[revue-presse-FNH] Petite revue de presse centrée sur eau, santé, consommation, tourisme, loisirs, pollutions et déchets (vendredi 11 juin)

Florence de Monclin f.demonclin at fnh.org
Ven 11 Juin 07:47:16 CEST 2021


Bonjour à tous,
  
Un petit tour d'horizon avec deux possibilités d'accès aux dépêches et articles suivants : 
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1- Roubaix : Des lunettes stylées et reconditionnées pour être zéro déchet <https://www.20minutes.fr/lille/3039539-20210516-roubaix-lunettes-stylees-reconditionnees-etre-zero-dechet>, 20 Minutes, 17/05/21, 12h34
2- « L’écharpe solidaire » : des supporters de football des Girondins au soutien des enfants hospitalisés <https://www.sudouest.fr/gironde/bordeaux/l-echarpe-solidaire-les-supporters-de-football-des-girondins-au-soutien-des-enfants-hospitalises-2839373.php>, Sud-Ouest, 21/05/21, 16h44
3- Paris : Ils vont nager 380 km dans la Seine pour qu’on arrête de jeter des mégots par terre <https://www.20minutes.fr/sport/3048711-20210527-paris-vont-nager-380-km-seine-arrete-jeter-megots-terre>, 20 Minutes, 27/05/21 à 14h05
4- Chasse aux tags, brigade verte, cendriers de poche... Quand les villes misent sur la propreté <https://www.lexpress.fr/actualite/societe/chasse-aux-tags-brigade-verte-cendriers-de-poche-quand-les-villes-misent-sur-la-proprete_2149807.html>, L’Express, 01/05/21, 09:00
5- Le retour vertueux à la source pour des eaux en bouteille <https://www.lemonde.fr/m-styles/article/2021/06/02/le-retour-vertueux-a-la-source-pour-des-eaux-en-bouteille_6082518_4497319.html>, Le Monde, 02/06/21, 12h00 
6- Qista, l'entreprise qui a créé la borne magique antimoustique <https://www.lejdd.fr/Economie/qista-lentreprise-qui-a-cree-la-borne-magique-antimoustique-4048546>, Le JDD, 03/06/21, 09h00
7- Le Sri Lanka prêt à lutter contre une marée noire, "pire des scénarios" après le naufrage d'un navire <https://www.lepoint.fr/monde/le-sri-lanka-pret-a-lutter-contre-une-maree-noire-pire-des-scenarios-apres-le-naufrage-d-un-navire-03-06-2021-2429518_24.php>, AFP, 03/06/21, 12:00
8- Incendie "maîtrisé" mais non éteint à la raffinerie de pétrole de Téhéran <https://www.sciencesetavenir.fr/nature-environnement/feu-maitrise-mais-non-eteint-a-la-raffinerie-de-petrole-de-teheran_154751>, AFP, 03/06/21, 14:00
9- L'Inde immerge les cendres de plus de 1.200 victimes du Covid abandonnées par leurs proches <https://www.lalibre.be/dernieres-depeches/afp/l-inde-immerge-les-cendres-de-plus-de-1-200-victimes-du-covid-abandonnees-par-leurs-proches-60b8e9357b50a61dfe95aea9>, AFP, 03/06/21, 17:00
10- La start-up GreenGo réinvente la consigne des emballages alimentaires <https://www.lefigaro.fr/societes/la-start-up-greengo-reinvente-la-consigne-20210601>, Le Figaro demain, maj le 03/06/21 à 20:18
11- Taxe, publicité, campagnes d’arrêt… Les propositions de l’Inserm pour réduire le fardeau de l’alcool en France <https://www.lemonde.fr/planete/article/2021/06/04/taxe-publicite-campagnes-d-arret-les-propositions-de-l-inserm-pour-reduire-le-fardeau-de-l-alcool-en-france_6082836_3244.html>, Le Monde, 04/06/21, 12h09
12 - Le naufrage du « X-Press Pearl », une catastrophe écologique majeure pour le Sri Lanka <https://www.lemonde.fr/planete/article/2021/06/04/apres-le-naufrage-du-x-press-pearl-le-sri-lanka-fait-face-a-une-catastrophe-ecologique-majeure_6082839_3244.html>, Le Monde, 04/06/21, 14h50 
13- Turquie : les côtes envahies par de la "morve de mer" <https://information.tv5monde.com/info/turquie-les-cotes-envahies-par-de-la-morve-de-mer-411520>, AFP, 04/06/21, 19:00
14- Bretagne : la justice ordonne à l'Etat de renforcer la lutte contre les marées vertes <https://information.tv5monde.com/info/bretagne-la-justice-ordonne-l-etat-de-renforcer-la-lutte-contre-les-marees-vertes-411525>, AFP, 04/06/21, 20:00
15- Brique après brique, deux Indonésiennes s'attaquent à l'invasion du plastique <https://information.tv5monde.com/info/brique-apres-brique-deux-indonesiennes-s-attaquent-l-invasion-du-plastique-411574>, AFP, 05/06/21, 16:00
16- Covid : Venise rouvre sa lagune aux croisières dans une ambiance polémique <https://www.sciencesetavenir.fr/nature-environnement/covid-venise-rouvre-sa-lagune-aux-croisieres-dans-une-ambiance-polemique_154803>, AFP, 05/06/21, 20:11
17- Bébé écolo : des gestes simples à adopter pas à pas <https://www.lemonde.fr/planete/article/2021/06/07/bebe-ecolo-des-gestes-simples-a-adopter-pas-a-pas_6083130_3244.html>, Le Monde, 07/06/21, 08h26 
18- N’en jetez plus ! Trois pistes pour parvenir au zéro déchet <https://www.lemonde.fr/m-perso/article/2021/06/08/n-en-jetez-plus-trois-pistes-pour-parvenir-au-zero-dechet_6083302_4497916.html>, Le Monde, 08/06/21, 07h00 
En images
19- Vidéo. Ils ont ramassé 21 000 mégots de cigarettes en une heure dans le centre-ville de Nantes <https://www.ouest-france.fr/pays-de-la-loire/nantes-44000/video-ils-ont-ramasse-21-000-megots-de-cigarettes-en-une-heure-dans-le-centre-ville-de-nantes-1f73d792-c096-11eb-a252-101ae5eae4a1>, Presse Océan, 29/05/21, 18h41
20- Bretagne : la justice ordonne à l'Etat d'accélérer la lutte contre les algues vertes <https://www.francetvinfo.fr/sante/environnement-et-sante/bretagne-la-justice-ordonne-a-l-etat-d-accelerer-la-lutte-contre-les-alguesvertes_4652211.html>, France 2, journal de 20h, 05/06/21
21- Des filets pour capter les déchets des réseaux d'eaux pluviales <https://www.actu-environnement.com/ae/news/filets-capter-dechets-eaux-pluviales-37670.php4>, Actu-environnement, 08/05/21

