[revue-presse-FNH] Petite revue de presse centrée sur énergies, ressources, transports, habitat, urbanisme & aménagement du territoire (mercredi 6 janvier)
Florence de Monclin
f.demonclin at fnh.org
Mer 6 Jan 08:04:39 CET 2021
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1- Nord Stream 2 : l'administration Biden va-t-elle priver l'Allemagne du gaz russe ? <https://www.lejdd.fr/International/Europe/nord-stream-2-ladministration-biden-va-t-elle-priver-lallemagne-du-gaz-russe-4013702>, Le JDD, 23/12/20, 07h00
2- En Norvège, la Cour suprême valide l’exploitation pétrolière dans l’Arctique <https://www.lemonde.fr/planete/article/2020/12/23/en-norvege-la-cour-supreme-valide-l-exploitation-petroliere-dans-l-arctique_6064317_3244.html>, Le Monde, 23/12/20, 12h16
3- Microlino : la petite voiture électrique sera lancée en 2021 <https://www.automobile-propre.com/breves/microlino-la-petite-voiture-electrique-sera-lancee-en-2021/>, Automobile propre, 23/12/20
4- Voiture électrique : comment l’Europe compte rendre les batteries plus écologiques <https://www.automobile-propre.com/voiture-electrique-europe-veut-batteries-plus-ecologiques/>, Automobile propre, 23/12/20
5- La France continue d’artificialiser plus de sols <https://www.journaldelenvironnement.net/article/la-france-continue-d-artificialiser-plus-de-sols,107539>, Le JDLE, publié initialement le 03/07/20, maj le 23/12/20
6- Guyane : la justice enjoint l'Etat de "prolonger" les concessions controversées de Montagne d'or <https://www.geo.fr/environnement/guyane-la-justice-enjoint-letat-de-prolonger-les-concessions-controversees-de-montagne-dor-203280>, AFP, 24/12/20, 16:00
7- [Anticipation] Et si les marchés financiers tournaient complétement le dos aux énergies fossiles <https://www.novethic.fr/actualite/finance-durable/isr-rse/et-si-les-marches-financiers-ne-dependaient-plus-des-energies-fossiles-149324.html>, Novethic, 24/12/20
8- 2020, l’année où la ville a changé <https://www.lemonde.fr/blog/transports/2020/12/27/2020-lannee-ou-la-ville-a-change/>, Blog transports, 27/12/20
9- Marseille : Feu vert au redémarrage de la centrale biomasse de Gardanne <https://www.20minutes.fr/planete/2940995-20201228-marseille-feu-vert-redemarrage-centrale-biomasse-gardanne>, 20 Minutes avec AFP, 28/12/20, 18h33
10- L’Europe assure qu’elle sera autosuffisante en batterie pour véhicules électriques d’ici 2025 <https://www.novethic.fr/actualite/energie/transition-energetique/isr-rse/l-europe-assure-qu-elle-sera-autosuffisante-en-batteries-pour-vehicules-electriques-d-ici-2025-149243.html>, Novethic, 28/12/20
11- Le Japon persiste et signe sur un projet controversé de centrale à charbon au Vietnam <https://www.rtbf.be/info/monde/detail_le-japon-persiste-et-signe-sur-un-projet-controverse-de-centrale-a-charbon-au-vietnam?id=10663395>, RTBF, 30/12/20, 11h38
12- Géothermie à Strasbourg : deux "écarts" commis par l'exploitant qui les conteste <https://information.tv5monde.com/info/geothermie-strasbourg-deux-ecarts-commis-par-l-exploitant-qui-les-conteste-389817>, AFP, 30/12/20, 22:00
13- Enquête. Les nouveaux géants de l’énergie misent sur l’éolien et le solaire <https://www.lemonde.fr/economie/article/2020/12/31/les-nouveaux-geants-de-l-energie-misent-sur-l-eolien-et-le-solaire_6064870_3234.html>, Le Monde, 31/12/20, 05h57
14- Editorial. Transition énergétique : l’effort inabouti des compagnies pétrolières <https://www.lemonde.fr/idees/article/2020/12/31/transition-energetique-l-effort-inabouti-des-compagnies-petrolieres_6064903_3232.html>, Le Monde, 31/12/20, 10h24
15- La crise contraint les groupes pétroliers à dévaluer leurs actifs <https://www.lemonde.fr/economie/article/2020/12/31/la-crise-contraint-les-groupes-petroliers-a-devaluer-leurs-actifs_6064904_3234.html>, Le Monde, 31/12/20, 11h20
16- La carte d'identité sera obligatoire pour les vélos à partir du 1er janvier <https://www.francebleu.fr/infos/societe/la-carte-d-identite-sera-obligatoire-pour-les-velos-a-partir-du-1er-janvier-1609227076>, France bleu, maj le 31/12/20, 11:20
17- Enquête. Matières premières critiques : l'Europe soumise à la Chine <https://planete.lesechos.fr/enquetes/infographies-metaux-rares-6026/>, Les Echos Planète, sans date indiquée
En images
18- Un parking géant dans le « jardin » du Royaume-Uni : le Brexit a déjà un impact sur le paysage anglais <https://www.nouvelobs.com/brexit/20201228.OBS38133/un-parking-geant-dans-le-jardin-du-royaume-uni-le-brexit-a-deja-un-impact-sur-le-paysage-anglais.html>, L’Obs, 28/12/20, 17h47
19- Portugal : le plus grand producteur de vélos d’Europe <https://www.francetvinfo.fr/economie/transports/portugal-le-plus-grand-producteur-de-velos-deurope_4237745.html>, France 2, journal de 20h, 29/12/20
Bien à vous,
Florence
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NOS VŒUX : "Un autre monde est à notre portée. Puisse l’éveil des consciences nous donner le ressort de le bâtir en conduisant ensemble radicalement et progressivement cette société qui conjugue les enjeux écologiques, sociaux et économiques. Dans un sursaut salutaire, levons-nous enfin et que chacun fasse sa part !", Fondation Nicolas Hulot pour la Nature et l’Homme
CONTESTATIONS DU JOUR : — L’attribution des licences d’extraction pétrolière en Arctique va à l’encontre de la Constitution et de l’accord de Paris sur le climat, estiment les ONG. (cf. item 2)
— Le Japon va participer au financement d’un important projet de centrale à charbon au Vietnam et est en cela très critiqué par des organisations environnementales du monde entier. (cf. item 11)
INITIATIVES DU JOUR : — Un recours toujours plus important aux cellules lithium, en particulier pour la mobilité électrique, pousse l’Europe à remplacer la directive en vigueur depuis 2006 par un nouveau texte plus adapté. (cf. item 4)
— Bruxelles assure que le Vieux continent sera autosuffisant en batterie pour véhicules électriques en 2025. (cf. item 10)
— À compter du 1er janvier 2021, les vélos neufs vendus en magasin devront obligatoirement porter un "identifiant unique" auquel seront attachées les coordonnées de son propriétaire. (cf. item 16 & 19)
CHIFFRE DU JOUR : 23.907 hectares de terres naturelles, agricoles et forestières ont été urbanisés en 2017, soit davantage, une nouvelle fois, que l’année précédente (23.852 ha) selon le bilan annuel de l’Observatoire national. (cf. item 5)
DÉCISIONS DU JOUR : — Le tribunal administratif de Guyane a enjoint jeudi l'Etat "de prolonger" les concessions minières de la Compagnie Montagne d'or en Guyane, annulant le refus implicite du ministre de l'économie Bruno Le Maire. (cf. item 6 & suite)
— La centrale de Gardanne va redémarrer. Elle doit fournir à terme 6 % de l'électricité de la région Provence-Alpes-Côte d'Azur en consommant 850.000 tonnes de biomasse, en grande partie du bois. (cf. item 9)
ENQUÊTES DU JOUR : — L’année 2020 a conforté les champions des énergies renouvelables, comme l’italien Enel ou l’espagnol Iberdrola, qui se positionnent désormais en rivaux des « majors » du pétrole. (cf. item 13, 14 & 15)
— La révolution verte voulue par les pays de l’Union est complètement dépendante de la production de matériaux rares centralisée dans un tout petit nombre de pays du globe dont la Chine qui, à elle seule, 66 % de l’ensemble de ses ressources. (cf. item 17)
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> Pour répondre PRÉSENT à l’APPEL DES SOLIDARITÉS porté par plus de 80 ONG & associations de tous horizons <https://www.appel-des-solidarites.fr/>
> 2nd édition de My Positive Impact : les 6 lauréats du public et les 3 lauréats du jury <http://www.mypositiveimpact.org/les-solutions>
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1- Nord Stream 2 : l'administration Biden va-t-elle priver l'Allemagne du gaz russe ?, Le JDD, 23/12/20, 07h00
François Clemenceau
Joe Biden, à l'instar de Donald Trump, juge "fondamentalement mauvais" le projet Nord Stream 2, qui doit acheminer du gaz naturel de la Russie à l'Allemagne, en passant par la mer Baltique.
