocratique n’a pas été totalement tenue, sous la pression des lobbys ou de la réalité de la crise économique.
Ce désappointement, au moment où la prise de conscience écologique progresse, appelle un profond changement dans la mise en œuvre de la transition écologique : reprendre les objectifs des scientifiques pour se donner bonne conscience ne suffit pas. Il faut construire un chemin, vérifier, étape après étape, qu’il peut être tenu et miser, par un accompagnement social approprié, sur la demande d’une population qui aspire à vivre mieux.
> Lire aussi  Que sont devenues les propositions de la convention citoyenne pour le climat, que Macron s’était engagé à reprendre « sans filtre » ?
<https://www.lemonde.fr/idees/article/2021/02/10/projet-de-loi-climat-passer-des-promesses-aux-actes_6069465_3232.html>
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21- Climat : les propositions de la convention citoyenne ont-elles été reprises par le gouvernement ?, Le Monde, 10/02/21, 13h53
Stéphane Mandard, Mathilde Gérard, Audrey Garric, Martine Valo, Rémi Barroux, Aude Lasjaunias, Isabelle Rey-Lefebvre, Perrine Mouterde et Simon Auffret

Le Monde » a passé au crible les réponses apportées par le gouvernement aux préconisations de la convention. Une majorité des 146 mesures n’ont été reprises que partiellement et vingt-huit propositions ont été écartées.
Après plusieurs reports et arbitrages musclés, le projet de loi« portant lutte contre le dérèglement climatique et renforcement de la résilience face à ses effets » doit être présenté, mercredi 10 février, en conseil des ministres.
Le texte comprend 65 articles reprenant certaines des 146 mesuressouhaitées par la convention citoyenne pour le climat. Les propositions des 150 membres, finalisées au mois de juin 2020, ont pour objectif de réduire d’au moins 40 % les émissions de gaz à effet de serre en France d’ici à 2030, par rapport au niveau observé en 1990, et dans un esprit de justice sociale.
Lors de la remise des conclusions de la convention, Emmanuel Macron s’était engagé à reprendre « sans filtre » les propositions « abouties et précises », à l’exception de trois mesures : la réécriture du préambule de la Constitution, la limitation de la vitesse à 110 km/h sur les autoroutes et la création d’une taxe de 4 % sur les dividendes pour des entreprises en distribuant plus de 10 millions d’euros par an.
Selon la plate-forme de suivi de la convention mise à jour par le gouvernement, 75 des 146 mesures restantes sont indiquées comme déjà mises en œuvre, et 71 sont en cours de mise en œuvre, par voie législative, réglementaire, dans le plan de relance annoncé en réponse à la pandémie de Covid-19 ou encore lors de négociations au niveau international. Le projet de loi « climat et résilience » ambitionne, à lui seul, d’inscrire dans la loi 46 propositions, soit 30 % des mesures.
Emmanuel Macron a-t-il alors tenu sa promesse du « sans-filtre » ? Le Monde a passé au crible les réponses apportées par le gouvernement à l’ensemble des préconisations de la convention. Cet examen montre que les souhaits de la convention ont rarement été repris à l’identique.
Après avoir sollicité des experts de chaque domaine et comparé les modifications réglementaires et législatives envisagées par l’exécutif avec les ambitions initiales des citoyens, il apparaît que 19 des 146 propositions, soit 13 %, font l’objet d’une reprise intégrale. Outre les trois mesures rejetées d’emblée par l’Elysée, 25 autres propositions sont absentes de l’action de l’exécutif et n’ont pas été reprises.
Finalement, une grande majorité des mesures (75, soit 51 %) s’avèrent partiellement reprises. Le plus souvent, le gouvernement suit l’intention des citoyens, mais ne va pas aussi loin que la convention dans l’adoption de dispositifs contraignants pour les entreprises, les collectivités ou les particuliers. Par exemple, alors que les « conventionnels » demandaient une obligation de rénovation globale de l’ensemble des logements, la loi « climat et résilience » prévoit l’interdiction de location des seules passoires thermiques (soit 7 % des logements) en 2028, ce qui représente une incitation plutôt qu’une contrainte, et sans l’obligation, demandée par la convention citoyenne, d’atteindre un niveau de performance énergétique A, B ou C.
