[revue-presse-FNH] Petite revue de presse centrée sur aléas climatiques, émissions de GES, dérèglement climatique, Accord de Paris & COP26 (mardi 12 janvier)

Florence de Monclin f.demonclin at fnh.org
Mar 12 Jan 08:11:19 CET 2021


Bonjour à tous,

Un petit tour d'horizon avec deux possibilités d'accès aux dépêches et articles suivants : 
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1- Moins de la moitié des Etats ont déposé de nouveaux engagements pour le climat <https://www.lemonde.fr/planete/article/2021/01/01/moins-de-la-moitie-des-etats-ont-depose-de-nouveaux-engagements-pour-le-climat_6064987_3244.html>, Le Monde avec AFP, 01/01/21, 17h13 
2- Entretien. Les Nations Unies consacrent la nouvelle décennie à la sauvegarde des océans <https://www.sciencesetavenir.fr/nature-environnement/mers-et-oceans/les-nations-unies-consacrent-la-nouvelle-decennie-a-la-sauvegarde-des-oceans_150492>, Sciences & Avenir, 01/01/21, 17h59
3- Loi climat, Green Deal, Cop : 2021 s'annonce décisive pour le climat, la biodiversité et l’environnement <https://www.novethic.fr/actualite/environnement/climat/isr-rse/une-annee-2021-decisive-pour-le-climat-la-biodiversite-et-l-environnement-149320.html>, Novethic, 04/01/21
4- L’accord du Brexit innove sur le climat <https://www.climatico.fr/laccord-du-brexit-innove-sur-le-climat/>, Climatico, 04/01/21
5- 2021, une année cruciale pour accélérer la lutte contre le dérèglement climatique <https://www.lemonde.fr/planete/article/2021/01/05/2021-une-annee-cruciale-pour-accelerer-la-lutte-contre-le-dereglement-climatique_6065210_3244.html>, Le Monde, 05/01/20, 06h23
6- Les nouvelles ambitions climatiques de la Chine <https://www.lemonde.fr/climat/article/2021/01/05/les-nouvelles-ambitions-climatiques-de-la-chine_6065283_1652612.html>, Le Monde, 05/01/21, 18h00
7- Pourquoi 2021 est une année cruciale pour le climat <https://www.wedemain.fr/respirer/pourquoi-2021-est-une-annee-cruciale-pour-le-climat/>, We Demain, 05/01/21
8- Aléas climatiques : une aide pour protéger les cultures <https://www.actu-environnement.com/ae/news/climat-secheresse-gel-grele-protection-cultures-aide-materiel-36821.php4>, Actu-Environnement, 05/01/21
9- Reportage. Dans le nord du Rwanda, une « opération commando » pour vivre avec le changement climatique <https://www.lemonde.fr/afrique/article/2021/01/05/dans-le-nord-du-rwanda-une-operation-commando-pour-renforcer-la-resilience-face-au-climat_6065252_3212.html>, Le Monde, maj le 06/01/21 à 05h41
10- Comment s’annonce 2021 sur le plan climatique ? <https://www.euractiv.fr/section/climat/news/wie-wird-das-klima-jahr-2021/>, EurActiv, 06/01/21, 11:48
11- Visualisez le réchauffement climatique en France et dans votre ville avec nos « barres de réchauffement » <https://www.lemonde.fr/les-decodeurs/article/2021/01/06/visualisez-le-rechauffement-climatique-en-france-et-dans-votre-ville-avec-nos-barres-de-rechauffement_6065388_4355770.html>, Le Monde, 06/01/21, 15h28
12- Au mépris du climat, Amazon agrandit sa flotte d’avions <https://reporterre.net/Au-mepris-du-climat-Amazon-agrandit-sa-flotte-d-avions>, Reporterre, 06/01/21
13- Suez et Fermentalg créent une co-entreprise dédiée à la capture du CO2 par les micro-algues <https://www.actu-environnement.com/ae/news/suez-fermentalg-coentreprise-capture-CO2-algue-36829.php4>, Actu-environnement, 06/01/21
14- Pékin grelotte par -19, au plus froid depuis 50 ans <https://information.tv5monde.com/info/pekin-grelotte-par-19-au-plus-froid-depuis-50-ans-390679>, AFP, 07/05/21, 11:00
15- 2020, année la plus chaude à égalité avec 2016 <https://information.tv5monde.com/info/2020-annee-la-plus-chaude-egalite-avec-2016-390804>, AFP, 08/01/21, 11:00
16- L'Etat norvégien va passer au tout-électrique et tripler la taxe carbone <https://information.tv5monde.com/info/l-etat-norvegien-va-passer-au-tout-electrique-et-tripler-la-taxe-carbone-390923>, AFP, 08/01/21, 23:00
17- Transport aérien, passoires thermiques, régulation de la publicité : ce que contient le projet de loi pour le climat <https://www.lemonde.fr/planete/article/2021/01/08/transport-aerien-passoires-thermiques-regulation-de-la-publicite-le-gouvernement-rend-sa-copie-sur-les-propositions-de-la-convention-citoyenne-pour-le-climat_6065673_3244.html>, Le Monde, maj le 09/01/21 à 06h10 
18- Espagne : une tempête de neige historique fait trois morts et sème le chaos <https://information.tv5monde.com/info/espagne-une-tempete-de-neige-historique-fait-trois-morts-et-seme-le-chaos-390978>, AFP, 09/01/21, 21:00
19- Inondations en Albanie et au Kosovo <https://information.tv5monde.com/info/inondations-en-albanie-et-au-kosovo-391235>, AFP, 11/01/21, 17:00
20- Grèce : vague de chaleur, les Grecs sur les plages et loin du confinement <https://information.tv5monde.com/info/grece-vague-de-chaleur-les-grecs-sur-les-plages-et-loin-du-confinement-391228>, AFP, 11/01/21, 16:00

Bien à vous,
Florence

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NOS VŒUX : "Un autre monde est à notre portée. Puisse l’éveil des consciences nous donner le ressort de le bâtir en conduisant ensemble radicalement et progressivement cette société qui conjugue les enjeux écologiques, sociaux et économiques. Dans un sursaut salutaire, levons-nous enfin et que chacun fasse sa part !", Fondation Nicolas Hulot pour la Nature et l’Homme
BILAN DU JOUR : En vertu de l’accord de Paris de 2015, chaque État signataire devait déposer avant la fin de l’année une version révisée de ses engagements pour lutter contre le réchauffement climatique. Or seuls 70 Etats sur près de 200 l’ont effectivement fait et pas forcément les plus émetteurs de gaz à effet de serre. (cf. item 1)
DÉCRYPTAGES DU JOUR : — Loi climat en France, Green New Deal européen, COP 26 à Glasgow… quels sont les rendez-vous décisifs attendus en 2021 pour accélérer la lutte contre le réchauffement climatique ? (cf. item 3, 5, 7 & 10)
— Prévu pour discussion en mars au Parlement, quel est le contenu du projet de loi issu des mesures de la convention citoyenne pour le climat ? En quoi marque-t-il un recul par rapport aux mesures des 150 citoyens rendues publiques en juin 2020 ? (cf. item 17 & suite)
DÉCISION DU JOUR : Ce 1er janvier 2021 est le premier d'une décennie dédiée par les Nations Unies au développement durable des océans. Objectif : retrouver un océan en bonne santé à l'horizon 2030. (cf. item 2)
PREMIÈRE DU JOUR : Le texte de l’accord du Brexit entre l’UE et le Royaume-Uni, sera caduc en cas de non-respect des engagements d’une des parties sur le climat. (cf. item 4)
GAGEURE DU JOUR : La Chine s’est engagé à atteindre la neutralité carbone en 2060. Mais avec une majorité de son énergie reposant sur le charbon, la réduction de ses émissions de CO2 s’annonce être une gageure. (cf. item 6)
REPORTAGE DU JOUR : Au nord du Rwanda, dans des villages régulièrement exposés aux inondations et aux glissements de terrain, le Fond vert de l’ONU et Kigali soutiennent un ambitieux programme de terrassement, de reforestation et de changement des pratiques agricoles. (cf. item 9)
POSITIVE ATTITUDE DU JOUR : Pour atteindre les objectifs climatiques du pays, le gouvernement norvégien a dévoilé un éventail de mesures dont un triplement de la taxe carbone. (cf. item 16)
CITATION DU JOUR : "Le CO2 s'accumule dans l'atmosphère comme de l'eau dans une baignoire. Si on réduit le débit du robinet de 7%, le niveau augmente plus lentement mais il continue à monter. Nous devons fermer le robinet pour stabiliser le climat", Stefan Ramstorf, du Potsdam Institute for Climate Impact Research (cf. item 15)
DÉREGLEMENTS DU JOUR : Pékin au plus froid depuis 50 ans, Madrid groggy après une tempête de neige historique, inondations en Albanie et au Kosovo, vague de chaleur en Grèce, 2020 qui a rejoint 2016 sur la plus haute marche des années les plus chaudes dans le monde, les manifestations du dérèglement climatique sont bien présentes. (cf. item 11, 14, 15, 18, 19 & 20)
NOTRE ACTU : A suivre sur notre site Internet <http://www.fondation-nature-homme.org/>, Facebook <https://www.facebook.com/FondationNH/>, Twitter <https://twitter.com/fondationNH> ou Instagram <https://www.instagram.com/fondationNH/>.
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> Baromètre des mobilités du quotidien - Coût, manque d'alternatives : les Français prisonniers de la voiture <http://www.fondation-nature-homme.org/magazine/cout-manque-dalternativesles-francais-prisonniers-de-leur-mode-de-transport>
> Guide en ligne. 7 propositions pour contribuer au grand débat national <http://www.fondation-nature-homme.org/magazine/7-propositions-pour-contribuer-au-grand-debat-national/>
> Pétition. L’Affaire du Siècle. Climat : stop à l’inaction, demandons justice ! <https://laffairedusiecle.net/>
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> Une collection de vidéos pour décrypter les enjeux écologiques et climatiques <https://www.youtube.com/playlist?list=PLh--7obE3XQ4Ku7J6VzsvlsKayQqvJTq9>
> Pétition. TAFTA, CETA : des traités climaticides qui menacent nos démocraties. <http://fondation-nicolas-hulot.org/action/tafta-ceta-des-traites-climaticides-qui-menacent-nos-democraties/?_ga=1.254849352.1537587716.1214298697>
> Pétition. Crèches : arrêtons d’intoxiquer nos enfants <https://formulaires.fondation-nicolas-hulot.org/fra/petition_ecolocreche>
> Pour répondre PRÉSENT à l’APPEL DES SOLIDARITÉS porté par plus de 80 ONG & associations de tous horizons <https://www.appel-des-solidarites.fr/>
> 2nd édition de My Positive Impact : les 6 lauréats du public et les 3 lauréats du jury <http://www.mypositiveimpact.org/les-solutions>
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1- Moins de la moitié des Etats ont déposé de nouveaux engagements pour le climat, Le Monde avec AFP, 01/01/21, 17h13 

