[revue-presse-FNH] Petite revue de presse centrée sur énergies, ressources, transports, habitat, urbanisme & aménagement du territoire + 1 publication (jeudi 15 juillet)
Florence de Monclin
f.demonclin at fnh.org
Jeu 15 Juil 08:04:08 CEST 2021
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1- Chili : fermeture anticipée de quatre nouvelles centrales électriques au charbon <https://www.lefigaro.fr/flash-eco/chili-fermeture-anticipee-de-quatre-nouvelles-centrales-electriques-au-charbon-20210707>, Le Figaro avec AFP, 07/07/21, 06:42
2- Eolien en mer : inquiétude des pêcheurs côtiers malgré des avis scientifiques <https://www.france24.com/fr/info-en-continu/20210707-eolien-en-mer-inqui%C3%A9tude-des-p%C3%AAcheurs-c%C3%B4tiers-malgr%C3%A9-des-avis-scientifiques>, AFP, 07/07/21, 10:00
3- Au cœur de Cuba, du charbon de bois produit à l'ancienne <https://www.la-croix.com/Au-coeur-Cuba-charbon-bois-produit-ancienne-2021-07-08-1301165372>, AFP, 08/07/21, 11:00
4- BMW et Volkswagen sanctionnés pour entente sur les systèmes de dépollution <https://www.sciencesetavenir.fr/nature-environnement/bmw-et-volkswagen-sanctionnes-pour-entente-sur-les-systemes-de-depollution_155699>, AFP, 08/07/21, 12h47
5- RTE lance son expérimentation à grande échelle du stockage d'électricité par batteries <https://www.actu-environnement.com/ae/news/rte-experimentation-stockage-electricite-batteries-ringo-37861.php4>, Actu-environnement, 08/07/21, 13h35
6- Paris : découvrez les nouvelles zones limitées à 30km/h dès le 30 août <https://www.leparisien.fr/paris-75/a-paris-le-30-aout-cest-30-kmh-annonce-david-belliard-08-07-2021-HNWUWODRZ5FAZJ3BOB5M2Z32E4.php>, Le Parisien 08/07/21, 20h08
7- La centrale à charbon de Cordemais continuera de produire même sans reconversion <https://information.tv5monde.com/info/la-centrale-charbon-de-cordemais-continuera-de-produire-meme-sans-reconversion-416233>, AFP, 08/07/21, 22:00
8- « La mobilité n’est viable que si elle est propre et durable » <https://www.futura-sciences.com/tech/actualites/mobilite-futur-mobilite-nest-viable-si-elle-propre-durable-92400/>, Futura-sciences, 08/07/21
9- A Paris, on se bouscule pour louer des scooters <https://www.lemonde.fr/economie/article/2021/07/10/a-paris-on-se-bouscule-pour-louer-des-scooters_6087787_3234.html>, Le Monde, 10/07/21, 05h42
10- Transition écologique : Macron va recevoir la filière automobile qui appelle à la rescousse <https://information.tv5monde.com/info/transition-ecologique-macron-va-recevoir-la-filiere-automobile-qui-appelle-la-rescousse-416446>, AFP, 10/07/21, 22:00
11- Dans l’État de New York, un lac trop chaud à cause du minage de bitcoins <https://www.journaldugeek.com/2021/07/11/dans-letat-de-new-york-un-lac-trop-chaud-a-cause-du-minage-de-bitcoins/>, Journal du Geek, 11/07/21, 11h00
12- Le bois fait la fête au Grand Palais éphémère <https://www.sciencesetavenir.fr/nature-environnement/developpement-durable/le-bois-fait-la-fete-au-grand-palais-ephemere_155334>, Sciences & Avenir, 11/07/21, 20h00
13- Remplacer les vols intérieurs par le train, c’est possible et bénéfique pour le climat <https://www.futura-sciences.com/planete/actualites/environnement-remplacer-vols-interieurs-train-cest-possible-benefique-climat-92382/>, Futura-sciences, 11/07/21
14- Silencieux, économe : l'avion hybride, une carte à jouer dans l'aviation régionale ? <https://information.tv5monde.com/info/silencieux-econome-l-avion-hybride-une-carte-jouer-dans-l-aviation-regionale-416626>, AFP, 12/07/21, 10:00
15- Marseille : Une armée de scientifiques européens à l'assaut de la pollution des navires <https://www.20minutes.fr/planete/3082559-20210712-marseille-armee-scientifiques-europeens-assaut-pollution-navires>, 20 Minutes, 12/07/21, 18h07
16- Des milliers de conteneurs perdus en mer : une pollution souvent invisible dans l’indifférence des autorités <https://www.bastamag.net/conteneurs-perdus-en-mer-transport-maritime-tempete-pollution-toxique>, Bastamag, 12/07/21
17- "Dieselgate" : un cinquième constructeur, Fiat-Chrysler, est mis en examen en France <https://www.dna.fr/economie/2021/07/13/dieselgate-un-cinquieme-constructeur-fiat-chrysler-est-mis-en-examen-en-france>, Les DNA, 13/07/21, 15:15
18- Venise : les grands navires de croisière bannis du centre historique <https://information.tv5monde.com/info/venise-les-grands-navires-de-croisiere-bannis-du-centre-historique-416819>, AFP, 13/07/21, 21:05
En images
19- Dépollution de la raffinerie Petroplus : dernière ligne droite pour le chantier de réhabilitation <https://www.actu-environnement.com/ae/news/depollution-raffinerie-petroplus-derniere-ligne-droite-chantier-rehabilitation-37878.php4>, Actu-environnement, 09/07/21
20- Voitures hybrides : vers un sursis jusqu'en 2040 ? <https://www.francetvinfo.fr/economie/automobile/voitures-hybrides-vers-un-sursis-jusqu-en-2040_4701055.html>, France 2, journal de 20h, 13/07/21
Une publication
21- Étude. Automobile : notre scénario pour une transition juste <https://www.fondation-nicolas-hulot.org/automobile-notre-scenario-pour-transition-juste/>, Fondation Nicolas Hulot, maj le 04/07/21
Bien à vous,
Florence
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SMILEY DU JOUR : Alors qu’à Paris - hors vacances - la vitesse moyenne des automobilistes est de… 14 km/h, la Ville de Paris nous invite à aller jusqu’à 30 km/h... (cf. item 6)
DÉCISIONS DU JOUR : — Le gouvernement chilien a annoncé la fermeture anticipée en 2025, 15 ans avant la date prévue, de quatre nouvelles centrales électriques au charbon, soit 20% de la capacité actuelle de production. (cf. item 1)
— Après l'abandon d'un projet de reconversion à la biomasse de la centrale électrique de Cordemais (Loire-Atlantique), annoncé par EDF, le site continuera de fonctionner tout au charbon au moins jusqu'en 2024, malgré l'engagement présidentiel d'en finir avec ce combustible. (cf. item 7)
— En annonçant, le 15 juin, l’entrée en vigueur dès 2022 du stationnement payant pour les deux-roues à moteur thermique, la Mairie de Paris a apporté un appréciable coup de pouce à la location de scooters électriques dans la capitale. (cf. item 9)
— Les paquebots, accusés de mettre en péril le centre historique de Venise classé au patrimoine de l'Unesco, en seront bannis à partir du 1er août. (cf. item 18)
INQUIÉTUDE DU JOUR : Malgré des avis scientifiques plutôt rassurants, les pêcheurs côtiers s'inquiètent des projets de parcs éoliens en mer, décidés par l'Etat pour le développement des Energies marines renouvelables (cf. item 2)
EXPORTATION DU JOUR : Aujourd'hui, Cuba envoie son charbon de bois - jusqu'à 80.000 tonnes par an - principalement vers l'Europe (Italie, Espagne...). (cf. item 3)
SANCTION DU JOUR : La Commission européenne a expliqué que Volkswagen, BMW et Daimler sont coupables d'avoir "enfreint les règles de l'UE relatives aux pratiques anticoncurrentielles en se concertant sur le développement technique dans le domaine de l'épuration des émissions d'oxyde d'azote" tandis que Fiat-Chrysler est mis en examen en France. (cf. item 4 & 17)
EXPÉRIMENTATION DU JOUR : C'est parti pour le Ringo de RTE. Cette expérimentation de gestion automatisée de stockage d'électricité à grande échelle a débuté le 2 juillet dernier, pour une durée de trois ans. (cf. item 5)
TÉMOIGNAGE DU JOUR : En 2017, le groupe Michelin a lancé Movin'On qui rassemble toutes les parties prenantes pour une mobilité durable, comme en témoigne Alexis Offergeld, directeur de Movin'On Lab au sein du groupe Michelin. (cf. item 8)
PERSPECTIVES DU JOUR : — Comment mobiliser la filière automobile face à l’accélération de la transition écologique" et "construire, au niveau national et européen, une vision stratégique commune à l'horizon 2030". (cf. item 10, 20 & 21)
— Le bois un matériau présenté comme une des solutions pour réduire les émissions de gaz à effet de serre dans le secteur du bâtiment. (cf. item 12)
— Remplacer les vols intérieurs par le train quand le trajet peut s'effectuer en 4 heures permettrait de réduire d'un tiers les émissions de CO2 du transport aérien en France métropolitaine, d'après le dernier rapport du Réseau Action Climat. (cf. item 13 & suite)
— Les anciens d'Airbus qui ont fondé l'ambitieuse start-up Voltaero l'assurent : leur futur appareil hybride de dix places maximum a une carte à jouer. (cf. item 14)
— Ce mois-ci, des scientifiques venus de toute l’Europe et équipés des dernières technologies mènent une campagne d’envergure à Marseille afin de mieux connaître la pollution de l’aire générée par les bateaux au port. (cf. item 15)
CHIFFRES DU JOUR : — Les résidents qui habitent aux bords du lac Seneca, dans l'État de New York, n'en reviennent pas : les eaux du lac sont tellement chaudes qu'ils ont l'impression de se baigner dans un jacuzzi ! A cause du minage de bitcoins, quelque 8 000 superordinateurs tournent du lundi au dimanche 24 heures/24 et font grimper la température de ses eaux. (cf. item 11 & suite)
— Les cargos géants perdraient en mer jusqu’à 15 000 conteneurs par an, sans toujours les déclarer. Les boîtes métalliques et leurs cargaisons sont une source de pollutions multiples dont les autorités n’ont pas pris la mesure. (cf. item 16)
NOTRE ACTU : A suivre sur notre site Internet <http://www.fondation-nature-homme.org/>, Facebook <https://www.facebook.com/FondationNH/>, Twitter <https://twitter.com/fondationNH> ou Instagram <https://www.instagram.com/fondationNH/>.