Bien à vous,
Florence

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IMPACT DU JOUR : Un seul mégot jeté au sol met plus de 10 ans à se dégrader et pollue 500 litres d’eau qui, via les égouts et les cours d’eau, rejoignent l'océan. (cf. item 3, 4 & 19)
DÉSASTRE DU JOUR : L’incendie qui a ravagé le porte-conteneurs 'X-Press Pearl', avec 297 tonnes de fioul lourd à bord, a déversé de nombreux polluants et une marée noire menace le Sri Lanka. Le pays estime d’ores et déjà être victime de « la plus grave catastrophe écologique de [son] histoire ». (cf. item 7 & 12)
IMPACT DU JOUR : Sous l'action combinée de la pollution et du réchauffement climatique, une mousse visqueuse surnommée "morve de mer" a envahi depuis plusieurs semaines les côtes du nord-ouest de la Turquie, un phénomène qui préoccupe les défenseurs de l'environnement. (cf. item 13)
DÉCISION DU JOUR : Le tribunal administratif de Rennes (Ille-et-Vilaine) ordonne à l'Etat de renforcer ses mesures de lutte contre la prolifération des algues vertes sur le littoral breton. La justice a donné à la préfecture quatre mois pour agir. (cf. item 14, suite & 20)
ADAPTATION DU JOUR : Les marques d’eaux en bouteilles, qu’elles soient de source ou minérales, doivent se réinventer. (cf. item 5)
PRÉCONISATION DU JOUR : Dans une expertise collective, l’Inserm rappelle que « la mortalité attribuable à l’alcool est plus élevée en France qu’ailleurs en Europe » et émet plusieurs préconisations, dont un durcissement de la législation, dévoyée depuis la loi Evin de 1991. (cf. item 11)
EXPÉRIMENTATION DU JOUR : 90% des déchets en mer sont charriés par les fleuves. Face à ce constat, certaines collectivités expérimentent l'installation de filets à la sortie de leurs réseaux d'eaux pluviales pour capter un maximum de déchets. (cf. item 21)
ALTERNATIVES DU JOUR :  — Une société lilloise s’est lancée sur le marché des lunettes reconditionnées. Les vieilles montures sont collectées et remises à neuf dans un atelier d’insertion. (cf. item 1)
— La jeune pousse GreenGo installe dans des cantines d’entreprises, restaurants et grandes surfaces des collecteurs dans lesquels les clients peuvent rendre leur plat et récupérer quelques euros. (cf. item 10)
— Catastrophées par les montagnes de déchets plastiques qui se déversent dans les eaux d'Indonésie, deux amies se sont attaquées à ce problème en transformant des sacs de chips et de shampoing en briques. (cf. item 15)
— Fini la surconsommation et le tout jetable, et retour à l’essentiel pour nourrir, vêtir, laver ou changer son bébé. (cf. item 17)
— Une application, un compte Instagram ou encore un livre de recettes peuvent être des alliés au quotidien pour réduire activement sa production de déchets. (cf. item 18)
NOTRE ACTU : A suivre sur notre site Internet <http://www.fondation-nature-homme.org/>, Facebook <https://www.facebook.com/FondationNH/>, Twitter <https://twitter.com/fondationNH> ou Instagram <https://www.instagram.com/fondationNH/>.
> Plan de relance, loi climat... Décryptage et propositions pour des avancées écologiques et sociales qui comptent <http://www.fondation-nature-homme.org/sites/default/files/presse/dp-plan-relance-fnh.pdf>
> Le temps est venu de poser les premières pierres d’un nouveau monde <https://www.fondation-nicolas-hulot.org/le-temps-est-venu-lappel-de-nicolas-hulot-pour-poser-les-premieres-pierres-dun-nouveau-monde/>
> 10 mesures pour juger de la pertinence des programmes des candidats aux élections municipales <http://www.fondation-nature-homme.org/magazine/ecolos-et-sociales-les-prochaines-municipales>
> Baromètre des mobilités du quotidien - Coût, manque d'alternatives : les Français prisonniers de la voiture <http://www.fondation-nature-homme.org/magazine/cout-manque-dalternativesles-francais-prisonniers-de-leur-mode-de-transport>
> Guide en ligne. 7 propositions pour contribuer au grand débat national <http://www.fondation-nature-homme.org/magazine/7-propositions-pour-contribuer-au-grand-debat-national/>
> Pétition. L’Affaire du Siècle. Climat : stop à l’inaction, demandons justice ! <https://laffairedusiecle.net/>
> Let’sbio ! Le Bonus cantine Bio et Locale <https://www.letsbio.org/>
> 30 gestes et astuces pour réduire sa conso d’énergie <https://www.fondation-nicolas-hulot.org/economies-denergie-au-quotidien-trucs-et-astuces-pour-depenser-moins/>
> Groupe Facebook "Infos et astuces pour économiser l’énergie <https://www.facebook.com/groups/208132273169772/?utm_campaign=GE2018&utm_medium=E5&utm_source=GE2018E516>"
> Une collection de vidéos pour décrypter les enjeux écologiques et climatiques <https://www.youtube.com/playlist?list=PLh--7obE3XQ4Ku7J6VzsvlsKayQqvJTq9>
> Pétition. TAFTA, CETA : des traités climaticides qui menacent nos démocraties. <http://fondation-nicolas-hulot.org/action/tafta-ceta-des-traites-climaticides-qui-menacent-nos-democraties/?_ga=1.254849352.1537587716.1214298697>
> Crèches : arrêtons d’intoxiquer nos enfants <https://www.youtube.com/watch?v=FMjygtDmPSM>
> L'APPEL DES SOLIDARITÉS porté par plus de 80 ONG & associations de tous horizons <http://www.comite21.org/reseau-adherents/actualites.html?id=11056>
> 2nd édition de My Positive Impact : les 6 lauréats du public et les 3 lauréats du jury <https://www.fondation-nicolas-hulot.org/trophees-pour-le-climat-my-positive-impact/>
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1- Roubaix : Des lunettes stylées et reconditionnées pour être zéro déchet, 20 Minutes, 17/05/21, 12h34
Gaëtane Deljurie