En vertu de l’accord de Paris, chaque signataire devait déposer avant la fin de l’année une version révisée de ses engagements pour lutter contre le réchauffement climatique. 
Moins de la moitié des Etats ont soumis leurs nouveaux engagements climatiques avant la date limite du 31 décembre 2020, selon les documents publiés sur le site de l’ONU.
En vertu de l’accord de Paris de 2015, qui vise à maintenir le réchauffement climatique sous les + 2 °C par rapport à l’ère préindustrielle, chaque signataire devait déposer avant la fin de l’année une version révisée de ses engagements en matière de lutte contre les dérèglements climatiques, appelés « contribution déterminée au niveau national » (NDC).
> Lire aussi  Climat : cinq ans après l’accord de Paris, un sommet mondial marqué par des avancées, qui restent insuffisantes
Mais à la date du 1er janvier 2021, environ 70 Etats sur près de 200 l’ont effectivement fait, et pas forcément les plus émetteurs de gaz à effet de serre. Ainsi, selon la dernière évaluation du groupe Climate Action Tracker (CAT), les 49 Etats – dont les 27 de l’Union européenne – qui avaient déjà déposé leur nouvelle contribution mi-décembre ne représentaient que 23,7 % des émissions mondiales de gaz à effet de serre.
Une vingtaine d’Etats supplémentaires ont déposé leurs documents ces quinze derniers jours : la plupart représentent une infime part des émissions mondiales, comme Monaco, les Maldives ou les îles Marshall, mais figurent aussi quelques économies plus importantes, comme la Corée du Sud et l’Argentine.
> Lire aussi  L’ONU appelle à déclarer « l’état d’urgence climatique », cinq ans après l’accord de Paris
COP26 reportée en raison du Covid-19
Alors que la première série de NDC plaçait la planète sur une trajectoire entre + 3 °C et + 4 °C, la Convention des Nations unies sur les changements climatiques doit présenter, le 21 février, son évaluation des nouveaux engagements arrêtés au 31 décembre.
En raison de la pandémie de Covid-19, de nombreux gouvernements avaient fait savoir qu’ils ne tiendraient pas les délais. Tous les regards sont désormais tournés vers la réunion climat de l’ONU (COP26), reportée à l’automne. Face aux catastrophes climatiques qui se multiplient, le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, a plaidé, dans son message du Nouvel An, pour plus d’ambition climatique. « Construire une coalition pour la neutralité carbone d’ici 2050 sera au cœur de l’ambition des Nations unies en 2021 », a-t-il déclaré.
Ceux qui luttent contre le réchauffement climatique espèrent en particulier que la Chine, premier émetteur mondial qui n’a pas déposé de nouvelle NDC, confirmera la récente promesse du président, Xi Xinping, de rehausser les ambitions chinoises pour 2030 afin d’atteindre la neutralité carbone en 2060.
> Lire aussi  L’accord de Paris sur le climat, qui fête ses cinq ans, a-t-il tenu ses promesses ?
Les Etats-Unis, sortis de l’accord de Paris par Donald Trump, n’ont évidemment pas non plus déposé de nouvelle contribution, mais Joe Biden, engagé pour la neutralité carbone en 2050, a promis d’y revenir et la future NDC américaine est attendue avec impatience.
Toutefois, engagement révisé ne rime pas nécessairement avec engagement rehaussé et, à ce stade, les experts pointent du doigt un manque d’ambition, alors que, selon l’ONU, il faudrait réduire les émissions de 7,6 % par an entre 2020 et 2030 pour espérer limiter le réchauffement à + 1,5 °C. Selon le CAT, les nouvelles contributions du Brésil, du Japon, de la Russie, de la Nouvelle-Zélande, de la Suisse ou du Vietnam ne sont pas plus ambitieuses.
Et même les engagements améliorés ne sont pas nécessairement à la hauteur. L’Union européenne a relevé son objectif de réduction des émissions de gaz à effet de serre d’ici à 2030 de 40 % à « au moins 55 % », mais « ce n’est toujours pas assez pour que l’UE soit compatible avec l’accord de Paris », estime le CAT.
> Lire l’entretien : Dans les îles Marshall, « nous paierons le plus lourd tribut d’une crise climatique qui ne faiblit pas »
<https://www.lemonde.fr/planete/article/2021/01/01/moins-de-la-moitie-des-etats-ont-depose-de-nouveaux-engagements-pour-le-climat_6064987_3244.html <https://www.lemonde.fr/planete/article/2021/01/01/moins-de-la-moitie-des-etats-ont-depose-de-nouveaux-engagements-pour-le-climat_6064987_3244.html>>
Sur le même sujet : 
> Climat : seule une minorité d'Etats a déposé de nouveaux engagements comme le prévoyait l'accord de Paris <https://www.francetvinfo.fr/meteo/climat/seule-une-minorite-d-etats-a-depose-de-nouveaux-engagements-climatiques-avant-fin-2020-comme-prevu-dans-l-accord-de-paris_4241017.html>, France info avec AFP,  01/01/21, 18:45
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2- Entretien. Les Nations Unies consacrent la nouvelle décennie à la sauvegarde des océans, Sciences & Avenir, 01/01/21, 17h59
Sylvie Rouat

Ce 1er janvier 2021 est le premier d'une décennie dédiée par les Nations Unies au développement durable des océans. Des centaines d'initiatives s'appuyant à la fois sur les sciences et les expériences locales vont être déployées dans les grands bassins océaniques de la planète. Objectif : retrouver un océan en bonne santé à l'horizon 2030. 
Entretien avec Françoise Gaill, directrice de recherche émérite au CNRS et coordinatrice scientifique de la Plateforme Océan & Climat.
Sciences et Avenir : les Nations unies lancent en 2021 la “Décennie pour les sciences océaniques au service d'un un développement durable”. De quoi s'agit-il ?
Françoise Gaill : Cette initiative est lancée ce 1er janvier sous l'égide de l'Unesco et durera jusqu'en 2030. Il s'agit de donner à l'océan, qui représente 71% de la surface terrestre, un rôle central dans les futures activités de développement. Cette initiative est en préparation depuis près de trois ans dans tous les bassins océaniques. C'est un processus onusien lent, long. Mais au printemps 2020, plus de 230 contributions écrites ont déjà été reçues, ce qui montre qu'il existe une dynamique. Nous partons de l'océan dans son état actuel - avec ses problèmes de surpêche, de pollution, de réchauffement, d'acidification, de désertification - pour essayer d'aller vers l’océan que nous voulons, en bonne santé. La science peut réellement aider à transformer nos pratiques. Les actions dans ce sens sont d'autant plus urgentes que ce puits de carbone important - il a absorbé un tiers de nos émissions de CO2 depuis le début de l'ère industrielle - arrive au bout de ses capacités d’atténuation du réchauffement climatique.
>> Suite à lire à :
<https://www.sciencesetavenir.fr/nature-environnement/mers-et-oceans/les-nations-unies-consacrent-la-nouvelle-decennie-a-la-sauvegarde-des-oceans_150492>
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3- Loi climat, Green Deal, Cop : 2021 s'annonce décisive pour le climat, la biodiversité et l’environnement, Novethic, 04/01/21
Concepcion Alvarez

Avec le report de tous les événements prévus l'année dernière en raison de la pandémie de Covid-19, c'est finalement l'année 2021 qui sera cruciale pour la planète. Sur le plan français, nous attendons une ambitieuse loi climat tandis que la Commission européenne concrétisera à la fin du premier semestre son Green Deal. Au niveau international, la fin de l'année verra la tenue des COP sur le climat, la biodiversité et la désertification, avec de forts engagements attendus de la part des Etats.
Une loi climat très attendue en France 
Le début de l’année 2021 va être marqué en France par la présentation, fin janvier en Conseil des ministres, du projet de loi Climat issu des travaux de la Convention citoyenne. Celui-ci a fait l’objet de premiers arbitrages début décembre. Mi-décembre, le Conseil national de la transition écologique devait se prononcer sur le texte mais le gouvernement n’a pas pu le transmettre dans les temps, si bien que la réunion a été reportée au 5 janvier. 
Le Président de la République a par ailleurs donné son feu vert à la tenue d’un référendum pour faire entrer le climat, la biodiversité et l'environnement dans l’article 1er de la Constitution. Un projet de réforme constitutionnelle doit être présenté en même temps que le projet de loi climat. Leur examen au Parlement est prévu en mars pour un vote avant l’été.
>> Suite à lire à :
<https://www.novethic.fr/actualite/environnement/climat/isr-rse/une-annee-2021-decisive-pour-le-climat-la-biodiversite-et-l-environnement-149320.html>
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4- L’accord du Brexit innove sur le climat, Climatico, 04/01/21
Aline Robert - Article réalisé en partenariat avec la Fondation Heinrich Böll

C’est une première : le texte de l’accord entre l’UE et le Royaume-Uni, sera caduc en cas de non-respect des engagements d’une des parties sur le climat.
Le Royaume-Uni est sorti de l’UE après plus de quatre ans de négociations compliquées. Long de plus de 1000 pages, le traité qui précise les conditions de sortie du Brexit fait preuve d’une ambition climatique inédite.
En effet, le texte mentionne l’accord de Paris en lui donnant un caractère contraignant. En cas de non-respect des engagements pris en 2015, les conditions du Brexit deviendraient caduques.
« C’est la première fois que l’UE inclut la lutte contre le changement climatique en tant qu’élément essentiel d’un accord bilatéral. Cela veut dire par exemple que si l’UE ou le Royaume-Uni se retiraient de l’accord de Paris, ou prenaient des mesures allant à l’encontre de l’objectif, l’autre partie aurait le droit de suspendre ou d’annuler une partie ou l’ensemble de l’accord » précise-t-on dans l’équipe de négociation Brexit de la Commission européenne.
Les deux parties s’engagent aussi dans l’accord à atteindre la neutralité climatique pour 2050. Là aussi, c’est une première, qui lie les deux parties plus solidement que leurs propres engagements.
Dans l’accord commercial signé entre l’UE et la Chine quelques jours plus tard, le 30 décembre, la Chine a aussi donné son accord pour « mettre en œuvre effectivement l’accord de Paris sur le climat » selon l’exécutif européen.
La force juridique de ce type de traité est considérée par les spécialistes comme supérieure à l’accord de Paris : il est plus précis et concret, et renvoie à des compétences juridictionnelles précises. Et par renvoi d’ascenseur, les traités en question renforcent la valeur de l’accord de 2015.
> Lire aussi : L’UE en route pour un nouvel objectif climat
>> Suite à lire à :
<https://www.climatico.fr/laccord-du-brexit-innove-sur-le-climat/>
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5- 2021, une année cruciale pour accélérer la lutte contre le dérèglement climatique, Le Monde, 05/01/20, 06h23
Audrey Garric