Le projet Nord Stream 2, qui doit acheminer 55 milliards de mètres cubes de gaz naturel par an de la Russie à l'Allemagne en passant par la mer Baltique, s'est transformé en course contre la montre depuis l'élection de Joe Biden le 3 novembre. Cette semaine, des bateaux russes se sont activés pour souder des tubes des derniers kilomètres du gazoduc. Comme pour faire le maximum afin de placer le nouveau président américain devant le fait accompli avant son entrée en fonctions le 20 janvier.
Un deal "fondamentalement mauvais"
L'an dernier, certains prestataires du chantier, menacés de sanctions par les Etats-Unis, ont préféré quitter le projet du russe Gazprom et de ses cinq associés européens, dont le français Engie. Et maintenant ? Il se trouve que Donald Trump et Joe Biden partagent l'idée que Nord Stream 2 place les Européens en situation de dépendance stratégique vis-à-vis de la Russie de Poutine. Le candidat démocrate avait répété au cours de sa campagne que ce "deal" était "fondamentalement mauvais" pour l'Europe.
> Lire aussi - Comment la Russie de Vladimir Poutine se prépare à l'arrivée de Joe Biden au pouvoir
Mais Trump, plus que Biden, estime que cela nuit surtout aux intérêts commerciaux de l'industrie gazière américaine, qui ne parvient pas à accroître ses exportations vers l'Europe. Les Européens, de leur côté, sont divisés entre des partenaires solidaires de l'Allemagne (qui s'est débarrassée de son industrie nucléaire et souhaite en faire autant de son charbon) et des riverains de la Russie, qui craignent sa politique énergétique de prise d'otage telle qu'ils l'ont vue à l'oeuvre en Ukraine.
"Joe Biden voudra rassurer"
"Je ne pense pas que le premier réflexe de Joe Biden après le 20 janvier sera de faire appliquer le régime de sanctions prévu contre Nord Stream 2", estime Tara Varma, la directrice à Paris de l'European Council on Foreign Relations (ECFR). Ce think tank a publié à l'automne un rapport truffé de recommandations qui permettent à l'UE de riposter aux politiques de "coercition" américaine et chinoise. "Je crois au contraire, dit la chercheuse, que Joe Biden voudra d'abord rassurer les Européens et leur tendre la main après quatre années de relations houleuses entre l'UE et Trump."
Ce qui ne veut pas dire que la nouvelle administration démocrate ne tentera pas d'obtenir quelque chose en échange d'une tolérance provisoire sur le dossier Nord Stream. Ni que l'Europe ne doit pas accélérer sur son indépendance énergétique.
<https://www.lejdd.fr/International/Europe/nord-stream-2-ladministration-biden-va-t-elle-priver-lallemagne-du-gaz-russe-4013702>
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2- En Norvège, la Cour suprême valide l’exploitation pétrolière dans l’Arctique, Le Monde, 23/12/20, 12h16
Olivier Truc (Stockholm, correspondance)
L’attribution de ces licences d’extraction pétrolière va à l’encontre de la Constitution et de l’accord de Paris sur le climat, estiment les ONG.
C’est un signal fort, mais il ne devrait pas faire taire les opposants norvégiens à l’exploitation pétrolière dans l’Arctique. Rendant son jugement mardi 22 décembre à Oslo, la Cour suprême a donné raison à l’Etat contre les organisations environnementales qui estiment que cette activité va à l’encontre de la Constitution et des engagements liés à l’accord de Paris sur le climat.
En dépit de ce revers pour les ONG, la Norvège a toujours plus de mal à défendre un double langage, prônant d’un côté une morale climatique, avec, par exemple, sa forte densité de voitures électriques, mais pratiquant, de l’autre, une politique à tout-va d’exploitation du pétrole sur laquelle repose en partie son économie, notamment en mer de Barents, considérée comme la nouvelle province pétrolière et gazière du royaume.
« Loyauté envers le pétrole norvégien »
« La Cour suprême a choisi la loyauté envers le pétrole norvégien plutôt qu’en nos droits à un futur viable », s’est insurgée Therese Hugstmyr Woie, responsable de l’ONG Les Jeunes Amis de la Terre. Greenpeace et Natur og Ungdom (« Nature et jeunesse ») avaient déposé une plainte en 2016 contre le ministère du pétrole, à cause de l’attribution de licences d’exploration en mer de Barents, dans l’Arctique. Ces licences ne respectaient pas, selon les plaignants, l’accord de Paris sur le climat et le droit des Norvégiens à un environnement sain et sûr pour les générations actuelles et à venir, selon l’article 112 de la Constitution. C’était la première fois qu’un procès se tenait au nom de ce paragraphe.
> Lire aussi Accro aux hydrocarbures, la Norvège n’est pas prête à passer à l’après-pétrole
La cour relève l’absence « de lien suffisant entre le changement climatique et la perte de vies humaines en Norvège ». Le juge Hogetveit Berg a expliqué que si la Cour suprême allait dans le sens des organisations environnementales, cela marquerait le début d’un retrait progressif contrôlé des activités pétrolières norvégiennes. « C’est en dehors du cadre de ce procès qu’il faudra en décider », a-t-il conclu. La Cour suprême déclare même que les tribunaux devraient hésiter à revoir les décisions rendues par le biais de processus politiques approfondis au sein du gouvernement et du Parlement.
La cour d’appel avait déjà jugé en faveur de l’Etat, considérant que les permis d’extraction de pétrole dans la mer de Barents, lors du 23e cycle de concessions de licences, ne constituent pas une violation de la section environnementale de la Constitution. Mais les ONG avaient remporté une victoire importante lorsque la cour avait statué que la Norvège était responsable des émissions de pétrole et de gaz norvégiens à l’étranger.
Pétromonarchie
Au terme d’une enquête, menée en 2016, l’organisation Oil Change International avait conclu que les émissions liées à la combustion du gaz et du pétrole produits en Norvège et exportés à l’étranger étaient dix fois plus élevées (plus de 500 millions de tonnes) que les émissions sur le sol du royaume, rejetant l’argument selon lequel la production norvégienne d’hydrocarbures serait préférable à celle d’autres pays, car plus « propre ». Sur ce point, la Cour suprême se réaligne sur la position du tribunal de première instance et valide la position du gouvernement, estimant que « la Norvège n’est pas responsable des émissions de pétrole norvégien constatées dans d’autres pays ».
> Lire aussi La Norvège discute de la frontière des glaces
Et rien n’indique que la Norvège entend prêter l’oreille à ses détracteurs. Fin novembre, le gouvernement a au contraire affiché sa volonté d’attribuer 136 nouvelles licences d’exploration dans l’Arctique. Comme un pied de nez, mardi matin, quelques minutes avant la lecture du jugement, la compagnie pétrolière américaine ConocoPhillips annonçait une découverte de pétrole en mer de Norvège, entre la mer du Nord et la mer de Barents.