Environnement. Les Lunettes de Zac proposent le reconditionnement de lunettes. Une première boutique va ouvrir à Roubaix le 19 mai. Les montures peuvent bénéficier d’une prise en charge par la Sécurité sociale
• Une société lilloise s’est lancée sur le marché des lunettes reconditionnées.
• Les vieilles montures sont collectées et remises à neuf dans un atelier d’insertion.
• Les lunettes sont proposées à des prix réduits et peuvent être équipées de verres correcteurs.
Il reste encore des créneaux inexplorés dans le zéro déchet : personne n’avait jamais pensé, en France, à se lancer sur le marché de la lunette reconditionnée. En parallèle de ses études en économie à la Catho, à Lille, Ophélie Vanbremeersch a d’abord créé, en 2020, un site Internet baptisé Les Lunettes de Zac. « Je suis partie du constat qu’on avait tous quelques vieilles paires de lunettes qui traînent au fond d’un tiroir », explique la jeune créatrice de 20 ans. La manne atteindrait tout de même près de 100 millions de paires, rien qu’en France !
Les collectes ont d’abord été organisées au sein du réseau universitaire et de quelques entreprises. La jeune femme a ensuite frappé à la porte de la banque BNP Paribas, ce qui lui permet aujourd’hui de disposer de 174 points de collecte dans les agences bancaires. Les lunettes, elles, sont reconditionnées par AlterEos, une entreprise adaptée à l’emploi des personnes en situation de handicap, basée à Tourcoing. « Quatre postes ont été créés, sachant que chaque reconditionnement prend entre 15 à 30 minutes car la manipulation demande beaucoup de minutie », précise Ophélie Vanbremeersch.
>> Suite à lire à :
<https://www.20minutes.fr/lille/3039539-20210516-roubaix-lunettes-stylees-reconditionnees-etre-zero-dechet>
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2- « L’écharpe solidaire » : des supporters de football des Girondins au soutien des enfants hospitalisés, Sud-Ouest, 21/05/21, 16h44
F. L.

Deux supporters du groupe des Ultramarines bordelais lancent au sein d’une société d’événementiel l’opération « L’écharpe solidaire » avant l’Euro 2021 de football. L’objectif : donner le sourire aux enfants à l’hôpital
L’écharpe fait partie de l’attirail de tout bon supporter qui se respecte, quand il peut se rendre au stade. Pas étonnant, donc, que deux membres des Ultramarines, le groupe très actif de supporters des Girondins, aient eu l’idée de mener une action au soutien des enfants hospitalisés à partir de ce bout d’étoffe.
Baptisée « L’écharpe solidaire », elle s’intègre bien dans le rôle social que n’hésitent pas à endosser les Ultramarines 1987, même si pour être précis ils n’en sont pas directement à l’origine. De quoi s’agit-il ? Vendre, à l’occasion de l’Euro 2021 de football (11 juin - 11 juillet) via la plateforme de financement participatif KissKissBankBank des « écharpes solidaires ». Le bénéfice de la vente (3,30 € par écharpe) ira à l’association Le Rire médecin. Depuis trente ans, celle-ci fait intervenir des comédiens-clowns-professionnels au sein des services pédiatriques d’une quarantaine d’hôpitaux en France, dont plusieurs dans la région Nouvelle-Aquitaine. Comme son nom l’indique, il s’agit d’aider les enfants à guérir via le rire, un soutien pour les enfants et le personnel soignant aussi.
>> Suite à lire à :
<https://www.sudouest.fr/gironde/bordeaux/l-echarpe-solidaire-les-supporters-de-football-des-girondins-au-soutien-des-enfants-hospitalises-2839373.php>
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3- Paris : Ils vont nager 380 km dans la Seine pour qu’on arrête de jeter des mégots par terre, 20 Minutes, 27/05/21 à 14h05
Nicolas Camus

Hors-terrain. A l'occasion de la Journée mondiale sans tabac, quatre jeunes gens organisent une grande collecte de mégots dans Paris, avant de descendre la Seine à la nage
• Chaque jeudi, dans sa rubrique « hors-terrain », « 20 Minutes » explore de nouveaux espaces d’expression du sport, inattendus, insolites, astucieux ou en plein essor.
• Cette semaine, le défi de Matthieu et trois de ses proches, qui vont descendre la Seine à la nage sur 380 km de Paris à Deauville pour sensibiliser les gens à la pollution engendrée par les mégots de cigarette. 
• Avant qu'ils ne prennent le départ, une grande collecte est organisée dans divers endroits à Paris. 
Cela paraît légèrement disproportionné dit comme ça, mais c’est pourtant bel et bien l’idée. A partir de samedi, quatre jeunes gens vont parcourir 380 kilomètres à la nage pour inciter les fumeurs à marcher 10 ou 20 mètres supplémentaires dans la rue afin de jeter leur mégot à la poubelle plutôt que par terre. Il faut au moins ça, nous explique Matthieu, 27 ans et doyen de la bande, pour faire évoluer ne serait-ce qu’un peu les comportements et réduire l’impact sur l'environnement de ces bouts de clopes laissés à l’abandon.
On ne s’en rend pas forcément compte, mais depuis plus de trente ans, les mégotssont la principale source de déchets plastique dans l’océan. Un seul d’entre eux pollue jusqu’à 500 litres d’eau et met plus de dix ans à se dégrader, selon Surfrider Foundation Europe. Quand on sait qu’il y en a 40.000 qui finissent par terre chaque minute en France, ça pose l’urgence à agir.
>> Suite à lire à :
<https://www.20minutes.fr/sport/3048711-20210527-paris-vont-nager-380-km-seine-arrete-jeter-megots-terre <https://www.20minutes.fr/sport/3048711-20210527-paris-vont-nager-380-km-seine-arrete-jeter-megots-terre>>
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4- Chasse aux tags, brigade verte, cendriers de poche... Quand les villes misent sur la propreté, L’Express, 01/05/21, 09:00
Michel Feltin-Palace

Anne Hidalgo est accusée d'avoir laissé salir Paris. D'autres élus se distinguent par des actions novatrices dans ce domaine, comme à Metz, Nice ou Ajaccio. Illustrations.
C'est une anecdote véridique que l'on se plaît à rapporter à Bayonne. Voilà quelques décennies, le patron de Sony avait choisi la petite cité des Pyrénées-Atlantiques pour y installer l'une de ses usines européennes. La raison ? Il avait été séduit par le soin apporté par les Basques à leurs habitations, y voyant vu un excellent présage pour la qualité de la production. A la clef : plusieurs centaines d'emplois. 
La propreté est souvent considérée comme un sujet mineur. Un emballage qui traîne, un mégot de cigarette, une "offrande" laissée par un chien, a priori, cela paraît évidemment beaucoup moins important que la création d'une nouvelle ligne de tramway. Grave erreur. Anne Hidalgo, confrontée à un flot de critiques concernant la saleté de la capitale depuis le succès du mot-dièse #saccageparis, est en train de s'en apercevoir à ses dépens. Car la propreté d'une rue traduit notre capacité à vivre ensemble harmonieusement. "Dans toute société existent des normes produites par la communauté des citoyens. Quand on les enfreint, on remet en cause la communauté tout entière", souligne le politologue Dominique Reynié. C'est pourquoi ce type d'incivilités inquiète tant : elles laissent craindre que l'ordre social est en train de se déliter, qu'il n'y a plus vraiment de culture partagée. La question est également liée au sentiment d'insécurité. Quiconque arrive dans une artère où traîne un vieux frigo et dont l'abribus est cassé éprouve aussitôt une impression de danger. Il y va aussi de la réputation d'une cité. Toulouse a ainsi lancé une vaste campagne contre les mégots en distribuant des cendriers de poche. L'enjeu ? Rien moins que le classement de la capitale de l'Occitanie au patrimoine mondial de l'Unesco.
>> Suite à lire à :
<https://www.lexpress.fr/actualite/societe/chasse-aux-tags-brigade-verte-cendriers-de-poche-quand-les-villes-misent-sur-la-proprete_2149807.html <https://www.lexpress.fr/actualite/societe/chasse-aux-tags-brigade-verte-cendriers-de-poche-quand-les-villes-misent-sur-la-proprete_2149807.html>>
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5- Le retour vertueux à la source pour des eaux en bouteille, Le Monde, 02/06/21, 12h00 
Laure Gasparotto