Les prochains mois devront permettre d’accélérer les efforts des Etats jusqu’à un point d’orgue : la COP26, qui se tiendra à Glasgow début novembre, après avoir été reportée d’un an. 
L’année 2020 avait été présentée comme charnière pour l’action climatique. Cinq ans après l’accord de Paris sur le climat, les Etats devaient collectivement aller plus vite et plus loin dans la bataille contre le réchauffement. La pandémie de Covid-19 en a décidé autrement. Alors que 2021 offre une session de rattrapage, les attentes et les espoirs s’avèrent d’autant plus grands.
Les prochains mois seront cruciaux pour accélérer les efforts des Etats jusqu’à un point d’orgue : la 26e conférence mondiale sur le climat (COP26), qui se tiendra à Glasgow (Ecosse) en novembre 2021, après avoir été reportée d’un an. Cet événement, qui s’annonce comme le plus important depuis 2015, devra montrer qu’un point de basculement a été franchi dans l’action. Il y a urgence : le dérèglement climatique ne cesse de s’aggraver, et 2020 devrait se classer dans le trio de tête des années les plus chaudes jamais enregistrées.
« Espérer avec prudence »
« 2021 sera une année de vérité pour le climat », déclare au Monde Laurent Fabius, ancien ministre des affaires étrangères et président de la COP21, qui avait scellé l’accord de Paris. Contrairement à l’an dernier, beaucoup de voyants sont au vert. « Les horizons et les obligations sont pour la première fois clairs : les Etats doivent se fixer un cap à long terme, la neutralité carbone en 2050, mais aussi accroître leurs efforts à moyen terme, en 2030, et à court terme, dans leurs plans de relance », explique le président du Conseil constitutionnel. La conjoncture internationale est également plus propice, alors que la COP26 interviendra presque un an après l’élection de Joe Biden à la Maison Blanche, marquant le retour des Etats-Unis dans l’accord de Paris et sur la scène de la diplomatie climatique.
> Lire aussi  Climat : cinq ans après l’accord de Paris, un sommet mondial marqué par des avancées, qui restent insuffisantes
Enfin, si les conditions sanitaires le permettent, l’année 2021 devrait être jalonnée par une série de rencontres favorables à une accélération de l’action. Les Etats doivent se retrouver début juin à Bonn (Allemagne) pour une première session de négociations climatiques, avant une pré-COP organisée en Italie fin septembre, début octobre. Joe Biden a également promis de convoquer un sommet international dans les cent premiers jours de son mandat. Les sommets du G7 et du G20, dont le Royaume-Uni et l’Italie assurent respectivement la présidence, pourraient eux aussi constituer des moments clés pour avancer sur le climat.
« Il est désormais permis d’espérer, avec prudence », juge Alexandra Deprez, chercheuse sur la gouvernance internationale du climat à l’Institut du développement durable et des relations internationales (Iddri). Le sommet mondial sur l’ambition climatique, organisé en visioconférence le 12 décembre pour commémorer le cinquième anniversaire de l’accord de Paris, a en quelque sorte servi de tremplin. « Il a montré que le climat est encore à l’agenda politique », juge-t-elle. « C’était un moment important pour lancer l’année 2021 et la multiplication des annonces de pays qui visent la neutralité carbone constitue l’une des avancées les plus fortes depuis 2015. »
« Opportunité manquée »
Plus d’une centaine d’Etats se sont fixé un horizon de zéro émission nette au milieu du siècle, dont plus de la moitié du G20 (Chine, Union européenne, Royaume-Uni, Japon, Corée du Sud ou, dernièrement, Argentine), ce groupe de pays qui pèse pour près de 80 % des émissions de gaz à effet de serre. Reste maintenant à « transformer ces promesses en réalité », prévient Alexandra Deprez, ce qui passe d’abord par « rendre les plans de relance compatibles avec la décarbonation à long terme ».
Les fonds débloqués pour relever les économies de la pandémie de Covid-19, de par leur ampleur sans précédent – 12 % du produit intérieur brut (PIB) mondial –, constituent de fait une occasion majeure pour accélérer la transition écologique. Mais, pour l’instant, « cette opportunité a été largement manquée », avertit le Programme des Nations unies pour l’environnement (PNUE), alors que les pays, du G20 notamment, ont massivement investi dans les énergies fossiles (charbon, pétrole, gaz), bien davantage que dans les énergies et les technologies bas carbone.
> Lire aussi  L’accord de Paris sur le climat, qui fête ses cinq ans, a-t-il tenu ses promesses ?
La mobilisation jusqu’à Glasgow implique ensuite de relever l’ambition des plans climatiques à moyen terme, afin d’« accélérer le passage à la neutralité carbone au cours de la décennie-clé 2020-2030 », indique l’experte de l’Iddri. Ces engagements, pris de manière volontaire par les pays, sont jusqu’à présent totalement insuffisants, mettant la planète sur une trajectoire de 3,2 °C de réchauffement à la fin du siècle par rapport à l’ère préindustrielle. Voire jusqu’à 4 °C, puisque ces plans ne sont pour l’instant pas tenus : les émissions de gaz à effet de serre ont encore progressé en 2019, et la baisse de 2020 liée à la pandémie risque de ne pas être durable.
Inde, Brésil et Russie à la traîne
L’accord de Paris, qui vise à limiter le réchauffement climatique bien en dessous de 2 °C et si possible à 1,5 °C, prévoit alors que les pays révisent, normalement à la hausse, leurs plans climatiques tous les cinq ans. La première échéance était fixée au 31 décembre 2020. Selon les décomptes du cercle de réflexion américain World Resources Institute, 70 Etats sur près de 200, pesant pour 28 % des émissions mondiales, ont déposé leurs nouveaux objectifs auprès de l’ONU avant cette date limite.
Parmi eux, l’Union européenne s’est engagée à réduire ses émissions d’au moins 55 % d’ici à 2030 par rapport à 1990 (contre − 40 % précédemment), tandis que le Royaume-Uni a annoncé viser − 68 %. La Norvège s’est aussi fixé des objectifs plus ambitieux, de même que la Colombie, le Chili, l’Argentine ou les îles Marshall.
La Chine, premier émetteur de gaz à effet de serre, a également pris de nouveaux engagements lors du sommet du 12 décembre – mais pas encore soumis aux Nations unies. Elle a promis d’atteindre un seuil de ses rejets de CO2 avant 2030 et de réduire son intensité carbone (émissions de CO2 rapportées au PIB) de plus de 65 % d’ici à 2030, par rapport aux niveaux de 2005. Un effort dans la bonne direction, mais qui doit être encore renforcé, jugent les experts.
De nombreuses puissances manquent toutefois à l’appel. Joe Biden a promis de présenter de nouveaux engagements au cours de l’année, mais leur niveau d’ambition dépendra en grande partie de la capacité des démocrates à décrocher la majorité au Sénat le 5 janvier, situation qui leur permettrait de faire passer des lois climatiques au Congrès. Le Japon s’est engagé à aller plus loin avant la COP26, de même que le Canada, qui a laissé entendre qu’il pourrait baisser ses émissions de − 32 % à − 40 % entre 2005 et 2030.
Reste l’Inde, le quatrième pollueur mondial, qui se refuse pour l’instant à accroître ses efforts pour 2030, ou à se fixer un objectif de neutralité carbone au milieu du siècle – mais qui développe massivement les énergies renouvelables. Le Brésil, la Russie, l’Australie et le Mexique sont à la traîne, alors que les nouveaux plans qu’ils ont déposés auprès de l’ONU marquent un statu quo par rapport aux précédents – ou un recul dans le cas du Brésil et du Mexique. Enfin, d’autres pays du G20, comme l’Indonésie, la Turquie ou l’Arabie saoudite font partie des plus réfractaires.
Augmenter les financements
« La question est de savoir s’il va y avoir un effet domino cette année, les efforts des uns poussant les autres à en faire plus », avance Lucile Dufour, responsable des négociations internationales au Réseau Action Climat France.
« L’enjeu de la solidarité sera aussi essentiel », prévient-elle, alors qu’une partie des pays du Sud, qui sont souvent déjà largement endettés, ont été encore affaiblis par la crise du Covid-19 et ont besoin d’une aide financière pour accroître leurs efforts. « Au moins la moitié des pays africains se préparent à soumettre de nouveaux objectifs climatiques avant la COP26 [trois l’ont fait fin décembre 2020 : le Sénégal, le Kenya et la Zambie]. L’autre moitié n’est pas encore engagée, car beaucoup ont l’impression de donner sans recevoir en retour, explique le Gabonais Tanguy Gahouma-Bekale, président du groupe des négociateurs africains pour le climat, qui représente 54 pays. Les ressources ont été plus rares ces derniers temps. »
> Lire aussi  Climat : l’objectif des 100 milliards de dollars des pays du Nord vers le Sud sera difficile à atteindre
D’où l’importance d’augmenter les financements climat, notamment depuis les pays du Nord, historiquement responsables du réchauffement climatique, vers les pays du Sud, qui en paient le plus lourd tribut alors qu’ils polluent très peu. Il s’agit là de la base de la confiance entre Etats et de l’un des moteurs de l’action climatique.
Or, dans l’immédiat, ces fonds ne sont pas suffisants. Il est « peu probable » que la promesse des pays développés de mobiliser 100 milliards de dollars par an à destination de ceux en développement ait été atteinte en 2020, indique un rapport d’experts remis à l’ONU mi-décembre, qui recommande de doubler la part des dons (qui diminue jusqu’à présent au profit des prêts), d’augmenter les fonds consacrés à l’adaptation au changement climatique et ceux destinés aux pays les moins avancés et aux petites îles en développement.
L’épineux dossier des marchés carbone
Les Etats-unis pourraient faire bouger les lignes, alors que Joe Biden a promis d’honorer les engagements financiers pris par son pays mais abandonnés par Donald Trump. Les Américains devront toutefois regagner la confiance de nombreux pays, « qui restent méfiants quant à leur engagement sur la durée. Beaucoup attendent désormais des preuves, au-delà des beaux discours », juge une source proche des négociations climatiques.
« Il faudrait voir comment les Américains parviennent à travailler avec les Chinois, sur fond de puissants enjeux commerciaux, prévient Laurent Fabius. Les Européens doivent jouer un rôle de médiateur et rester indépendants. » Un leadership qui doit être partagé avec d’autres pays, « d’autres économies asiatiques, l’Afrique et des leaders latino-américains », avance de son côté Sébastien Treyer, le directeur général de l’Iddri.
La présidence britannique de la COP26 jouera également un rôle essentiel pour faire avancer l’action climatique tout au long de l’année. « Leur diplomatie est excellente. Mais il leur faudra réaliser une montée en puissance politique, alors que, pour l’instant, Boris Johnson [le premier ministre] et Alok Sharma [le président de la COP26 et ministre de l’industrie] sont pris par d’autres sujets, comme la relance post-Brexit ou post-Covid, indique la source proche des négociations climatiques. La réussite d’une COP implique un énorme travail de préparation. »
Le succès de la COP26 se mesurera aussi à la résolution de dossiers d’apparence technique mais aux conséquences politiques. Les négociateurs devront notamment clôturer l’épineux dossier des marchés carbone, laissé en suspens aux COP24 et COP25 faute d’accord entre Etats. Il s’agit d’élaborer les nouvelles règles visant la régulation des échanges d’émissions de CO2 qui permettent notamment aux pays les moins pollueurs de revendre des quotas à ceux qui émettent plus.
> Lire aussi  La COP25 s’achève sur des avancées quasi insignifiantes dans la lutte contre le changement climatique
Les négociateurs doivent aussi finaliser le cadre de transparence de l’accord de Paris, qui permet de vérifier que les pays respectent leurs promesses. « Toutes ces discussions doivent permettre de préserver l’intégrité et l’esprit de l’accord de Paris,précise Lucile Dufour. Nous pourrons ainsi sereinement entrer dans un nouveau cycle : celui de la mise en œuvre des règles et non plus leur négociation. »
<https://www.lemonde.fr/planete/article/2021/01/05/2021-une-annee-cruciale-pour-accelerer-la-lutte-contre-le-dereglement-climatique_6065210_3244.html>
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6- Les nouvelles ambitions climatiques de la Chine, Le Monde, 05/01/21, 18h00
Frédéric Lemaître (Pékin, correspondant)

