[revue-presse-FNH] Petite revue de presse centrée sur économie, écologie, gouvernance, démographie, sociologie, éducation, recherche, droit, UE & international + 2 publications (jeudi 21 janvier)

Florence de Monclin f.demonclin at fnh.org
Jeu 21 Jan 08:03:25 CET 2021


Bonjour à tous,

Un petit tour d'horizon avec deux possibilités d'accès aux dépêches et articles suivants : 
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1- Entretien. Nicolas Hulot : “La Green Economy est un investissement pour les prochaines générations” <https://www.forbes.fr/environnement/nicolas-hulot-la-green-economy-est-un-investissement-pour-les-prochaines-generations/>, Forbes, 10/01/21
2- Comment reconnaître une banque ou un assureur engagé dans la finance responsable ? <https://www.lemonde.fr/argent/article/2021/01/11/comment-reconnaitre-une-banque-ou-un-assureur-engage-dans-la-finance-responsable_6065833_1657007.html>, Le Monde, 11/01/21, 06h01
3- Tribune. Environnement : et si on revoyait les programmes du collège et du lycée ? <https://www.nouvelobs.com/education/20210111.OBS38677/tribune-environnement-et-si-on-revoyait-les-programmes-du-college-et-du-lycee.html>, L’Obs, 11/01/21, 07h00
4- Tribune. « Faisons de la santé environnementale une priorité » <https://www.lemonde.fr/idees/article/2021/01/11/philippe-juvin-faisons-de-la-sante-environnementale-une-priorite_6065877_3232.html>, Le Monde, 11/01/21, 17h40
5- Livre. « L’Economie désirable » : ni décroissance, ni finance verte... Pour un modèle productif de la sobriété <https://www.lemonde.fr/economie/article/2021/01/12/l-economie-desirable-ni-decroissance-ni-finance-verte-pour-un-modele-productif-de-la-sobriete_6065948_3234.html>, Le Monde, 12/01/21, 06h00 
6- Transitions numérique et écologique : le Sénat examine un texte transpartisan <https://www.sciencesetavenir.fr/nature-environnement/concilier-transitions-numerique-et-ecologique-le-senat-veut-relever-le-defi_150743>, AFP, 12/01/21, 21:00
7- Entretien. Legallais, le quincaillier militant de la RSE <http://www.entrepreneursdavenir.com/actualites/legallais-le-quincaillier-militant-de-la-rse/>, Entrepreneurs d’avenir, 12/01/21
8- Les étudiants de HEC veulent un patron « vert » pour leur école <https://www.lemonde.fr/campus/article/2021/01/13/les-etudiants-d-hec-veulent-un-patron-vert-pour-leur-ecole_6066117_4401467.html>, Le Monde, Campus, 13/01/21, 14h56 
9- Le Sénat adopte la proposition de loi pour réduire l’empreinte du numérique... en l’édulcorant <https://www.01net.com/actualites/le-senat-adopte-la-proposition-de-loi-pour-reduire-l-empreinte-du-numerique-en-l-edulcorant-2028574.html>, 01net, 13/01/21, 17h59
10- Les quatre écologies de l’anthropocène <https://theconversation.com/les-quatre-ecologies-de-lanthropocene-152490>, The Conversation, 13/01/21, 19:15
11- Et pendant ce temps-là, Donald Trump a pris plus de 170 mesures anti-environnementales <https://www.novethic.fr/actualite/environnement/climat/isr-rse/et-pendant-ce-temps-la-donald-trump-a-pris-plus-de-170-mesures-anti-environnementales-149374.html>, Novethic, 13/01/21
12- En France, l’Assemblée nationale s’engage pour le développement durable <https://news.un.org/fr/story/2021/01/1086662>, ONU Info, 14/01/21
13- Un prix littéraire de plus pour "Nature humaine" de Serge Joncour <https://information.tv5monde.com/culture/un-prix-litteraire-de-plus-pour-nature-humaine-de-serge-joncour-391828>, AFP, 15/01/21, 10:00
14- Chronique. « Sur l’environnement, la parole politique se dévalorise et n’offre que le miroir de nos propres contradictions » <https://www.lemonde.fr/idees/article/2021/01/16/sur-l-environnement-la-parole-politique-met-en-scene-ce-qui-est-interprete-au-mieux-comme-de-l-impuissance-au-pire-comme-du-cynisme_6066474_3232.html>, Le Monde, 16/01/21, 08h48 
15- Voici les principaux risques auxquels le monde sera confronté en 2020 <https://fr.weforum.org/agenda/2020/01/voici-les-principaux-risques-auxquels-le-monde-sera-confronte-en-2020/>, World Economic Forum, 20/01/21
16- Donald Trump : quatre ans de guerre à l’environnement <https://reporterre.net/Donald-Trump-quatre-ans-de-guerre-a-l-environnement>, Reporterre, 20/01/21
En images
17- Ecoconception – Soöruz conçoit des combinaisons de surf à base de coquilles d'huître <https://www.youtube.com/watch?v=IqDqshjYMpw&feature=emb_logo>, Ademe, 04/01/21
Deux publications
18- L'économie désirable - Sortir du monde thermo-fossile <https://www.seuil.com/ouvrage/l-economie-desirable-pierre-veltz/9782021472295>, de Pierre Veltz, Editions du Seuil, 07/01/21
19- Sauver la planète et les humains en 2050, c’est maintenant ! <http://www.entrepreneursdavenir.com/actualites/sauver-la-planete-et-les-humains-en-2050-cest-maintenant/>, Entrepreneurs d’avenir, 12/01/21
Une annonce
20- Webinaire. La Communication sauvera-t-elle la Planète ? <https://app.livestorm.co/com-ent/talk-12-la-communication-sauvera-t-elle-la-planete?s=eb2022de-d5de-468a-b86f-834ca5f89887>, Com-ent, l e 21/01/21 à 9h00