Pour pallier la tendance à la baisse de la consommation des eaux de source et minérales, des initiatives voient le jour qui veillent à l’impact écologique de toute la chaîne. 
Avec comme concurrente une eau du robinet aussi pratique que constamment contrôlée, les eaux en bouteilles, qu’elles soient de source ou minérales, sont à la peine. Depuis un an, leur marché a chuté de 3,3 % en volume et en valeur, en lien avec la prise de conscience du désastre des pollutions plastiques. Comment peuvent-elles redorer leur blason ? Quelques entrepreneurs indépendants ont retroussé leurs manches pour réinventer ce secteur.
« Au mois de novembre 2020, nous avons caché notre mur d’eau, témoigne Ferréol de Bony, le directeur des achats de La Grande Epicerie de Paris. Avec la crise, notre rayon n’était plus adapté à la demande. Beaucoup d’entre nous se promènent désormais avec une gourde. » En 2012, son magasin avait en effet présenté magistralement un mur entier de bouteilles d’eau de France et d’ailleurs, comme des crus rares. « Mais, avec ce que nous avons vécu en 2020, il y a une décroissance de consommation sur les eaux transportées en bouteilles, qui donnent une mauvaise image écologique. On est à un retour de consommation plus locale », précise l’acheteur.
L’eau la plus pure de la Terre
Il est certain que l’eau Fiji, qui provient d’un puits artésien sur Viti Letu, la plus grande île de l’archipel des Fidji, a intérêt à avoir des vertus solides pour arriver jusqu’à Paris. Si son succès perdure malgré tout, c’est qu’elle est considérée comme l’eau la plus pure de la Terre. La Grande Epicerie était l’une des premières à l’importer en France. Mais cela reste une exception dans cet univers qui se transforme à vive allure.
Les autres marques d’eaux doivent se réinventer, avec des éditions limitées en avant-première, par exemple, comme lorsque Perrier s’associe à l’artiste Takashi Murakami. La mode vient alors à la rescousse, ouvrant aux bouteilles d’eau un nouvel univers, celui des arts de la table.
La solution de Nestlé Waters (propriétaire de Perrier) n’est pas vraiment celle des autres, qui misent sur leur goût et leurs valeurs nutritives. Si une eau comme Châteldon surmonte les crises, c’est que sa finesse n’est pas reproductible à la maison.
Ces dix dernières années, un certain nombre d’entrepreneurs, soucieux des enjeux écologiques, ont acquis des sources dans l’intention de les exploiter le plus vertueusement possible. Chacun a longuement étudié la question et trouvé sa solution innovante et unique.
En reprenant, en 2010, la source de Pédourès, dans l’Ariège, lieu dont il est originaire, Damien Chalret du Rieu a créé La Compagnie des Pyrénées avec un associé. Il a fallu dix ans pour mettre au point la captation de son eau et un emballage en cohérence avec l’environnement. « Nous nous sommes engagés à ne capter que 15 % de la source dont nous sommes les exploitants exclusifs. Puis nous avons travaillé sur des matières nouvelles pour pouvoir transporter l’eau. Nous sommes les premiers à proposer un Tetra Pak, et les jeunes y sont très sensibles », explique l’entrepreneur.
> Lire aussi  Le « nolo », un cocktail de créativité
« La manière dont on traite l’eau, c’est la manière dont on traite les hommes », ajoute-t-il. Sa Compagnie des Pyrénées a commencé à travailler sur le marché local avant de s’étendre sur le territoire français. « Exporter serait contraire à notre philosophie », dit-il.
Il a fallu le même temps à Eric Besson, acquéreur des sources du Pestrin, en Ardèche, pour réussir à exploiter et à commercialiser sa Ventadour, pour la version gazeuse, et sa Chantemerle, pour la version plate. « Nous sommes en train de finir les travaux de reconstruction de l’usine », explique l’Ardéchois. Prenant la mesure des préoccupations environnementales, il va garder la bouteille en verre pour ses eaux « haut de gamme » et a pris la décision, il y a un an, de passer à la canette en aluminium pour les autres.
« Par ailleurs, sans transformer l’eau, ce qui est interdit, j’y ajoute de la vitamine C pour maintenir le fer qu’elle contient, et cela est autorisé », précise Eric Besson. « Nous voulions préserver ce fer pour que les femmes, notamment, qui en manquent souvent, puissent en bénéficier », abonde Luc Cynober, chef de service de biochimie à l’hôpital Cochin, à Paris, qui a travaillé à ses côtés sur la mise au point de cette eau. Désormais, Eric Besson réfléchit à étendre sa gamme, avec toujours en ligne de mire la santé et le bien-être : « J’imagine une eau enrichie au collagène marin, ou une eau au cannabis. »
La recherche d’un meilleur contenant
Cependant, la plupart des nouveaux acquéreurs de sources recherchent la pureté. Ainsi, séduits par la qualité de l’eau de Bonneval, Jean Moueix et son associé, David Merle, ont acquis, en 2017, l’ensemble des droits d’exploitation de la source de la vallée de la Haute-Tarentaise, exploitée pour la première fois. « Il s’agit d’une eau artésienne exempte de toute pollution qui jaillit naturellement à côté d’un torrent : on ne la puise pas, on la recueille. A chaque étape du processus, je voulais être le plus vertueux possible », explique Jean Moueix, qui a cherché pendant deux ans le meilleur contenant pour transporter son eau.
> Lire aussi  Accords mets-boissons : les pionniers du sans alcool
« C’est le plastique recyclé qui a l’empreinte carbone la moins élevée, car on l’utilise de manière circulaire », a-t-il conclu. Alors que la consommation quotidienne par personne recommandée est de 1 à 1,5 litre, il y a de la place pour ces nouveaux acteurs.
<https://www.lemonde.fr/m-styles/article/2021/06/02/le-retour-vertueux-a-la-source-pour-des-eaux-en-bouteille_6082518_4497319.html>
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6- Qista, l'entreprise qui a créé la borne magique antimoustique, Le JDD, 03/06/21, 09h00
Sylvie Andreau