> Plan de relance, loi climat... Décryptage et propositions pour des avancées écologiques et sociales qui comptent <http://www.fondation-nature-homme.org/sites/default/files/presse/dp-plan-relance-fnh.pdf>
> Le temps est venu de poser les premières pierres d’un nouveau monde <https://www.fondation-nicolas-hulot.org/le-temps-est-venu-lappel-de-nicolas-hulot-pour-poser-les-premieres-pierres-dun-nouveau-monde/>
> 10 mesures pour juger de la pertinence des programmes des candidats aux élections municipales <http://www.fondation-nature-homme.org/magazine/ecolos-et-sociales-les-prochaines-municipales>
> Baromètre des mobilités du quotidien - Coût, manque d'alternatives : les Français prisonniers de la voiture <http://www.fondation-nature-homme.org/magazine/cout-manque-dalternativesles-francais-prisonniers-de-leur-mode-de-transport>
> Guide en ligne. 7 propositions pour contribuer au grand débat national <http://www.fondation-nature-homme.org/magazine/7-propositions-pour-contribuer-au-grand-debat-national/>
> Pétition. L’Affaire du Siècle. Climat : stop à l’inaction, demandons justice ! <https://laffairedusiecle.net/>
> Let’sbio ! Le Bonus cantine Bio et Locale <https://www.letsbio.org/>
> 30 gestes et astuces pour réduire sa conso d’énergie <https://www.fondation-nicolas-hulot.org/economies-denergie-au-quotidien-trucs-et-astuces-pour-depenser-moins/>
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> Une collection de vidéos pour décrypter les enjeux écologiques et climatiques <https://www.youtube.com/playlist?list=PLh--7obE3XQ4Ku7J6VzsvlsKayQqvJTq9>
> Pétition. TAFTA, CETA : des traités climaticides qui menacent nos démocraties. <http://fondation-nicolas-hulot.org/action/tafta-ceta-des-traites-climaticides-qui-menacent-nos-democraties/?_ga=1.254849352.1537587716.1214298697>
> Crèches : arrêtons d’intoxiquer nos enfants <https://www.youtube.com/watch?v=FMjygtDmPSM>
> L'APPEL DES SOLIDARITÉS porté par plus de 80 ONG & associations de tous horizons <http://www.comite21.org/reseau-adherents/actualites.html?id=11056>
> 2nd édition de My Positive Impact : les 6 lauréats du public et les 3 lauréats du jury <https://www.fondation-nicolas-hulot.org/trophees-pour-le-climat-my-positive-impact/>
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1- Chili : fermeture anticipée de quatre nouvelles centrales électriques au charbon, Le Figaro avec AFP, 07/07/21, 06:42
Le gouvernement chilien a annoncé mardi la fermeture anticipée en 2025, quinze ans avant la date prévue, de quatre nouvelles centrales électriques au charbon, soit 20% de la capacité actuelle de production. «La mesure vise à réduire l'émission d'environ six millions de tonnes de CO2, ce qui équivaut à retirer de la circulation plus de 2,4 millions de véhicules privés dans les rues du pays», selon un communiqué officiel.
> À lire aussi : Le Japon, «accro» au charbon, a raté le virage des énergies renouvelables
En 2025, seules 10 des 28 centrales au charbon actuellement en activité seront opérationnelles. Deux centrales sont situées dans la ville de Mejillones, à 1400 km au nord de Santiago, et deux autres à quelque 140 km au nord de la capitale. Elles appartiennent à la société américaine AES Corp et sont toutes situées dans des zones à forte concentration industrielle. «D'ici 2025, huit centrales devaient être supprimées. À cette date, ce sera finalement 18 qui auront été mises à l'arrêt, ce qui représentera 65% des unités au charbon du Chili», a précisé Juan Carlos Llobet, le ministre chilien des Mines et de l'Énergie.
Cette mesure s'inscrit dans le cadre de l'engagement du gouvernement chilien à renouveler sa matrice énergétique pour lutter contre le changement climatique et atteindre la neutralité carbone d'ici 2050, prévue par l'accord de Paris sur le climat. Début juin, le pays a inauguré la première centrale solaire thermique d'Amérique latine, dans le désert d'Atacama (nord), le plus sec et le plus ensoleillé du monde.
En novembre 2019, l'électricité au Chili était fournie à 48,3% par des sources renouvelables (27% hydroélectricité, 10,8% solaire, 8,6% éolien, 1,8% biomasse et 0,2% géothermie) et à 51,7% par des sources thermiques (21,2% charbon, 19,2% gaz naturel et 11,4% pétrole).
<https://www.lefigaro.fr/flash-eco/chili-fermeture-anticipee-de-quatre-nouvelles-centrales-electriques-au-charbon-20210707 <https://www.lefigaro.fr/flash-eco/chili-fermeture-anticipee-de-quatre-nouvelles-centrales-electriques-au-charbon-20210707>>
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2- Eolien en mer : inquiétude des pêcheurs côtiers malgré des avis scientifiques, AFP, 07/07/21, 10:00
Clarisse Lucas
"L'éolien en mer va nous pousser dans la tombe". Malgré des avis scientifiques plutôt rassurants, les pêcheurs côtiers s'inquiètent des projets de parcs éoliens en mer, décidés par l'Etat pour le développement des Energies marines renouvelables (EMR).
Ces dernières semaines, ils ont manifesté à Saint-Brieuc puis à Caen et à Malo-Les-Bains, près de Dunkerque. Parmi eux, certains ne sont pas directement touchés par un projet mais se sentent concernés.
"On a fait l'effort" de faire le voyage jusqu'en Bretagne fin mai pour manifester "car c'est très important (...) Il n'y a pas les Bretons d'un côté et les Méditerranéens de l'autre. La pêche artisanale, c'est un tout", explique à l'AFP Pierre Morera, président du comité départemental des pêches du Var.
Lui sort en mer chaque jour, seul sur son bateau de neuf mètres. "L'éolien en mer va nous pousser dans la tombe", prédit-il, persuadé que ses côtes, un jour ou l'autre, seront aussi ciblées.
Car ces implantations industrielles sont édifiées à proximité ou dans le champ d'activité de ces pêcheurs côtiers qui voient l'environnement, jusque-là préservé de leur secteur de pêche, bouleversé.
"82% de la flotte de pêche française, ce sont des bateaux de moins de 12m avec une limite de navigation (au large des côtes) de 20 milles (soit 37 km)", explique Johnny Wahl, basé à Oléron. Dans ces secteurs, "on est sur des fonds de 50/60m, pile la zone où vont être implantés les parcs éoliens. C'est pour ça qu'on est les plus impactés", développe le vice-président du comité régional des pêches de Nouvelle Aquitaine.
L'éolien en mer, "ça veut dire qu'on privatise une zone de pêche artisanale alors que ce type de pêche est le plus durable et responsable qui soit", regrette Julien Tréhorel, installé à Erquy, en baie de Saint-Brieuc.
Ce patron-pêcheur a été condamné en mai avec deux confrères à une peine d'emprisonnement avec sursis pour violences et menaces de mort à l'encontre de gendarmes.
Dans la baie, "la ressource se porte super bien. Quand la ressource va bien, les comptes se portent bien (...) On est des pêcheurs de poissons, pas des pêcheurs de chèques", réplique-t-il en réponse aux compensations financières proposées par le constructeur du parc en baie de Saint-Brieuc, Ailes Marines (groupe espagnol Iberdrola).
- "Stress" pour certaines espèces -
"Les gens ne se rendent pas compte que ces parcs éoliens, c'est un vrai chantier sous l'eau", regrette Olivier Becquet, basé au Tréport (Seine-Maritime) et vice-président chargé de l'environnement au comité régional des pêches de Normandie.
Outre la partie émergée de chaque éolienne, généralement voisine de 200m avec les pales, la partie sous-marine, qui arrime la structure aux fonds par des socles en béton, peut atteindre jusqu'à 50m. Sept parcs sont prévus selon ces techniques, différentes de celle utilisée pour l'éolien flottant.