Bien à vous,
Florence

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NOS VŒUX : "Un autre monde est à notre portée. Puisse l’éveil des consciences nous donner le ressort de le bâtir en conduisant ensemble radicalement et progressivement cette société qui conjugue les enjeux écologiques, sociaux et économiques. Dans un sursaut salutaire, levons-nous enfin et que chacun fasse sa part !", Fondation Nicolas Hulot pour la Nature et l’Homme
QUESTIONNEMENT DU JOUR : L’établissement à qui vous confiez votre argent le gère-t-il de manière responsable et durable ? (cf. item 2)
APPEL DU JOUR : Deux chercheurs en sciences de l’éducation appellent la France à rafraîchir l’apprentissage à l’école des réalités environnementales. (cf. item 3)
ANALYSES DU JOUR : — La transition écologique ne doit pas tant reposer sur notre manière de produire que sur ce que l’on produit, avance le sociologue et ingénieur Pierre Veltz dans cet ouvrage publié aux éditions du Seuil. (cf. item 5 & 18)
— L’écologie de l’obstination, l’écologie de la réconciliation, l’écologie du renoncement, l’écologie du sauvage ou les différentes écologies à l’œuvre dans la conservation de la nature. (cf. item 10)
— En matière de protection environnementale, le grand écart qui perdure entre parole et action politiques finit par éroder le lien démocratique entre les dirigeants et la société. (cf. item 14)
— Les dirigeants installés, tout comme les nouveaux venus sont d'accord : le changement climatique est le risque, à long terme, le plus important auquel le monde est confronté, selon dernière édition du Rapport sur les risques mondiaux du Forum Économique Mondial. (cf. item 15)
— Dans son dernier livre, « Une planète à sauver. Six défis pour 2050 », Serge Marti, veut bousculer l’inaction politique néfaste des cinquante dernières années sur les thématiques écologiques. (cf. item 19)
DÉCISION DU JOUR : Après avoir supprimé les propositions les plus radicales, le projet de loi visant à réduire l’empreinte environnementale du numérique en France a été approuvé par les Sénateurs. (cf. item 6 & 9)
RECONNAISSANCES DU JOUR : — Legallais, distributeur de quincaillerie situé en Normandie, a reçu un trophée du Conseil Supérieur de l’ordre des experts comptables pour sa démarche RSE dans le cadre des 20 ans de l'événement de la profession. Qu’est-ce qui lui vaut cette récompense ? (cf. item 7)
— Le roman "Nature humaine" de Serge Joncour a décroché un nouveau prix littéraire, le prix François Sommer, qui récompense un ouvrage guidé par une écologie humaniste. (cf. item 13)
REQUÊTE DU JOUR : Dans une lettre ouverte, 2 000 étudiants et anciens de HEC demandent que leur prochain directeur soit en phase avec leurs attentes en matière d’« engagement environnemental et écologique ». (cf. item 8)
CHAOS DU JOUR : Selon l'université Columbia de New York, Donald Trump a pris 172 décisions qui vont à l'encontre de la lutte contre le changement climatique et la pollution. (cf. item 11 & 16)
ALTERNATIVE DU JOUR : Repensée grâce à l’écoconception, la mousse de cette combinaison de surf, est fabriquée à base de coquilles d’huîtres. (cf. item 17)
NOTRE ACTU : A suivre sur notre site Internet <http://www.fondation-nature-homme.org/>, Facebook <https://www.facebook.com/FondationNH/>, Twitter <https://twitter.com/fondationNH> ou Instagram <https://www.instagram.com/fondationNH/>.
> Plan de relance, loi climat... Décryptage et propositions pour des avancées écologiques et sociales qui comptent <http://www.fondation-nature-homme.org/sites/default/files/presse/dp-plan-relance-fnh.pdf>
> Le temps est venu de poser les premières pierres d’un nouveau monde <https://letempsestvenu.org/>
> 10 mesures pour juger de la pertinence des programmes des candidats aux élections municipales <http://www.fondation-nature-homme.org/magazine/ecolos-et-sociales-les-prochaines-municipales>
> Baromètre des mobilités du quotidien - Coût, manque d'alternatives : les Français prisonniers de la voiture <http://www.fondation-nature-homme.org/magazine/cout-manque-dalternativesles-francais-prisonniers-de-leur-mode-de-transport>
> Guide en ligne. 7 propositions pour contribuer au grand débat national <http://www.fondation-nature-homme.org/magazine/7-propositions-pour-contribuer-au-grand-debat-national/>
> Pétition. L’Affaire du Siècle. Climat : stop à l’inaction, demandons justice ! <https://laffairedusiecle.net/>
> Let’sbio ! Le Bonus cantine Bio et Locale <https://www.letsbio.org/>
> 30 gestes et astuces pour réduire sa conso d’énergie <https://www.lesgesteseclaires.com/>
> Groupe Facebook "Infos et astuces pour économiser l’énergie <https://www.facebook.com/groups/208132273169772/?utm_campaign=GE2018&utm_medium=E5&utm_source=GE2018E516>"
> Une collection de vidéos pour décrypter les enjeux écologiques et climatiques <https://www.youtube.com/playlist?list=PLh--7obE3XQ4Ku7J6VzsvlsKayQqvJTq9>
> Pétition. TAFTA, CETA : des traités climaticides qui menacent nos démocraties. <http://fondation-nicolas-hulot.org/action/tafta-ceta-des-traites-climaticides-qui-menacent-nos-democraties/?_ga=1.254849352.1537587716.1214298697>
> Pétition. Crèches : arrêtons d’intoxiquer nos enfants <https://formulaires.fondation-nicolas-hulot.org/fra/petition_ecolocreche>
> Pour répondre PRÉSENT à l’APPEL DES SOLIDARITÉS porté par plus de 120 ONG & associations de tous horizons <https://www.appel-des-solidarites.fr/>
> 2nd édition de My Positive Impact : les 6 lauréats du public et les 3 lauréats du jury <http://www.mypositiveimpact.org/les-solutions>
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1- Entretien. Nicolas Hulot : “La Green Economy est un investissement pour les prochaines générations”, Forbes, 10/01/21
Sabah Kaddouri, journaliste Forbes France

One Planet Summit | Dans ce “monde d’après” qui a notamment vu l’élection historique de plusieurs maires écologiques lors des dernières municipales, l’ancien ministre de l’Environnement d’Emmanuel Macron apporte des réponses à cette crise multiple dans son dernier ouvrage, D’un monde à l’autre. Le temps des consciences. Un livre riche d’enseignements, sans concessions. Entretien exclusif de Nicolas Hulot, alors que va se tenir à Paris, le 11 janvier 2021, le sommet  One Planet Summit, en présence de dizaines de chefs d’Etat sur la biodiversité.  
Dans votre dernier ouvrage, « D’un monde à l’autre. Le temps des consciences » co-écrit avec le philosophe Frédéric Lenoir (Editions Fayard), vous revenez sur les causes de la pandémie. Pensez-vous que l’électrochoc de la crise sanitaire aboutira à une véritable prise de conscience ? 
Nicolas Hulot : Ce livre est pensé comme un dialogue, celui de deux « gêneurs » qui ont la volonté de « gêner » sans juger, mais aussi et, surtout, d’ouvrir les esprits. Ainsi, comment amène-t-on les citoyens dans une vraie mutation sociétale ? Comment combine-t-on les enjeux d’aujourd’hui avec le long terme ? Autant de questions en résonance avec ce que nous traversons. Il y a eu dans les premiers temps, me semble-t-il, un électrochoc lorsque nous nous sommes tout d’un coup retrouvés dans une situation inédite de confinement, de privation de libertés fondamentales. Ce coup de massue nous a confrontés à notre vulnérabilité, face à un virus venu subrepticement du bout du monde. Même s’il est prématuré de tirer des leçons définitives, j’ai le sentiment que notre système assis sur ses propres inerties, n’est pas encore prêt à un changement d’échelle. Il est plus que jamais nécessaire de créer une forme d’unité sur l’essentiel : trouver un équilibre entre ce que nous pouvons demander à la nature et ce qu’elle peut nous donner. Avec nos deux parcours de vies différents, Frédéric Lenoir et moi arrivons à une convergence d’inquiétudes et, en même temps, d’aspirations que nous partageons avec le lecteur. 
Sortons de cette confrontation binaire entre croissance et décroissance. Dans cette période de transition écologique, il y a des choses qu’il va falloir développer parce que vertueuses (comme les énergies renouvelables, l’agro-écologie…), et d’autres qu’il faudrait restreindre car toxiques à l’image de l’économie carbonée. Mon ouvrage éclaire le public sur la pertinence et les bénéfices à sortir de cette crise de l’excès. Sans toutefois tomber dans un monde rigoriste où la consommation n’aurait plus droit de cité. Depuis le début de la pandémie, beaucoup de décideurs ont été pris de cours en s’imaginant invulnérables, ivres des prouesses technologiques d’aujourd’hui. Où est l’humilité dans les discours ?
>> Suite à lire à :
<https://www.forbes.fr/environnement/nicolas-hulot-la-green-economy-est-un-investissement-pour-les-prochaines-generations/>
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2- Comment reconnaître une banque ou un assureur engagé dans la finance responsable ?, Le Monde, 11/01/21, 06h01
Eric Leroux