Jeune entreprise provençale, Qista a mis au point une technologie pour repousser les insectes et conquérir le monde. 
Quand l'heure du barbecue approche et que la présence de moustiques s'intensifie, quand la piscine et le jardin sont devenus impraticables, il est peut-être temps de s'équiper d'une borne Qista. La petite installation de 80 centimètres de haut, reliée à l'électricité, propose d'éradiquer les moustiques dans un rayon de 30 à 60 mètres. Le système a été breveté pour tromper et piéger les moustiques. Il émet du CO2 de façon cadencée, reproduisant le phénomène de respiration humaine, attirant ainsi les femelles qui croient avoir détecté leur proie. Un système d'aspiration capture alors les insectes, qui vont mourir en une heure de déshydratation. 
L'éradication de ces pondeuses, qui peuvent produire 200 œufs tous les deux jours, permettra également une réduction de la population sur une large zone. "Tout ça sans recours à des pesticides", précisent Pierre Bellagambi et Simon Lillamand, les deux jeunes cofondateurs de Qista. 
Une borne de 1.000 à 2.200 euros
Leur borne antimoustique, baptisée Bam, est aussi intelligente. Elle permet de suivre en temps réel sur son téléphone, grâce à une application, le nombre d'insectes tués et de vérifier ainsi leur diminution progressive. Une version est déjà proposée équipée de panneaux solaires, pour assurer son autonomie en énergie. Le prix de l'installation varie ainsi de 1.000 à 2.200 euros, en fonction de sa sophistication.
Avant tout achat, chaque client potentiel se voit proposer un pré-diagnostic à distance, au moyen d'une carte satellite, pour évaluer l'exposition de sa résidence aux moustiques. "Il n'y a pas un seuil à partir duquel la présence de moustiques est intolérable ; chacun a sa propre limite psychologique et se décide à agir dès lors qu'elle est atteinte", explique Pierre Bellagambi, qui revendique avant tout une démarche écologique. Qista est en effet une alternative à tous les systèmes d'épandage de pesticides, qui éliminent bien les larves de moustiques mais aussi celles de milliers d'insectes constituant autant de maillons de la chaîne alimentaire, notamment des oiseaux. Ces fumigations chimiques sont notamment à l'origine d'une explosion des maladies digestives chez différentes espèces. Sans compter les perturbations sur les organismes humains. 
70% de son chiffre d'affaires hors de France
Les particuliers ne sont pas les seuls utilisateurs des équipements de Qista. Des collectivités locales en dotent déjà des espaces verts, des lieux de vie comme les crèches. Hyères, notamment, en a acquis près de 160 pour ses concitoyens. La liste des agglomérations intéressées ne cesse de s'allonger, d'autant qu'une borne "spécial ville" est équipée d'un habillage évitant dégradation et vandalisme. Des professionnels y ont aussi recours pour éviter les nuisances imposées à leur clientèle.
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Enfin, à l'export, le gisement de croissance qui s'offre à la jeune entreprise est étourdissant. La petite installation de 15 kilos intéresse des sites miniers ou gaziers, mais aussi des autorités de santé ou des organisations chargées de populations pour lesquelles les moustiques sont à l'origine de fléaux sanitaires majeurs comme la dengue. 70% du chiffre d'affaires de Qista est déjà réalisé hors de France, en dépit des lourdes contraintes réglementaires d'homologation du dispositif imposées par chaque pays. On devrait bientôt trouver des Bam de Djibouti à Singapour.
Les deux entrepreneurs arlésiens, amis depuis l'enfance, tiennent malgré tout à leur implantation française et même régionale. C'est chez eux qu'ils ont imaginé leur projet et le font grandir, notamment grâce à l'enveloppe du plan de relance consacrée à la (re) localisation. 
La Camargue comme laboratoire 
Les premières études de faisabilité de Qista remontent à 2012. L'activité a démarré trois ans plus tard, en collaboration avec le centre de recherche de la Tour du Valat, dont la Camargue est le laboratoire à ciel ouvert et le moustique, l'une des spécialités. Les deux associés ont choisi d'implanter leur site et leur production à Sénas, près d'Avignon. Sur 1.500 mètres carrés, un atelier d'usinage de matières premières, un autre de préassemblage et une ligne de production s'apprêtent à fabriquer jusqu'à 100 bornes par jour. 
Qista emploie déjà plus d'une quarantaine de personnes. Mais si la météo tourne enfin au chaud et à l'humide en France et que quelques contrats se concrétisent à l'export, les effectifs vont encore progresser.
<https://www.lejdd.fr/Economie/qista-lentreprise-qui-a-cree-la-borne-magique-antimoustique-4048546>
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7- Le Sri Lanka prêt à lutter contre une marée noire, "pire des scénarios" après le naufrage d'un navire, AFP, 03/06/21, 12:00
Amal Jayasinghe