Des études scientifiques, incomplètes selon les pêcheurs, ont été menées avant les travaux pour évaluer leurs incidences sur l'environnement marin.
"Pendant la durée des travaux, c'est difficile à dire, l'impact est inconnu. Il peut y avoir un stress passager pour certaines espèces", estime Spyros Fifas, chercheur à l'Ifremer (Institut français de recherche pour l'exploitation de la mer).
"Mais une fois le parc en activité, il n'y a pas d'impact majeur" et parfois même des effets positifs "d'agrégation" de certaines espèces sur les structures éoliennes qui font office de "récifs", dit-il, en s'appuyant sur l'expérience de pays européens, tels la Grande-Bretagne, la Belgique ou les Pays-Bas.
Ceci dit, chaque configuration de site est différente, admettent les scientifiques.
Concernant la population de coquilles Saint-Jacques en baie de Saint-Brieuc, qu'il ausculte régulièrement, le chercheur est confiant : le gisement a "fortement augmenté depuis dix ans" et l'usine en construction est située dans une zone où se concentre "une partie relativement mineure de la ressource".
Le parc éolien de la baie de Saint-Brieuc doit être érigé à 16,3 kilomètres de la côte et compter 62 éoliennes. Sa mise en service est prévue fin 2023.
Pour Spyros Fifas, l'inquiétude des pêcheurs relève "bien plus de conflits d'ordre socio-économique d'accès à l'espace plutôt que de risques pour la ressource en tant que tels".
<https://www.france24.com/fr/info-en-continu/20210707-eolien-en-mer-inquiétude-des-pêcheurs-côtiers-malgré-des-avis-scientifiques>
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3- Au cœur de Cuba, du charbon de bois produit à l'ancienne, AFP, 08/07/21, 11:00
Katell Abiven
Leurs visages noirs de suie semblent sortis d'un autre siècle : dans le parc national de Ciénaga de Zapata, au centre de Cuba, des employés produisent du charbon de bois avec les méthodes et machines traditionnelles du passé, mais en replantant aussi les arbres coupés.
"Cela fait 33 ans que je travaille comme charbonnier", confie Daniel Diaz, 59 ans, qui vit avec sa famille dans une maison en bois à flanc de rivière, à quelques mètres à peine des fours de charbon.
"C'est un peu difficile, mais j'aime ça", ajoute-t-il, pendant que sa fille de neuf ans saute joyeusement dans l'eau.
Derrière lui, un empilement de morceaux de bois, en forme de pyramide, sera bientôt recouvert de paille et de terre avant le début du processus de combustion qui durera cinq à six jours, avec obligation pour lui de "surveiller jour et nuit" que l'épaisse fumée ne se transforme pas en incendie.
A Cuba, les "carboneros" de la Ciénaga de Zapata, parc marécageux et plus grande zone humide des Caraïbes, sont célèbres : c'est avec eux que Fidel Castro a passé son premier Noël après la révolution de 1959.
Sur les images d'époque, on le voit au milieu d'une tablée de travailleurs et de leurs familles, venu apporter son soutien à ces ouvriers, dans la région connue pour ses crocodiles et qui était alors la plus pauvre de l'île.
Mais au fil des ans, la tradition du charbon de bois s'était perdue dans la région.
- Exporté vers l'Europe -
"Pendant longtemps, les familles l'utilisaient pour cuisiner", raconte Oscar Verdeal Carrasco, directeur de développement de l'entreprise de conservation de la Ciénaga de Zapata (Ecocienzap). "Mais la population a arrêté d'en consommer car elle avait d'autres méthodes de cuisson", moins désagréables.
"Puis est apparue la possibilité d'exporter": aujourd'hui, Cuba envoie son charbon - jusqu'à 80.000 tonnes par an - principalement vers l'Europe (Italie, Espagne...).
Mais si, dans le reste du pays, la grande majorité du charbon est désormais produit à partir de marabu, une plante invasive, à la Ciénaga de Zapata on mise sur la méthode la plus traditionnelle.
Et pour cela, il a fallu retrouver la mémoire. "Il manquait de personnes expérimentées", raconte Orlando Prado, 73 ans, jusque-là retraité. Donc "ils sont venus me chercher".
Entre ses doigts, il fait défiler quelques photographies en noir et blanc qui datent de l'âge d'or du charbon à Cuba, dans les années 60 et 70.
On y voit une jeune femme poser devant d'énormes fours traditionnels.
"C'est dommage que la tradition se soit perdue, mais bon, on ne perd pas espoir de tout récupérer, on y travaille".
- "Equilibre écologique" -
Dans un grand hangar en bord de rivière, les vieilles machines d'antan ont été retapées pour fabriquer les outils en bois servant à ramasser puis transporter le charbon produit. Il faut s'y prendre à trois ou quatre pour tirer la courroie et démarrer l'une d'entre elles.
Et surtout, les employés ont dégagé les canaux creusés à la main par les Espagnols au début du 20e siècle, qui avec le temps s'étaient bouchés: une trentaine de kilomètres de voies maritimes qui serpentent à travers la forêt.
Ils ont reconstruit leurs antiques "bongos", de longs bateaux en bois utilisés alors pour transporter plus facilement des marchandises.
Désormais, ces embarcations, que des hommes manoeuvrent en appuyant au fond de l'eau de grands bâtons en bois, servent à faire voyager le bois destiné au charbon... une manière d'économiser du carburant alors que le pays vit sa pire crise économique en 30 ans.
Pour l'instant, la production est modeste : 600 tonnes l'an dernier (toutes destinées à l'exportation), un objectif de 700 cette année. Mais elle apporte des emplois.
"Le but de notre entreprise est de continuer à produire du charbon en cherchant un équilibre écologique entre la nature et l'homme", explique Yoel Salgado, directeur d'une des unités sylvicoles de Ecocienzap.
Il montre les différentes espèces d'arbres plantées pour reconstruire les forêts servant au charbon : "du cèdre, de l'acajou, de l'acacia et d'autres espèces en danger d'extinction".
"Le charbon est une production emblématique de cette région", un symbole de la Ciénaga de Zapata comme le crocodile, souligne Oscar Verdeal, qui espère à terme attirer les touristes pour voir ce vestige du passé.
<https://www.la-croix.com/Au-coeur-Cuba-charbon-bois-produit-ancienne-2021-07-08-1301165372>
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4- BMW et Volkswagen sanctionnés pour entente sur les systèmes de dépollution, AFP, 08/07/21, 12h47
Bruxelles a infligé jeudi des amendes de 502 millions d'euros au constructeur automobile allemand Volkswagen et de 373 millions à son compatriote BMW pour avoir restreint la concurrence dans les systèmes d'épuration de gaz d'échappement de voitures diesel.
L'autre grand constructeur germanique Daimler (Mercedes), qui avait participé à cette entente mais en avait révélé l'existence, n'a pas été sanctionné.
La Commission européenne a expliqué que ces trois groupes sont coupables d'avoir "enfreint les règles de l'UE relatives aux pratiques anticoncurrentielles en se concertant sur le développement technique dans le domaine de l'épuration des émissions d'oxyde d'azote".
L'affaire concerne aussi les deux marques haut de gamme Audi et Porsche, filiales de Volkswagen. Elle n'est pas liée au scandale du Dieselgate, révélé en 2015, qui avait contraint le premier constructeur européen à reconnaître le trucage de ses moteurs pour contourner des normes anti-pollution.
Volkswagen, BMW et Daimler (Mercedes) "se sont régulièrement rencontrés pour discuter du développement de la technologie de réduction catalytique sélective (SCR), qui élimine les émissions nocives d'oxyde d'azote (NOx) des gaz d'échappement des voitures à moteur diesel par l'injection d'urée (également appelée «AdBlue»)", a souligné l'exécutif européen dans un communiqué.
- Ne pas dépolluer plus que nécessaire -
"Au cours de ces réunions, et pendant plus de cinq ans, les constructeurs automobiles se sont concertés" afin de ne pas dépolluer plus que la réglementation l'exigeait, a-t-on précisé de même source.
Ces groupes "possédaient la technologie nécessaire pour réduire les émissions nocives au-delà de ce qui était légalement exigé par les normes d'émission de l'UE. Mais ils ont évité de se faire concurrence en n'utilisant pas tout le potentiel de cette technologie pour aller plus loin que le niveau d'épuration légalement prescrit", a dénoncé la commissaire à la Concurrence, Margrethe Vestager, lors d'une conférence de presse.
En choisissant de révéler l'affaire, Daimler a bénéficié d'une immunité totale, évitant ainsi une amende d'environ 727 millions d'euros.
"Toutes les parties ont reconnu leur participation à l'entente et ont accepté de régler l'affaire par transaction", a encore fait valoir la Commission, ce qui écarte de possibles contestations des sanctions en justice et réduit la durée et le coût de la procédure. Cette transaction a permis à BMW et Volkswagen de voir le montant de leur amende réduit de 10%.
C'est la première fois que Bruxelles arrive à la conclusion qu'une collusion sur un développement technique constitue une entente.
- Nouvelle tricherie -
L'ONG écologiste Transport & Environnement a dénoncé une nouvelle tricherie après le scandale du Dieselgate et regretté qu'on ne puisse "pas faire confiance aux constructeurs pour rendre les voitures moins polluantes".