En France, près de trois cents établissements financiers ont signé les « principes pour l’investissement responsable » des Nations unies. Un premier indice pour détecter leur engagement, mais loin d’être suffisant. 
L’établissement à qui vous confiez votre argent le gère-t-il de manière responsable et durable ? Si, grâce aux labels, il est facile de répondre à la question pour un fonds collectif, les choses se compliquent dès lors que l’on s’intéresse aux banques, aux compagnies d’assurances, aux caisses de retraite. A défaut de label attribué par un organisme indépendant, il faut en effet se fier à leurs déclarations,lesquelles ont parfois tendance à leur donner le beau rôle…
> Lire aussi  Verte, éthique, durable… petit lexique de la finance dite « responsable »
Il existe toutefois un indice pour reconnaître les acteurs engagés sur le front de l’investissement responsable et ceux qui le sont moins : la signature des « Principes pour l’investissement responsable » (« Principles for Responsible Investment », PRI).
Créés sous l’égide de l’Organisation des Nations unies (ONU), les PRI tentent de rassembler depuis 2005 tout ce que le monde compte d’intervenants financiers désireux de s’engager sur des critères durables.
>> Suite à lire à :
<https://www.lemonde.fr/argent/article/2021/01/11/comment-reconnaitre-une-banque-ou-un-assureur-engage-dans-la-finance-responsable_6065833_1657007.html>
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3- Tribune. Environnement : et si on revoyait les programmes du collège et du lycée ?, L’Obs, 11/01/21, 07h00
Par Renaud Hétier et Nathanaël Wallenhorst, enseignants-chercheurs en sciences de l’éducation et notamment auteurs de « Résistance, résonance – Apprendre à changer le monde avec Hartmut Rosa » (Le Pommier, 2020)

Deux chercheurs en sciences de l’éducation, Renaud Hétier et Nathanaël Wallenhorst, appellent la France à rafraîchir l’apprentissage à l’école des réalités environnementales pour le rendre plus « politique ».
Tribune. Nous sommes au cœur d’un changement climatique majeur, d’un appauvrissement de la vie sur Terre, et de phénomènes de pollution de plus en plus destructeurs. Nous avons chaque jour l’expérience d’une zoonose devenue pandémique, de migrations climatiques qui s’intensifient, de records de douceur hivernale et de canicule estivale, d’une intensification de tempêtes et d’ouragans, etc.
Mais, face à ces réalités, nous n’avons pas l’air de croire en ce que nous savons. Et nos dirigeants non plus. C’est un rapport nouveau à l’idéal des Lumières, qui semblait guider nos sociétés occidentales depuis plus de deux siècles : nous ne sommes plus illettrés, inféodés à des traditions et des superstitions. Pourtant, il est possible que nous versions collectivement dans une nouvelle ignorance. Nous savons, mais ne voulons pas savoir.
>> Suite à lire à :
<https://www.nouvelobs.com/education/20210111.OBS38677/tribune-environnement-et-si-on-revoyait-les-programmes-du-college-et-du-lycee.html>
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4- Tribune. « Faisons de la santé environnementale une priorité », Le Monde, 11/01/21, 17h40
Par Philippe Juvin, Médecin

Alors que la transmission de virus de l’animal à l’homme pourrait s’accélérer, Philippe Juvin, le chef des urgences de l’hôpital Georges-Pompidou, constate que la France court après le Covid-19 et n’est dotée d’aucun outil moderne de veille épidémiologique ou de surveillance environnementale.
Tribune. Les leçons que nous devrons tirer de l’épidémie sont nombreuses. L’importance des plans de crise, la fin de l’hyperadministration et de la lourdeur bureaucratique, la nécessité d’un système de santé robuste et agile, le retour d’une parole politique transparente, sincère, pour rétablir la confiance, une plus grande indépendance vis-à-vis de l’étranger, l’importance des nouvelles technologies de fabrication de vaccins… Toutes ces observations sont connues et devront être suivies d’effets pour éviter de revivre la même déroute en cas de nouvelle menace.
Mais cette épidémie pose également des questions plus profondes, liées aux relations entre la santé et l’environnement, et à notre capacité à préserver l’environnement et à le surveiller avec des objectifs sanitaires.
> Lire aussi  Les silences de la Chine, un virus repéré dès 2013, la fausse piste du pangolin... Enquête sur les origines du SARS-CoV-2
D’après l’Organisation mondiale de la santé animale, 60 % des pathogènes capables de causer des maladies à l’homme viennent de l’animal. Les virus du MERS ou du SARS, le parasite du paludisme, le virus Zika, celui du Nil sont parmi les plus connus. Depuis cent ans, deux nouveaux virus d’origine animale ont été découverts chez l’homme en moyenne par an.
Pathogènes jusqu’ici cantonnés aux animaux
Cette transmission de virus de l’animal vers l’homme pourrait s’accélérer et nous exposer à de nouvelles épidémies dans un futur proche. Car il y a maintenant de solides arguments scientifiques pour affirmer que, outre le changement climatique, la croissance intensive de la population, la déforestation et le développement de marchés d’animaux sauvages favorisent le contact de l’homme avec des espèces animales dont il était naturellement éloigné, et que chacun de ces nouveaux contacts augmente les chances de passage vers l’homme de pathogènes jusqu’ici cantonnés aux animaux.
> Lire aussi  Prévenir les pandémies plutôt que les guérir serait cent fois moins coûteux
Une publication du Lancet en 2019 rappelle qu’il y a plus de 1,5 million de virus chez les mammifères et que seulement 260 sont connus chez les humains : les virus inconnus représentant donc 99,9 % de l’ensemble. Le même travail évalue de 631 000 à 827 000 le nombre de virus zoonotiques inconnus et capables d’infecter l’homme. Après le Covid-19, le risque de nouvelles épidémies par agents pathogènes émergents est donc immense.
Prévenir et détecter précocement
Ces données appellent à définir des stratégies pour prévenir et détecter précocement ces passages entre espèces. On en a vu le caractère destructeur avec le Covid-19, puisque cette maladie est bien la conséquence du passage d’un virus animal à l’homme, même si les voies précises n’en sont pas encore élucidées.
Par sa position en Europe, la France pourrait prendre la tête d’une coalition pour prévenir et détecter ce type d’événements, avec une triple stratégie.
Le premier axe d’action consisterait à mettre tout le poids de l’Europe unie pour limiter la déforestation. La voie législative européenne est un puissant levier d’action. Par exemple, plus de 10 % des produits issus de la déforestation (soja, huile de palme, bois et bovins) sont consommés par les pays européens. Je propose que l’Union européenne (UE) légifère et interdise l’entrée sur le marché intérieur de ces produits.
Le second axe d’action concernerait le recensement des menaces. De nombreux scientifiques ont appelé à composer un atlas des virus animaux susceptibles de constituer une menace pour la santé humaine. Ce Global Virome Project est très ambitieux et son coût est estimé entre 1,9 et 3,4 milliards de dollars (entre 1,5 et 2,8 milliards d’euros) sur dix ans. La France pourrait activer l’article 168 du traité de l’UE qui stipule qu’elle « lutte contre les grands fléaux » et en faire un projet européen. En cas de passage de la barrière d’espèce, le fait d’avoir préalablement identifié et séquencé l’agent pathogène nous ferait gagner un temps précieux pour mettre au point tests, médicaments et vaccins.
> Lire la tribune de Jane Goodall : « Prenons conscience que la pandémie est liée à notre manque de respect pour le monde naturel »
Aucune mesure précoce et ciblée
Le troisième axe consiste à doter notre pays du système de veille épidémiologique moderne dont il est aujourd’hui totalement dépourvu. En 2013, Israël avait pu faire face à une circulation du virus de la polio avant même la survenue d’un cas, en détectant sa trace dans les eaux usées au cours d’une surveillance environnementale de routine. L’alerte avait été donnée, la population avait pu être vaccinée et aucun cas grave n’avait été observé.
Actuellement, en France, le gouvernement n’est renseigné par aucun outil moderne de ce type et ne peut prendre aucune mesure précoce et ciblée. Il court toujours derrière le virus. Quand il décide de fermer des activités économiques, il ne sait pas si elles sont vraiment des lieux d’infections. Dans un quartier, un village ou un Ehpad, les autorités sont condamnées à attendre l’apparition d’un premier cas pour savoir si le virus circule. Quant au nouveau variant du SARS-CoV-2, personne en France ne l’avait identifié avant que les Britanniques nous suggèrent de le chercher.
> Lire l’entretien Frédéric Keck : « Cette crise est un vrai défi pour la recherche »
Un an après le début de l’épidémie, cette sous-organisation est incompréhensible. L’agence de sécurité sanitaire Santé publique France (SPF) doit sans délai se doter des outils modernes qu’utilisent nos voisins. Pêle-mêle, il faut surveiller les eaux usées et utiliser la génomique environnementale de routine, étudier en temps réel et en nombre les mutations du SARS-CoV-2, mettre des autotests connectés partout au domicile, au travail et dans tous les lieux fréquentés, analyser les mouvements de population en temps réel par les données de téléphonie mobile, s’appuyer sur l’intelligence artificielle et le big data.
Cette épidémie de Covid est la démonstration de l’interaction entre l’environnement et la santé. Jusqu’ici, les politiques publiques ne considéraient l’environnement comme un risque pour la santé qu’à travers les maladies chroniques. Celles-ci, comme avec la pollution, les modificateurs endocriniens ou l’amiante, ne touchaient que des individus isolés et après des expositions de longue durée. Le Covid-19 nous rappelle que les épidémies peuvent stopper brutalement toute la société, que l’atteinte à l’environnement avec la déforestation nous expose à de nouveaux fléaux, et que nous sommes dépourvus des outils nécessaires à une surveillance agile et opérationnelle. Alors prenons acte, faisons de la santé environnementale une priorité et apprenons de nos erreurs.
<https://www.lemonde.fr/idees/article/2021/01/11/philippe-juvin-faisons-de-la-sante-environnementale-une-priorite_6065877_3232.html>
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5- Livre. « L’Economie désirable » : ni décroissance, ni finance verte... Pour un modèle productif de la sobriété, Le Monde, 12/01/21, 06h00 
Antoine Reverchon