Beaucoup de mesures sont également repoussées dans le temps (comme la réduction de l’avantage fiscal sur le gazole pour les poids lourds), sont amoindries, ou font l’objet d’exceptions (comme la suppression des lignes aériennes intérieures lorsqu’il existe une alternative en train pour un trajet d’une durée inférieure à deux heures trente). Le gouvernement indique toutefois que certaines des mesures du projet de loi pourront encore être renforcées.
Pour obtenir un aperçu des différentes modalités de reprise, nous avons attribué à chaque proposition l’une des six catégories suivantes :
• une proposition peut être reprise ;
• elle peut être partiellement reprise – certaines l’étant en grande partie, tandis que d’autres le sont seulement à la marge ;
• elle peut faire l’objet d’un veto présidentiel – les trois propositions rejetées par Emmanuel Macron ;
• nous avons considéré que certaines propositions étaient non reprises lorsqu’il n’en existe à ce jour aucune traduction concrète ou que la réponse du gouvernement ne reprend ni l’ambition ni le moyen porté par la convention ;
• une proposition peut aussi être renvoyée à un cadre international, lorsque le gouvernement ne peut s’engager sur l’issue de discussions menées au niveau de l’Union européenne ou de l’Organisation mondiale du commerce ;
• certaines mesures préconisées par les citoyens se sont révélées déjà existantes, par l’intermédiaire de dispositifs mis en place pendant ou depuis la fin de leurs travaux.
L’avenir des propositions de la convention citoyenne pour le climat reprises dans le projet de loi « climat et résilience » dépend désormais du passage du texte devant l’Assemblée nationale, à partir de la fin mars, puis au Sénat. Les 150 citoyens volontaires doivent, de leur côté, se rassembler une ultime fois du 26 au 28 février pour effectuer un bilan de l’adoption des mesures.
>> Suite pour explorer les 146 propositions : 
<https://www.lemonde.fr/planete/article/2021/02/10/climat-les-propositions-de-la-convention-citoyenne-ont-elles-ete-reprises-par-le-gouvernement_6069467_3244.html>
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22- "Ambitieux" ou "insuffisant" ? Le gouvernement sort son projet de loi Climat, AFP, 10/02/21, 15:00

Le gouvernement a présenté mercredi le très attendu projet de loi issu des propositions de la Convention citoyenne pour le climat, en défendant sa vision d'une "écologie au quotidien" face aux vives critiques de la gauche et d'ONG sur le "manque de muscle" du texte.
Ce texte "Climat et résilience", adopté par le Conseil des ministres, est présenté comme l'un des textes phares du quinquennat. Il doit permettre au président Emmanuel Macron d'affirmer, dans l'optique de la présidentielle de 2022, qu'"aucun gouvernement n'en a fait autant pour l'écologie" comme il l'a dit en décembre.
Examiné au Parlement à partir de la fin mars pour une adoption prévue "au plus tard en septembre", il vise à rendre "crédible" d'atteindre l'objectif de réduction de 40% des émissions de gaz à effet de serre en 2030 par rapport à 1990.
Avec ses 69 articles, le projet de loi va faire "pénétrer l'écologie au coeur du modèle français dans ce qu'il a de plus fondamental, l'école, les services publics, la justice, mais aussi le logement et l'urbanisme, la publicité et les transports", a déclaré la ministre de la Transition écologique Barbara Pompili.
Vantant "un changement de société" qui fait "basculer la France dans l'ère écologique", elle a mis en avant un texte de "rupture", "qui mettra un coup d'arrêt à l'étalement urbain sans fin, qui permettra de mettre en location des logements décents sur le plan énergétique, qui mettra fin au recours à l'avion pour une réunion de travail à Bordeaux quand on habite à Paris".
Alors que le texte ambitionne de ralentir l'artificialisation des sols et d'amplifier la réhabilitation des friches industrielles, elle doit se rendre avec le Premier ministre Jean Castex sur le site de l'ancienne friche de la Halle Sulzer à Mantes-la-Ville (Yvelines), mercredi après-midi.