"Ils ont d'abord triché sur les tests d'émissions, puis se sont entendus pour retarder l'arrivée de véhicules plus propres alors qu'ils disposaient de la technologie nécessaire", a réagi Julia Poliscanova, responsable du dossier automobile pour l'ONG.
De son côté, BMW s'est défendu en relevant que l'enquête concernait uniquement d'éventuelles infractions au droit de la concurrence.
"Contrairement à certains concurrents, le groupe BMW n'a jamais envisagé d'utiliser des dispositifs illégaux de contrôle des émissions" polluantes, a souligné ce constructeur dans un communiqué, se dissociant de Volkswagen et du Dieselgate.
Bruxelles doit proposer le 14 juillet un durcissement des normes d'émissions de CO2 qui doit conduire à la suppression de tous les moteurs thermiques, au profit des voitures électriques, sur la prochaine décennie afin de lutter contre le changement climatique.
<https://www.sciencesetavenir.fr/nature-environnement/bmw-et-volkswagen-sanctionnes-pour-entente-sur-les-systemes-de-depollution_155699>
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5- RTE lance son expérimentation à grande échelle du stockage d'électricité par batteries, Actu-environnement, 08/07/21, 13h35
Florence Roussel
C'est parti pour le projet Ringo de RTE. Cette expérimentation de gestion automatisée de stockage d'électricité à grande échelle a débuté le 2 juillet dernier, pour une durée de trois ans. Trois sites participent : Bellac près de Limoges avec des batteries fournies par Saft en consortium avec Schneider Electric ; Vingeanne-Jalancourt près de Dijon avec le fabricant Nidec ; et Ventavon près de Sisteron avec des batteries du groupe Bolloré en consortium avec SCLE-SFE, Ineo Postes et Centrales. Au total, environ 100 MWh de capacité de stockage sont installés sur les trois sites.
Objectif ? Tester la gestion automatique des surplus de production d'électricité renouvelable. Car, en cas d'ensoleillement important ou de vent fort, la production locale d'électricité éolienne ou solaire peut augmenter fortement et devenir trop abondante pour être transportée par le réseau électrique. Les trois sites de batteries de stockage seront pilotés à distance grâce à des automates collectant des données en temps réel. Les capteurs installés sur le réseau mesureront les flux d'électrons à chaque instant. Des algorithmes optimiseront le stockage en temps réel.
« En stockant ce surplus de production, et en le déstockant ailleurs simultanément, la batterie Ringo permet d'éviter les pertes de production d'électricité d'origine renouvelable et évite la construction de nouvelles lignes », explique RTE. Ce projet est en effet l'illustration du concept de ligne virtuelle présenté par le gestionnaire de réseau en 2017. Le concept de lignes virtuelles s'appuie sur des moyens de stockage qui se substituent à des lignes électriques classiques. Lorsqu'une ligne physique est saturée, une batterie stocke l'électricité excédentaire en amont de la ligne saturée. Au même instant, une ou plusieurs batteries délivrent exactement la même quantité d'électricité ailleurs sur le réseau. Les sites de production et de consommation sont virtuellement reliés, grâce à des batteries disposées aux points névralgiques du réseau et fonctionnant en vases communicants.
<https://www.actu-environnement.com/ae/news/rte-experimentation-stockage-electricite-batteries-ringo-37861.php4>
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6- Paris : découvrez les nouvelles zones limitées à 30km/h dès le 30 août, Le Parisien 08/07/21, 20h08
Nicolas Maviel
C’était déjà le cas dans plus de 60% de la capitale. Mais pour la rentrée, quasiment tout Paris passera à une vitesse maximale de 30 km/h sauf de rares axes.
Dès le mois de mars, David Belliard avait expliqué sa volonté de passer quasiment tout Paris à 30 km/h pour la fin de l’année dans nos colonnes. L’adjoint EELV aux transports d’Anne Hidalgo (PS) a visiblement décidé de passer à la vitesse supérieure. Ce jeudi, il annonce en effet que ce sera dès le 30 août. Les Maréchaux, les avenues dans les bois ou les Champs-Elysées, l’avenue Foch ou la Grande Armée resteront eux à 50 km/h. Partout ailleurs, les conducteurs de voitures, poids lourds ou deux roues motorisés, devront lever le pied. Si passer de 50 à 30 km/h peut sembler énorme, il convient de replacer cette annonce dans le contexte réel des déplacements à intra-muros. En effet, quand vous vous déplacez à Paris - hors vacances - votre vitesse moyenne est de… 14 km/h.
>> Suite à lire et à voir à :
<https://www.leparisien.fr/paris-75/a-paris-le-30-aout-cest-30-kmh-annonce-david-belliard-08-07-2021-HNWUWODRZ5FAZJ3BOB5M2Z32E4.php>
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7- La centrale à charbon de Cordemais continuera de produire même sans reconversion, AFP, 08/07/21, 22:00
Fanny Andre & Antoine Agasse
Après l'abandon d'un projet de reconversion à la biomasse de la centrale électrique de Cordemais (Loire-Atlantique), annoncé jeudi par EDF, le site continuera de fonctionner tout au charbon au moins jusqu'en 2024, malgré l'engagement présidentiel d'en finir avec ce combustible.
Emmanuel Macron avait promis de fermer toutes les centrales à charbon d'ici la fin du quinquennat, un objectif confirmé dans la loi en 2019.
Deux des quatre dernières centrales à charbon, combustible le plus nocif pour le climat, ont déjà fermé et une autre doit s'éteindre l'an prochain.
En ce qui concerne Cordemais, RTE, le gestionnaire du réseau à haute tension avait souligné dans son dernier bilan que la centrale serait nécessaire à l'approvisionnement de la région Ouest au moins jusqu'en 2024 et la mise en service du réacteur nucléaire EPR de Flamanville, en Normandie.
Face à ces risques de tension en matière d'alimentation électrique les prochains hivers, un projet de reconversion partielle à la biomasse, Ecocombust, semblait bien avancé.
Jeudi, EDF a annoncé son abandon pour des raisons de coût et de retrait d'un partenaire.
Le retrait du Suez entraîne "un retard dans la date de mise en service industrielle à 2024", ce qui implique que la centrale "n'aurait pas pu produire de l'électricité via un combustible alternatif au charbon sur la période 2022-2024", a indiqué EDF.
La centrale, inaugurée en bord de Loire en 1970, continuera donc de fonctionner à 100% au charbon au moins jusqu'en 2024. Selon le ministère de la Transition écologique, la centrale sera utilisée "à la marge", pour répondre aux besoins de la région Ouest, "durant les pointes de consommation en hiver, pendant quelques dizaines à quelques centaines d'heures par an tout au plus".
- "Pas d'impact sur l'emploi" -
Le plafond de fonctionnement de la centrale a été fixé à 750 heures par an, soit cinq fois moins qu'aujourd'hui, selon EDF.
"Le prix de revient du combustible de substitution (des granulés de déchets de bois, NDLR) n’est pas compétitif par rapport au charbon", a indiqué Denis Florenty, directeur de projet Ecocombust, au cours d'une conférence téléphonique.
Le groupe Suez, spécialisé dans le recyclage de déchets, a expliqué à l'AFP avoir décidé de se désengager "compte tenu de l'incertitude actuelle sur l'existence d'un marché aval pérenne et rentable sur le long terme".
Suez, partenaire d'EDF sur ce projet, "avait en charge une partie de la construction de l’usine" de pellets, a précisé M. Florenty. "Le fait qu’ils se retirent (…) rajoutait de l’ordre de 8 mois au planning de réalisation".
Cela aurait décalé "la mise en service prévue après la période annoncée par RTE", entre 2022 et 2024, pendant laquelle le fonctionnement de la centrale de Cordemais sera crucial, a-t-il ajouté. "Si faire le projet Ecocombust ne permet pas de répondre à cette période (...) ça n’a plus de sens."
"On sort un produit trop cher pour les attentes du marché" et qui "arrive un peu tard pour les besoins de Cordemais", a résumé M. Florenty, confessant "un peu de tristesse".
En mars, Ecocombust qui consiste à la fois à adapter la centrale au combustible alternatif et à produire des granulés en créant une usine de production dédiée, avait reçu l'avis favorable d'une commission d'enquête publique.
L'investissement était alors estimé à 114 millions d'euros pour l'usine de pellets (149 millions aujourd'hui, selon EDF) et 20 millions d'euros pour l'adaptation de la centrale.
La décision d'arrêter Ecocombust, "n'a pas d'impact sur l'emploi de la centrale de Cordemais", a assuré EDF qui fait travailler quelque 350 personnes sur le site.
Ecocombust a "toujours été activement soutenu par l'ensemble du territoire", a fait valoir la CGT, à l'initiative du projet en 2015. Le président du département Michel Ménard (PS) a déploré une annonce "couperet alors que tous les voyants semblaient au vert".
Ce projet s'annonçait "prometteur" avec la "perspective de mettre à la disposition d’autres pays une technologie limitant à la fois les émissions de CO2 par l’utilisation de bois de classe B et assurant leur dépollution au moment de la fabrication des pellets" a réagi le sénateur EELV Ronan Dantec.