Pourtant, l’étau se resserre sur la pétromonarchie norvégienne. Le prochain président américain, Joe Biden, appelle, dans le cadre de son plan pour une révolution de l’énergie propre et une justice environnementale, à un moratoire sur l’exploitation pétrolière dans l’Arctique. Le Programme des Nations unies pour le développement, qui établit chaque année un classement mondial sur le développement humain, a introduit pour la première fois un classement parallèle prenant en compte les pressions exercées sur la planète. Résultat : la Norvège, qui caracolait en tête du classement classique depuis des décennies, chute de quinze places.
> Lire aussi Un milliardaire à la tête du fonds pétrolier norvégien
<https://www.lemonde.fr/planete/article/2020/12/23/en-norvege-la-cour-supreme-valide-l-exploitation-petroliere-dans-l-arctique_6064317_3244.html>
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3- Microlino : la petite voiture électrique sera lancée en 2021, Automobile propre, 23/12/20
Matthieu Lauraux
Déclinée en deux configurations de batterie, la nouvelle Isetta électrique est sur le point d’entamer sa production. Commercialisation prévue l’an prochain.
Initiée en 2016 au Salon de Genève, l’aventure Microlino va se concrétiser. L’entreprise Micro Mobility a confirmé son intention de lancer sa petite puce électrique de 2,43 mètres en 2021, et ce « malgré l’épisode de Covid-19 ».
La société précise qu’elle va construire 5 prototypes de présérie « d’ici quelques semaines ». L’ouverture par l’avant, ainsi que la signature à bande de feux à LED avant et arrière du concept Microlino 2.0 « iront en production ». Il en sera de même pour la planche de bord simpliste avec ses compteurs numériques, ses touches tactiles de climatisation et son volant trois branches.
Côté technique, le moteur reste à une puissance de 11 kW (15 ch) pour 100 Nm. La Microlino peut donc filer jusqu’à 90 km/h de vitesse maximale pour un poids de 513 kg. En 8 et 14,4 kWh, deux batteries sont proposées avec des autonomies respectives de 125 à 200 km d’autonomie. Dans tous les cas, la recharge se limite à 2 kW.
>> Suite à lire à :
<https://www.automobile-propre.com/breves/microlino-la-petite-voiture-electrique-sera-lancee-en-2021/>
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4- Voiture électrique : comment l’Europe compte rendre les batteries plus écologiques, Automobile propre, 23/12/20
Philippe Schwoerer
Un recours toujours plus important aux cellules lithium, en particulier pour la mobilité électrique, pousse l’Europe à remplacer la directive en vigueur depuis 2006 par un nouveau texte plus adapté à la nouvelle approche stratégique symbolisée par l’Airbus des batteries.
Ne pas ruiner les efforts
Si l’on s’arrête à la seule mobilité électrique, la demande croissante en batteries de traction doit servir la lutte contre le dérèglement climatique, la pollution et les problèmes de santé publique.
La Commission européenne a cependant noté un certain nombre d’écueils qui pourraient ruiner les efforts effectués pour traiter au mieux ces défis sociétaux. La demande exponentielle en matériaux comme le cobalt, le lithium, le nickel et le manganèse n’est pas sans effet sur l’environnement. L’arrivée en fin de vie de tonnes de batteries non plus. D’où un besoin de former un cadre complet.
L’institution souhaite inclure dans son règlement tous les types de batteries. Le texte s’intéressera à « l’ensemble de leur cycle de vie, depuis le processus de production et les exigences de conception jusqu’au recyclage et à la seconde vie, en passant par le contenu recyclé des batteries ».
La commission propose également une disposition pour faciliter le remplacement des batteries afin qu’un appareil ou en véhicule ne soit plus inutilisable à cause d’un problème d’accus.
>> Suite à lire à :
<https://www.automobile-propre.com/voiture-electrique-europe-veut-batteries-plus-ecologiques/>
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5- La France continue d’artificialiser plus de sols, Le JDLE, publié initialement le 03/07/20, maj le 23/12/20
Stéphanie Senet
Pour la deuxième année consécutive, l’artificialisation des sols a progressé en France en 2017. Ce résultat confirme la reprise du phénomène, après une baisse régulière observée depuis 2011.
23.907 hectares de terres naturelles, agricoles et forestières ont été urbanisés en 2017. Soit davantage, une nouvelle fois, que l’année précédente (23.852 ha) selon le bilan annuel de l’Observatoire national installé en juillet 2018, qui se base sur les fichiers fonciers. «Il existe encore un doute sur l’ampleur de cette reprise et sa durée. Mais une chose est sûre, la tendance à la baisse observée depuis 2011 est clairement stoppée», commente au JDLE Martin Bocquet, chargé d’études au Cerema[1].
Destination le littoral et les métropoles
Comme l’an dernier, l’artificialisation s’avère très polarisée autour des métropoles et du littoral. La dynamique la plus faible est observée en Champagne-Ardennes et dans les Pyrénées. Globalement, elle est autant due à des grands projets d’aménagement qu’à une multitude de petits projets peu consommateurs d’espaces.
Un peu plus d’efficacité
Autre constat : l’efficacité de l’artificialisation augmente, c’est-à-dire le nombre de mètres carrés construits par rapport au nombre de mètres carrés consommés. «A la fin des années 2000, 1 mètre carré artificialisé correspondait à 0,18 m2 construit. En 2017, c’est monté à 0,22 m2. L’année 2017 marque peut-être le début d’une décorrélation entre artificialisation et construction», suggère Martin Bocquet.
>> Suite à lire à :
<https://www.journaldelenvironnement.net/article/la-france-continue-d-artificialiser-plus-de-sols,107539>
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6- Guyane : la justice enjoint l'Etat de "prolonger" les concessions controversées de Montagne d'or, AFP, 24/12/20, 16:00
Le tribunal administratif de Guyane a enjoint jeudi l'Etat "de prolonger" les concessions minières de la Compagnie Montagne d'or en Guyane, annulant le refus implicite du ministre de l'Economie Bruno Le Maire.
Le tribunal a "enjoint à l’État de prolonger", "dans un délai de six mois" les concessions, clés de voute du projet minier controversé dit de la Montagne d'or.
Il a ainsi "annulé" le refus implicite de M. Le Maire de prolonger les concessions minières de la Compagnie Montagne d'or en Guyane.
S'appuyant sur le dépassement du délai réglementaire d'instruction de deux ans, le ministre de l'Economie avait implicitement rejeté le 21 janvier 2019 le renouvellement pour 25 ans des concessions minières de la compagnie Montagne d'or (CMO), portant alors juridiquement un coup d'arrêt au plus grand projet d'extraction d'or primaire jamais proposé en France, porté par le consortium russo-canadien Nordgold-Columbus Gold.
Le tribunal administratif a considéré que CMO "présente suffisamment d’éléments justifiant de ses capacités techniques et financières pour exploiter les concessions".
La justice a aussi souligné le "défaut de contestation sérieuse" de M. Le Maire, pour justifier son rejet implicite.
Les concessions (d'une surface de 40 km2) sont situées dans les communes de Saint-Laurent du Maroni et Apatou, en pleine forêt, entre deux réserves à haute valeur de biodiversité.
La compagnie y envisage dans les prochaines années l'exploitation et le traitement par cyanuration en circuit fermé d'un gisement de 85 tonnes d'or.
Lors de l'audience du 3 décembre, le rapporteur public avait pointé du doigt, dans ce contentieux, la "faiblesse" et l'absence de "pertinence" des arguments de l'État pour justifier son refus. C'est un "point difficile du dossier" qui n'est "pas à l'avantage de l'administration" avait ajouté le rapporteur public.