Mais les critiques de militants écologistes, voire de certains membres de la Convention citoyenne, pleuvent contre l'exécutif, accusé de détricoter les 149 propositions de cette dernière.
- "Edulcorées" -
L'un des garants de la CCC, Cyril Dion, a manifesté mercredi matin son dépit, avec une quinzaine d'autres militants, dont le député ex-LREM Matthieu Orphelin, aux abords de l'Elysée. "Je ne comprends pas qu'Emmanuel Macron qui, sur la scène internationale, passe son temps à dire qu'il faut faire plein de choses pour le climat, ne soit pas capable de le faire chez lui", a-t-il déclaré.
"La loi manque tellement de muscle que je ne reconnais même plus nos objectifs de la Convention. Où est la grande victoire pour le climat ? Pourquoi se contenter de si peu ?", s'est emporté William Aucant, l'un des 150 citoyens, sur Twitter.
Mme Pompili a regretté ce flot de critiques : "J'ai entendu malheureusement trop souvent des messages de découragement, ça ne sert à rien".
"Avec la loi climat, préparée avec vous, nous allons encore accélérer", a promis dimanche M. Macron, en se félicitant que la France ait, selon des chiffres gouvernementaux, dépassé ses objectifs pour 2019 avec une baisse des émissions de 1,7%.
Hormis les trois mesures écartées d'emblée par le chef de l'Etat, comme la demande d'un moratoire sur la 5G, le gouvernement assure que toutes les autres propositions des 150 citoyens sont mises en œuvre (75) ou en cours de mises en œuvre (71), dont une cinquantaine dans ce projet de loi, outil privilégié de leur déploiement.
Selon l'étude d'impact du gouvernement, ce texte permettra de "sécuriser" entre la moitié et les deux tiers de la baisse des émissions prévues d'ici à 2030. Sans compter l'effet "difficile à quantifier" de l'impact "culturel" de certaines mesures comme le "CO2-Score", sorte de "nutriscore" pour l'impact climatique des produits, note-t-on au ministère de la Transition écologique. 
Mais si les mesures présentées sont "en général pertinentes", elles sont souvent "limitées", "différées", et "soumises à des conditions telles qu'on doute de les voir mises en œuvre à terme rapproché", a jugé le Conseil économique, social et environnemental (Cese).
Les nombreuses critiques pointent surtout des mesures "édulcorées", notamment sur la demande de création d'un "crime d'écocide", devenu un délit dans le projet de loi. 
La Convention recommandait par exemple l'interdiction de la publicité pour les produits les plus polluants. Le texte interdit celle pour les énergies fossiles, en complétant avec des "codes de bonne conduite".
Dans le domaine du logement, en fonction des conclusions attendues en mars d'une mission lancée par le gouvernement, des amendements pourraient compléter le dispositif lors du débat parlementaire.
Les 150 citoyens doivent se réunir une dernière fois officiellement fin février pour juger de la réponse de l'exécutif à leurs propositions.
<https://information.tv5monde.com/info/ambitieux-ou-insuffisant-le-gouvernement-sort-son-projet-de-loi-climat-395665>
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23- Loi Convention climat : un texte qui fédère tout le monde… contre lui, Novethic, 10/02/21
Concepcion Alvarez

Ce mercredi 10 février, le projet de loi issu de la Convention citoyenne pour le climat doit être adopté en Conseil des ministres. C'est l'aboutissement d'un long processus démarré il y a plus d'un an, en réponse à la crise des Gilets jaunes. Les citoyens ont mis sur la table 149 propositions que le gouvernement assure avoir largement repris. Mais des ONG aux entreprises, les critiques fusent.
Tous unis contre la loi climat ! Le texte issu de la Convention citoyenne pour le climat arrive en Conseil des ministres ce mercredi 10 février. C’est la dernière grande loi du quinquennat sur le sujet et elle promet d’intenses débats. Elle a en effet réussi l’exploit de fédérer tout le monde contre elle. Au centre des critiques, Barbara Pompili, la ministre de la Transition écologique, tient bon. "C’est une loi pivot, qui fait entrer l’écologie dans la vie quotidienne, qui va verdir notre modèle et notre société et jouer un rôle de catalyseur", assure-t-elle dans les colonnes du JDD. 