Le Sri Lanka se préparait jeudi "au pire des scénarios" que constituerait une marée noire résultant du naufrage du porte-conteneurs MV X-Press Pearl, victime d'un incendie qui a duré treize jours au large du port principal de Colombo.
"Il n'y a pas encore de fuite de pétrole du navire, mais des dispositions sont en place pour riposter à un éventuel écoulement, dans le pire des scénarios", a déclaré à l'AFP Indika de Silva, porte-parole de la Marine.
"Nous avons demandé l'aide de l'Inde", a déclaré un plus tôt jeudi à l'AFP un responsable impliqué dans les opérations visant à tenter de contenir au maximum une catastrophe écologique déjà en cours et susceptible d'être aggravée par une marée noire. 
Les garde-côtes indiens ont déjà participé aux opérations pour éteindre le feu qui s'est déclaré à bord du porte-conteneurs le 20 mai et un de leurs navires doté d'équipements spécialisés se trouvait déjà à l'avant-poste afin de contenir une éventuelle pollution pétrolière.
Des dispersants pétroliers, des barrages flottants et des écrémeurs de surface sont prêts à être utilisés immédiatement au moindre signe de fuite émanant du MV X-Press Pearl qui a commencé à sombrer mercredi au large de la côte ouest de l'île, ont indiqué les autorités.
Les propriétaires du navire en perdition, X-Press Feeders, ont déclaré qu'il coulait lentement après l'échec de la tentative de remorquage pour l'éloigner mercredi des côtes sri-lankaises. 
"X-Press Feeders (...) peut confirmer que la partie arrière du navire repose sur le fond marin à une profondeur d'environ 21 mètres, et que la partie avant s'enfonce lentement", a annoncé la société dans un communiqué jeudi matin. 
La Marine sri-lankaise a précisé que la proue du navire était toujours au-dessus de la ligne de flottaison.
"Même si la proue touche le fond de la mer, il y aura toujours une partie du pont supérieur et du pont qui sortira de l'eau", a expliqué à l'AFP Indika de Silva, sachant que le navire de 31.600 tonnes mesure 186 m de long sur 45 m de hauteur.
Selon lui, il n'y a aucun signe visible de fuite des 350 tonnes de carburant que contient le navire. Son manifeste d'expédition fait état d'une grande quantité de produits lubrifiants en plus de la "cargaison dangereuse" de 81 conteneurs, dont 25 tonnes d'acide nitrique. 
Des tonnes de granulés de plastique, destinées à l'industrie de l'emballage, provenant de la cargaison du bateau, ont déjà recouvert 80 kilomètres du littoral de l'ouest de l'île, qui subit ainsi la plus grave catastrophe écologique de son histoire. 
Le Centre pour la justice environnementale (CEJ), organisation privée du Sri Lanka, rédoute une pollution aux métaux lourds en plus d'une marée noire. 
"Il y a une soupe chimique dans cette zone maritime", s'est inquiété auprès de l'AFP le directeur exécutif de la CEJ, Hemantha Withanage, "les dégâts sur l'éco-système marin sont incalculables". Le président sri-lankais Gotabaya Rajapaksa a demandé lundi à l'Australie d'aider son pays à évaluer les dommages écologiques, l'île abritant l'une des plus riches biodiversités d'Asie du Sud.
Les dommages écologiques sont en cours d'évaluation, selon la présidente de l'Autorité de protection de l'environnement marin, Dharshani Lahandapura. Elle a affirmé que c'étaient les pires qu'elle ait jamais observés dans ce pays.
L'interdiction de la pêche "affecte 4.300 familles dans mon village", a affirmé Denzil Fernando, chef de l'association de pêcheurs Sea Street à Negombo, "la plupart des gens vivent avec un seul repas par jour". 
"Le gouvernement doit soit nous autoriser à pêcher, soit nous verser une compensation", a-t-il ajouté.
Le Sri Lanka a ouvert une enquête criminelle sur l'incendie et la pollution. Les autorités pensent que l'incendie a été provoqué par une fuite d'acide nitrique, remarquée par l'équipage dès le 11 mai, bien avant que le navire n'entre dans les eaux sri-lankaises.
Les trois principaux membres de l'équipage, dont le capitaine et le chef mécanicien, tous deux de nationalité russe, devront rester sur l'île pendant toute la durée de l'enquête, a indiqué la police. Leurs passeports ont été confisqués mardi sur ordre d'un tribunal.
Après le Sri Lanka, le navire devait faire route vers la Malaisie puis Singapour, où il est immatriculé.
<https://www.lepoint.fr/monde/le-sri-lanka-pret-a-lutter-contre-une-maree-noire-pire-des-scenarios-apres-le-naufrage-d-un-navire-03-06-2021-2429518_24.php>
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8- Incendie "maîtrisé" mais non éteint à la raffinerie de pétrole de Téhéran, AFP, 03/06/21, 14:00

Le spectaculaire incendie ayant dévasté une raffinerie de Téhéran a été "maîtrisé" et a fait onze blessés, selon les autorités, mais le feu n'y a pas encore été vaincu jeudi après-midi après plus de vingt heures de lutte.
"Onze personnes incluant neuf pompiers luttant contre le feu ont été blessées", a indiqué à l'AFP Mojtaba Khalédi, porte-parole du service national des secours.
Parmi eux, trois pompiers, et une autre personne, ont été hospitalisés, a-t-il ajouté.
Dans la matinée, l'agence officielle Irna avait rapporté que l'incendie avait "été maîtrisé". Irna avait cité un porte-parole de la raffinerie de la Tehran Oil Refining Company, Chaker Khafaï, prédisant une "extinction complète (du feu avant) midi". 
Mais à 15H30 (11H00 GMT), une colonne de fumée sombre visible à plusieurs kilomètres s'élevait encore au-dessus des lieux du sinistre, selon des journalistes de l'AFP. Elle était cependant nettement moins épaisse que la veille et le matin.
La télévision d'Etat a diffusé des images de l'incendie et de nombreuses équipes de sapeurs-pompiers à l'oeuvre dans la matinée pour éteindre le feu.
Selon les autorités, l'incendie s'est déclaré mercredi à 19H30 (15H00 GMT) à la suite d'une explosion causée par la fuite d'une conduite de gaz, provoquant un immense brasier. Une enquête a été ouverte.
Distante de quelques centaines de mètres seulement de quartiers d'habitation, la raffinerie est située dans une vaste zone industrielle en lisière de l'agglomération de Téhéran. Selon Irna, elle est en service depuis 1968 et a une capacité de 250.000 barils par jour.
L'incendie est survenu quelques heures après que la Marine iranienne a annoncé le naufrage en mer d'Oman d'un des ses plus gros bâtiments à la suite d'un feu s'étant déclaré à bord pour une raison non déterminée.
Les accidents industriels sont fréquents en Iran.
Compte tenu des tensions entre la République islamique d'Iran et Israël, certains dans le pays ont tendance à voir dans chaque accident la main des services israéliens. Mais pour d'autres, les sanctions américaines compliquant l'entretien des infrastructures industrielles sont une explication plus convaincante.
<https://www.sciencesetavenir.fr/nature-environnement/feu-maitrise-mais-non-eteint-a-la-raffinerie-de-petrole-de-teheran_154751>
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9- L'Inde immerge les cendres de plus de 1.200 victimes du Covid abandonnées par leurs proches, AFP, 03/06/21, 17:00

Couvertes d'une poignée de fleurs colorées et identifiées par une simple numéro, des dizaines d'urnes en argile contenant les cendres de plus de 1.200 victimes du Covid-19 dont personne n'est venu réclamer les corps, ont été immergées mercredi au cours d'une cérémonie hindouiste près de Bangalore, dans le sud de l'Inde.
Un rituel célébré sur les rives du Cauvery, un fleuve traversant l'Etat de Karnataka, à un moment où l'Inde est plongée dans une nouvelle vague épidémique, qui a officiellement provoqué la mort de 160.000 personnes ces huit dernières semaines, menaçant de faire exploser le système de santé et les entreprises funéraires.
L'hindouisme considère que l'immersion ou la dispersion des cendres dans les eaux d'un fleuve permet de libérer l'âme du défunt.
Mais les urnes contenant les cendres de centaines de victimes du nouveau coronavirus se sont entassées dans un crématorium de la banlieue de Bangalore, faute d'avoir été récupérées par des proches.
Certains n'en avaient pas les moyens, mais beaucoup d'autres ont eu peur d'être contaminés en se rendant dans des crematoriums bondés, où les corps sont incinérés en continu.
"Deux ou trois membres de la même famille ont pu succomber à cause du virus et leurs proches ont eu peur de le contracter, donc ils ne sont pas venus chercher les cendres", a ainsi expliqué à l'AFP Kiran Kumar, un employé du crématorium T.R. Mills de Bangalore.
Les autorités de la ville, inquiètes de voir les urnes s'empiler, ont donc décidé de régler le problème en organisant une cérémonie religieuse à Belakavadi, à environ 125 km de Bangalore.
Avant d'être immergées, les urnes ont été parsemées de fleurs rouges et entourées de guirlandes de soucis.
<https://www.lalibre.be/dernieres-depeches/afp/l-inde-immerge-les-cendres-de-plus-de-1-200-victimes-du-covid-abandonnees-par-leurs-proches-60b8e9357b50a61dfe95aea9>
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10- La start-up GreenGo réinvente la consigne des emballages alimentaires, Le Figaro demain, maj le 03/06/21 à 20:18
Thomas Lestavel