<https://www.geo.fr/environnement/guyane-la-justice-enjoint-letat-de-prolonger-les-concessions-controversees-de-montagne-dor-203280>
Sur le même sujet :
> La justice relance le projet Montagne d’or en Guyane, malgré l'opposition du gouvernement, Novethic, 05/01/21
Concepcion Alvarez
Le tribunal administratif de Cayenne vient de relancer le projet contesté de la Montagne d'or en Guyane. Le gouvernement avait assuré en 2019 qu'il ne verrait pas le jour mais les juges estiment qu'il n'a pas apporté de preuves pour justifier une telle décision. Ils enjoignent donc l'Etat à autoriser la prolongation de la concession minière, dans un délai de six mois.
C’était l’une des annonces les plus emblématiques des premiers conseils de défense écologique (CDE) : la fin du projet de Montagne d’Or, une mine d’or en Guyane dont l’impact environnemental est dénoncé par les associations. En mai 2019, le gouvernement assurait que le projet était incompatible avec les exigences écologiques de la France. "Le CDE a décidé de constater l'incompatibilité de l'actuel projet avec les exigences de protection de l'environnement", avait alors déclaré François de Rugy, le ministre de la Transition écologique et solidaire de l’époque.
Mais dans les faits, le gouvernement n’a pas pris toutes les précautions nécessaires pour que cette annonce soit bel et bien effective. Si bien que le 24 décembre dernier, le tribunal administratif de Cayenne a annulé le rejet "implicite" du ministre des finances, Bruno Le Maire, de prolonger pour vingt-cinq ans la concession Montagne d’or (15 km2) et a enjoint l’État à le faire dans un délai de six mois. Le ministre de l’Économie s’était en effet contenté de laisser courir le délai de deux ans suite à la demande de prolongation déposée fin 2016.
>> Suite à lire à :
<https://www.novethic.fr/actualite/environnement/pollution/isr-rse/projet-montagne-d-or-la-justice-guyanaise-met-le-gouvernement-face-a-ses-contradictions-149357.html <https://www.novethic.fr/actualite/environnement/pollution/isr-rse/projet-montagne-d-or-la-justice-guyanaise-met-le-gouvernement-face-a-ses-contradictions-149357.html>>
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7- [Anticipation] Et si les marchés financiers tournaient complétement le dos aux énergies fossiles, Novethic, 24/12/20
Arnaud Dumas
Nous sommes en 2030. Il est loin le temps où les grandes majors pétrolières faisaient la pluie et le beau temps sur les marchés financiers. Aujourd’hui, ce sont les entreprises du numérique qui ont pris la main et trustent les indices boursiers, pour le meilleur et pour le pire… En cette période de fêtes, Novethic vous propose une série de récits prospectifs inspirés de cette année pas comme les autres.
Année 2020. Les grandes majors internationales enregistraient tour à tour des baisses de la valeur de leur champs pétroliers. Quelques années plus tard, le gaz sombrait à son tour. Le prix des énergies fossiles, que les producteurs maintenaient jusqu’alors tant bien que mal en faisant varier leur production, a atteint en l’espace de quelques années un niveau plancher faisant capoter un à un les projets d’extraction.
ExxonMobil, BP, Chevron, Total, Shell… les anciens géants qui faisaient la pluie et le beau temps sur les marchés financiers ont rapidement perdu de leur superbe. Il est loin le temps des limousines et des gros cigares à Dallas, capitale du pétrole américain ! En 2030, le pétrole est relégué dans les tréfonds des indices boursiers. Le CAC 40 n’aime plus Total, le S&P 500 a oublié Exxon.
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8- 2020, l’année où la ville a changé, Blog transports, 27/12/20
Olivier Razemon
C’est un album pour les enfants (et pour les adultes aussi), qui montre un immeuble en coupe, ainsi que ses habitants, et quelques rues de Paris, l’ensemble étant dessiné à différentes époques. Ces « 100 ans d’un immeuble parisien », un ouvrage paru en 2018 aux éditions Parigramme, racontent l’histoire récente de la capitale, son urbanisme, sa population, les grandes choses de l’histoire mêlées aux petites aventures de la vie. Les dates, choisies avec précision (1910, 1919, 1934, 1943, 1947, 1961, 1978, 1991 et « aujourd’hui »), correspondent à des périodes immédiatement reconnaissables, en raison de la crue de la Seine, des tickets de rationnement ou de la forme des bus.
A chaque époque ses restrictions. Delphine Godard, autrice, et Lise Herzog, illustratrice, ont soigné les moindres détails des vingt planches, des combles aux pavés en passant par les enseignes des commerces. En janvier 1910, les passants cheminent sur des planches en bois. En 1919, on vend encore des volailles vivantes en pleine rue. En 1943, les vitres des cafés sont recouvertes de croisillons de papier qui les protègent en cas de bombardement. En 1961 apparaissent les premiers scooters, tandis que les hommes ne portent plus de chapeau. Les abribus arrivent en 1978, et le traiteur asiatique en 1991. A chaque époque ses plaisirs, ses craintes, ses restrictions.
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9- Marseille : Feu vert au redémarrage de la centrale biomasse de Gardanne, 20 Minutes avec AFP, 28/12/20, 18h33
D.Bd avec AFP
Cette centrale doit fournir 6% de l'électricité de la région Provence-Alpes-Côte d'Azur et participer à la transition environnementale
Feu vert pour la centrale biomasse de Gardanne, la plus grande de France. La cour administrative d’appel de Marseille a rétabli l’autorisation d’exploitation, à un moment crucial pour son avenir. En juin 2017, le tribunal administratif de Marseille avait annulé l’autorisation de l’exploitant, à l’époque le groupe allemand Uniper, estimant qu’il n’avait pas suffisamment évalué l’impact d’une telle usine – actuellement à l’arrêt – sur les forêts du Sud-Est.
Mais dans un arrêt en date du 24 décembre et rendu public ce lundi, la cour administrative d’appel a estimé « que l’exploitation forestière et la production d’électricité étaient des activités distinctes (…) et qu’elles ne pouvaient être regardées comme participant à la réalisation d’un même programme ». La cour a ainsi suivi les conclusions du rapporteur public lors de l’audience du 11 décembre.
Quelque 300 millions d’euros ont été investis dans cette centrale biomasse qui génère, selon son exploitant, 70 emplois directs. D’une puissance de 150 mégawatts, elle doit fournir à terme 6 % de la production d’électricité de la région Provence-Alpes-Côte d’Azur, en consommant 850.000 tonnes de biomasse, en grande partie du bois.
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<https://www.20minutes.fr/planete/2940995-20201228-marseille-feu-vert-redemarrage-centrale-biomasse-gardanne>
Sur le même sujet :
> Fin du charbon : Gardanne mise sur le bois, l'économie circulaire et la mobilité décarbonée <https://www.actu-environnement.com/ae/news/pacte-transition-territoire-gardanne-centrale-charbon-36790.php4>, Actu-Environnement, 28/12/20
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10- L’Europe assure qu’elle sera autosuffisante en batterie pour véhicules électriques d’ici 2025, Novethic, 28/12/20
Marina Fabre avec AFP
L'Europe, très dépendante de la Chine en matière d'approvisionnement en batterie pour véhicules électriques, veut assurer sa "souveraineté technologique". Son "Airbus des batteries", créé en 2017, se développe avec 5 milliards d'euros mis sur la table et les premières usines de production en cours de lancement. Bruxelles assure que le Vieux continent sera autosuffisant en 2025. L'enjeu, avance Bruno Le Maire, est aussi environnemental.