Le pays s’est engagé à atteindre la neutralité carbone en 2060. Mais avec une majorité de son énergie reposant sur le charbon, la réduction de ses émissions s’annonce être une gageure. 
La Chine s’apprête-t-elle à passer du rouge au vert ? Le discours prononcé par Xi Jinping lors de la 75e session de l’Assemblée générale des Nations unies, le 22 septembre, a soulevé de nombreux espoirs à travers le monde. A la surprise générale, le président chinois a annoncé que Pékin se fixait comme objectif de parvenir à la neutralité carbone à l’horizon 2060 et même à atteindre un pic de ses rejets de CO2 avant 2030 – et non plus « autour » de 2030, comme indiqué lors de son précédent plan climat.
> Lire le décryptage : La Chine surprend en s’engageant à atteindre la neutralité carbone d’ici à 2060
Malgré le scepticisme de nombre de sinologues habitués aux discours sans lendemain des dirigeants communistes, cette annonce a incontestablement relancé une dynamique internationale. Si le premier pollueur de la planète – la Chine est responsable d’un quart des émissions de gaz à effet de serre – s’engage réellement en faveur du climat, tout est possible. D’ailleurs, dans le sillage de Pékin, le Japon, immédiatement suivi par la Corée du Sud, s’est engagé fin octobre à atteindre cette neutralité carbone dès 2050. « Une énorme victoire pour la planète », s’est félicité Greenpeace, peu habituée à tresser des lauriers à ces trois gros pollueurs.
Objectifs ambitieux
Depuis, Xi Jinping a même pris d’autres engagements pour 2030. Le 12 décembre, lors d’un nouveau sommet virtuel de l’ONU sur le climat, le dirigeant chinois a annoncé que son pays réduirait son intensité carbone (émissions de CO2rapportées au PIB) de « plus de 65 % » d’ici à 2030 comparé au niveau de 2005. Par ailleurs, les énergies renouvelables représenteront « environ 25 % » de la consommation d’énergie primaire de la Chine d’ici à 2030 contre 15,3 % fin 2019, en incluant le nucléaire. La capacité des centrales éoliennes et solaires atteindra 1 200 gigawatts d’ici à la fin de la décennie. Enfin, Xi Jinping, qui a tenu à préciser que « la Chine tient toujours ses engagements », a annoncé que son pays augmenterait le volume des stocks forestiers de 6 milliards de mètres cubes par rapport au niveau de 2005 d’ici à 2030.
Incontestablement, les objectifs chinois sont ambitieux. L’énergie, en Chine, est entrée à son tour dans une « nouvelle ère » pour reprendre le titre du Livre blanc publié à son sujet le 22 décembre. Le préambule de ce document est sans ambiguïté : la Chine « accélère sa transformation vers le développement vert et bas carbone de l’économie et de la société ». 
> Lire aussi  Energie : « La Chine a trouvé en la cause mondiale du climat un nouveau compagnon de route »
Mais peut-elle tenir ses promesses ? Si le Livre blanc détaille tout ce qui a été fait depuis 2012, date de l’arrivée de Xi Jinping au pouvoir, il reste assez vague sur les moyens que la Chine compte mettre en œuvre pour parvenir aux objectifs fixés. Selon Ding Zhimin, ancienne responsable de l’Administration nationale de l’énergie, la facture pour atteindre la neutralité carbone atteindrait 16 000 milliards d’euros.
Il faudra aussi, selon ses propos rapportés par le South China Morning Post, réduire la part du charbon dans le mix énergétique à moins de 5 %. Une gageure. Bien qu’en diminution de 10 points depuis 2012, cette part atteint encore 57,7 % et, selon les experts du Global Energy Monitor et du Centre for Research on Energy and Clean Air (CREA), la seule augmentation prévue des capacités de production des centrales au charbon en Chine dépasse la capacité actuelle de l’ensemble des centrales au charbon des Etats-Unis.
« Charbon propre »
Le Livre blanc met d’ailleurs à plusieurs reprises l’accent sur les promesses du « charbon propre », ce qui laisse penser que cette source d’énergie a encore de beaux jours devant elle. Qu’une vague de froid s’abatte sur le pays, comme c’est le cas ces dernières semaines, et immédiatement Pékin « demande aux grandes provinces productrices de charbon comme le Shanxi, le Shaanxi et la Mongolie intérieure de renforcer la production, d’augmenter les stocks de charbon dans les centrales électriques et d’augmenter la fourniture de charbon dans les régions-clés », reconnaît le China Daily du mercredi 30 décembre.
> Lire aussi  La Chine reste plus que jamais dépendante du charbon
L’année 2021 sera particulièrement intéressante à double titre. D’abord parce que la plupart des experts prévoient à nouveau une très forte croissance économique : environ 8 %. La demande va donc être forte et les émissions de CO2également. Déjà en 2020, la Chine ayant enregistré une baisse de la croissance moins significative que le reste du monde, les émissions de CO2 d’origine fossile n’y ont baissé que de 1,7 %, alors qu’elles ont chuté, au niveau mondial, de 7 % selon le bilan annuel du Global Carbon Project (GCP). Surtout, le parlement chinois devrait adopter en mars le quatorzième plan quinquennal (2021-2025). Celui-ci reste habituellement assez général, mais est suivi de plans sectoriels plus précis.
Pour la première fois, le ministère de l’écologie et de l’environnement devrait publier un plan sur le changement climatique. « Travailler à la neutralité carbone » est l’une des huit priorités fixées par le pouvoir mi-décembre pour l’année 2021. Un « plan d’action » sera publié pour indiquer comment le pic d’émission de CO2 pourra être atteint « avant 2030 ».
Sachant que la Chine entend devenir une « nation modérément développée » en 2035 et donc poursuivre une croissance économique soutenue, l’après-pic ne devrait pas signifier une baisse rapide des émissions de CO2 mais plutôt « une diminution graduelle dans un état de stabilité », affirme le jargon gouvernemental. Dans le meilleur des cas, la Chine ne devrait donc être que modérément verte.
<https://www.lemonde.fr/climat/article/2021/01/05/les-nouvelles-ambitions-climatiques-de-la-chine_6065283_1652612.html>
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7- Pourquoi 2021 est une année cruciale pour le climat, We Demain, 05/01/21
Alice Pouyat

Loi climat en France, Green New Deal européen, COP 26 à Glasgow… des rendez-vous décisifs sont attendus cette année pour limiter le réchauffement.

L’année 2020 aurait dû être charnière pour le climat. Cinq ans après l’Accord de Paris, les États devaient prendre de nouveaux engagements afin de limiter le réchauffement. Mais face à l’épidémie, de nombreux rendez-vous ont été ajournés. Les attentes sont donc encore plus fortes en cette année 2021, d’autant que les voyants sont au rouge vif : 2020 aura été l’année la plus chaude enregistrée en France depuis le début des relevés (1900), avec une moyenne annuelle de 14°C… 
Voici les rendez-vous décisifs attendus au cours des douze prochains mois. 
• Convention citoyenne pour le climat
Un peu, beaucoup, pas du tout… ? 2021 dira ce que subsistera des travaux de la Convention citoyenne pour le climat. La très attendue Loi climat, issue des travaux de cette assemblée, sera présentée en Conseil des ministres le 27 janvier, puis débattue par les parlementaires fin mars. Si les grandes lignes en sont déjà connues, et si les associations écologistes ont déjà dénoncé un recul par rapport aux promesses, certains points restent à arbitrer. L’objectif étant de mettre la France sur la bonne trajectoire pour respecter ses engagements climatiques. 
> À lire aussi : Les Conventions citoyennes qui ont marché ou pas
>> Suite à lire à :
<https://www.wedemain.fr/respirer/pourquoi-2021-est-une-annee-cruciale-pour-le-climat/>
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8- Aléas climatiques : une aide pour protéger les cultures, Actu-Environnement, 05/01/21
Sophie Fabrégat

Dans le cadre du plan de relance, le Gouvernement a lancé, pour 2021 et 2022, une aide à l'acquisition de dispositifs de protection des cultures contre les aléas climatiques (sécheresse, grêle, gel, vent…), amenés à être plus nombreux et plus intenses avec le changement climatique.
« Les agriculteurs doivent investir dans des dispositifs de protection, en particulier dans les filières arboricoles et viticoles, où le coût important du capital constitué par l'outil de production rend les offres assurantielles particulièrement onéreuses », explique le ministère de l'Agriculture.
L'enveloppe consacrée à cette mesure est de 100 millions d'euros. Le montant de l'aide à l'investissement est fixé à 30 % du coût hors taxe des équipements.
<https://www.actu-environnement.com/ae/news/climat-secheresse-gel-grele-protection-cultures-aide-materiel-36821.php4>
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9- Reportage. Dans le nord du Rwanda, une « opération commando » pour vivre avec le changement climatique, Le Monde, maj le 06/01/21 à 05h41
Laure Broulard, Gicumbi, Rwanda, envoyée spéciale