La maire PS de Nantes Johanna Rolland a regretté de son côté une "mauvaise nouvelle" pour le territoire, et notamment pour l'emploi, pour ce qui représentait une option "alternative à la combustion du charbon au regard de l'épuisement des ressources".
<https://information.tv5monde.com/info/la-centrale-charbon-de-cordemais-continuera-de-produire-meme-sans-reconversion-416233>
Sur le même sujet :
> EDF met fin au projet Ecocombust à la centrale de Cordemais <https://www.actu-environnement.com/ae/news/edf-fin-projet-ecocombust-cordemais-centrale-charbon-37863.php4>, Actu-environnement, 08/07/21
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8- « La mobilité n’est viable que si elle est propre et durable », Futura-sciences, 08/07/21
Thibault Caudron, journaliste
Le secteur de la mobilité est en plein renouveau. Entre des attentes écologiques chaque jour un peu plus pressantes et la nécessité de développer des transports durables et performants, ses acteurs doivent proposer des solutions innovantes. Rencontre avec le directeur du Movin'On Lab de Michelin.
La mobilité est au cœur du projet du groupe Michelin depuis sa création. En 2017, le groupe a lancé Movin'On qui rassemble toutes les parties prenantes pour une mobilité durable, comme en témoigne Alexis Offergeld, directeur de Movin'On Lab au sein du groupe Michelin.
Quels sont les enjeux des nouvelles mobilités ?
Alexis Offergeld : Il faut savoir que le secteur des transports est l'activité qui contribue le plus aux émissions de gaz à effet de serre, à hauteur de 31 % en 2019 en France. C'est une réalité à laquelle tout le monde est confronté et, en premier lieu, les acteurs du secteur des transports. Le groupe Michelin a toujours favorisé la mobilité : dès sa création, avec des pneumatiques facilement démontables pour vélo, puis avec le fameux Guide rouge dont l'ambition était d'aider les personnes à se déplacer en leur donnant toutes les informations utiles pour leur trajet.
Aujourd'hui, le monde n'est plus le même et nous nous sommes rendu compte de la nécessité de l'action collective. En 1998, Michelin a créé le Michelin Challenge Bibendum qui réunissait tous les 2 ans tous les acteurs de la mobilité autour de thématiques cruciales. Notre conviction était alors que la mobilité n'était viable sur le long terme que si elle était propre et durable pour la Planète.
>> Suite à lire à :
<https://www.futura-sciences.com/tech/actualites/mobilite-futur-mobilite-nest-viable-si-elle-propre-durable-92400/>
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9- A Paris, on se bouscule pour louer des scooters, Le Monde, 10/07/21, 05h42
Jean-Michel Normand
La mise en place du stationnement payant pour les deux-roues à moteur thermique favorise les opérateurs qui proposent des engins électriques à la location. Ils sont désormais quatre dans la capitale.
En annonçant, le 15 juin, l’entrée en vigueur dès 2022 du stationnement payant pour les deux-roues à moteur thermique, la Mairie de Paris a apporté un appréciable coup de pouce à la location de scooters électriques dans la capitale. Une activité qui attire un nombre croissant d’opérateurs. En quelques semaines, Cityscoot, seul en lice depuis le retrait, en 2019, de Coup, a vu émerger trois nouveaux concurrents bien décidés à trouver leur place sur le marché parisien.
> Lire aussi A Paris, le stationnement sera payant pour les motos et les scooters non électriques à partir de 2022
Depuis avril, la société américaine Lime a élargi son offre de vélos électriques et de trottinettes en introduisant ses premiers scooters, dont un millier d’unités devraient circuler à la fin de l’été. La start-up française Yego, présente à Bordeaux et dans trois villes espagnoles, a, elle aussi, commencé à mettre à disposition ses engins électriques vert pastel au look vintage. Elle vise une flotte d’une ampleur à peu près comparable. Fondé par trois entrepreneurs français à Barcelone, qui fait figure de capitale européenne du scooter en libre-service, Yego a levé 14 millions d’euros pour financer son développement.
Rassurer la clientèle
Dernier débarqué à Paris, l’opérateur Cooltra est le leader européen de la location en courte durée de deux-roues en milieu urbain. La société, fondée en Catalogne, dispose de 16 000 scooters électriques disponibles dans six pays (Autriche, Espagne, Italie, Portugal, République tchèque et France depuis le 28 juin) et dans une vingtaine de villes dont Barcelone, Madrid, Milan ou Rome, avec une part de marché qui oscille entre 50 % à 100 %. D’ici à septembre, 2 000 de ses scooters seront proposés aux utilisateurs de la capitale.
> Lire aussi « Les gens tombent des nues en apprenant qu’ils ne pourront plus utiliser leur bagnole » : les « zones à faibles émissions » inquiètent les plus modestes
« Paris représente le plus grand marché en Europe en nombre de déplacements, et nous allons mettre en avant notre expérience et notre qualité de service avec l’objectif de conquérir, à terme, 30 % du marché », assure Timo Buetefisch, fondateur de Cooltra qui vient de procéder à une augmentation de capital de 20 millions d’euros, dont 9 millions destinés à financer son implantation dans la Ville Lumière.
Cooltra, qui a repoussé de plusieurs mois son arrivée en raison des contraintes de déplacement imposées par la situation sanitaire, mise sur ses scooters italiens à grandes roues pour rassurer une clientèle largement composée de néophytes du deux-roues, anciens habitués de l’automobile ou ex-usagers des transports en commun. En fonction du succès rencontré dans les prochains mois par ses services, la société envisage d’augmenter sa flotte et d’élargir son rayon d’action au-delà de Paris intra-muros voire à d’autres grandes agglomérations françaises.
L’arrivée de nouveaux intervenants a d’ores et déjà permis d’introduire certaines améliorations pratiques, comme l’absence de code à composer sur le scooter ou la généralisation de la présence de deux casques disponibles au lieu d’un seul.
En revanche, cette concurrence ne devrait pas contribuer à tirer les prix vers le bas. A Paris, le trajet moyen au guidon d’un Cityscoot de location varie entre 4,5 km et 5 km, pour une facturation moyenne d’un peu plus de 4 euros. « Un peu avant l’arrivée de Lime, nous avons augmenté nos tarifs. Or, nous avons observé que ce concurrent s’est aligné », rappelle Bertrand Fleurose, fondateur de Cityscoot. « L’offre crée la demande », affirme-t-il convaincu que « le marché potentiel peut être considéré comme deux à trois fois supérieur à ce qu’il est actuellement ». Cet opérateur historique, installé depuis cinq ans à Paris, dispose d’une flotte de près de 4 000 unités pour une moyenne de 13 300 trajets quotidiens en juin. Après une baisse de 10 % en 2020, la croissance devrait atteindre 20 % cette année selon Cityscoot.
> Lire aussi Comment la révolution de la bicyclette bouleverse les villes françaises
Le coût à venir du stationnement des deux-roues thermiques, l’interdiction de circuler désormais imposée aux motos immatriculées avant juillet 2004 à l’intérieur de la zone à faibles émissions (ZFE) du Grand Paris, les obstacles dressés à la circulation automobile dans la capitale, ou encore la défiance à l’égard des transports en commun qu’entretient la situation sanitaire auprès de certains Franciliens constituent autant d’éléments favorables à l’essor du scooter électrique en libre-service.
Objet de controverse ?
Cette croissance qui se déploie sur un marché qu’aucune régulation stricte n’est encore venue organiser fait cependant craindre un phénomène de trop-plein. La question de savoir si tous les protagonistes peuvent assurer la pérennité de leur activité est ouverte. « Ce métier est consommateur de capitaux et ne permet de commencer à gagner de l’argent qu’après au moins deux ou trois années de présence. Dans ces conditions, quatre acteurs sur Paris, c’est au moins un − voire deux − en trop », lâche Bertrand Fleurose.
Par ailleurs, le nombre de scooters électriques stationnés sur la voie publique parisienne devrait doubler d’ici à l’automne, pour atteindre 8 000 unités. Ce service risque-t-il de connaître le même sort que la location de trottinette, objet de mobilité que son expansion incontrôlée − finalement recadrée par les élus parisiens qui ont réduit à trois le nombre d’opérateurs − a transformé en objet de controverse ? « Même si l’on ne se comporte pas aux commandes d’un scooter comme on le fait avec une trottinette, il ne faudrait pas que cela devienne la jungle », s’inquiète le patron de Cityscoot.
> Lire aussi Trottinettes, gyroroues, skates électriques : en finir avec le « bad buzz »
L’idée de troquer l’actuelle redevance annuelle (67 euros par scooter), au titre de l’occupation de la voie publique, pour un système d’appel d’offres débouchant sur une convention pluriannuelle plus exigeante fait son chemin. Y compris auprès de la Ville de Paris qui, échaudée par sa mauvaise expérience avec les trottinettes, assure son intention de revoir en profondeur les règles d’attribution dès 2022.
<https://www.lemonde.fr/economie/article/2021/07/10/a-paris-on-se-bouscule-pour-louer-des-scooters_6087787_3234.html>
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10- Transition écologique : Macron va recevoir la filière automobile qui appelle à la rescousse, AFP, 10/07/21, 22:00
Catherine Hours
Le président Emmanuel Macron reçoit lundi à l'Elysée les représentants de la filière automobile qui appelle à l’aide pour financer sa transition écologique et notamment passer au moteur électrique, une accélération qui nécessitera selon le secteur plus de 17 milliards d'euros d’ici à 2025.