La jeune pousse installe dans des cantines d’entreprises, restaurants et grandes surfaces des collecteurs dans lesquels les clients peuvent rendre leur plat et récupérer quelques euros.
Développer en France la consigne, beaucoup moins répandue que chez nos voisins allemands, telle est la mission que s’est fixée la start-up GreenGo. La jeune pousse cofondée en 2018 par Yasmine Dahmane et Lucas Graffan installe dans des cantines d’entreprises, restaurants et grandes surfaces des collecteurs dans lesquels les clients peuvent rendre le plat de leur poke-bowl ou leur bouteille en verre de Coca-Cola… et récupérer quelques euros au passage. Concrètement, l’utilisateur paie une consigne incluse dans le prix de son repas. Une fois les produits consommés, il dépose les emballages dans le collecteur GreenGo de son choix et se voit immédiatement crédité du même montant via une application mobile.
>> Suite à lire et à écouter à :
<https://www.lefigaro.fr/societes/la-start-up-greengo-reinvente-la-consigne-20210601>
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11- Taxe, publicité, campagnes d’arrêt… Les propositions de l’Inserm pour réduire le fardeau de l’alcool en France, Le Monde, 04/06/21, 12h09
Florence Rosier

Dans une expertise collective publiée le 4 juin, l’Inserm rappelle que « la mortalité attribuable à l’alcool est plus élevée en France qu’ailleurs en Europe » et émet plusieurs préconisations, dont un durcissement de la législation, dévoyée depuis la loi Evin de 1991. 
Première cause d’hospitalisation en France, l’alcool provoque 41 000 décès par an, dont 30 000 chez les hommes. « La mortalité attribuable à l’alcool est plus élevée en France qu’ailleurs en Europe », rappelle l’Inserm. Ces données sont présentées dans l’expertise collective « Réduction des dommages associés à la consommation d’alcool », rendue publique vendredi 4 juin. Après une analyse critique de 3 600 documents, les auteurs émettent trois grandes recommandations : durcir la réglementation, intensifier les messages de prévention et dépister systématiquement, avec un meilleur suivi.
> Lire aussi l’archive (2019) : La mortalité due à l’alcool est en baisse
En 2017, Santé publique France avait fixé des repères de consommation à moindres risques : pas plus de deux verres d’alcool par jour et dix verres par semaine. « Il faut donc des jours sans consommation », souligne Guillaume Airagnes, psychiatre et addictologue à l’Hôpital européen Georges-Pompidou (HEGP) à Paris. Mais, en France, la consommation moyenne est de près de trois verres par jour et par adulte.
« Environ 23 % de la population [adulte] auraient une consommation à risque ponctuel et environ 7 % une consommation à risque chronique ou présentant la possibilité d’une dépendance », résume l’expertise. 24 % des hommes et 9 % des femmes adultes ont une consommation à risque. Chez les 18-35 ans, ces taux concernent 30,7 % des hommes et 12,9 % des femmes. Et chez les plus de 50 ans, 35 à 37 % des hommes et 13 à 14 % des femmes. A tout âge, « on est moins dans une consommation chronique et davantage sur des alcoolisations ponctuelles et massives [“binge drinking”] », souligne Guillaume Airagnes.
> Lire aussi Le « binge drinking » touche toutes les générations
Les femmes biologiquement plus vulnérables
L’alcool est « une drogue, une molécule cancérigène et toxique pour de nombreux organes, (…), responsable directement ou indirectement d’une soixantaine de maladies », écrivent les experts. Les femmes ont une plus grande vulnérabilité biologique. Sur les 41 000 décès attribuables à l’alcool, 16 000 sont liés à des cancers, 9 900 à des maladies cardio-vasculaires, 6 800 à des maladies digestives, 5 400 à une cause externe (accident ou suicide) et plus de 3 000 à une autre pathologie (maladies mentales, troubles du comportement…). Par ailleurs, « plus de la moitié des personnes qui ont des problèmes avec l’alcool ont des troubles cognitifs », indique Guillaume Airagnes. Qui précise aussi : « La moitié des dommages liés à l’alcool concerne des personnes qui ne sont pas dépendantes. »
Chez la femme enceinte, le « zéro alcool » est une nécessité. Car on a trouvé dans le cerveau des enfants exposés in utero des « signatures épigénétiques » aberrantes. Ces modifications chimiques (sur la molécule d’ADN ou autour) vont affecter l’expression de gènes importants pour le neurodéveloppement, donc les fonctions cognitives, la vie durant.
> L’analyse : L’alcoolisation fœtale toucherait une naissance par jour en France
Les risques pour la santé augmentent de façon exponentielle avec la quantité consommée. « Chez un gros consommateur, une baisse même faible du niveau de consommation entraînera donc une réduction considérable du risque », relève Guillaume Airagnes. Quant aux prétendus effets protecteurs à la base du célèbre « French paradox », l’expertise en ruine le bien-fondé. Ils « sont dus à des problèmes méthodologiques dans les études ».
Déficit de 3 milliards d’euros
Comparons maintenant les coûts de santé et de prévention liés à l’alcool, d’un côté, aux recettes fiscales sur les produits de l’alcool (4 milliards d’euros par an) et aux retraites non versées du fait de la mortalité, de l’autre. Résultat : un déficit de 3 milliards d’euros. « L’alcool, quoi qu’en disent les producteurs et les lobbyistes, ne rapporte rien à l’Etat mais grève les finances publiques », relève Christian Ben Lakhdar, professeur d’économie à l’université de Lille.
Les experts préconisent de revenir à la lettre de la loi Evin, qui encadre depuis 1991 la publicité et la vente d’alcool et de tabac. « En 1991, la France a été pionnière. Mais depuis, il y a eu énormément de dérives et la loi a été considérablement affaiblie, déplore la professeure Karine Gallopel-Morvan, de l’Ecole des hautes études en santé publique (EHESP) à Rennes. D’autres pays, comme la Lituanie ou l’Irlande, sont maintenant bien plus avancés que nous. »
Les exemples de ce délitement abondent. Dès 1994, l’interdiction d’affichage publicitaire dans les lieux publics a été levée. Puis, en 2009, Internet (encore balbutiant en 1991) a été inclus dans la liste des médias autorisés pour la publicité sur l’alcool. Avec des restrictions, certes. « Mais Internet et les réseaux sociaux sont des médias très difficiles à contrôler. Par exemple, ils hébergent des influenceurs payés par les industriels, regrette Karine Gallopel-Morvan. Finalement, c’est un paradis pour le marketing des alcooliers. Ce sont des injonctions permanentes à consommer ! »
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A travers le packaging, les industriels surfent sur les tendances appréciées par les jeunes. « Nous réclamons plus de transparence sur les actions publicitaires, avec des possibilités de contrôle et d’enquête. Il faut également sensibiliser les plates-formes Internet à ce problème », souligne l’experte. Et contrôler mieux l’accès des mineurs à l’achat d’alcool, notamment en réduisant sa disponibilité. On pourrait limiter les plages horaires de vente, le nombre de commerces ou de licences.
Taxer davantage
Autre recommandation forte : taxer davantage l’alcool, et changer le mode de taxation. « Nous préconisons un prix minimal des produits alcoolisés ou une taxation au gramme pur d’alcool pour toutes les boissons alcoolisées », relève Christian Ben Lakhdar.
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Les experts plaident aussi pour un renforcement des messages de prévention et l’éducation à la santé du grand public, en particulier auprès des femmes enceintes et des plus jeunes. « Plus on retarde l’expérimentation de l’alcool, plus on réduit le risque de présenter un trouble de l’usage », observe Guillaume Airagnes. Chez les enfants, inutile de se focaliser sur le risque d’addiction. L’enjeu est de développer leurs compétences psychosociales dès le primaire ou le collège : ils sauront ensuite mieux résister à la pression sociale, refuser les mises en danger, prendre conscience des pièges du marketing.
Les campagnes d’arrêt de la consommation, telle l’opération « Dry January » (mois sans alcool), représentent un autre moyen d’action. « L’abstinence, même temporaire, est un vrai levier pour réduire le fardeau sanitaire et sociétal de l’alcool », indique le professeur Mickaël Naassila, de l’université de Picardie.
Enfin, les auteurs demandent que cette prévention soit couplée à des dépistages systématiques des consommations à risque : par exemple, lors d’un passage aux urgences, d’une consultation auprès du médecin traitant… « Tout soignant peut être formé à ces stratégies de dépistage ainsi qu’aux “interventions brèves” », indique Guillaume Airagnes. Ces interventions s’adressent aux consommateurs à risque mais non dépendants. « Leur rapport coût-efficacité est très intéressant. » Il s’agit de rappeler le nombre de verres à ne pas dépasser, délivrer des conseils personnalisés, proposer une approche motivationnelle… Les plus forts consommateurs, cependant, devront être orientés vers une consultation d’addictologie.
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L’impact du Covid-19 n’a pas été analysé dans cette expertise, achevée voici près d’un an. Mais on sait que la pandémie a favorisé les consommations à risque, et plus encore pour les femmes. En témoigne la hausse des consultations dans les centres de soins, d’accompagnement et de prévention en addictologie (Csapa).
<https://www.lemonde.fr/planete/article/2021/06/04/taxe-publicite-campagnes-d-arret-les-propositions-de-l-inserm-pour-reduire-le-fardeau-de-l-alcool-en-france_6082836_3244.html>
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12- Le naufrage du « X-Press Pearl », une catastrophe écologique majeure pour le Sri Lanka, Le Monde, 04/06/21, 14h50 
Guillaume Delacroix