La transition écologique ne doit pas tant reposer sur notre manière de produire que sur ce que l’on produit, avance le sociologue et ingénieur Pierre Veltz dans cet ouvrage publié aux éditions du Seuil. Celle-ci devrait dépendre de notre capacité à maintenir notre bien-être tout en réduisant nos biens de consommation. 
Livre. L’exercice est difficile et pas si courant. Comment articuler les innombrables constats, idées et propositions qui circulent aujourd’hui sur l’indispensable « transition » d’un modèle socio-techno-économique à bout de souffle, alors que chacun aujourd’hui tend à énoncer sa thèse à partir de son domaine d’expertise… ou de ses convictions ? Le sociologue et ingénieur Pierre Veltz relève le défi avec succès, qui plus est dans un ouvrage d’une centaine de pages : une prouesse. Et surtout l’occasion de brûler un bon nombre de totems pour leur substituer la nuance, la complexité, l’ouverture des possibles.
Non la décroissance n’est pas la solution, parce qu’il faut créer de la richesse pour réduire les inégalités planétaires ; ni la rupture totale avec le capitalisme ni sa capacité d’adaptation spontanée ne suffiront, il vaut mieux penser l’avenir en termes de pluralité de modèles où les géants du capitalisme, l’économie sociale et solidaire, les services publics, l’initiative locale et citoyenne peuvent tendre ensemble vers un but commun pour peu qu’il soit tracé par la démocratie politique ; une économie de services n’est pas forcément moins polluante qu’une économie dite industrielle ; réduire l’empreinte écologique de chaque produit est nécessaire mais pas suffisant car l’effet en est la plupart du temps de démultiplier sa consommation ; etc.
Des secteurs « humano-centrés »
Pierre Veltz propose de poser le problème autrement. La réflexion doit porter non pas tant sur la « manière » de produire que sur ce que l’on produit. Il prône par conséquent la « sobriété », c’est-à-dire l’atteinte d’un même niveau de satisfaction avec moins d’objets, moins sophistiqués, de substituer la satisfaction d’un besoin à la possession d’un bien, et surtout à partir d’une économie dont la valeur ne viendra pas de la multiplication des produits, mais de l’augmentation des capacités des individus – la santé, l’éducation, la culture, les loisirs, la mobilité, l’habitat, l’alimentation –, qui ne sont pas des « charges » entravant la sacro-sainte productivité, mais les moteurs de la création de valeur dans le monde de demain. Car ces secteurs « humano-centrés », qui dominent déjà les économies les plus avancées, sont ceux qui créeront demain le plus d’emplois et de richesse, quand ceux basés sur la consommation d’énergie fossile en détruiront massivement.
L’auteur ne croit pas non plus aux mythes économicistes de la « finance verte », du prix du carbone ou de la « green tech », tout au moins tant qu’un Etat puissant et planificateur n’investira pas dans les infrastructures technologiques et normatives qui orienteront les masses d’épargne privées tournant en rond dans la cage à écureuil de la spéculation, les start-up engagées dans une course darwinienne à la conquête de besoins inutiles, les entreprises se parant de verdure pour perpétuer l’attention du consommateur.
> Lire la chronique : « Il y a une bonne dose de green washing et de social washing dans la démarche des grands patrons »
Certes, ce sont bien des territoires et des initiatives locales qu’il faut attendre – et où l’on observe déjà – la plus forte dynamique de la transition, précisément parce que ce qui peut paraître une « solution » en un lieu et un temps donné se révèle un obstacle en un autre lieu ou un autre temps, mais Pierre Vetz se méfie aussi des replis localistes et identitaires. C’est bien le niveau national qui assure l’essentiel de la solidarité, ce sont les grandes métropoles internationalisées qui assurent l’ouverture au monde et l’ascension sociale des individus. Et contrairement à ce qu’on croit, elles ne sont pas plus polluées que nos campagnes.
§ « L’Economie désirable », de Pierre Veltz, Seuil, 128 pages 11,80 euros
<https://www.lemonde.fr/economie/article/2021/01/12/l-economie-desirable-ni-decroissance-ni-finance-verte-pour-un-modele-productif-de-la-sobriete_6065948_3234.html>
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6- Transitions numérique et écologique : le Sénat examine un texte transpartisan, AFP, 12/01/21, 21:00
Véronique Martinache