Dans des villages régulièrement exposés aux inondations et aux glissements de terrain, le Fond vert de l’ONU et Kigali soutiennent un ambitieux programme de terrassement, de reforestation et de changement des pratiques agricoles.
Une énorme crevasse a troué la colline, engloutissant les plants de patates douces et les clôtures soigneusement dressées. Depuis 2017, le petit village de Rwasama, en contrebas de la ville de Gicumbi, est coupé en deux. Et la situation s’aggrave un peu plus chaque année. « Ça a commencé après la construction de la nouvelle route et avec le développement de la ville. Plus il y a de bâtiments là-haut, plus l’eau ruisselle jusqu’ici », explique Marie-Louise Mukazitoni, qui vit maintenant au rythme des coulées de boue.
La trentenaire doit escalader des amas de terre rouge pour atteindre sa maison, construite à flanc de colline 50 mètres plus haut. « C’est une véritable opération commando ! », lâche-t-elle, rieuse et fière de montrer ses talents de grimpeuse. Mais son sourire s’efface vite quand elle évoque les pluies torrentielles qui ont emporté un de ses murs : « Quand il pleut, je ne ferme pas l’œil de la nuit. J’ai déjà échappé à la mort deux fois. Et je ne rêve que d’une chose, c’est de quitter cet endroit maudit », assure-t-elle.
A Gicumbi, la dégradation de l’environnement n’est pas un concept, mais une réalité tragique. Dans cette région très montagneuse du nord du Rwanda, les vestiges boueux des glissements de terrain, causés par la déforestation et la surexploitation des terres, sont visibles partout le long des routes : murs détruits, cultures balayées, ponts brisés et souches à moitié sorties de terre. Le brun-rouge domine peu à peu le vert profond des champs de thé et de haricots.
En 2019, vingt personnes y ont perdu la vie dans des inondations et des glissements de terrain. Ce triste bilan a fait de ce district la cible du gouvernement rwandais pour son premier projet directement financé par le Fonds vert pour le climat, un mécanisme d’aide piloté par les Nations unies : le Green Gicumbi Project. Doté d’un budget de 33 millions de dollars (26,8 millions d’euros), il prévoit une transformation radicale du paysage et des modes de vie de la région, jusqu’aux types d’habitat et aux modes de cuisson – des fours améliorés vont notamment être distribués à 125 000 habitants de la région.
« Nous avons opté pour une approche complètement intégrée, explique Jean-Marie Kagenza, le chef de projet. Nous voulons nous attaquer au problème de dégradation du bassin hydraulique, aux enjeux d’utilisation de la terre et de régénération des sols, aux pratiques agricoles, à la déforestation, tout en augmentant la résilience, la productivité et les salaires des fermiers, qui représentent la quasi-totalité de la population. »
Des arbres le long des terrasses
Un an et demi après le lancement du projet, Gicumbi ressemble à un immense chantier à ciel ouvert. Les vieilles plantations d’eucalyptus sont rasées, tandis que des armées de femmes plantent de nouvelles pousses, afin d’augmenter la productivité en bois. Dix mille personnes ont déjà été embauchées dans le secteur de la reforestation. En quelques mois, les flancs pentus des collines ont laissé place à 400 hectares de terrasses, le système le plus efficace, selon les autorités, pour lutter contre l’érosion des sols. Partout, des femmes au pagne coloré piochent, plantent, consolident des évacuations d’eau, ou fabriquent des fours économes en énergie. Chacun met la main à la pâte. Prenant appui sur une administration extrêmement décentralisée et sur des campagnes de sensibilisation massives, le Fonerwa (Fonds vert rwandais) transforme les pratiques agricoles en un temps record.
« Au début, on était contre l’idée des terrasses », avoue pourtant Yvette Baziki. Sac de fourrage sur la tête, bébé dans le dos et pioche sur l’épaule, la jeune paysanne émerge lentement de son champ de haricots, perché à plus de 2 000 mètres d’altitude. « Ils nous ont dit qu’il fallait d’abord détruire nos cultures pour préparer la terre, mais on n’avait aucune idée de ce que cela allait donner », explique-t-elle. Deux saisons plus tard, elle est acquise à l’idée : la productivité de sa parcelle a doublé, et elle ne craint plus les glissements de terrain qui balayaient auparavant ses cultures. Surtout, elle a appris à appliquer de la chaux pour absorber l’acidité du sol, ainsi que de l’engrais naturel. Pour inciter la population à adhérer au programme, le Fonerwa a embauché les agriculteurs comme ouvriers pour construire leurs propres terrasses, et offre les premières semences.
Tout autour d’Yvette, les paysans au travail sont désormais les seules taches de couleur qui contrastent avec le vert brillant de la colline. Des arbres ont été plantés le long des terrasses pour les consolider, tandis que des rigoles d’évacuation d’eau serpentent entre les cultures. Les parcelles bariolées, signes distinctifs d’une agriculture vivrière, ont laissé place à des lignes uniformes de plants de haricots.
> Lire aussi Au Rwanda, la transformation agricole à marche forcée
Les fermiers ont en effet été encouragés à se rassembler en coopératives et à pratiquer une monoculture saisonnière, conformément à la politique gouvernementale de modernisation de l’agriculture. Cette stratégie permet aux petits agriculteurs d’accéder à des intrants agricoles et aux marchés, mais les rend extrêmement vulnérables aux conséquences d’une mauvaise récolte.
Tout en bas, dans la vallée, le projet a installé ses pépinières, avec leur lot de spécialistes : il s’agit de trouver la variété qui absorbe le plus de CO2, de définir la culture la plus adaptée à la prochaine saison, de produire un thé de haute qualité pour sauver la plantation de Mulindi, la plus grande du pays, grignotée chaque année par les inondations. « Nous voulons que l’impact soit visible. Tous les composants du projet sont des pilotes de différentes techniques qui doivent pouvoir être appliquées ailleurs dans le pays, à plus grande échelle », explique Teddy Mugabo, la directrice du Fonerwa. Ainsi, les futurs « villages verts » de Gicumbi, qui accueilleront les populations délocalisées des zones à haut risque, pourront servir de modèles à des camps de déplacés climatiques ailleurs au Rwanda.
Des experts planchent sur des matériaux locaux pour construire des murs plus résistants aux aléas du climat, tandis que plusieurs entreprises de fours améliorés produisent déjà dans divers ateliers de la région. C’est à Gicumbi que se tient la répétition générale du projet de croissance verte du gouvernement.
Leader mondial
Le Rwanda veut en effet se positionner comme un leader mondial de la lutte contre le dérèglement climatique. En mai 2020, il a été le premier pays africain à présenter sa deuxième contribution nationale à l’accord de Paris, avec un objectif ambitieux : réduire de 38 % les émissions de gaz à effet de serre d’ici à 2030. Il a également été l’un des premiers pays du continent à obtenir, par l’intermédiaire de son ministère de l’agriculture, l’accréditation du Fonds vert pour le climat, ouvrant les droits à des financements directs.
> Lire aussi Le Rwanda, bon élève de l’Accord de Paris sur le climat
Mais le précieux sésame a été particulièrement difficile à obtenir. « Les critères sont compliqués à remplir pour un pays en voie de développement. J’ai passé un nombre incalculable de nuits blanches à courir dans tous les sens pour réunir les documents requis », assure Alex Mulisa, consultant indépendant qui a participé à la conception du projet.
Le Green Gicumbi a finalement été présenté en décembre 2015, approuvé en mars 2018, puis lancé en août 2019. « Alors qu’il est crucial que le Fonds vert pour le climat facilite l’accès des pays en développement à des financements directs dans le secteur de la préservation de l’environnement, dans les faits le processus est trop long, les procédures légales trop compliquées. L’écosystème global de la finance verte est prohibitif. Et pourtant, nous faisons face à des problèmes urgents », regrette M. Mulisa.
> Lire aussi La longue marche du Rwanda pour réparer son environnement
Kigali compte pourtant sur les bailleurs étrangers pour l’aider à mettre en place sa stratégie de croissance verte d’ici à 2030. Un programme évalué à 11 milliards de dollars.
<https://www.lemonde.fr/afrique/article/2021/01/05/dans-le-nord-du-rwanda-une-operation-commando-pour-renforcer-la-resilience-face-au-climat_6065252_3212.html>
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10- Comment s’annonce 2021 sur le plan climatique ?, EurActiv, 06/01/21, 11:48
Lukas Scheid | translated by  Nathanaël Herman

Entre les feux de forêt désastreux, les canicules suffocantes et les inondations dévastatrices, force est de constater que 2020 a été une année catastrophique pour le climat. Néanmoins, l’environnement a connu un peu de répit en raison de la pandémie de Covid-19, le monde entier ayant été poussé à tourner au ralenti. 2021 nous offre certes de nouvelles chances d’agir pour le climat, mais des lacunes persistent. Un article d’Euractiv Allemagne.
Deux types de facteurs seront primordiaux pour le climat en 2021 : les facteurs influençables et les facteurs non influençables. Parmi ces derniers figurent notamment les catastrophes climatiques comme les feux de forêt et les inondations. Toutefois, ceux-ci sont également en partie les conséquences du changement climatique anthropique. Il est donc possible de les influencer d’une certaine manière, bien qu’il soit irréalisable de les stopper net en l’espace d’un an.
Sur le plan climatique, l’année 2021 dépend aussi de la fréquence et de l’ampleur des catastrophes climatiques.
En outre, il est difficile de prévoir sous quel signe sera placée la nouvelle année. De fait, les prévisions de l’Organisation météorologique mondiale (OMM) indiquent que 2021 pourrait être plus froide que 2020. D’après l’OMM, cette baisse s’expliquerait par le phénomène climatique « La Niña », caractérisé par une température anormalement basse des eaux équatoriales de surface de l’océan Pacifique. Cette anomalie pourrait aussi provoquer de violentes tempêtes en Amérique du Nord et centrale. Toutefois, étant donné qu’il est impossible de bloquer ces extrêmes météorologiques à court terme, ils comptent parmi les facteurs non influençables.
>> Suite à lire à :
<https://www.euractiv.fr/section/climat/news/wie-wird-das-klima-jahr-2021/>
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11- Visualisez le réchauffement climatique en France et dans votre ville avec nos « barres de réchauffement », Le Monde, 06/01/21, 15h28
Pierre Breteau

Avec une moyenne de 14 °C en France, 2020 est l’année la plus chaude jamais enregistrée dans l’Hexagone. Et dans votre ville ?
Si le mois de décembre 2020 a été plutôt frais, l’année qui s’est achevée est la plus chaude jamais enregistrée en France, selon Météo-France. Avec 14 °C de moyenne, jamais depuis le début des mesures globales en France, en 1900, nous n’avons constaté d’année aussi chaude depuis 2018(13,9 °C). 
Et le rythme auquel ces tristes niveaux exceptionnels sont battus montre que la tendance s’accélère : avant 2018, le précédent record datait de 2014, et celui d’avant, de 2011. Ainsi, « parmi les dix années les plus chaudes depuis 1900, sept appartiennent à la décennie 2010-2020 », précise l’institut météorologique public. 
> Lire aussi 2020, année la plus chaude jamais enregistrée en France
Pour visualiser cette hausse, nous avons eu recours à la méthode dite des « warming stripes », ou « rayures de réchauffement », inventée par le climatologue britannique Ed Hawkins, de l’université de Reading (Angleterre). Ce type de graphique se fonde sur l’habitude qu’a notre cerveau d’interpréter la température en fonction de la couleur ; comme pour votre robinet d’eau (🔵 = froid, 🔴 = chaud).
Une accélération du réchauffement au XXIe siècle en France métropolitaine
Ce graphique représente l'évolution de la température moyenne par an en France métropolitaine sur une période de 120 ans, de 1900 à 2020. Il indique également l'écart aux normales (soit 11,8 °C, calculée à partir de la moyenne des températures de 1981 à 2010).
>> Suite à lire et à voir à :
<https://www.lemonde.fr/les-decodeurs/article/2021/01/06/visualisez-le-rechauffement-climatique-en-france-et-dans-votre-ville-avec-nos-barres-de-rechauffement_6065388_4355770.html>
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12- Au mépris du climat, Amazon agrandit sa flotte d’avions, Reporterre, 06/01/21

Mardi 6 janvier 2020, dans un communiqué, le géant du commerce en ligne a annoncé le rachat de onze Boeing 767-300 aux compagnies Delta et WestJet, pour les réaménager en avions cargo.
« L’expansion de la flotte d’Amazon Air intervient à un moment où les clients comptent plus que jamais sur une livraison rapide et gratuite », indique la firme. Elle confirme sa volonté d’accroître encore sa flotte d’ici 2022 : elle ne souhaite plus se contenter de signer des contrats de location avec des compagnies aériennes et compte acheter ses propres appareils. Pour Sarah Rhoads, vice présidente d’Amazon Global Air, c’est la seule manière « de tenir le rythme et les promesses faites aux clients ».
>> Suite à lire à :
<https://reporterre.net/Au-mepris-du-climat-Amazon-agrandit-sa-flotte-d-avions>
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13- Suez et Fermentalg créent une co-entreprise dédiée à la capture du CO2 par les micro-algues, Actu-environnement, 06/01/21
Florence Roussel

Après cinq années de collaboration, Suez et Fermentalg ont envie de passer à la vitesse supérieure. Les deux sociétés ont l'intention de créer une co-entreprise au cours du 1ersemestre 2021, détenue à parité égale. Elle développera un nouveau photo-bioréacteur algal capable de capter du CO2 dans l'atmosphère.
La collaboration de ces dernières années a abouti à la création du Puits de carbone, destiné au captage et à la valorisation du CO2 en environnement industriel par photo-bioréacteur algal, et du Combin'Air, un purificateur d'air urbain comprenant, notamment, un photobioréacteur algal, destiné à diminuer les particules fines (PM10, PM2,5) et les oxydes d'azote (NOx) de l'atmosphère. Le nouveau photo-bioréacteur qui sera développé par la co-entreprise s'appuiera sur ces premières avancées technologiques qui ont permis d'améliorer la sélection des souches de micro-algues, les nouvelles technologies d'éclairage, ainsi que l'identification de co-produits valorisables dans les domaines du biocontrôle, de la nutrition et de la santé animale.
« Notre co-entreprise va d'ores et déjà se positionner comme un des acteurs majeurs de la qualité de l'air et du combat contre le changement climatique. Et nous comptons ouvrir dans la première année son capital à d'autres partenaires financiers pour accélérer le déploiement global de nos solutions », explique Philippe Lavielle, président directeur général de Fermentalg.
<https://www.actu-environnement.com/ae/news/suez-fermentalg-coentreprise-capture-CO2-algue-36829.php4>
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14- Pékin grelotte par -19, au plus froid depuis 50 ans, AFP, 07/05/21, 11:00