Un an après la mise en œuvre du plan de relance automobile en mai 2020, le chef de l'Etat réunira constructeurs, équipementiers, partenaires sociaux et représentants des filières pour "mobiliser la filière automobile face à l’accélération de la transition écologique" et "construire, au niveau national et européen, une vision stratégique commune à l'horizon 2030", a annoncé l'Elysée samedi.
"Il s'agit d’une transformation nécessaire que le président est prêt à soutenir, dans le cadre d'un plan d’investissement dans l'automobile qui soit le plus renforcé possible au niveau européen", ajoute l'Elysée, rappelant qu'un "plan de huit milliards" d'euros avait été annoncé en mai 2020 dans un contexte de sortie de crise du Covid-19.
Les discussions lundi devraient porter sur "un plan détaillé de transition, avec une ambition forte sur les activités d’avenir (batteries, hydrogène, électronique de puissance, logiciels embarqués, bornes de recharge, etc.) et un accompagnement renforcé de l’ensemble de la filière touché par cette transition", selon cette même source.
La filière estime à 17 milliards d'euros les investissements à localiser en France dans les cinq ans, "sur les technologies clés de l'automobile du XXIe siècle", souligne la Plateforme filière automobile (PFA) qui évalue le besoin de soutien public à 30%.
Le secteur, qui a travaillé avec le cabinet McKinsey, juge qu'il lui faudra 9 milliards pour capter et (re)localiser en France ces technologies : batteries électriques (pour 6,6 milliards), hydrogène (1,2 md), électronique de puissance (900 millions), connectivité. Il rappelle que la France ne compte que deux "gigafactories" pour les batteries quand il en faudrait cinq fois plus à l'horizon 2030.
La PFA estime que l'impact économique de ces investissements se traduirait par la création de plus de 35.000 emplois et 7,5 milliards d'euros de valeur ajoutée.
Quelque 8,5 milliards d'euros seraient en outre nécessaires pour accélérer le déploiement de bornes de recharge électrique, sur lequel l'Hexagone est aujourd'hui en retard : environ 33.000 installées à ce jour, quand 100.000 étaient prévues à la fin 2021, selon l'Association pour le développement de la mobilité électrique (Avere).
- Bascule en 2035 ? -
"Nous faisons très clairement face au risque d’un scénario du déclin qui fait sortir la France des grands pays de l’industrie automobile. Nous pouvons aussi en faire une opportunité de sursaut qui exige une nouvelle ambition industrielle", dit à l'AFP Luc Chatel, le président de la PFA.
"L’industrie automobile de demain sera électrique ? Mettons en place les dispositifs pour que ce changement irréversible soit soutenable", ajoute-t-il.
Selon lui, "la France ne représente aujourd’hui que 9% de la valeur ajoutée de l’industrie automobile européenne. Nous devons nous donner les moyens de changer d’échelle sur les batteries, l’hydrogène… en réussissant à localiser massivement en France les investissements".
La réunion de lundi devrait d'ailleurs permettre d'"affiner" la position de Paris quant aux propositions de l'UE sur la fin des moteurs à essence, estime une source au sein de la filière, qui s'attend à un positionnement de la France pour une fin en 2035.
La Commission européenne doit proposer le 14 juillet de nouvelles réglementations pour réduire à zéro les émissions de CO2 des véhicules neufs afin de lutter contre le changement climatique.
Selon plusieurs sources, elle envisage la suppression complète des émissions automobiles à partir de 2035. Les véhicules électriques à batteries étant les seuls à satisfaire cette exigence, ils deviendraient de facto être les seuls autorisés sur le marché du neuf.
L'Agence internationale de l'énergie (AIE) a fait le calcul récemment : selon ses projections, les constructeurs doivent mettre un terme à la vente de voitures à combustion neuves d'ici à 2035, si le monde veut parvenir à la neutralité carbone au milieu du siècle et juguler le réchauffement climatique.
<https://information.tv5monde.com/info/transition-ecologique-macron-va-recevoir-la-filiere-automobile-qui-appelle-la-rescousse-416446>
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11- Dans l’État de New York, un lac trop chaud à cause du minage de bitcoins, Journal du Geek, 11/07/21, 11h00
Olivier
Les résidents qui habitent aux bords du lac Seneca, dans l'État de New York, n'en reviennent pas : les eaux du lac sont tellement chaudes qu'ils ont l'impression de se baigner dans un jacuzzi ! En cause, la présence dans les environs d'une usine à gaz dont l'énergie produite sert à miner du bitcoin…
Pour miner du bitcoin, il faut de l’énergie, beaucoup d’énergie. Certains opérateurs sont prêts à tout pour générer de la cryptomonnaie, y compris exploiter des centrales polluantes dont l’activité a un impact massif sur leur environnement direct. C’est le cas du lac Seneca, où Atlas Holdings détient une centrale de production électrique à gaz qui carbure à plein pour créer un maximum de cryptos.
En contradiction avec les objectifs de réduction des émissions
L’usine, opérée par Greenidge Generation, a augmenté sa production il y a un et demi pour alimenter les quelque 8.000 ordinateurs chargés de miner du bitcoin. Et Atlas Holdings n’a pas l’intention de s’arrêter en si bon chemin, l’entreprise compte bien augmenter ses capacités de minage. Cette puissance de calcul massive nécessite un système de refroidissement tout aussi important.
Pour y parvenir, Greenidge Generation utilise l’eau du lac… Mais le rejet des eaux réchauffe le lac, ce qui incommode les résidents au plus haut point. De fait, les activités nautiques très prisées l’été sont devenues quasiment impossibles, et des inquiétudes sont apparues concernant l’écosystème de la faune et de la flore.
Si le directeur général de l’opérateur de la centrale assure travailler dans le respect des règles de l’État de New York, la pollution générée par l’usine de production d’électricité est en contradiction flagrante avec les objectifs de réduction des émissions de gaz que se sont donnés les autorités. Pour y parvenir, il faudra fermer l’activité de minage du lac Seneca…
<https://www.journaldugeek.com/2021/07/11/dans-letat-de-new-york-un-lac-trop-chaud-a-cause-du-minage-de-bitcoins/>
Sur le même sujet :
> Quand le bitcoin fait chauffer le lac Seneca dans l’État de New York <https://www.lefigaro.fr/conjoncture/quand-le-bitcoin-fait-chauffer-le-lac-seneca-dans-l-etat-de-new-york-20210713>, Le Figaro économie, 13/07/21, 18:57
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12- Le bois fait la fête au Grand Palais éphémère, Sciences & Avenir, 11/07/21, 20h00
Loïc Chauveau
La profession de la construction bois accueille le grand public ce 17 juillet 2021 sous la charpente du "Grand Palais éphémère" pour informer sur les avantages d’un matériau présenté comme une des solutions pour réduire les émissions de gaz à effet de serre dans le secteur du bâtiment.
C’est la dixième édition du "Forum International Bois Construction" (FIBC) et le secteur a décidé de faire dans le symbolique. La profession investit le Grand Palais éphémère, cette structure entièrement construite en charpente bois sur le Champ de Mars, au pied de la Tour Eiffel, qui va accueillir de nombreuses manifestations (dont des épreuves des Jeux Olympiques de 2024) jusqu’à la fin des travaux de rénovation du Grand Palais prévue la même année. Il sera ensuite démonté pour retrouver un autre usage ailleurs.
C’est la dixième édition du "Forum International Bois Construction" (FIBC) et le secteur a décidé de faire dans le symbolique. La profession investit le Grand Palais éphémère, cette structure entièrement construite en charpente bois sur le Champ de Mars, au pied de la Tour Eiffel, qui va accueillir de nombreuses manifestations (dont des épreuves des Jeux Olympiques de 2024) jusqu’à la fin des travaux de rénovation du Grand Palais prévue la même année. Il sera ensuite démonté pour retrouver un autre usage ailleurs.
>> Suite à lire à :
<https://www.sciencesetavenir.fr/nature-environnement/developpement-durable/le-bois-fait-la-fete-au-grand-palais-ephemere_155334>
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13- Remplacer les vols intérieurs par le train, c’est possible et bénéfique pour le climat, Futura-sciences, 11/07/21
GoodPlanet Mag’
Remplacer les vols intérieurs par le train quand le trajet peut s'effectuer en 4 heures permettrait de réduire d'un tiers les émissions de CO2 du transport aérien en France métropolitaine, d'après le dernier rapport du Réseau Action Climat.
Ce rapport, titré « Le train peut-il absorber les voyageurs des lignes aériennes intérieures en France ? » explique qu'« il est également possible d'aller au-delà des 4 heures en adaptant l'offre en heure de pointe via l'ajout de créneaux horaires très tôt le matin, le développement de trains de nuit, ou encore l'amélioration ponctuelle de la performance du réseau ».
Remplacer l’avion par le train, si le trajet se fait en 2 h 30 par le rail, est une mesure issue des travaux de la Convention Citoyenne pour le Climat qui doit être traduite dans la loi votée au Parlement actuellement. Le gouvernement avait toutefois réduit la portée de la proposition en abaissant la duréedu trajet en train à 2 h 30 au lieu des 4 heures proposées initialement par la Convention.