Comment concilier le développement numérique et la transition écologique ? Le Sénat dominé par l'opposition de droite s'apprête à adopter largement mardi soir en première lecture une proposition de loi transpartisane, visant à "réduire l'empreinte environnementale du numérique en France".
Porté par Patrick Chaize et Guillaume Chevrollier (LR) ainsi que Jean-Michel Houllegatte (PS) et Hervé Maurey (centriste), le texte a été cosigné par quelque 130 sénateurs de tous bords.
Les usages du numérique "explosent", une tendance qui devrait encore s'accentuer avec l'arrivée contestée de la 5G. 
Le développement du numérique est "indispensable à la transition écologique, notamment par les innovations qu'il permet dans les secteurs industriels les plus polluants, mais à ces gains sont associés des impacts" environnementaux, a souligné M. Chaize à l'ouverture des débats dans l'hémicycle, citant les émissions carbone, mais aussi les consommations d'énergie et d'eau.
A l'instar de plusieurs de ses collègues, le centriste Hervé Maurey a rappelé que le président du Sénat Gérard Larcher (LR) avait saisi le Haut conseil pour le climat sur l'impact de la 5G. "Son rapport est plutôt alarmant puisqu’il estime que cette génération de réseau entrainera une +augmentation significative+ de l’empreinte carbone du numérique", a-t-il déclaré.
Pour le secrétaire d’État chargé de la Transition numérique, Cédric O, "la volonté qui irrigue la proposition de loi rejoint celle du gouvernement dans le cadre de sa feuille de route interministérielle pour faire converger numérique et écologie" qui doit être présentée "début février". Il a néanmoins exprimé des "réserves" sur certains points.
Les auteurs de la proposition de loi entendent actionner quatre "leviers prioritaires".
- "Un texte novateur" -
Il s'agit en premier lieu de faire prendre conscience aux utilisateurs de l’impact environnemental du numérique. Le texte prévoit ainsi, dès le plus jeune âge, la mise en place d’une "éducation à la sobriété numérique".
Point essentiel, il vise à limiter le renouvellement des terminaux numériques, "dont la fabrication est le principal responsable de l’empreinte carbone du numérique en France ": les sénateurs proposent notamment de "sanctionner l'obsolescence logicielle". Les équipements numériques, téléphones, ordinateurs et autres équipements électroniques, représentent environ 80% de l'impact environnemental du numérique.
La proposition de loi entend encore promouvoir des usages numériques "écologiquement vertueux", en rendant notamment obligatoire "l’écoconception" des sites web, et "faire émerger une régulation environnementale" pour prévenir l'augmentation des consommations et émissions des réseaux et des centres de données.
Les sénateurs veulent en particulier demander aux opérateurs de souscrire d'ici 2023 à des engagements environnementaux pluriannuels contraignants auprès de l’Arcep, le gendarme des télécoms.
Sur certains points, le gouvernement privilégie une approche "incitative" plutôt que "contraignante", a relevé M. O, précisant que des concertations sont prévues avec les opérateurs télécoms pour accélérer le reconditionnement des téléphones, ainsi qu'avec les plateformes numériques sur la consommation des vidéos.
Selon les travaux d'une mission d'information sénatoriale, si rien n'est fait, le numérique serait à l'horizon 2040 à l'origine de 24 millions de tonnes équivalent carbone, soit environ 7% des émissions de la France, contre 2% aujourd'hui.
Une soixantaine d'amendements ont été déposés pour l'examen du texte dans l'hémicycle qui doit se poursuivre en soirée.
Le groupe écologiste, qui par la voix de Jacques Fernique a salué "un texte novateur" avec de "nombreux points forts", a proposé plusieurs dispositions pour le "renforcer". 
Plus critique, Marie-Claude Varaillas (CRCE à majorité communiste) a déclaré douter que la portée du texte "soit à la mesure des enjeux".
"Avec ce texte le Sénat fait œuvre utile", a jugé Frédéric Marchand (RDPI à majorité radicale). L'empreinte environnementale du numérique est "aujourd'hui un sujet de société sur lequel il est temps d'arrêter une stratégie partagée, mais cette proposition de loi n'est en rien le procès du numérique ni le fruit d'une réflexion de sénateurs hors sol. Au contraire", a -t-il ajouté.
<https://www.sciencesetavenir.fr/nature-environnement/concilier-transitions-numerique-et-ecologique-le-senat-veut-relever-le-defi_150743>
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7- Entretien. Legallais, le quincaillier militant de la RSE, Entrepreneurs d’avenir, 12/01/21
Pascal de Rauglaudre

Le 10 décembre dernier, Legallais, distributeur de quincaillerie situé en Normandie, a reçu un trophée du Conseil Supérieur de l’ordre des experts comptables pour sa démarche RSE dans le cadre des 20 ans de l'événement de la profession. Qu’est-ce qui lui vaut cette récompense ? Les réponses de Philippe Nantermoz, son directeur général.
Legallais est une entreprise familiale fondée il y a 131 ans, dédiée aux professionnels du bâtiment (électricité, plomberie, huisserie). Forte de plus de 1100 collaborateurs et d’un chiffre d’affaires de 290 millions d’euros, elle a créé en 2010 la première fondation d’entreprise de Normandie. Le 10 décembre dernier, elle a remporté un trophée de l’ordre des experts comptables pour « la meilleure démarche RSE dans le secteur marchand ».
Entrepreneurs d’avenir – À votre avis, qu’est-ce qui a plu au jury des Trophées RSE ?
Philippe Nantermoz – Legallais est une quincaillerie, un mot un peu désuet pour dire que nous vendons des vis, des charnières, des ferme-portes et des produits pour le BTP. Mais elle est aussi labellisée « Great place to work » et porteuse d’une vision de long terme inscrite dans sa raison d’être : ‘une entreprise inspirante qui crée de la valeur partagée’. En 2018, elle est devenue ambassadrice de l’ONU pour le développement durable. Elle est donc une entreprise remarquable en termes de marque employeur et c’est probablement ce qui a séduit le jury. Nous montrons la voie, même si nous sommes encore loin de ce que nous souhaiterions être.
>> Suite à lire à :
<http://www.entrepreneursdavenir.com/actualites/legallais-le-quincaillier-militant-de-la-rse/>
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8- Les étudiants de HEC veulent un patron « vert » pour leur école, Le Monde, Campus, 13/01/21, 14h56 
Pascal Galinier

Dans une lettre ouverte, deux mille étudiants et anciens de HEC demandent que leur prochain directeur soit en phase avec leurs attentes en matière d’« engagement environnemental et écologique ». 
« Apprendre à oser », annonce le slogan de l’Ecole des hautes études commerciales (HEC). « Aujourd’hui, à notre tour de vous demander d’oser », viennent de rétorquer les étudiants de l’association Esp’R HEC Paris, qui promeut l’écologie et l’économie sociale et solidaire sur le campus de Jouy-en-Josas (Yvelines), dans une lettre ouverte signée par près de deux mille étudiants et anciens élèves. Ils demandent au conseil d’administration de HEC Paris, qui s’apprête à désigner un nouveau directeur général, de choisir un ou une candidate « qui saura répondre à [leurs] attentes en termes d’engagement environnemental et écologique ». 
« Nos modes de vie bousculent les équilibres environnementaux et sociaux, montrant année après année des limites toujours plus évidentes. Ce formidable défi n’est pas une contrainte, mais bien une opportunité et une promesse d’avenir dans un monde post-Covid. HEC est présentée dans les classements comme la première école de commerce européenne. Elle a le devoir de se hisser à la hauteur de son rang en montrant l’exemple. »
La grande école de commerce est en quête d’un dirigeant depuis la démission surprise de Peter Todd, le 5 octobre 2020, pour raisons de santé. Cet universitaire canadien avait succédé en 2015 à Bernard Ramanantsoa, qui avait dirigé le prestigieux établissement pendant vingt ans. Ancien élève de l’ENS Cachan, docteur en sciences économiques, Eloïc Peyrache est, depuis, « dean » (doyen) par intérim de l’école, dont il était directeur délégué et directeur du programme grande école (PGE).
>> Suite à lire à :
<https://www.lemonde.fr/campus/article/2021/01/13/les-etudiants-d-hec-veulent-un-patron-vert-pour-leur-ecole_6066117_4401467.html>
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9- Le Sénat adopte la proposition de loi pour réduire l’empreinte du numérique... en l’édulcorant, 01net, 13/01/21, 17h59
Amélie Charnay

Plus question d’interdire les forfaits mobiles avec data illimitée. Mais les parlementaires ont tout de même approuvé des principes phares comme l’écoconception des applications ou la limitation du renouvellement des terminaux.
La proposition de loi visant à réduire l’empreinte environnementale du numérique en France a été approuvée par les Sénateurs ce mardi 12 janvier. Les propositions les plus radicales ont disparu. Il n’est ainsi plus question d’interdire nommément le « défilement infini » des sites web ou encore le « lancement spontané » des vidéos.  Toutefois, les grands fournisseurs de contenus seront tenus de respecter « un référentiel général de l’éco-conception » qui pourrait faire disparaître ces pratiques. Tout dépendra de la définition de ce référentiel, qui aura pour objectif de limiter l’utilisation de données dès la conception des services.
>> Suite à lire à :
<https://www.01net.com/actualites/le-senat-adopte-la-proposition-de-loi-pour-reduire-l-empreinte-du-numerique-en-l-edulcorant-2028574.html>
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10- Les quatre écologies de l’anthropocène, The Conversation, 13/01/21, 19:15
Par Raphaël Mathevet, Chercheur au CNRS CEFE, Université de Montpellier