La ville de Pékin a enregistré jeudi sa matinée la plus froide depuis plus de 50 ans, avec un thermomètre qui a atteint la cote de -19,6 degrés.
La capitale chinoise, connue pour son climat extrême, est aux prises depuis mercredi avec un froid sec venu du nord-ouest et des vents forts. La vague de froid doit durer au moins jusqu'à vendredi.
Jeudi au plus chaud de la journée, le mercure ne dépassait pas les -7 degrés, sans pour autant perturber la vie de la cité.
Mercredi après-midi, un groupe de retraités prenait ainsi un bain dans un lac gelé d'un parc de la capitale, en plein vent et par 12 degrés en dessous de zéro.
"L'eau est froide mais on se sent bien quand on sort", a déclaré à l'AFP Nie Bing, un nageur âgé de 60 ans.
"Plus c'est froid plus il faut nager fort", commente un compagnon septuagénaire du nom de Zhang.
Pour pouvoir s'adonner à leur sport favori, qu'ils pratiquent tous les jours quelle que soit la météo, la quinzaine de retraités doivent casser la glace. Ils l'écartent ensuite par plaques entières afin d'aménager une mare suffisamment grande pour effectuer quelques longueurs.
Lorsqu'ils sortent du bain, certains s'aspergent d'eau chaude puis se rhabillent avant de chanter ensemble sur les berges, tout en admirant des patineurs qui évoluent un peu plus loin sur le lac gelé. 
M. Zhang admet qu'il fait "plus froid que d'habitude" mais sans s'inquiéter outre mesure. "J'ai déjà nagé par plus froid que ça", assure-t-il.
<https://information.tv5monde.com/info/pekin-grelotte-par-19-au-plus-froid-depuis-50-ans-390679>
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15- 2020, année la plus chaude à égalité avec 2016, AFP, 08/01/21, 11:00
Amélie Bottollier-Depois

2020 a rejoint 2016 sur la plus haute marche des années les plus chaudes dans le monde, en apothéose d'une décennie de températures record qui témoigne encore de "l'urgence" à agir contre le réchauffement, selon le service européen Copernicus sur le changement climatique (C3S).
L'année 2020 a terminé à 1,25°C au dessus de la période pré-industrielle, tout comme 2016. Mais "il est à noter que 2020 égale le record de 2016 malgré un refroidissement de La Niña", insiste le service C3S.
Alors que 2016, elle, avait été marquée par un fort épisode El Niño, phénomène océanique naturel qui entraîne une hausse des températures. Selon la Nasa et l'Organisation météo mondiale (OMM), El Niño aurait ainsi contribué entre 0,1 et 0,2°C à la température mondiale de 2016.
"Il est assez clair qu'en l'absence des impacts de El Niño et La Niña sur la température d'une année à l'autre, 2020 serait l'année la plus chaude jamais enregistrée", a assuré à l'AFP Zeke Hausfather, climatologue au Breakthrough Institute, notant que le monde a gagné 0,2°C par décennie depuis les années 1970.
L'OMM, qui doit publier prochainement des chiffres consolidés en combinant les données de plusieurs agences officielles, avait indiqué fin décembre que 2020 se classerait dans les trois années les plus chaudes.
En Europe, marquée par une vague de chaleur exceptionnelle, l'année 2020 a été largement la plus chaude, 0,4°C au dessus de 2019, et 1,6°C au dessus de la période de référence 1981-2010, soit plus de 2,2°C au dessus de la période pré-industrielle.
Ce réchauffement dépasse déjà ainsi les objectifs de l'accord de Paris. Mais ces objectifs sont pour la planète entière et il est connu que les terres se réchauffent plus vite que les océans et que certaines régions subissent un réchauffement bien plus rapide, comme l'Arctique, où les températures en 2020 ont dépassé de 6°C la moyenne de référence.
Dans cette même région arctique, particulièrement en Sibérie, l'année a également été marquée par une saison de feux de forêts "exceptionnellement dynamique", libérant 244 mégatonnes de CO2, soit "plus d'un tiers de plus que le record de 2019".
- "Fermer le robinet" -
Au-delà d'une seule année isolée, la période 2015-2020 est la plus chaude jamais enregistrée et la dernière décennie (2011-2020) est également la plus chaude depuis le début de l'ère industrielle.
"Il n'est pas surprenant que la dernière décennie ait été la plus chaude jamais enregistrée, et cela nous rappelle encore une fois l'urgence de réduire les émissions de manière ambitieuse afin de prévenir les effets néfastes sur le climat à l'avenir", a souligné dans un communiqué Carlo Buontempo, directeur du C3S. 
Ces effets néfastes se font déjà sentir à travers la planète, de la fonte de la banquise aux canicules exceptionnelle, en passant par des précipitations diluviennes ou encore la dernière saison record d'ouragans dans les Caraïbes.
Et le pire est à venir. La planète a gagné au moins 1,1°C par rapport à l'ère pré-industrielle, avec déjà son lot de catastrophes climatiques. Mais malgré les objectifs de l'Accord de Paris de maintenir le réchauffement bien en dessous de +2°C, si possible +1,5°C, les engagements actuels de réduction des gaz à effet de serre des Etats sont encore loin de cette trajectoire.
Malgré les mesures prises contre la pandémie de Covid-19 et le ralentissement de l'économie qui ont conduit à une baisse record des émissions de CO2 en 2020 (-7% selon le Global Carbon Project), la concentration de CO2 dans l'atmosphère a continué d'augmenter, selon les données satellite de Copernicus. Atteignant "un maximum sans précédent" de 413 ppm (partie par million) en mai 2020.
"Si les concentrations de dioxyde de carbone ont légèrement moins augmenté en 2020 qu'en 2019, il n'y a pas lieu de se reposer sur ses lauriers. Tant que les émissions mondiales nettes ne seront pas réduites à zéro, le CO2 continuera de s'accumuler dans l'atmosphère et de provoquer un nouveau changement climatique", a mis en garde Vincent-Henri Peuch, patron du service de surveillance de l'atmosphère de Copernicus.
"Le CO2 s'accumule dans l'atmosphère comme de l'eau dans une baignoire. Si on réduit le débit du robinet de 7%, le niveau augmente plus lentement mais il continue à monter. Nous devons fermer le robinet pour stabiliser le climat", a souligné à l'AFP Stefan Ramstorf, du Potsdam Institute for Climate Impact Research.
<https://information.tv5monde.com/info/2020-annee-la-plus-chaude-egalite-avec-2016-390804>
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16- L'Etat norvégien va passer au tout-électrique et tripler la taxe carbone, AFP, 08/01/21, 23:00

Le gouvernement norvégien a dévoilé vendredi un éventail de mesures, allant de l'achat exclusif de véhicules électriques pour les services publics à un triplement de la taxe carbone, pour atteindre les objectifs climatiques du pays.
Plus gros producteur d'hydrocarbures d'Europe de l'Ouest, la Norvège ambitionne de réduire ses émissions de gaz à effet de serre de 50 à 55% d'ici à 2030 en coopération avec l'Union européenne, à laquelle elle est étroitement associée sans en être membre. Cette réduction doit être de 90-95% d'ici à 2050.
"Les changements climatiques dus à l'homme ont des conséquences graves pour les humains, les animaux et la nature dans le monde entier", a déclaré la Première ministre, Erna Solberg.
"La Norvège veut faire sa part pour juguler ces changements climatiques", a-t-elle assuré lors d'une conférence de presse.
Parmi les mesures présentées, le gouvernement propose d'imposer à partir de 2022 le "zéro émission" pour les achats publics de voitures et de camionnettes. Idem pour les appels d'offres portant sur les liaisons de ferries à compter de 2023 et les bus urbains à partir de 2025.
Oslo veut aussi promouvoir les biocarburants et plus que tripler sa taxe carbone d'ici à 2030 pour la faire passer d'environ 590 couronnes (57 euros) la tonne aujourd'hui à 2.000 couronnes. 
Un tel relèvement devrait contribuer à encourager le captage et stockage de CO2 (CCS), domaine technologique dans lequel la Norvège a réalisé d'importants investissements, notamment pour la séquestration du carbone dans des couches géologiques sous la mer.
Ces propositions sont susceptibles d'être modifiées puisque le gouvernement, minoritaire, a besoin de l'appui d'autres partis pour les faire adopter au Parlement.
"C'est extrêmement positif que le gouvernement veuille augmenter la taxe CO2 et introduire des budgets d'émissions", s'est félicitée la branche norvégienne des Amis de la Terre.
"Mais ils évitent les grandes et difficiles questions sur la production de pétrole, la construction d'autoroutes, l'agrandissement d'aéroports et l'efficacité énergétique", a-t-elle ajouté.
Greenpeace, de son côté, a déploré que les réductions proposées dans les secteurs échappant aux quotas européens de CO2 (transport, déchets, agriculture, construction....) soient limitées à 45% d'ici 2030. 
Alimentée quasi intégralement en électricité propre d'origine hydraulique, la Norvège est pionnière dans le transport "zéro émission", un domaine où elle est première dans le monde. Les voitures électriques y ont représenté plus de la moitié (54,3%) des nouvelles immatriculations l'an dernier.
Mais ses dirigeants sont aussi accusés d'hypocrisie dans la mesure où ils continuent d'attribuer des licences d'exploration pétrolière, notamment dans les fragiles eaux arctiques de la mer de Barents.
En décembre, la Cour suprême du pays a rejeté la demande de Greenpeace et d'une autre ONG de défense de l'environnement, qui réclamaient l'annulation de permis pétroliers dans l'Arctique, jugés anticonstitutionnels par les plaignants et contraires aux engagements pris dans le cadre de l'Accord de Paris.
<https://information.tv5monde.com/info/l-etat-norvegien-va-passer-au-tout-electrique-et-tripler-la-taxe-carbone-390923>
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17- Transport aérien, passoires thermiques, régulation de la publicité : ce que contient le projet de loi pour le climat, Le Monde, maj le 09/01/21 à 06h10 
Audrey Garric et Rémi Barroux