Dans le même temps, son prédécesseur Nicolas Hulot, interviewé dans Le Monde, estime quant à lui que "sur tous les sujets, qu’il s’agisse de la rénovation des bâtiments, de la fin des véhicules polluants ou des aides d’Etat dont ont bénéficié les grandes entreprises pour se relever de la pandémie, c’est toujours le plus petit dénominateur commun qui est employé". 
>> Suite à lire à :
<https://www.novethic.fr/actualite/environnement/climat/isr-rse/loi-convention-climat-un-texte-qui-federe-tout-le-monde-contre-lui-149499.html>
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En images
24- Réchauffement climatique : l'alerte d'Haroun Tazieff en 1979, INA, 1979

Dans un Dossier de l’écran datant de 1979, Haroun Tazieff explique que le réchauffement climatique est dû à la pollution industrielle et le commandant Cousteau, estime que le volcanologue baratine en prédisant des catastrophes liées à la pollution au CO2. 
> Extrait à voir à :
<https://www.youtube.com/watch?v=1h9hSxywWZo>
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25- Inde : une vallée engloutie après la rupture d’un glacier de l’Himalaya, France 2, journal de 20h, 07/02/21

Dimanche 7 février, dans le district de Chamoli en Inde, la rupture d’un glacier de l’Himalaya a tout emporté sur son passage, n'épargnant aucune construction. Le bilan provisoire est de sept morts et une centaine de disparus.
Un glacier de l’Himalaya s'est brisé dimanche 7 février en Inde, dans le district de Chamoli, situé dans une zone montagneuse au nord du pays. Il alimentait la rivière Alaknanda, qui a débordé à la suite de cette catastrophe et s'est transformé en torrent d'une rare puissance. Sur des images filmés par des riverains, l’eau emporte absolument tout sur son passage, brisant même un barrage. 
Des glaciers fragilisés
Seule lueur d'espoir au milieu de ce drame écologique : les secours indiens sont arrivés rapidement sur les lieux. Ils ont ainsi réussi à sortir de terre un homme vivant. Les glaciers de l’Himalaya ont perdu un quart de leur surface ces 40 dernières années, fragilisés par le changement climatique. En 2013, dans cette même région, des pluies torrentielles avaient provoqué près de 6 000 morts.
> Vidéo à voir à :
<https://www.francetvinfo.fr/monde/inde/inde-une-vallee-engloutie-apres-la-rupture-dun-glacier-de-lhimalaya_4287725.html>
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Cette revue de presse s’inscrit dans la mission éducative de notre Fondation, au statut apolitique et non confessionnelle, et vise à répondre aux souhaits d’information et de sensibilisation des abonnés.
Elle n’a pas de caractère exhaustif. Il s’agit d’une sélection pluraliste d’articles ou de dépêches, parfois antagonistes, ne faisant pas systématiquement la Une des journaux et regroupés en 6 thèmes, adressée par mail du lundi au vendredi, à raison d’un thème différent chaque jour.
Diffuser ces articles ne signifie pas automatiquement les approuver mais vise à vous surprendre, vous enrichir, vous donner envie d’en savoir plus, vous aider à relayer l’info, à passer à l’action, et même, à vous indigner ou à vous faire sourire ! Nous espérons qu’au moins un de ces articles répondra chaque jour à l’un de ces objectifs.
Si l’archivage récemment mis en place ne cous convient pas, pensez à conserver les articles qui vous concernent ou vous intéressent particulièrement.
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À PROPOS DE LA FONDATION POUR LA NATURE ET L'HOMME (FNH)...
NOS APPELS 
– Le temps est venu <https://letempsestvenu.org/> de poser les premières pierres d’un nouveau monde
– Let’s Bio ! Ensemble pour des cantines bios et locales <https://www.letsbio.org/> pour bien nourrir nos enfants.