C’est un enjeu de "souveraineté technologique", selon les termes du ministre de l’Économie Bruno Le Maire. Alors que les ventes de véhicules électriques ont triplé cette année sur le Vieux continent, l’Europe reste très dépendante des pays asiatiques quant à la fabrication des batteries. C’est la Chine qui tire 80 % de la production mondiale de batteries lithium-ion. "Nous n’avons pas vocation à avoir une industrie automobile dont le tiers de la valeur dépend des pays asiatiques", a estimé Bruno Le Maire lors de la conférence de l’Alliance européenne des batteries le 24 novembre.
Depuis 2017 en effet, la France et l’Allemagne, rejointes par d’autres pays, ambitionnent de créer un "Airbus des batteries". Cinq milliards d’euros de financement européen ont déjà été dépensés pour construire les premières usines de production dont deux en France. L'usine Saft de Nersac (Charente) a été inaugurée en janvier dernier. Et le vice-président de la Commission européenne, Maros Sefcovic, est optimiste : "Je suis convaincu que d’ici 2025, l’UE sera en mesure de produire suffisamment de cellules de batterie pour répondre aux besoins de l’industrie automobile européenne, et même renforcer notre capacité d’exportation", a-t-il déclaré.
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<https://www.novethic.fr/actualite/energie/transition-energetique/isr-rse/l-europe-assure-qu-elle-sera-autosuffisante-en-batteries-pour-vehicules-electriques-d-ici-2025-149243.html>
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11- Le Japon persiste et signe sur un projet controversé de centrale à charbon au Vietnam, RTBF, 30/12/20, 11h38
En dépit de ses engagements récemment réaffirmés pour le climat, le Japon va participer au financement d’un important projet de centrale à charbon au Vietnam, très critiqué par des organisations environnementales du monde entier.
La Japan Bank for International Cooperation (JBIC), une institution financière proche de l’Etat, a annoncé mardi avoir signé un accord de prêt de 636 millions de dollars pour le projet de centrale à charbon de Vung Ang II, dans le centre du Vietnam.
Cette part s’inscrit dans un prêt total de 1,8 milliard de dollars pour ce projet, auquel contribuent également l’alter ego sud-coréen de la JBIC, la Banque d’import-export de Corée (KEXIM). De grandes banques japonaises sont aussi impliquées, selon les médias.
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<https://www.rtbf.be/info/monde/detail_le-japon-persiste-et-signe-sur-un-projet-controverse-de-centrale-a-charbon-au-vietnam?id=10663395>
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12- Géothermie à Strasbourg : deux "écarts" commis par l'exploitant qui les conteste, AFP, 30/12/20, 22:00
La préfecture du Bas-Rhin a présenté mercredi les conclusions d'une enquête administrative diligentée après les séismes provoqués par l'activité d'une centrale géothermique, faisant état "d'écarts importants" commis par l'exploitant, qui a contesté ces conclusions.
Réalisée à la demande de la préfecture après les séismes qui ont ébranlé l'agglomération strasbourgeoise le 4 décembre, dont l'un de magnitude 3,5, l'enquête "montre qu'il y a eu des écarts importants par rapport à l'autorisation" accordée à l'entreprise Fonroche Géothermie, a annoncé la préfète Josiane Chevalier lors d'une conférence de presse.
"Cette analyse a mis en évidence deux non-conformités", a détaillé Hervé Vanlaer, directeur de la Direction régionale de l'environnement, de l'aménagement et du logement (Dreal) du Grand Est. "La première est un forage plus profond que prévu", réalisé jusqu'à 5.000 mètres, contre une autorisation à "4.200 mètres, avec une tolérance de 600 mètres".
"On est pleinement rentré dans le massif cristallin, le granit", a précisé M.Vanlaer, "et on sait que le granit peut avoir des réactions sismiques plus importantes".
Le deuxième "écart" relevé concerne la pression à laquelle l'eau prélevée en profondeur était ensuite réinjectée vers le sous-sol.
"Il était prévu de ne pas dépasser 100 bars de pression en tête de puits, mais en novembre 2019 et août 2020, il a été constaté des pressions supérieures, de 150 et 140 bars" respectivement, a exposé M.Vanlaer. En novembre 2019, un séisme de magnitude 3,1 avait déjà été enregistré à 5 kilomètres du site de géothermie, dont l'origine, naturelle ou liée à l'activité humaine, n'est pas définie avec certitude.
La préfecture et la Dreal ont cependant souligné que le lien de cause à effet entre ces "écarts" et les séismes n'était pas établi. Un "comité d'expert" sera mis en place "en début d'année" 2021 pour se pencher sur cette question.
- L'"hypothèse" des poursuites -
"L'entreprise ne respecte pas ce qui est prévu dans un arrêté préfectoral, c'est une faute", a conclu la préfète, indiquant que des poursuites étaient "une hypothèse à ne pas exclure".
Joint par l'AFP, Jean-Philippe Soulé, le directeur de Fonroche Géothermie, a fermement contesté ces conclusions.
Initialement, "on a foré jusqu'à 4.700 mètres de profondeur", a-t-il assuré. La prolongation du forage, jusqu'à 5.000 mètres, a été réalisée ensuite, à partir de fin janvier 2020.
"Cette extension, ce n'est pas pour nous permettre de produire, c'est une extension à des fins de recherche de données scientifiques, réalisée dans le cadre d'une expertise mandatée par la préfecture elle-même", pour déterminer les causes du séisme de novembre 2019, selon lui.
M. Soulé assure également que la limite des 100 bars s'applique à la pression mesurée à l’extrémité basse du puits injecteur et non en tête de puits, autorisant des surpressions en surface.
Ce projet de centrale géothermique, implantée à Vendenheim, dans l'agglomération strasbourgeoise, a été définitivement arrêté après les séismes du 4 décembre. Il représentait un investissement de près de 100 millions d'euros.
Sur place, afin de limiter les risques sismiques, les opérations de mise à l'arrêt se poursuivent progressivement. "On a fait à peu près la moitié du chemin" a précisé M.Vanlaer, rappelant qu'une secousse de magnitude 2,5 avait encore été enregistrée le jour de Noël.
Pour l'heure, les trois autres projets de développement de centrales géothermiques dans le département, portés par Fonroche Géothermie et Electricité de Strasbourg, sont suspendus.
"Je doute fort qu'en 2021 on puisse redémarrer quelque chose, il faudra du temps", a prévenu la préfète. "L'acceptabilité sociale de la géothermie est devenue très faible".
<https://information.tv5monde.com/info/geothermie-strasbourg-deux-ecarts-commis-par-l-exploitant-qui-les-conteste-389817>
Sur le même sujet :
> Géothermie à Strasbourg : Fonroche mis en cause par l'enquête administrative pour non-respect de certains paramètres <https://france3-regions.francetvinfo.fr/grand-est/bas-rhin/strasbourg-0/geothermie-strasbourg-fonroche-mis-cause-enquete-administrative-non-respect-certains-parametres-1910062.html>, France 3 Grand Est, 30/12/20, 19h22
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13- Enquête. Les nouveaux géants de l’énergie misent sur l’éolien et le solaire, Le Monde, 31/12/20, 05h57
Nabil Wakim
L’année 2020 a conforté les champions des énergies renouvelables, comme l’italien Enel ou l’espagnol Iberdrola, qui se positionnent désormais en rivaux des « majors » du pétrole.
Le site de Dogger Bank, situé en mer du Nord à une centaine de kilomètres des côtes britanniques, est historiquement connu pour la bataille navale homérique qu’y livra le corsaire Jean Bart contre 112 navires marchands hollandais, en 1696. Désormais, on va y trouver l’un des plus importants projets énergétiques du continent européen. Précision : il ne s’agit pas d’une plate-forme pétrolière… mais du plus grand projet éolien au monde.