Le texte de 65 articles, destiné à accélérer la transition écologique de la France, marque un recul par rapport aux mesures des 150 citoyens rendues publiques en juin 2020. 
C’est un texte qui aura fait l’objet de multiples reports, tensions et arbitrages musclés. Le projet de loi issu des mesures de la convention citoyenne pour le climat a été révélé vendredi 8 janvier. Intitulé projet de loi « portant lutte contre le dérèglement climatique et renforcement de la résilience face à ses effets », il compte 65 articles et vise à susciter une accélération de la transition écologique « sans précédent dans l’histoire de la France », alors que le pays vient de vivre en 2020 son année la plus chaude jamais enregistrée.
> Lire aussi  2020, année la plus chaude jamais enregistrée en France
Le texte, dont Le Monde a consulté une version quasi exhaustive, doit se décliner dans tous les aspects de la vie quotidienne afin d’aller « vers une société neutre en carbone, plus résiliente, plus juste et plus solidaire ».
Malgré son ambition affichée, il marque un recul par rapport aux mesures des 150 « conventionnels », notamment sur les axes les plus structurants de leur rapport rendu en juin 2020 et visant à réduire de 40 % les émissions de gaz à effet de serre d’ici à 2030 dans un esprit de justice sociale.
Le projet de loi sera présenté en conseil des ministres le 10 février, avant d’être débattu au Parlement en procédure accélérée (une seule lecture par chambre) à partir de fin mars. Il est organisé en six titres : cinq correspondent aux groupes de travail des « conventionnels » (consommer, produire et travailler, se déplacer, se loger et se nourrir), le sixième étant consacré au renforcement de la protection judiciaire de l’environnement.
Interdiction des passoires thermiques
Dans le détail, le texte prévoit l’interdiction de location des passoires thermiques à partir de 2028, ainsi que l’interdiction de l’augmentation des loyers de ces logements lors du renouvellement d’un bail ou de la remise en location – une mesure qui prendra effet un an après la promulgation de la loi.
En revanche, le projet de loi ne reprend pas l’obligation de rénovation globale de l’ensemble des logements dès 2024, demandée par les 150 Français tirés au sort, alors qu’il s’agit de l’une des mesures les plus efficaces pour réduire les émissions.« Les discussions sur ce sujet se poursuivent », assure Matignon, qui attend, à la mi-mars, les résultats d’une mission de travail sur le financement de la rénovation des passoires énergétiques.
Le texte prévoit également de réduire d’au moins par deux le rythme d’artificialisation des sols sur les dix années suivant la promulgation de la loi par rapport à celui des dix précédentes. Il fixe un principe général d’interdiction de nouveaux centres commerciaux qui entraîneraient une artificialisation des sols. Mais des dérogations sont possibles pour des surfaces de vente inférieures à 10 000 mètres carrés. « Ce seuil est beaucoup trop élevé : 90 % des projets de zones commerciales font moins, souligne Anne Bringault, du Réseau action climat (RAC). Et la mesure exclut les entrepôts d’e-commerce. »
Concernant les transports, le premier secteur émetteur en France, le gouvernement a décidé de fixer un objectif de fin de vente des véhicules thermiques les plus émetteurs en 2030, et non plus dès 2025, comme demandé par les membres de la convention. Il décale de trois ans, à 2023, l’entrée en vigueur de la réduction de l’avantage fiscal sur le gazole pour les poids lourds. Le projet de loi étend l’obligation de mise en place de zones à faibles émissions aux agglomérations de plus 150 000 habitants d’ici au 31 décembre 2024.
Quant aux avions, le projet de loi prévoit d’interdire les vols intérieurs s’il y a une alternative possible en train en moins de deux heures trente minutes, et non plus quatre heures, comme demandé par les « conventionnels ». Des « aménagements » sont notamment prévus pour « les services aériens qui assurent majoritairement le service de passagers en correspondance ». L’introduction d’une écocontribution renforcée sur les billets d’avion ne figure pas dans le projet de loi, un combat qui doit être « mené au niveau européen ». Il prévoit en revanche l’encadrement de la construction ou de l’extension d’aéroports – la convention demandait une interdiction –, ainsi que la compensation carbone des émissions des vols intérieurs.
Léger encadrement de la publicité
Sur l’encadrement de la publicité, les citoyens sont loin d’avoir eu gain de cause. L’interdiction de la réclame pour les produits polluants, comme les SUV, ne figure pas dans le projet de loi, à l’exception de celle en faveur des énergies fossiles (charbon, pétrole, gaz), qui sera mise en vigueur un an après la promulgation de la loi. Un décret en Conseil d’Etat précisera la liste des énergies fossiles concernées – quid du gaz naturel combiné à du biogaz par exemple ? La mesure est jugée insuffisante par le Réseau action climat, qui fait valoir que les publicités de promotion des énergies fossiles sont « très rares ».
La convention citoyenne pour le climat demandait aussi l’interdiction du dépôt de toute publicité dans les boîtes aux lettres à partir de janvier 2021. Cela devient, pour les collectivités volontaires, une expérimentation de trente-six mois d’interdiction de cette distribution de prospectus, sauf en cas de mention les autorisant. Pour les Amis de la Terre, sur les douze mesures sur la régulation de la publicité de la convention, « seule une est présente dans le texte gouvernemental, quatre ont été modifiées et fortement assouplies (…) et sept sont portées disparues ».
> Lire aussi  Convention citoyenne pour le climat : l’occasion manquée du projet de loi de finances
Au-delà de la publicité, le projet de loi prévoit un « CO2 score », c’est-à-dire un affichage destiné à informer les consommateurs des caractéristiques environnementales des produits notamment, mais ses conditions ne seront définies que d’ici à cinq ans par décret. Le texte accélère en outre le développement du vrac et la mise en place de la consigne pour le recyclage et le réemploi du verre.
Concernant l’alimentation, la convention citoyenne souhaitait que l’ensemble de la restauration collective publique propose, dès janvier 2022, un choix végétarien quotidien. Le projet gouvernemental troque l’obligation par une expérimentation de deux ans sur la base du volontariat, à partir de la promulgation de la loi.
Alors qu’Emmanuel Macron, lors de sa rencontre avec les conventionnels à la mi-décembre 2020, avait répondu favorablement à la proposition de mettre en place des chèques alimentaires pour aider les moins favorisés à se tourner vers une alimentation durable, nulle trace de ce chèque ne figure dans le projet de loi. Selon Matignon, cette mesure devrait passer par une modification de la loi de finances.
Réforme de la Constitution
La proposition de la convention de mettre en place une écoconditionnalité des aides publiques (avantages fiscaux, obtention de prêt) basée sur un bilan carbone, avec un bonus pour les entreprises ayant un bilan positif et « un malus (au prorata des bénéfices) pour les entreprises ayant une évolution nulle ou négative de ce bilan », ne figure pas sous cette forme dans le texte. Mais le projet modifie le code de la commande publique, introduisant des « considérations liées aux aspects environnementaux ».
Aux côtés de ce texte, un projet de loi constitutionnelle, d’un seul article, a également été transmis au Conseil d’Etat, et sera présenté en conseil des ministres le 20 janvier. Il prévoit d’ajouter à l’article 1er de la Constitution que la France « garantit la préservation de la biodiversité et de l’environnement et lutte contre le dérèglement climatique ».
> Lire aussi  La portée réelle d’un éventuel référendum sur l’environnement débattue
Désormais, le gouvernement affirme qu’une centaine de propositions, soit les deux tiers, sont aujourd’hui déjà mises en œuvre ou « en passe de l’être partiellement ou totalement », dans ces deux projets de loi mais aussi dans le plan de relance présenté à l’automne 2020, dans la loi de finances votée en fin d’année, par voie réglementaire ou encore dans le cadre d’actions portées au niveau européen et international. Des chiffres que contestent les ONG, estimant que la plupart des mesures ont été « détricotées » ou repoussées.
Les 150 citoyens, quant à eux, tireront un bilan de la mise en œuvre de leurs mesures lors d’une huitième et ultime session de travail, qui devrait se tenir mi-février.
<https://www.lemonde.fr/planete/article/2021/01/08/transport-aerien-passoires-thermiques-regulation-de-la-publicite-le-gouvernement-rend-sa-copie-sur-les-propositions-de-la-convention-citoyenne-pour-le-climat_6065673_3244.html>
Sur le même sujet : 
> Convention citoyenne pour le climat : le projet de loi devrait être discuté en mars au Parlement <https://www.francetvinfo.fr/monde/environnement/convention-citoyenne-sur-le-climat/convention-citoyenne-pour-le-climat-le-projet-de-loi-devrait-etre-discute-en-mars-au-parlement_4250013.html>, France info avec AFP, 08/01/21, 20:24
> Projet de loi Convention climat : les 10 principales mesures à retenir <https://www.novethic.fr/actualite/environnement/climat/isr-rse/projet-de-loi-convention-climat-les-10-principales-mesures-a-retenir-149380.html>, Novethic, 09/01/21
> Le projet de loi réduit à néant les propositions de la Convention citoyenne pour le climat <https://reporterre.net/Le-projet-de-loi-reduit-a-neant-les-propositions-de-la-Convention-citoyenne-pour-le>, Reporterre, 09/01/21
> Le projet de loi climat dévoilé, discussions au Parlement fin mars <https://www.euractiv.fr/section/plan-te/news/le-projet-de-loi-climat-devoile-discussions-au-parlement-fin-mars/>, EurActiv avec AFP, maj le 09/01/21
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18- Espagne : une tempête de neige historique fait trois morts et sème le chaos, AFP, 09/01/21, 21:00
Marie Giffard

Les flocons devraient bientôt laisser place au froid et à la glace en Espagne, où une tempête de neige d'une intensité historique a fait trois morts samedi et continue de paralyser une partie du pays, en particulier la capitale Madrid, avec peu d'espoir d'amélioration dans l'immédiat.
La neige se faisait samedi soir un peu plus rare sur le centre du pays, se déplaçant vers le nord-est, après 36 heures chaotiques où les bourrasques de la tempête Filomena ont semé la pagaille sur les axes routiers, ferroviaires et aériens, obligeant les autorités à demander à la population de rester chez elle. 
"Je veux réitérer l'appel du gouvernement à la plus grande vigilance face à l'évolution de la météo dans les prochaines heures. Suivons les recommandations des forces de l'ordre, de l'armée, de la protection civile et des services d'urgence", a tweeté le Premier ministre Pedro Sanchez.
Le roi et la reine d'Espagne ont eux fait part sur le même réseau social de "leur douleur" et de leur "préoccupation", demandant "la plus grande vigilance face aux risques de la glace et de la neige".
"Si, malgré les conditions météorologiques extrêmement difficiles, le nombre des incidents est relativement limité, nous déplorons tout de même la mort de trois personnes", a déclaré le ministre de l'Intérieur au cours d'une conférence de presse.
L'une de ces victimes est un homme retrouvé enseveli sous la neige à Zarzalejo, au nord-ouest de Madrid, et les deux autres ont trouvé la mort en essayant de traverser une rivière à Mijas, près de Malaga dans le sud, où de fortes pluies faisaient rage, a-t-il précisé.
Fernando Grande-Marlaska a annoncé samedi soir que les secours et les chasse-neiges de l'armée avaient dégagé la totalité des 2.500 automobilistes pris au piège sur les routes.
Le ministre a insisté sur le fait que "les chutes de neige allaient devenir glacées" alors que, selon le dernier bulletin des services métérologiques, cette vague de froid avec des températures en dessous de -10 degrés va durer jusqu'à jeudi.
Près de 20.000 kilomètres sur 650 routes et ponts ont été touchés par des problèmes de circulation.
Malgré cela, le ministre de l'Intérieur s'est voulu rassurant sur la campagne de vaccination, assurant que les 350.000 nouvelles doses dont la livraison est prévue lundi seront bien distribuées.
Arbres au sol sous l'effet de la neige et du vent, voitures abandonnées et trottoirs impraticables : à Madrid, recouverte par un manteau neigeux inédit depuis un demi-siècle, des habitants ont sorti leurs skis comme sur la célèbre place de la Puerta del Sol ou même un traîneau tiré par cinq chiens, selon les images prises par l'AFP.
"Je n'avais jamais vu un truc comme ça, pas une voiture dans la ville, de la neige partout (...) inoubliable, un moment historique", s'est entousiasmé auprès de l'AFP José Marqués, un chauffeur de taxi de 56 ans.
Malgré les appels à limiter les déplacements, certains n'ont pas pu s'empêcher d'aller à la découverte de cet inhabituel décor de station de ski : "Je n'avais jamais vu la neige, pour moi tout ça c'est nouveau (…) et magique, je ne crois pas que ce soit exagéré de le dire car il y a beaucoup de gens dans les rues malgré la pandémie et cette situation fait diversion", s'est réjoui Liliana Amaya, une enseignante de 28 ans.
- Madrid paralysée -
Le maire José Luis Martinez-Almeida, sur Twitter, a exhorté les habitants à ne pas sortir de chez eux : "Nous travaillons à dégager les accès aux hôpitaux le plus rapidement possible mais cela est franchement compliqué tant qu'il neige". 
Tous les établissements scolaires, des écoles maternelles aux universités, resteront fermés lundi et mardi, a annoncé la présidente de la région Isabel Diaz Ayuso, tout comme les parcs.
L'aéroport international Madrid-Barajas, fermé depuis vendredi soir, le restera "au moins jusqu'à dimanche après-midi" : "deux pistes ont été dégagées (...) mais on s'attend à ce qu'elles soient gelées. Nouveau point de situation demain à 13h", a tweeté l'aéroport samedi soir.
Les matchs du championnat de football espagnol opposant l'Atletico Madrid à Bilbao et celui de Elche-Getafe ont été reportés sine die, tout comme le match de handball Espagne-Croatie prévu samedi à 18H00.
Le service de bus a été suspendu dans la ville et tous les trains à destination ou en provenance de Madrid ont été annulés, a fait savoir la compagnie ferroviaire nationale Renfe. Le métro fonctionnera toute la nuit du samedi au dimanche "pour les déplacements indispensables", a indiqué la région de Madrid.
Outre Madrid, tout l'intérieur de la péninsule ibérique a été touché par cette tempête due à une interaction entre un flux d'air très humide et relativement doux arrivant du sud-est et une masse d'air très froid.
Dimanche, les chutes de neige devraient se déplacer vers le nord-est de l'Espagne.
<https://information.tv5monde.com/info/espagne-une-tempete-de-neige-historique-fait-trois-morts-et-seme-le-chaos-390978>
Sur le même sujet : 
> Le centre de l'Espagne toujours paralysé après la tempête de neige <https://www.sciencesetavenir.fr/nature-environnement/le-centre-de-l-espagne-toujours-paralyse-apres-la-tempete-de-neige_150707>, AFP, 11/01/21, 09h56
> Madrid toujours groggy après une tempête de neige historique <https://information.tv5monde.com/info/madrid-toujours-groggy-apres-une-tempete-de-neige-historique-391195>, AFP, 11/01/21, 21:00
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19- Inondations en Albanie et au Kosovo, AFP, 11/01/21, 17:00