– Pétition. TAFTA, CETA : des traités climaticides qui menacent nos démocraties. <http://fondation-nicolas-hulot.org/action/tafta-ceta-des-traites-climaticides-qui-menacent-nos-democraties/?_ga=1.254849352.1537587716.1214298697>
NOS CAMPAGNES 
– 30 gestes et astuces pour réduire sa conso d’énergie <https://www.lesgesteseclaires.com/> pour participer à l'émergence d'un modèle énergétique plus propre et durable
– Mon Restau’Responsable® <https://www.youtube.com/watch?list=PLh--7obE3XQ5hw0hyacAsOc7PLMneP7-N&v=Eo7AZvPE_MA> pour guider les professionnels de la restauration collective et valoriser leurs bonnes pratiques.
– J’agis pour la nature <http://www.jagispourlanature.org/> pour participer à des activités utiles et ludiques en pleine nature, près de chez vous.
NOS VIDÉOS PÉDAGOGIQUES 
– Sur notre chaîne You Tube <https://www.youtube.com/playlist?list=PLh--7obE3XQ4Ku7J6VzsvlsKayQqvJTq9>, retrouvez toutes nos vidéos.  
NOS PUBLICATIONS (les plus récentes) 
– Baromètre des mobilités du quotidien - Coût, manque d'alternatives : les Français prisonniers de la voiture <http://www.fondation-nature-homme.org/magazine/cout-manque-dalternativesles-francais-prisonniers-de-leur-mode-de-transport>, janvier 2020
– Oui, les alternatives techniques aux néonicotinoïdes existent <http://www.fondation-nicolas-hulot.org/magazine/oui-les-alternatives-techniques-aux-neonicotinoides-existent/?page=0&domaines1%5B%5D=32&domaines2%5B%5D=32&domaines3%5B%5D=32>, mai 2016
– Mettre la politique monétaire au service de l’avenir <http://www.fondation-nicolas-hulot.org/magazine/mettre-la-politique-monetaire-au-service-de-lavenir/?page=0&magazine_categorie%5B%5D=26>, mai 2016
– Rapport mobiliser les financements pour le climat <http://www.fondation-nicolas-hulot.org/magazine/rapport-mobiliser-les-financements-pour-le-climat/?page=0&magazine_categorie%5B%5D=26>, février 2016
– Alimentation et climat : enjeux et solutions à différentes échelles <http://www.fondation-nicolas-hulot.org/magazine/alimentation-et-climat-enjeux-et-solutions-differentes-echelles/?page=0&domaines1%5B%5D=32&domaines2%5B%5D=32&domaines3%5B%5D=32>, décembre 2015
– Solaire photovoltaïque : 25% de l'électricité mondiale bas carbone d'ici 2050 ! <http://www.fondation-nicolas-hulot.org/magazine/solaire-photovoltaique-25-de-lelectricite-mondiale-bas-carbone-dici-2050/?page=0&magazine_categorie%5B%5D=26>, novembre 2015
– Les révolutions invisibles, un livre pour comprendre le monde qui vient <http://www.fondation-nicolas-hulot.org/magazine/revolution-invisible-un-livre-pour-comprendre-le-monde-qui-vient>, août 2015
– Une revue consacrée aux liens entre environnement et inégalités sociales <http://www.fondation-nicolas-hulot.org/magazine/une-revue-consacree-aux-liens-entre-environnement-et-inegalites-sociales/?page=0&magazine_categorie%5B%5D=26>, juin 2015
– Démocratie participative : guide des outils pour agir <http://think-tank.fnh.org/sites/default/files/documents/publications/publication_etat_deslieaux_democratie_participative_0.pdf>, Etat des lieux & Analyses n°3, nouvelle édition, mars 2015
– Mobilité au quotidien - Comment lutter contre la précarité ? <http://think-tank.fnh.org/sites/default/files/documents/publications/etude-mobilite-precarite.pdf>, Etat des lieux & Analyses, septembre 2014
– Etude. Les solutions de mobilité soutenable en milieu rural et périurbain <http://think-tank.fnh.org/sites/default/files/documents/publications/etude-solution-mobilite-soutenable.pdf>, Fondation Nicolas Hulot & RAC France, juillet 2014
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