En cette trouble année 2020, l’une des plus grosses décisions d’investissement signées dans le secteur concerne les énergies renouvelables. D’un montant d’environ 6 milliards de dollars (4,9 milliards d’euros), elle est l’œuvre d’Equinor, un groupe pétrolier norvégien en reconversion, et d’Iberdrola, un géant espagnol dans ce domaine. Tout un symbole, alors que la crise sanitaire met en lumière une tendance à l’œuvre depuis plusieurs années : de nouveaux acteurs sont en train de devenir les champions mondiaux de l’énergie.
Pendant des années, les « majors » du pétrole et du gaz (ExxonMobil, Chevron, BP, Shell et Total) étaient des valeurs sûres pour les investisseurs et les stars des indices boursiers. L’année 2020 acterait-elle la fin de cette période ? Plusieurs analystes évoquent désormais l’émergence de « majors » du renouvelable. Selon la banque américaine Goldman Sachs, on trouve en tête de ce peloton l’italien Enel, l’espagnol Iberdrola, l’américain NextEra et le danois Orsted. Le portugais EDPR et l’allemand RWE font également partie de cette liste prometteuse. S’agit-il d’un tournant historique ou d’un séduisant discours marketing ?
> Lire aussi La vague de l’éolien en mer renverse la transition énergétique
Soutiens publics
Ces acteurs ont un point commun : ils sont des opérateurs historiques dans leurs pays, mais ont commencé avant les autres leur mutation. « Nous avons été des pionniers il y a vingt ans, quand personne ne pensait que l’électricité pouvait être produite avec des sources d’énergie propre », se félicitait le PDG d’Iberdrola, José Ignacio Sanchez Galan, le 30 novembre, auprès de l’agence Bloomberg.
Ces nouveaux champions de l’électricité ont su investir dans l’éolien et le solaire au moment où les prix ont commencé à baisser et où les soutiens publics étaient massifs. Leur modèle économique rencontre deux tendances : l’électrification des usages et la bataille contre le changement climatique. Dans de très nombreux pays, ces énergies apparaissent comme la manière la moins coûteuse de diminuer la part des énergies fossiles dans la production d’électricité.
L’année 2021 pourrait être cruciale : selon les analystes de Goldman Sachs, les dépenses pour le développement de nouvelles capacités de production d’énergie renouvelable pourraient, pour la première fois, dépasser celles des forages d’hydrocarbures. Une véritable révolution, alors que le charbon, le gaz et le pétrole comptent encore pour plus de 80 % de la production d’électricité dans le monde… soit peu ou prou le même niveau qu’il y a trente ans. Autre point commun de ces nouveaux acteurs : ils ont fait le choix de se développer très vite en dehors de leur cœur géographique.
Iberdrola est par exemple l’un des leaders de l’éolien… au Royaume-Uni, à travers sa filiale écossaise. Il est aussi l’un des plus gros opérateurs aux Etats-Unis et a remporté le parc éolien au large de Saint-Brieuc, en France. Enel, basé en Italie, est présent dans 30 pays, dont l’Afrique du Sud, le Maroc, le Chili ou l’Inde. L’un des exemples les plus frappants est celui du danois Orsted. Le groupe était encore, en 2006, concentré à plus de 80 % sur les énergies fossiles, et notamment l’exploitation des hydrocarbures en mer du Nord. Il est désormais le leader mondial de l’éolien en mer, et 86 % de sa production électrique provient des renouvelables.
Grands groupes
En réalité, ces nouveaux géants ont construit des modèles qui leur assurent des revenus moins spectaculaires que ceux des pétroliers, mais plus réguliers. Les parcs éoliens ou solaires sont souvent opérés pour des durées de quinze ou vingt ans, avec des tarifs de rachat fixés à l’avance. Jusqu’à présent, ces tarifs étaient garantis par les Etats… et payés par les consommateurs sur la facture d’électricité.
« L’idée de voir émerger des “majors” n’est pas seulement le résultat d’une baisse des coûts des énergies renouvelables », tempère Carole Mathieu, chercheuse au centre énergie et climat de l’Institut français des relations internationales, qui précise que ce mouvement a lieu « grâce à un soutien public continu, et à des objectifs de décarbonation ambitieux de la part des Etats, en particulier en Europe ». Aux appels d’offres publics s’ajoutent désormais de grands groupes, comme Google et Amazon, qui signent des contrats leur permettant de s’assurer un prix stable de l’électricité et de « verdir » leur communication.
Cette stabilité de revenus permet d’afficher des objectifs ambitieux, à l’instar d’Enel qui promet 70 milliards d’euros d’investissements pour atteindre 120 gigawatts (GW) de capacité installée à l’horizon 2030 – contre 48 GW actuellement. Iberdrola espère tripler ses capacités actuelles en atteignant 95 GW en 2030. Des annonces qui masquent parfois le fait que ces groupes possèdent encore des centrales au gaz ou au charbon. Ainsi, Enel tire encore 40 % de son chiffre d’affaires de moyens thermiques.
Mais les investisseurs semblent avoir les yeux rivés sur les perspectives de développement : en octobre, pendant une brève période, l’électricien américain NextEra est passé devant ExxonMobil en termes de capitalisation boursière. Bien sûr, ces valeurs boursières ne signifient pas pour autant des revenus aussi spectaculaires : en 2019, ExxonMobil a assuré 14,3 milliards de dollars de profit, contre 3,7 milliards pour NextEra. Mais elles traduisent l’intérêt grandissant pour ces étoiles montantes.
« Nouveau monde »
Cette situation inquiète les dirigeants des compagnies pétrolières européennes, qui investissent avec retard dans le secteur. Ainsi, Total projette d’installer 35 GW d’ici à 2023, et BP, 50 GW d’ici à 2030. Une manière de redorer son blason… et son cours de Bourse. « On veut que ce nouveau Total soit revalorisé par les marchés comme n’étant pas seulement une entreprise fossile, mais une entreprise de ce nouveau monde », expliquait ainsi son PDG, Patrick Pouyanné, en mai, devant ses actionnaires.
C’est toute la difficulté pour les pétroliers qui essaient de rattraper les wagons du train des renouvelables : ce modèle procure des revenus réguliers, mais moins spectaculaires que ceux du pétrole lors des années fastes. En annonçant un virage « vert », BP a ainsi vu son cours de Bourse chuter, faisant fuir les investisseurs traditionnels du pétrole et du gaz…
L’équilibre de ces nouveaux « majors » de l’énergie ne repose pas uniquement sur les parcs éoliens et solaires. Le modèle de l’italien Enel comprend deux piliers : d’une part, les énergies renouvelables, avec leurs contrats à long terme ; de l’autre, la gestion du réseau de distribution de l’électricité, avec des revenus régulés par l’Etat.
C’est précisément ce modèle qui inspire les deux géants français de l’énergie, EDF et Engie, tous deux en pleine réorganisation – et bien à la traîne par rapport à leurs concurrents européens. Selon un classement réalisé par la banque UBS, EDF n’arrive qu’à la septième place mondiale en capacité installée éolienne et solaire, et Engie, douzième.
> Lire aussi Energie solaire : la filière dénonce « un passage en force » du gouvernement
<https://www.lemonde.fr/economie/article/2020/12/31/les-nouveaux-geants-de-l-energie-misent-sur-l-eolien-et-le-solaire_6064870_3234.html>
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14- Editorial. Transition énergétique : l’effort inabouti des compagnies pétrolières, Le Monde, 31/12/20, 10h24
Les majors européennes du pétrole ont pris des engagements de réduction de leurs émissions de CO2. C’est bien. Mais il faut qu’elles cessent graduellement l’exploitation des hydrocarbures.
Editorial du « Monde ». Cinq ans après la signature de l’accord de Paris sur le climat, l’urgence de réduire les émissions de gaz à effet de serre et de construire une autre trajectoire s’est imposée. L’Union européenne, la Chine, le Japon, le Royaume-Uni se sont dotés d’ambitieux objectifs de neutralité carbone à l’horizon 2050. Le président élu des Etats-Unis, Joe Biden, s’est engagé à rejoindre l’accord de Paris, déserté par Donald Trump, dès le jour de son entrée en fonctions, le 20 janvier.