>> Suite à lire à :
<https://www.futura-sciences.com/planete/actualites/environnement-remplacer-vols-interieurs-train-cest-possible-benefique-climat-92382/>
En savoir plus :
> Étude. Le train peut-il absorber les voyageurs des lignes aériennes intérieures en France ? <https://reseauactionclimat.org/publications/16530/>, Réseau Action Climat, 16/06/21
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14- Silencieux, économe : l'avion hybride, une carte à jouer dans l'aviation régionale ?, AFP, 12/07/21, 10:00
Tangi Quemener
Le petit avion blanc se pose dans un quasi chuchotement, contrastant avec les pétarades du Cessna qui l'a précédé : pour ses promoteurs, cet appareil expérimental carburant-électricité trace un avenir à l'aviation légère au service de l'aménagement du territoire.
L'avion à hydrogène ? Pas avant 15 ans en série. Le 100% électrique ? Limité par le rapport poids-performance des batteries actuelles. Les anciens d'Airbus qui ont fondé l'ambitieuse start-up Voltaero l'assurent : leur futur appareil hybride de dix places maximum a une carte à jouer, sur fond de pressions sociétales croissantes face au changement climatique.
La dernière concrétisation en date du projet est le prototype Cassio 1, basé sur un vénérable Cessna 337 mais dopé à la technologie du XXIe siècle (écrans, capteurs, télémétrie...) et équipé d'un système de propulsion novateur combinant un moteur thermique et cinq électriques totalisant 600 kilowatts (plus de 800 chevaux) pour faire décoller et voler ses 2,1 tonnes.
"La fonction principale du moteur thermique est de recharger les batteries (...) toujours à son mode optimal de consommation", explique Jean Botti, PDG et directeur technologique de Voltaero. Un système déjà utilisé avec succès en série dans l'automobile depuis près de 25 ans, avec Toyota en pionnier.
En revanche, "tous les atterrissages et décollages sont faits en électrique", précise à l'AFP M. Botti à l'aérodrome de Toussus-le-Noble (Yvelines), à 25 km à l'ouest de Paris, où le Cassio 1 a récemment effectué une des 11 étapes d'un tour de France destiné à convaincre de la pertinence du concept.
Comme une voiture hybride rechargeable, l'appareil se branchera sur secteur entre deux utilisations. Jusqu'à 200 km, le vol pourra se faire sur batteries, sans consommer une goutte de carburant. Au-delà, le moteur thermique fonctionnera, mais avec une consommation de carburant réduite, en moyenne "de 30 à 35%" sur l'ensemble des trajets selon M. Botti. Le rayon d'action maximum sera de 1.200 km.
La feuille de route de Voltaero, soutenu par l'UE dans le cadre du plan de relance verte et à la recherche d'autres partenaires pour boucler son tour de table, prévoit des livraisons d'une version quatre places fin 2023, avant un six-places un an plus tard et un dix-places à l'horizon 2026. Le design fuselé des futurs Cassio, à hélice arrière, s'affranchira de la silhouette datée du prototype actuel.
- Silence et économie -
L'entreprise, qui a capitalisé sur l'expérience de projets Airbus depuis dix ans, vise à terme 300 appareils produits par an, dont la moitié sous licence aux Etats-Unis et en Asie. Sur les quelque 80 pré-commandes enregistrées, 40 viennent de France où, au-delà de la réussite technique, Voltaero s'est donné pour mission de revitaliser des aérodromes aujourd'hui sous-utilisés.
L'appareil apporte "une réponse à un problème de société majeur: comment continuer à favoriser les échanges et la mobilité, désenclaver les territoires, sans nuire à l'environnement", s'enthousiasme Olivier Galzi, vice-président du groupe Edeis, premier gestionnaire d'aéroports régionaux en France et qui soutient le projet aux côtés notamment de la région Nouvelle-Aquitaine et du motoriste Safran.
D'autres "jeunes pousses", comme le britannique Faradair et l'américain Ampaire ont lancé des projets d'hybrides et les géants du secteur (General Electric, Rolls-Royce mais aussi la Nasa) y consacrent également des travaux de recherches.
"Effectivement, la technologie hybride, c'est attractif pour cette gamme d'aéronefs" destinés aux liaisons régionales, approuve Philippe Beaumier, directeur aéronautique de l'Office national d'études et de recherches aérospatiales (Onera).
L'hybride, "pour encore de nombreuses années, sera cantonné aux petits avions", car "pour imaginer faire un A320 hybride, il faudrait que la densité énergétique des batteries actuelles soit multipliée par quatre à cinq". En outre, "au-delà d'un mégawatt, il faut augmenter fortement la tension dans les câbles", ce qui pose des défis électromagnétiques et d'échauffement, explique M. Beaumier à l'AFP.
Côté avantages par rapport à un avion thermique de même classe, Didier Esteyne, pilote d'essai et directeur technique de Voltaero, salue "la puissance électrique immédiatement disponible" et "l'absence de vibration et de bruit".
Alors que les nuisances sonores restent un sujet de tension entre riverains et aérodromes, c'est aussi cette discrétion acoustique qui séduit Patrick Milward, directeur général de l'école de pilotage Astonfly basée à Toussus-le-Noble : "On attend avec impatience de pouvoir nous équiper avec ce type de matériel."
<https://information.tv5monde.com/info/silencieux-econome-l-avion-hybride-une-carte-jouer-dans-l-aviation-regionale-416626>
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15- Marseille : Une armée de scientifiques européens à l'assaut de la pollution des navires, 20 Minutes, 12/07/21, 18h07
Mathilde Ceilles
Une étude européenne de grande ampleur est actuellement menée à Marseille afin de mieux connaître la pollution de l’air générée par les bateaux au port
• Ce mois-ci, une campagne scientifique d’envergure est menée à Marseille afin de mieux connaître la pollution de l’aire générée par les bateaux au port.
• Cette campagne, baptisée Scipper et soutenue par Atmosud, vise à la fois à mesurer précisément les émissions polluantes mais aussi l’impact des réglementations déjà en vigueur.
• Des scientifiques venus de toute l’Europe et équipés des dernières technologies sont en charge de relever les émissions polluantes des navires.
Des drones qui survolent les ferrys à destination de la Corse ou du Maghreb, un bateau « renifleur » ou encore une armada de capteurs électrochimiques. Depuis le début du mois de juillet, une armée de scientifiques originaires de toute l’Europe équipée des dernières technologies ont investi Marseille pour mesurer les émissions polluantes des navires dans l’air aux abords de ce qui constitue le premier port de France et le sixième européen.
Cette campagne scientifique, baptisée Scipper et soutenue par AtmoSud, est menée depuis le 5 juillet, et jusqu’au 23, afin de contrôler les panaches de fumées des navires qui entrent et sortent du port de la cité phocéenne, du simple yacht aux porte-conteneurs en passant par les ferries et les controversés bateaux de croisière. Une étude loin d’être anecdotique quand on sait qu’à Marseille, la pollution de l’air en dioxydes d’azote d’origine maritime a désormais dépassé celle générée par les voitures.
>> Suite à lire à :
<https://www.20minutes.fr/planete/3082559-20210712-marseille-armee-scientifiques-europeens-assaut-pollution-navires>
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16- Des milliers de conteneurs perdus en mer : une pollution souvent invisible dans l’indifférence des autorités, Bastamag, 12/07/21
Audrey Guiller
Les cargos géants perdraient en mer jusqu’à 15 000 conteneurs par an, sans toujours les déclarer. Les boîtes métalliques et leurs cargaisons sont une source de pollutions multiples dont les autorités n’ont pas pris la mesure.
14 février 2014, la tempête Ulla démonte la mer. Venant d’Allemagne, le porte-conteneurs Svendborg Maersk s’engage dans le rail d’Ouessant, au large du Finistère, malgré les annonces de Météo France d’une mer très agitée et de conditions de vent défavorables. Quelques heures plus tard, le capitaine déclare à la préfecture maritime avoir perdu des conteneurs. 520, au total. Le 20 février, l’association écologiste Robin des Bois dépose une plainte contre la société Maersk et l’équipage pour mise en danger de la vie d’autrui, délit de pollution des eaux et abandon de déchets. Le procureur de la République de Brest classe sans suite. Il estime que le Svendborg Maersk n’a enfreint aucune règle de navigation et que les marchandises rejetées à la mer ne relèvent pas du code international des matières dangereuses. L’infraction de rejet de substances polluantes par un navire n’est donc pas caractérisée.
Certes, les conteneurs du Svendborg Maersk ne renfermaient pas des fûts d’acide sulfurique, de déchets chimiques, de détonateurs ou de biocides comme d’autres ont perdu en mer avant lui. Mais « tout conteneur est un élément dangereux pour les océans, rappelle Jean-Paul Hennequin, président de Mor Glaz, association de protection de la mer et des marins. La perte de tous ces conteneurs est un scandale. »En janvier 2019, des conteneurs échappent au navire MSC Zoe, au nord des Pays-Bas. « Parmi sa cargaison, des billes de plastique, qui ne sont pas de matières dangereuses selon la nomenclature maritime », poursuit Jean-Paul Hennequin. Sauf qu’un mois plus tard, 20 000 guillemots, des oiseaux de mer présents dans l’hémisphère nord, qui en ont ingérées en sont morts.