Avec notre entrée dans l’anthropocène – cette période où les activités humaines sont devenues une nouvelle force géologique affectant l’ensemble des écosystèmes planétaires ainsi que le climat –, la défense de la biodiversité et des conditions de la vie sur terre est devenue un enjeu central.
Mais selon les contextes géographiques et politiques, les écologistes et biologistes de la conservation se sont réclamés de différentes écoles et ont adopté différentes postures au fil des décennies.
Pour éviter la confusion entre ces orientations, il est nécessaire de connaître les différentes écologies à l’œuvre dans la conservation de la nature. Elles ont connu pour certaines une période hégémonique, et des succès très variés. Aujourd’hui, elles coexistent et militent toutes pour la création d’aires protégées qui couvrent désormais 15 % de la surface terrestre de la planète. Malgré la multiplicité des approches au sein d’un même courant de pensée, on peut mieux les caractériser en adaptant une grille de lecture de science politique.
On distingue ainsi une première ligne de partage entre d’un côté les approches de la conservation qui s’inscrivent dans l’opposition entre nature et culture et celles qui cherchent à dépasser ce dualisme. La seconde ligne de partage permet de distinguer d’une part les approches qui s’inscrivent dans le modèle économique dominant ou dans sa réforme et celles qui cherchent à le transformer radicalement.
Enfin, les régimes de gestion des espèces et des écosystèmes qui découlent de cette grille de lecture se développent le long d’un axe dont les deux pôles sont la libre évolution contre le contrôle de la nature.
>> Suite à lire à :
<https://theconversation.com/les-quatre-ecologies-de-lanthropocene-152490>
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11- Et pendant ce temps-là, Donald Trump a pris plus de 170 mesures anti-environnementales, Novethic, 13/01/21
Concepcion Alvarez

Outre les images désastreuses du Capitole, Donald Trump laissera une empreinte extrêmement négative sur le plan environnemental. Selon l'université Columbia de New York, le Président américain a pris 172 décisions qui vont à l'encontre de la lutte contre le changement climatique et la pollution. Et la cadence s'accélère en cette fin de mandat avec deux nouvelles mesures prises cette semaine.
C’est une fin de mandat bien chaotique pour Donald Trump. Pendant que des centaines de manifestants occupaient le Capitole mercredi 6 janvier, son administration accordait des concessions de forage dans une zone protégée d'Alaska, où vivent ours polaires et caribous. 11 concessions ont été cédées pour 14 millions de dollars, bien en-dessous des 1,8 milliard de dollars promis par les défenseurs des forages en 2017, l’industrie pétrolière étant consciente des risques économiques et climatiques à opérer dans une telle région. 
Mais si cette mise aux enchères constitue un échec, elle symbolise parfaitement l’empreinte que Donald Trump laissera sur le plan environnemental. Celui-ci avait dès le départ annoncé son intention de démanteler une grande majorité des lois de protection de l’environnement. Promesse tenue ! Selon le Climate Deregulation Tracker de l’université Columbia (1), 172 changements de réglementation et décisions présidentielles ont eu pour effet d’affaiblir la lutte contre les émissions de gaz à effet de serre et contre les pollutions.
>> Suite à lire à :
<https://www.novethic.fr/actualite/environnement/climat/isr-rse/et-pendant-ce-temps-la-donald-trump-a-pris-plus-de-170-mesures-anti-environnementales-149374.html>
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12- En France, l’Assemblée nationale s’engage pour le développement durable, ONU Info, 14/01/21

En ce début 2021, l’Assemblée nationale française s’engage pour les Objectifs de développement durable qui devraient à l’avenir guider les députés dans l’élaboration des lois comme dans le contrôle de l’action gouvernementale et des politiques publiques.
Le président de l’Assemblée nationale, Richard Ferrand a inauguré mercredi 13 janvier devant le Palais Bourbon une exposition de la Fondation Elyx qui marque cet engagement de l’institution envers l’Agenda 2030 et ses 17 Objectifs de développement durable (ODD). 
Une exposition en réalité augmentée 
Elyx, ambassadeur virtuel des Nations Unies, invite les députés et le public à découvrir les ODD en « réalité augmentée », une technologie qui permet avec son téléphone portable de faire apparaitre en quatre dimensions non seulement une immense baleine qui flotte au-devant du Palais Bourbon mais aussi de nombreuses informations complémentaires sur l’Agenda 2030.
« Les 17 Objectifs de développement durable sont autant de vœux que l’on pourrait adresser à l’humanité, c’est-à-dire à nous, à nos proches, à nos descendants », a déclaré Richard Ferrand, Président de l’Assemblée nationale.
Il s’exprimait lors d’une conférence précédant l’inauguration, organisée par le groupe d’études de l’Assemblée sur les ODD. Créé en 2018, ce groupe d’études s’est fixé comme ambitions d’intégrer les Objectifs de développement durable dans le processus législatif et budgétaire, ainsi que de promouvoir leur feuille de route : l’Agenda 2030.
>> Suite à lire à :
<https://news.un.org/fr/story/2021/01/1086662>
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13- Un prix littéraire de plus pour "Nature humaine" de Serge Joncour, AFP, 15/01/21, 10:00

Le roman "Nature humaine" de Serge Joncour a décroché vendredi un nouveau prix littéraire, le prix François Sommer, qui récompense un ouvrage guidé par une écologie humaniste.
"Nature humaine", quatorzième roman de cet écrivain de 59 ans, avait décroché en novembre le prix Femina.
Le jury du prix François Sommer a affirmé dans un communiqué vouloir "couronner un texte tonique, offrant une analyse fine, mais finalement pleine d'humour et d'indulgence, des périls écologiques que court notre humanité".
Ce roman rural dépeint les mutations des campagnes françaises à la fin du XXe siècle, à travers le destin d'une famille d'agriculteurs du Lot. On y voit un monde allant de catastrophe en catastrophe (la sécheresse de 1976, Tchernobyl, la tempête de décembre 1999) et cédant à la rationalité économique la plus froide.
Le prix François Sommer, créé en 1980 et doté de 15.000 euros, est dédié à la mémoire d'un industriel des Ardennes, résistant, qui avait œuvré à la protection d'espèces menacées et à la création d'un ministère chargé de l'environnement, obtenue en 1971.
<https://information.tv5monde.com/culture/un-prix-litteraire-de-plus-pour-nature-humaine-de-serge-joncour-391828>
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14- Chronique. « Sur l’environnement, la parole politique se dévalorise et n’offre que le miroir de nos propres contradictions », Le Monde, 16/01/21, 08h48 
Stéphane Foucart