Car le fait est là : si la crise sanitaire et les mesures de confinement ont fait baisser les émissions mondiales de gaz à effet de serre de manière significative – entre 4 % et 7,5 % selon les premières estimations –, le ralentissement économique n’a pas freiné l’augmentation de la concentration de CO2 dans l’atmosphère ; principal gaz à effet de serre, le CO2 est émis lors de la combustion des énergies fossiles que sont le pétrole, le gaz naturel et le charbon. L’année 2020 devrait d’ailleurs être l’une des trois plus chaudes jamais enregistrées. Pour l’Organisation météorologique mondiale (OMM), il y a au moins une chance sur cinq que la hausse de la température globale dépasse 1,5 °C d’ici à 2024.
> Lire aussi Les champions des énergies renouvelables rivalisent désormais avec les majors du pétrole et du gaz
Dans ce contexte, les grandes compagnies pétrolières veulent-elles être un levier pour réaliser la transition énergétique ou se tenir à distance du mouvement mondial en faveur de l’urgence climatique ? Les majors européennes du pétrole ont annoncé des objectifs de neutralité carbone et de forts investissements dans les énergies renouvelables. Il faut prendre ces engagements au sérieux.
En quelques années, ces multinationales sont passées d’une négation mensongère de l’impact de leurs activités sur le changement climatique à des promesses chiffrées de réduction de leurs émissions de CO2. Les groupes comme Total, BP, Shell, ou le norvégien Equinor sont, à ce titre, plus avancés que leurs concurrents américains, ExxonMobil ou Chevron, qui ne jurent que par les hydrocarbures.
Ce virage tardif est, malheureusement, encore largement insuffisant, comme en témoigne le rejet systématique par les directions des groupes des motions déposées par des actionnaires appelant à plus de détermination sur le sujet. Les trajectoires de neutralité carbone sont rarement détaillées de manière précise, reposent sur des calculs de coin de table et s’appuient sur des solutions qui n’ont pas fait leurs preuves, comme la plantation d’arbres – alors qu’il serait préférable de cesser la déforestation – ou la séquestration du carbone, qui est loin d’avoir aujourd’hui un modèle économique viable.
Pour devenir des acteurs crédibles de la transition énergétique, les compagnies pétrolières disposent pourtant d’un levier évident : elles peuvent cesser progressivement de lancer de nouveaux projets pétroliers et gaziers, et donner la priorité aux investissements dans les énergies renouvelables et l’efficacité énergétique. Ce n’est qu’en cessant, de manière graduelle, l’exploitation des hydrocarbures qu’elles pourront réduire leur empreinte carbone et apporter leur pierre à la bataille contre le changement climatique.
Le PDG de Total, Patrick Pouyanné, a raison de voir dans le climat un défi existentiel pour son secteur. « La question de la pérennité des compagnies pétrolières est posée », reconnaissait-il dans Le Monde, en juin 2020. Raison de plus, pour les majors, de ne pas rater ce virage capital, pour elles et pour la planète.
<https://www.lemonde.fr/idees/article/2020/12/31/transition-energetique-l-effort-inabouti-des-compagnies-petrolieres_6064903_3232.html>
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15- La crise contraint les groupes pétroliers à dévaluer leurs actifs, Le Monde, 31/12/20, 11h20
Nabil Wakim
En raison de la crise sanitaire et des incertitudes à venir sur la consommation, les plus grands opérateurs du secteur ont dû déprécier pour plus de 145 milliards de dollars d’actifs. La pratique n’est pas nouvelle, mais son ampleur est inédite.
Des dévaluations massives et de sérieux doutes sur l’avenir. C’est le bilan morose de l’année 2020 pour les compagnies pétrolières : sur l’année, les plus grands opérateurs américains et européens ont dû déprécier pour plus de 145 milliards de dollars (118 milliards d’euros) d’actifs, selon une comptabilité réalisée par le Wall Street Journal. C’est l’une des plus grandes dévaluations de l’histoire du pétrole : une vague au moins deux fois plus importante que celle de la précédente crise pétrolière en 2014-2015.
A cause de la chute brutale des cours du baril et de la baisse fulgurante de la demande pétrolière, les compagnies sont obligées de revoir à la baisse de nombreux projets et d’en supprimer d’autres. Dans ce secteur souvent turbulent, la pratique n’est pas nouvelle. C’est son ampleur qui est inédite, tant elle reflète à la fois les conséquences de la crise sanitaire et les incertitudes à venir sur la consommation.
> Lire aussi l’éditorial du « Monde » : Transition énergétique : l’effort inabouti des compagnies pétrolières
L’une des décisions les plus spectaculaires est celle prise par ExxonMobil, qui a par le passé refusé de recourir à cette pratique. Cette fois, le géant étatsunien a décidé d’abandonner ses projets les moins stratégiques et devrait inscrire une charge de dépréciation d’actifs de 17 à 20 milliards de dollars dans ses comptes. Comme la plupart de ses homologues, ExxonMobil fait le choix de se recentrer sur ses projets les plus rentables et va abandonner des actifs dans le gaz de schiste aux Etats-Unis, dont les prix risquent d’être bas pour longtemps, notamment dans les Appalaches et au Texas. Certains d’entre eux pourraient être vendus.
Situation inconnue
Les plus grandes compagnies pétrolières mondiales, telles Total, BP et Chevron, ont toutes annoncé sur le même mode de considérables dépréciations d’actifs, des abandons de projets, et la baisse de leur budget d’exploitation et de production pour les années à venir. Dernier en date : fin décembre, le groupe anglo-néerlandais Shell a fait passer dans ses comptes de fin d’année pour 3,5 à 4 milliards de dollars de dépréciations d’actifs.
La raison en est simple : les acteurs du secteur basent leurs projets sur leur estimation du prix du pétrole dans les années à venir, or le futur s’annonce incertain. Ces dépréciations illustrent d’abord la perte de valeur de ces actifs à court terme, mais aussi l’idée que le marché pétrolier risque de ne pas revenir de sitôt à son équilibre d’avant la crise sanitaire.
> Lire aussi Les champions des énergies renouvelables rivalisent désormais avec les majors du pétrole et du gaz
Avec la baisse de la demande liée à la chute du transport routier et aérien, l’industrie se trouve dans une situation totalement inconnue. Ces difficultés sont d’ailleurs visibles dans le cours de Bourse : en un an, ExxonMobil a perdu 35 % de sa valeur, Shell et BP plus de 40 %. Total (− 21 %) s’en sort un peu moins mal mais a perdu durablement sa couronne de première valeur du CAC 40.
Si tous les géants du pétrole sont contraints à ces dévaluations, tous ne répondent pas de la même manière : les Européens annoncent qu’ils vont désormais investir massivement dans les énergies renouvelables pour équilibrer leur modèle. A l’inverse, ExxonMobil et Chevron continuent de miser sur le gaz et le pétrole.
<https://www.lemonde.fr/economie/article/2020/12/31/la-crise-contraint-les-groupes-petroliers-a-devaluer-leurs-actifs_6064904_3234.html>
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16- La carte d'identité sera obligatoire pour les vélos à partir du 1er janvier, France bleu, maj le 31/12/20, 11:20
La rédaction de France Bleu
À compter du 1er janvier 2021, les vélos neufs vendus en magasin devront obligatoirement porter un "identifiant unique" auquel seront attachées les coordonnées de son propriétaire, afin de lutter contre les vols mais aussi de retrouver les propriétaires quand le vélo réapparait.