>> Suite à lire à :
<https://www.bastamag.net/conteneurs-perdus-en-mer-transport-maritime-tempete-pollution-toxique>
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17- "Dieselgate" : un cinquième constructeur, Fiat-Chrysler, est mis en examen en France, Les DNA, 13/07/21, 15:15
La rédaction avec AFP
Fiat-Chrysler est accusé, aux côtés de Volkswagen, Renault, Citroën et Peugeot, d’avoir équipé, à partir de 2009 et pendant plusieurs années, des véhicules diesel avec un logiciel capable de dissimuler des émissions dépassant parfois jusqu’à 40 fois les normes autorisées. Les cinq constructeurs réfutent ces accusations.
Le groupe automobile Fiat-Chrysler a été mis en examen ce mardi dans l’enquête en France sur le "Dieselgate". Il devient ainsi le cinquième constructeur poursuivi dans ce scandale portant sur des fraudes aux contrôles antipollution de moteurs diesel.
Après Volkswagen, Renault, Peugeot et Citroën, Fiat-Chrysler Automobiles (FCA) Italie est poursuivi pour "tromperie sur les qualités substantielles d’une marchandise entraînant un danger pour la santé de l’homme ou de l’animal". Le groupe a en outre été placé sous le statut de témoin assisté pour "entrave" à l’enquête et astreint à verser un cautionnement de 150 000 euros et constituer une garantie bancaire de 200 000 euros, a précisé Me Alexis Gublin, avocat du groupe italo-américain aujourd’hui propriété de la holding Stellantis.
>> Suite à lire à :
<https://www.dna.fr/economie/2021/07/13/dieselgate-un-cinquieme-constructeur-fiat-chrysler-est-mis-en-examen-en-france>
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18- Venise : les grands navires de croisière bannis du centre historique, AFP, 13/07/21, 21:05
Gaël Branchereau
La croisière pourra continuer de s'amuser, mais plus loin : les paquebots, accusés de mettre en péril le centre historique de Venise classé au patrimoine de l'Unesco, en seront bannis à partir du 1er août.
Le Premier ministre italien Mario Draghi a salué "une étape importante pour la préservation de la lagune vénitienne", soumise depuis des décennies au ballet continuel des monstres de la mer déversant des millions de visiteurs dans la Cité des Doges.
Les défenseurs de l'environnement et du patrimoine culturel accusent les grosses vagues engendrées par ces navires, longs de plusieurs centaines de mètres et hauts de plusieurs étages, d'éroder les fondations de la Sérénissime, et de menacer le fragile écosystème de sa lagune. Le débat avait été relancé le mois dernier avec le retour des croisières après des mois de pandémie qui avaient rendu aux Vénitiens calme et air pur, tout en les privant d'importants revenus.
Les bateaux de plus de 25.000 tonnes de jauge brute, de plus de 180 mètres de long, de 35 mètres de tirant d'air, ou dont les émissions contiennent plus de 0,1% de soufre ne seront plus autorisés à entrer dans le bassin de Saint-Marc, le canal de Saint-Marc et le canal de la Giudecca.
Ils devront s'amarrer dans le port industriel de Marghera, où des aménagements seront réalisés, tandis que les navires de croisière plus petits (environ 200 passagers) pourront continuer à accoster au coeur de la ville, précise un communiqué du gouvernement.
L'Italie, a souligné le ministre de la Culture et du patrimoine, Dario Franceschini, a voulu ainsi "éviter le risque concret d'une inscription de la ville sur la liste du patrimoine en péril".
- Patrimoine en péril -
Le temps pressait car les organismes consultatifs de l'Unesco ont proposé cette inscription fin juin et le Comité du patrimoine mondial doit statuer lors de sa réunion en Chine du 16 au 31 juillet.
L'inscription sur la liste du patrimoine en péril peut permettre au comité d'accorder une assistance rapide au site concerné dans le cadre du Fonds du patrimoine mondial.
Mais elle sert aussi à "alerter la communauté internationale dans l'espoir que celle-ci se mobilise pour sauver les sites concernés" et peut aussi être perçue "comme un déshonneur", écrit l'Unesco sur son site.
Surtout, si rien n'est fait à terme, le site peut être retiré de la liste du patrimoine mondial, auquel Venise est inscrite depuis 1987.
- Entreprises lésées -
Le débat sur la présence des géants des mers ne se cantonne pas à Venise et a depuis toujours une dimension internationale, due à la notoriété de cette destination touristique, l'une des plus prisées au monde.
Début juin, une pléthore d'artistes internationaux, de Mick Jagger à Wes Anderson en passant par Francis Ford Coppola et Tilda Swinton, avaient adressé une lettre ouverte au président italien Sergio Mattarella, au Premier ministre Mario Draghi et au maire de Venise pour demander entre autres un "arrêt définitif" de la circulation des navires de croisière.
Le décret adopté mardi par le conseil des ministres "est un bon compromis", a réagi le président de l'association des entreprises touristiques de Vénétie, Confturismo Veneto. "La solution de Marghera maintiendra la vocation portuaire de Venise, en sauvant l'emploi et l'activité d'un côté, et en libérant le canal de la Giudecca de l'autre".
Car les croisières génèrent des revenus considérables pour les commerçants et le port de Venise : 400 millions d'euros par an et 5.000 emplois. Mais ce sont pas moins de 90.000 personnes qui dépendent directement ou indirectement des infrastructures portuaires de la ville.
Le gouvernement s'est engagé à compenser le manque à gagner pour la filière, notamment le gestionnaire du terminal, ses sous-traitants, les sociétés de logistique, etc. Le port de Marghera devra aussi être aménagé pour accueillir les paquebots et 150 millions d'euros seront débloqués à cet effet.
<https://information.tv5monde.com/info/venise-les-grands-navires-de-croisiere-bannis-du-centre-historique-416819>
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En images
19- Dépollution de la raffinerie Petroplus : dernière ligne droite pour le chantier de réhabilitation, Actu-environnement, 09/07/21
Romain Pernot
Commencé en 2015, le chantier de réhabilitation de l'ancienne raffinerie Petroplus de Petit-Couronne entame sa dernière phase de réhabilitation. L'implantation pressenti d'Amazon sur le site ne met pas tout le monde d'accord. Reportage près de Rouen.
Après presque un siècle d'activités pétrolières, c'est un chantier de dépollution énorme : des tonnes de terres imbibées d'hydrocarbures, des centaines de kilomètres de canalisations et de pipelines pleins de produits pétroliers, de l'amiante… Les dernières cheminées sont tombées fin 2020 et la phase de dépollution des terres sur les 25 hectares où étaient implantées les unités de raffinage a été achevée récemment.
« Il y avait un "volume mort" d'hydrocarbures qui n'avait pas été pris en compte dans les estimations. On est passé de 60 puits estimés à plus de 530 aujourd'hui », précise Éric Branquet, expert en dépollution pour le compte de Valgo, en charge du chantier depuis 2014.
>> Suite à lire et reportage vidéo à voir :
<https://www.actu-environnement.com/ae/news/depollution-raffinerie-petroplus-derniere-ligne-droite-chantier-rehabilitation-37878.php4>
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20- Voitures hybrides : vers un sursis jusqu'en 2040 ?, France 2, journal de 20h, 13/07/21
Mercredi 14 juillet, la France et l'Allemagne défendront leurs industries automobiles à Bruxelles. Elles vont plaider pour un sursis de 5 ans, jusqu'en 2040, pour les hybrides rechargeables.
La commission européenne révélera demain, mercredi 14 juillet, son "Green Deal", son plan pour atteindre la neutralité carbone d'ici 2050. Les constructeurs automobiles attendent pour leur part de connaître la date choisie pour la fin des voitures à moteur thermique : 2035 ou 2040. Seuls les véhicules électriques sortiront alors des usines. Qu'en sera-t-il en revanche des voitures hybrides ? La France souhaite les conserver, mais seront-elles assez écologiques ?
Des hybrides, mauvais élèves sur les longs trajets
L'Europe de son côté souhaiterait voire les hybrides rechargeables disparaître dès 2035, au profit du tout électrique. Une mauvaise nouvelle pour les constructeurs qui espèrent obtenir un délai jusqu'en 2040. Il faut dire que malgré leur affichage environnemental vertueux, les hybrides rechargeables polluent bien elles aussi, notamment sur les longs trajets. Les constructeurs se défendent pour leur part, en rappelant que ces véhicules sont faits pour la ville et doivent être rechargés quasiment tous les jours. La France et l'Allemagne comptent quoiqu'il en soit bien défendre leurs industries automobiles, mercredi à Bruxelles.
<https://www.francetvinfo.fr/economie/automobile/voitures-hybrides-vers-un-sursis-jusqu-en-2040_4701055.html>
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Une publication
21- Étude. Automobile : notre scénario pour une transition juste, Fondation Nicolas Hulot, maj le 04/07/21
Peut-on concilier climat et emploi dans l’industrie automobile ? Le Think tank de la FNH et la CFDT Métallurgie se sont penchés sur la question et ont passé la filière moteur au banc d’essai. Dans un rapport inédit, ils démontrent que c’est bien la conversion à l’électrique et l’économie circulaire qui permettront de garantir un avenir réussi à cette filière et à ses salariés.
> Etude à retrouver à :
<https://www.fondation-nicolas-hulot.org/automobile-notre-scenario-pour-transition-juste/>
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