Des pluies diluviennes qui se sont abattues ces derniers jours sur l'Albanie et le Kosovo ont provoqué lundi des inondations qui ont endommagé des routes et des maisons, barré l'accès à des villages et submergé des terres arables.
Dans des quartiers à la périphérie de la capitale kosovare Pristina, des voitures étaient presque entièrement submergées par des eaux boueuses. Des sauveteurs, à bord de bateaux pneumatiques, s'employaient à vérifier la situation des habitants dans les immeubles de ces quartiers.
Les forces de sécurité du Kosovo étaient engagées "dans plusieurs localités". Deux ponts ont été détruits par les eaux dans le sud du Kosovo et provoqué l'effondrement d'une route dans un village. Dans le nord, 14 familles sont isolées dans un hameau.
"Nos équipes sont sur le terrain pour aider avec tous les moyens disponibles. Nous appelons les citoyens à éviter de circuler pendant que durent les inondations et les pluies", a déclaré Sami Spahiu, chef des services d'assistance d'urgence à Gjilan, dans l'est du Kosovo.
En Albanie voisine, les pluies et la neige ont provoqué l’inondation de plusieurs milliers d'hectares dans le nord-ouest et endommagé des dizaines de routes et bâtiments, ont annoncé les autorités.
Au moins 36 familles dans la région des villes de Lezha et Durres, sur la côte, ont été évacuées et une vingtaine de bâtiments ont été endommagés par les eaux, a annoncé le ministère de la Défense.
<https://information.tv5monde.com/info/inondations-en-albanie-et-au-kosovo-391235>
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20- Grèce : vague de chaleur, les Grecs sur les plages et loin du confinement, AFP, 11/01/21, 16:00

Une vague de chaleur avec des pointes de température de 28 degrés celsius dimanche a incité les Grecs à nettement se relâcher pendant le confinement et à se rendre en masse sur les plages et dans les parcs.
Selon l'Observatoire national d'Athènes, la température à La Canée, sur l'île méridionale de Crète, a atteint 28,3 degrés vers midi, l'une des températures de janvier les plus élevées en cinquante ans.
Les températures habituelles à cette période de l'année en Grèce sont d'environ 15 degrés.
À Athènes, où les thermomètres ont atteint 22°, les gens ont afflué sur les plages, les places et les parcs.
"Il fait un temps magnifique et nous sommes coincés chez nous la plupart du temps", a déclaré un homme à Skai TV, de la plage de Kavouri, près d'Athènes, expliquant sa présence sur le sable où beaucoup de gens se promenaient et où certains se baignaient.
Le vent chaud en provenance d'Afrique a également apporté pas mal de poussière et devrait maintenir des températures élevées jusqu'à mercredi dans ce pays.
La police a surveillé la situation pour tenter d'éviter les trop grandes concentrations de population. Des policiers équipés de haut-parleurs ont rappelé aux gens de pratiquer la distanciation sociale et ont infligé des amendes à ceux qui ne portaient pas de masque.
La Grèce est en quarantaine depuis début novembre, les autorités essayant d'éviter une troisième vague de la pandémie après les fêtes de Noël et du Nouvel An. Vendredi, les restrictions qui devaient prendre fin le 11 janvier ont été prolongées d'une semaine. Seules les crèches, les jardins d'enfants et les écoles primaires doivent ouvrir le lundi.
Dimanche, les autorités ont annoncé 36 nouveaux décès. Plus de 4.000 des 5.263 morts dues à la pandémie en Grèce ont eu lieu au cours des deux derniers mois.
<https://information.tv5monde.com/info/grece-vague-de-chaleur-les-grecs-sur-les-plages-et-loin-du-confinement-391228>
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Cette revue de presse s’inscrit dans la mission éducative de notre Fondation, au statut apolitique et non confessionnelle, et vise à répondre aux souhaits d’information et de sensibilisation des abonnés.
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Diffuser ces articles ne signifie pas automatiquement les approuver mais vise à vous surprendre, vous enrichir, vous donner envie d’en savoir plus, vous aider à relayer l’info, à passer à l’action, et même, à vous indigner ou à vous faire sourire ! Nous espérons qu’au moins un de ces articles répondra chaque jour à l’un de ces objectifs.
Si l’archivage récemment mis en place ne cous convient pas, pensez à conserver les articles qui vous concernent ou vous intéressent particulièrement.
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À PROPOS DE LA FONDATION POUR LA NATURE ET L'HOMME (FNH)...
NOS APPELS 
– Le temps est venu <https://letempsestvenu.org/> de poser les premières pierres d’un nouveau monde
– Let’s Bio ! Ensemble pour des cantines bios et locales <https://www.letsbio.org/> pour bien nourrir nos enfants.
– Pétition. TAFTA, CETA : des traités climaticides qui menacent nos démocraties. <http://fondation-nicolas-hulot.org/action/tafta-ceta-des-traites-climaticides-qui-menacent-nos-democraties/?_ga=1.254849352.1537587716.1214298697>
NOS CAMPAGNES 
– 30 gestes et astuces pour réduire sa conso d’énergie <https://www.lesgesteseclaires.com/> pour participer à l'émergence d'un modèle énergétique plus propre et durable
– Mon Restau’Responsable® <https://www.youtube.com/watch?list=PLh--7obE3XQ5hw0hyacAsOc7PLMneP7-N&v=Eo7AZvPE_MA> pour guider les professionnels de la restauration collective et valoriser leurs bonnes pratiques.
– J’agis pour la nature <http://www.jagispourlanature.org/> pour participer à des activités utiles et ludiques en pleine nature, près de chez vous.
NOS VIDÉOS PÉDAGOGIQUES 
– Sur notre chaîne You Tube <https://www.youtube.com/playlist?list=PLh--7obE3XQ4Ku7J6VzsvlsKayQqvJTq9>, retrouvez toutes nos vidéos.  
NOS PUBLICATIONS (les plus récentes) 
– Baromètre des mobilités du quotidien - Coût, manque d'alternatives : les Français prisonniers de la voiture <http://www.fondation-nature-homme.org/magazine/cout-manque-dalternativesles-francais-prisonniers-de-leur-mode-de-transport>, janvier 2020
– Oui, les alternatives techniques aux néonicotinoïdes existent <http://www.fondation-nicolas-hulot.org/magazine/oui-les-alternatives-techniques-aux-neonicotinoides-existent/?page=0&domaines1%5B%5D=32&domaines2%5B%5D=32&domaines3%5B%5D=32>, mai 2016
– Mettre la politique monétaire au service de l’avenir <http://www.fondation-nicolas-hulot.org/magazine/mettre-la-politique-monetaire-au-service-de-lavenir/?page=0&magazine_categorie%5B%5D=26>, mai 2016
– Rapport mobiliser les financements pour le climat <http://www.fondation-nicolas-hulot.org/magazine/rapport-mobiliser-les-financements-pour-le-climat/?page=0&magazine_categorie%5B%5D=26>, février 2016
– Alimentation et climat : enjeux et solutions à différentes échelles <http://www.fondation-nicolas-hulot.org/magazine/alimentation-et-climat-enjeux-et-solutions-differentes-echelles/?page=0&domaines1%5B%5D=32&domaines2%5B%5D=32&domaines3%5B%5D=32>, décembre 2015
– Solaire photovoltaïque : 25% de l'électricité mondiale bas carbone d'ici 2050 ! <http://www.fondation-nicolas-hulot.org/magazine/solaire-photovoltaique-25-de-lelectricite-mondiale-bas-carbone-dici-2050/?page=0&magazine_categorie%5B%5D=26>, novembre 2015
– Les révolutions invisibles, un livre pour comprendre le monde qui vient <http://www.fondation-nicolas-hulot.org/magazine/revolution-invisible-un-livre-pour-comprendre-le-monde-qui-vient>, août 2015
– Une revue consacrée aux liens entre environnement et inégalités sociales <http://www.fondation-nicolas-hulot.org/magazine/une-revue-consacree-aux-liens-entre-environnement-et-inegalites-sociales/?page=0&magazine_categorie%5B%5D=26>, juin 2015
– Démocratie participative : guide des outils pour agir <http://think-tank.fnh.org/sites/default/files/documents/publications/publication_etat_deslieaux_democratie_participative_0.pdf>, Etat des lieux & Analyses n°3, nouvelle édition, mars 2015
– Mobilité au quotidien - Comment lutter contre la précarité ? <http://think-tank.fnh.org/sites/default/files/documents/publications/etude-mobilite-precarite.pdf>, Etat des lieux & Analyses, septembre 2014
– Etude. Les solutions de mobilité soutenable en milieu rural et périurbain <http://think-tank.fnh.org/sites/default/files/documents/publications/etude-solution-mobilite-soutenable.pdf>, Fondation Nicolas Hulot & RAC France, juillet 2014
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