En matière de protection environnementale, le grand écart qui perdure entre parole et action politiques finit par éroder le lien démocratique entre les dirigeants et la société, décrit dans sa chronique Stéphane Foucart, journaliste au « Monde ».
Chronique. Le 11 janvier s’ouvrait, à Paris, le One Planet Summit, à l’initiative du président français, Emmanuel Macron : c’était l’occasion, en pleine crise sanitaire due au Covid-19, de remettre la biodiversité et le changement climatique au cœur de la parole présidentielle. Ce retour, sur la scène diplomatique, des grands périls environnementaux a été salué par des organisations non gouvernementales, des personnalités engagées pour la protection de l’environnement, etc. D’autres, au contraire, ont fustigé des discours creux, répétés ad nauseam depuis de nombreuses années, sans le moindre effet tangible. Emmanuel Macron l’a d’ailleurs reconnu : aucun des vingt objectifs fixés voilà dix ans par les Etats parties à la convention sur la diversité biologique n’a été atteint.
> Lire aussi  Au One Planet Summit, une mobilisation politique inédite pour la biodiversité
Plus que tout autre sujet, l’environnement est, de fait, l’objet d’un hiatus profond entre la parole et l’action politiques. Ce grand écart se vérifie avec une telle constance qu’il passe désormais à peu près inaperçu et n’est même plus signalé par les commentateurs tant il est devenu banal. Il est pourtant probable qu’il érode discrètement le lien démocratique entre les responsables politiques et la société.
« Double pensée » orwellienne
Entre autres choses, le One Planet Summit a été l’occasion d’éprouver à nouveau cette opposition de phase entre les mots et les actes sur la question environnementale. Au cours du sommet, le président Macron a brandi son smartphone devant l’assemblée :
« Cet objet-là, qu’on partage tous (…), c’est l’un des objets qui sont l’illustration géniale de ce qu’est la mondialisation – “made in globally” – c’est l’un des pires objets, sans doute, en termes d’émissions de gaz à effet de serre : chaîne logistique, matériaux rares, obsolescence. On a créé un système où on incite les gens à en changer tous les six mois (…). L’un des premiers objets sur lesquels on change les comportements et la production, c’est ça, et de manière très concrète. »
Mais quatre mois plus tôt, devant le gratin de la « French Tech », Emmanuel Macron moquait les sceptiques de la 5G, les renvoyant à leur obscur désir de « lampe à huile » et assurant que la France allait « prendre le tournant de la 5G parce que c’est le tournant de l’innovation ». C’est aussi, nul ne l’ignore, une technologie qui va conduire des centaines de millions d’individus à remplacer leur smartphone. On est là aux confins du « en même temps » macronien et de la « double pensée » orwellienne.
> Lire notre chronique : Débat sur la 5G : « Des amish aux Shadoks »
De même, fin mars 2018, Emmanuel Macron avait eu des mots que n’aurait pas reniés un militant de Greenpeace ou d’Extinction Rebellion. « Imaginez. Vous vous réveillez et quelque chose a changé, disait-il dans une vidéo publiée sur les réseaux sociaux à l’occasion de l’événement Earth Hour (Une heure pour la planète). Vous n’entendez plus le chant des oiseaux. Vous regardez par la fenêtre : les paysages que vous avez jadis chéris sont désormais desséchés et toute vie en a disparu. L’air et l’eau, tout ce que vous respirez et qui permet la vie est altéré. (…) Le temps du déni est révolu. Nous ne sommes pas seulement en train de perdre la bataille contre le changement climatique, nous sommes en train de perdre notre bataille contre l’effondrement de la biodiversité. »
> Lire aussi  « L’allocution du 24 mars d’Emmanuel Macron a inscrit la biodiversité dans la parole présidentielle »
Dans les mois suivants, le gouvernement offrait aux fédérations de chasseurs la cogestion de l’Office français de la biodiversité, autorisait la chasse d’espèces menacées, criminalisait de facto la critique de l’agriculture industrielle en associant la gendarmerie nationale avec les grands syndicats agricoles au sein de la cellule Demeter, réautorisait l’utilisation des pesticides les plus destructeurs de la biodiversité, renonçait à la promesse de sortir du glyphosate, détricotait les propositions de la convention citoyenne sur le climat, etc.
Promesses intenables
Ce n’est ni l’apanage de la présidence actuelle ni celle des dirigeants français. Les décisions en cohérence avec les discours sur la protection de l’environnement sont, pour l’essentiel, des promesses intenables d’une vertu sans cesse renvoyée aux prochaines décennies – neutralité carbone en 2050, fin du plastique à usage unique en 2040… Et dans le meilleur des cas, elles se limitent à la sanctuarisation juridique de grands principes qui ne sont et ne seront jamais pleinement appliqués. Emmanuel Macron n’y a pas dérogé en troquant l’action concrète et immédiate contre la promesse de soumettre au référendum l’inscription de la lutte contre le réchauffement dans la Constitution.
Nous voici revenus il y a quinze à vingt ans, lorsque Jacques Chirac avait fait cette déclaration célèbre, en 2002 à Johannesburg : « Notre maison brûle et nous regardons ailleurs. » La seule suite donnée à ces propos avait été l’inscription, trois ans plus tard, de la Charte de l’environnement dans le bloc constitutionnel. Une décision certes importante, mais lorsque votre maison brûle, la première chose que vous faites n’est pas de changer la loi fondamentale, c’est plutôt de chercher un extincteur.
Que peut bien produire, sur l’opinion, une telle emphase et une telle outrance des mots, lorsque ceux-ci ne rencontrent à peu près jamais la moindre action à leur mesure ? Sur la question la plus importante de notre temps, la parole politique n’a guère plus à offrir qu’un miroir de nos propres contradictions. Elle se dévalorise aux yeux de tous, et met en scène ce qui est interprété, au mieux comme de l’impuissance, au pire comme du cynisme ou de la duplicité. Depuis moins d’une décennie, les opinions occidentales sont travaillées par la tentation de l’autoritarisme. Il y a sans doute de nombreuses raisons à cela, mais l’incapacité des démocraties de marché à répondre à une urgence qu’elles-mêmes ne peuvent que reconnaître n’y est peut-être pas complètement étrangère.
<https://www.lemonde.fr/idees/article/2021/01/16/sur-l-environnement-la-parole-politique-met-en-scene-ce-qui-est-interprete-au-mieux-comme-de-l-impuissance-au-pire-comme-du-cynisme_6066474_3232.html>
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15- Voici les principaux risques auxquels le monde sera confronté en 2020, World Economic Forum, 20/01/21
Charlotte Edmond Senior Writer, Formative Content

Cet article fait partie de la Réunion Annuelle du Forum Économique Mondial
• Pour la première fois, le Rapport sur les risques mondiaux est dominé par l'environnement.
• Les pressions géoéconomiques et politiques sont les principales préoccupations à court terme.
• Les questions liées au climat, comme la chaleur extrême et la perte d'écosystèmes, sont mises en évidence.
Après une année d'inondations, de sécheresses, au cours de laquelle des incendies ont ravagé l'Australie et l'Amazonie, et où l'adolescente Greta Thunberg, militante pour le climat, a été désignée comme la personnalité de l'année par le Time, il n'est peut-être pas étonnant que les questions environnementales dominent les préoccupations des dirigeants pour l'avenir.
Mais la dernière édition du Rapport sur les risques mondiaux du Forum Économique Mondial montre à quel point ils tirent la sonnette d'alarme. Les dirigeants installés, tout comme les nouveaux venus sont d'accord : le changement climatique est le risque, à long terme, le plus important auquel le monde est confronté.
Le rapport, qui identifie les principales menaces qui pèsent sur notre monde selon la probabilité et l'ampleur de leur impact, identifie l'incapacité à atténuer les changements climatiques et à s'y adapter comme la principale préoccupation du réseau de chefs d'entreprise, d'ONG, d'universitaires et d'autres intervenants du Forum. Le groupe le place au premier rang des risques par l'impact et au deuxième rang par la probabilité au cours des dix prochaines années.
>> Suite à lire à :
<https://fr.weforum.org/agenda/2020/01/voici-les-principaux-risques-auxquels-le-monde-sera-confronte-en-2020/>
Version anglaise :
> These are the top risks for business in the post-COVID world <https://www.weforum.org/agenda/2021/01/building-resilience-in-the-face-of-dynamic-disruption/>, World Economic Forum, 19 January 2021
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16- Donald Trump : quatre ans de guerre à l’environnement, Reporterre, 20/01/21
Élisabeth Schneiter (Reporterre) 