Peut-être faites-vous partie des 300.000 foyers sont victimes de vol de vélo chaque année ? À partir du 1er janvier 2021, vous devriez pouvoir retrouver votre deux roues plus facilement, grâce à un "identifiant unique". Tous les vélos neufs vendus en magasin seront dotés de cette "carte d'identité" sur laquelle figurera les coordonnées du propriétaire.
"Au-delà de l'effet dissuasif, les forces de l'ordre qui seront équipées et formées pour consulter le fichier national pourront directement contacter le propriétaire lorsqu'un vélo est retrouvé",indiquent dans un communiqué de presse les ministères de l'Intérieur et de la Transition écologique.
>> Suite à lire à :
<https://www.francebleu.fr/infos/societe/la-carte-d-identite-sera-obligatoire-pour-les-velos-a-partir-du-1er-janvier-1609227076>
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17- Enquête. Matières premières critiques : l'Europe soumise à la Chine, Les Echos Planète, sans date indiquée
Jules Grandin & Françoise Blind Kempinski
La révolution verte voulue par les pays de l’Union est complètement dépendante de la production de matériaux rares centralisée dans un tout petit nombre de pays du globe : les derniers chiffres publiés par la Commission européenne doivent nous alerter.
Dysprosium, néodyme, cobalt, gallium, indium… ce sont ces noms inconnus qui vont conditionner le succès du green deal annoncé par la Commission Européenne (CE). Ces matériaux, concentrés dans des pays en situation de quasi-monopole sont, pour certains d’entre eux, indispensables à la fabrication des éoliennes, panneaux solaires et autres batteries électriques. Et, pour beaucoup d’autres,
nécessaires au bon fonctionnement de nos industries. Pour bien comprendre la nature de ces enjeux, vous pouvez lire « La face cachée de la révolution verte » dans les Echos Planète.
Depuis 2011, la CE surveille attentivement l’évolution de leur production. En 2020, elle publié son 4e rapport dont sont issues les information ci-dessous. Et parmi la liste des 83 métaux rares, minerais et matières premières étudiées, 44 d’entre eux sont désormais identifiés comme « critiques », c’est à dire
que leur accès pourrait être compromis pour des raisons industrielles et/ou politiques. Or, les prévisions de l’OCDE tablent sur un doublement de la demande globale de matières premières de 79 milliards de tonnes aujourd’hui à 167 milliards en 2060.
La carte du monde ci-dessous met en lumière l’omnipuissance de la Chine sur ces marchés, celle-ci détenant 66 % de l’ensemble de ses ressources avec un sous-sol particulièrement riche et diversifié.
>> Suite à lire à :
<https://planete.lesechos.fr/enquetes/infographies-metaux-rares-6026/>
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En images
18- Un parking géant dans le « jardin » du Royaume-Uni : le Brexit a déjà un impact sur le paysage anglais, L’Obs, 28/12/20, 17h47
Face aux embouteillages annoncés avec la reprise des contrôles douaniers, le Kent finalise un immense parking pour accueillir, à partir du Brexit, quelque 1 700 camions.
Pelleteuses et tractopelles se sont frénétiquement activées dans le Kent pour finir le titanesque chantier dans les temps. A quelques jours du Brexit, le « jardin de l’Angleterre » est en passe de devenir… son « parking », comme on le découvre dans la vidéo ci-dessous :
C’en est bel et bien fini du paysage bucolique de Sevington. Derrière la petite église, le gigantesque parking s’étend sur 11 hectares et doit être prêt pour accueillir 1 700 camions.
>> Suite à lire et vidéo à voir à :
<https://www.nouvelobs.com/brexit/20201228.OBS38133/un-parking-geant-dans-le-jardin-du-royaume-uni-le-brexit-a-deja-un-impact-sur-le-paysage-anglais.html>
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19- Portugal : le plus grand producteur de vélos d’Europe, France 2, journal de 20h, 29/12/20
Une usine au sud de Porto produit de plus en plus de vélos : jusqu’à 6 000 par jour, conséquence de l’épidémie.
Le Portugal est devenu le premier producteur de vélos à l’échelle européenne. Au sud de Porto, une usine en produit entre 5 000 et 6 000 chaque jour, au lieu de 3 000 à 4 000 d’habitude. "Il y a une forte augmentation de la demande depuis la pandémie", explique Bruno Salgado, le directeur exécutif. Sur les lignes de production, les vélos sont montés pièce par pièce à un rythme effréné avant d’être revendus en majeure partie par une grande chaine française de magasins de sport.
> Reportage à voir à :
<https://www.francetvinfo.fr/economie/transports/portugal-le-plus-grand-producteur-de-velos-deurope_4237745.html>
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Diffuser ces articles ne signifie pas automatiquement les approuver mais vise à vous surprendre, vous enrichir, vous donner envie d’en savoir plus, vous aider à relayer l’info, à passer à l’action, et même, à vous indigner ou à vous faire sourire ! Nous espérons qu’au moins un de ces articles répondra chaque jour à l’un de ces objectifs.
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NOS PUBLICATIONS (les plus récentes)
– Baromètre des mobilités du quotidien - Coût, manque d'alternatives : les Français prisonniers de la voiture <http://www.fondation-nature-homme.org/magazine/cout-manque-dalternativesles-francais-prisonniers-de-leur-mode-de-transport>, janvier 2020
– Oui, les alternatives techniques aux néonicotinoïdes existent <http://www.fondation-nicolas-hulot.org/magazine/oui-les-alternatives-techniques-aux-neonicotinoides-existent/?page=0&domaines1%5B%5D=32&domaines2%5B%5D=32&domaines3%5B%5D=32>, mai 2016
– Mettre la politique monétaire au service de l’avenir <http://www.fondation-nicolas-hulot.org/magazine/mettre-la-politique-monetaire-au-service-de-lavenir/?page=0&magazine_categorie%5B%5D=26>, mai 2016
– Rapport mobiliser les financements pour le climat <http://www.fondation-nicolas-hulot.org/magazine/rapport-mobiliser-les-financements-pour-le-climat/?page=0&magazine_categorie%5B%5D=26>, février 2016
– Alimentation et climat : enjeux et solutions à différentes échelles <http://www.fondation-nicolas-hulot.org/magazine/alimentation-et-climat-enjeux-et-solutions-differentes-echelles/?page=0&domaines1%5B%5D=32&domaines2%5B%5D=32&domaines3%5B%5D=32>, décembre 2015
– Solaire photovoltaïque : 25% de l'électricité mondiale bas carbone d'ici 2050 ! <http://www.fondation-nicolas-hulot.org/magazine/solaire-photovoltaique-25-de-lelectricite-mondiale-bas-carbone-dici-2050/?page=0&magazine_categorie%5B%5D=26>, novembre 2015
– Les révolutions invisibles, un livre pour comprendre le monde qui vient <http://www.fondation-nicolas-hulot.org/magazine/revolution-invisible-un-livre-pour-comprendre-le-monde-qui-vient>, août 2015
– Une revue consacrée aux liens entre environnement et inégalités sociales <http://www.fondation-nicolas-hulot.org/magazine/une-revue-consacree-aux-liens-entre-environnement-et-inegalites-sociales/?page=0&magazine_categorie%5B%5D=26>, juin 2015
– Démocratie participative : guide des outils pour agir <http://think-tank.fnh.org/sites/default/files/documents/publications/publication_etat_deslieaux_democratie_participative_0.pdf>, Etat des lieux & Analyses n°3, nouvelle édition, mars 2015
– Mobilité au quotidien - Comment lutter contre la précarité ? <http://think-tank.fnh.org/sites/default/files/documents/publications/etude-mobilite-precarite.pdf>, Etat des lieux & Analyses, septembre 2014
– Etude. Les solutions de mobilité soutenable en milieu rural et périurbain <http://think-tank.fnh.org/sites/default/files/documents/publications/etude-solution-mobilite-soutenable.pdf>, Fondation Nicolas Hulot & RAC France, juillet 2014
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