Levée de l’interdiction des pesticides, assouplissement de l’extraction de combustibles fossiles sur les terres fédérales protégées... Ces derniers mois, diverses agences fédérales américaines ont acté des déréglementations environnementales majeures.
Nombre de ces reculs font l’objet de contestations judiciaires de la part d’États, de groupes environnementaux ou d’autres instances. Car beaucoup d’annulations ou de nouvelles règles décidées par l’administration Trump n’ont pas été suffisamment étayées, ce qui les rend vulnérables aux litiges. Après avoir été invalidées par les tribunaux, une douzaine de réglementations ont ensuite été révisées puis revalidées par l’administration Trump.
104 mesures nocives pour l’environnement et la santé
Cette dernière — favorable à l’industrie, comme les gouvernements républicains précédents — a multiplié les mesures chaotiques et dogmatiques. D’après les études, entre autres, de la Harvard Law School et de la Columbia Law School, plus de 80 réglementations environnementales ont été abrogées ou affaiblies sous la direction de Donald Trump. Une vingtaine d’autres sont encore en suspens.
Ont été annulés ou sabotés, entre autres : le Plan pour une énergie propre institué par l’administration Obama, les normes sur le mercure et la toxicité de l’air, l’interdiction du pesticide chlorpyriphos (neurotoxique et perturbateur endocrinien) et les normes d’émissions de méthane. Le Sabin Center for Climate Change Law de l’université de Columbia tient un suivi détaillé des mesures (pléthoriques) prises par l’administration Trump et le Congrès pour freiner les efforts fédéraux d’atténuation du changement climatique.
>> Suite à lire à :
<https://reporterre.net/Donald-Trump-quatre-ans-de-guerre-a-l-environnement>
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En images
17- Ecoconception – Soöruz conçoit des combinaisons de surf à base de coquilles d'huître, Ademe, 04/01/21

Cette combinaison de surf n’est pas comme les autres : sa mousse est fabriquée à base de coquilles d’huîtres.
Voilà comment elle a été repensée grâce à l’écoconception.
> Vidéo de Brut à voir à :
<https://www.youtube.com/watch?v=IqDqshjYMpw&feature=emb_logo>
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Deux publications
18- L'économie désirable - Sortir du monde thermo-fossile, de Pierre Veltz, Editions du Seuil, 07/01/21

La dynamique de la société " hyper-industrielle " est-elle compatible avec l'urgence écologique ? Les gains d'efficacité considérables mis en oeuvre par la machine industrielle ne suffiront pas à enrayer le désastre écologique qui menace. Pour être désirables, les nouveaux régimes de sobriété doivent s'inscrire dans une réorientation des priorités productives : santé, éducation, alimentation, loisirs, sécurité, mobilité. 
L'économie ancienne est progressivement englobée dans une économie humano-centrée qui reste à construire. C'est là que se trouvent non seulement les relais de développement permettant de sortir du monde thermo-fossile, mais aussi les vecteurs d'une nouvelle économie, plus durable, enfin recentrée sur les besoins essentiels des humains. 
A propos de l'auteur
Pierre Veltz est ingénieur et sociologue. Il a notamment publié, au Seuil, La Grande Transition (2008) et La Société hyper-industrielle (2017), dont ce livre constitue le prolongement.
L'économie désirable - Sortir du monde thermo-fossile, de Pierre Veltz, Editions du Seuil, 07/01/21, ISBN : 978-2-02-147229-5, EAN : 9782021472295, 112 pages, 11,80 € ou 8,49 € en e-book.
<https://www.seuil.com/ouvrage/l-economie-desirable-pierre-veltz/9782021472295>
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19- Sauver la planète et les humains en 2050, c’est maintenant !, Entrepreneurs d’avenir, 12/01/21
Pascal de Rauglaudre

Dérèglement climatique, érosion de la biodiversité, explosion de la population, raréfaction des ressources en eau, épuisement des terres agricoles, acidification des océans : les grandes plaies qui rongent le monde contemporain sont désormais bien connues. Non seulement l’épidémie de Covid-19 ne les freinera pas, mais elles ne feront que s’aggraver si entreprises, citoyens et responsables politiques ne se mobilisent pas pour les résoudre dès aujourd’hui.
Dans son dernier livre, « Une planète à sauver. Six défis pour 2050 », Serge Marti, journaliste spécialisé en économie internationale et ancien rédacteur en chef au Monde, va au-delà de la description de l’Apocalypse, résultat d’un mode de production et de consommation qui s’apparente à un pillage en règle de la planète. Il veut bousculer l’inaction politique néfaste des cinquante dernières années sur les thématiques écologiques.
La critique de la société de consommation et les préoccupations environnementales existent depuis déjà plusieurs décennies. Cela n’empêche pas l’auteur de rendre hommage aux actions de militants et autres lanceurs d’alerte environnementale contemporains qui remettent en question nos modes de vie et dénoncent l’ordre économique, social et culturel qui leur sert de socle.
Autant de tentatives destinées à réveiller les consciences, même si elles paraissent bien tardives : le mouvement des jeunes pour le climat emmené par Greta Thunberg, l’action en justice « L’Affaire du siècle », la mobilisation autour de la pollution océanique, ou encore la Convention citoyenne pour le climat. L’auteur aurait pu ajouter la « vague verte » des dernières élections municipales s’il avait sorti son ouvrage un peu plus tard dans l’année.
>> Suite à lire à :
<http://www.entrepreneursdavenir.com/actualites/sauver-la-planete-et-les-humains-en-2050-cest-maintenant/>
En savoir plus :
> Une planète à sauver. Six défis pour 2050 <https://www.odilejacob.fr/catalogue/sciences/environnement-developpement-durable/une-planete-a-sauver_9782738150721.php>, de Serge Marti, Éditions Odile Jacob, 2020, 240 pages.
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Une annonce
20- Webinaire. La Communication sauvera-t-elle la Planète ?, Com-ent, l e 21/01/21 à 9h00

Comment l'engagement des communicant.es peut-il favoriser les enjeux du développement durable ? C'est l'une des questions sur laquelle COM-ENT souhaite réfléchir cette année avec ses adhérent.es, afin d’encourager la Responsabilité sociale et environnementale des entreprises, des agences et des communicant.es.
Première étape ce 21 janvier avec l'intervention de Thierry Libaert, co-auteur en 2020 d'un rapport sur la publicité et la transition écologique, comportant 23 propositions concrètes.
> Pour en savoir plus et s’inscrire :
<https://app.livestorm.co/com-ent/talk-12-la-communication-sauvera-t-elle-la-planete?s=eb2022de-d5de-468a-b86f-834ca5f89887>
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– Rapport mobiliser les financements pour le climat <http://www.fondation-nicolas-hulot.org/magazine/rapport-mobiliser-les-financements-pour-le-climat/?page=0&magazine_categorie%5B%5D=26>, février 2016
– Alimentation et climat : enjeux et solutions à différentes échelles <http://www.fondation-nicolas-hulot.org/magazine/alimentation-et-climat-enjeux-et-solutions-differentes-echelles/?page=0&domaines1%5B%5D=32&domaines2%5B%5D=32&domaines3%5B%5D=32>, décembre 2015
– Solaire photovoltaïque : 25% de l'électricité mondiale bas carbone d'ici 2050 ! <http://www.fondation-nicolas-hulot.org/magazine/solaire-photovoltaique-25-de-lelectricite-mondiale-bas-carbone-dici-2050/?page=0&magazine_categorie%5B%5D=26>, novembre 2015
– Les révolutions invisibles, un livre pour comprendre le monde qui vient <http://www.fondation-nicolas-hulot.org/magazine/revolution-invisible-un-livre-pour-comprendre-le-monde-qui-vient>, août 2015
– Une revue consacrée aux liens entre environnement et inégalités sociales <http://www.fondation-nicolas-hulot.org/magazine/une-revue-consacree-aux-liens-entre-environnement-et-inegalites-sociales/?page=0&magazine_categorie%5B%5D=26>, juin 2015
– Démocratie participative : guide des outils pour agir <http://think-tank.fnh.org/sites/default/files/documents/publications/publication_etat_deslieaux_democratie_participative_0.pdf>, Etat des lieux & Analyses n°3, nouvelle édition, mars 2015
– Mobilité au quotidien - Comment lutter contre la précarité ? <http://think-tank.fnh.org/sites/default/files/documents/publications/etude-mobilite-precarite.pdf>, Etat des lieux & Analyses, septembre 2014
– Etude. Les solutions de mobilité soutenable en milieu rural et périurbain <http://think-tank.fnh.org/sites/default/files/documents/publications/etude-solution-mobilite-soutenable.pdf>, Fondation Nicolas Hulot & RAC France, juillet 2014
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