L’incendie qui a ravagé le porte-conteneurs, avec 297 tonnes de fioul lourd à bord, a déversé de nombreux polluants et une marée noire menace l’île. 
L’inquiétude est grande au Sri Lanka, depuis que le porte-conteneurs MV X-Press Pearl a partiellement coulé devant sa côte occidentale, mercredi 2 juin. Le navire battant pavillon singapourien a été ravagé par un incendie durant treize jours, alors qu’il était à l’ancre à 11 kilomètres au large de la lagune de Pamunugama, trait d’union entre la capitale, Colombo, et les plages idylliques de Negombo.
Il s’apprêtait à être remorqué vers le large, lorsque sa poupe s’est enfoncée dans les eaux de l’océan Indien « pour se poser sur le fond, à une profondeur d’environ 21 mètres », a précisé son propriétaire, X-Press Feeders, l’un des plus gros transporteurs maritimes au monde. L’accident s’est produit au plus mauvais moment de l’année. Depuis un mois environ, la côte sud-ouest du Sri Lanka est balayée par les vents et les précipitations de la mousson. Jeudi, la mer était soulevée par des vagues de 2 mètres de haut, si bien que les plongeurs dépêchés par la société de sauvetage néerlandaise Smit ont dû abandonner l’inspection détaillée de la coque en perdition.
Fuite d’acide nitrique
D’après Indika de Silva, porte-parole de la marine sri-lankaise, « il n’y a pas encore de fuite de pétrole émanant du navire, mais des dispositifs sont en place pour riposter à un éventuel écoulement ». La petite île voisine de l’Inde se prépare néanmoins à la marée noire, sachant que le MV X-Press Pearl contenait 297 tonnes de fioul lourd et 51 tonnes de fioul marin lorsqu’il a pris feu, le 20 mai. Avec l’aide des gardes-côtes indiens, des produits dispersants, des barrages flottants et des écrémeurs de surface ont été acheminés autour du navire, de façon à pouvoir être utilisés en cas de fuite.
> En images : Un porte-conteneurs déverse des tonnes de plastique sur les plages du Sri Lanka
Le porte-conteneurs était neuf. Il avait pris la mer pour la première fois il y a seulement trois mois et, de ce fait, « nous pouvons supposer qu’il disposait de bons systèmes pour empêcher toute fuite de ses réservoirs de carburant », indique l’avocat Dan Gunasekera. Joint jeudi soir par Le Monde, ce spécialiste du transport maritime international s’étonne toutefois du déroulement des faits ayant conduit à cette catastrophe : « L’équipage du MV X-Press Pearl a signalé une fuite d’acide nitrique dès le 11 mai, alors qu’il était à quai dans le port de Hamad, au Qatar, mais les infrastructures locales n’étant pas équipées pour la réparer, le porte-conteneurs a repris la mer. » Il a ensuite fait escale dans le nord-ouest de l’Inde, dans le port d’Hazira, « où le conglomérat Adani, gestionnaire privé, n’a pas été en mesure lui non plus de résoudre le problème ». Le navire a poursuivi sa route vers Singapour et est arrivé au Sri Lanka, où la fuite aurait fini par déclencher l’incendie.
Les documents d’expédition font état de 400 conteneurs de produits lubrifiants à bord, en plus d’une « cargaison dangereuse » de 81 conteneurs, dont certains contenaient 25 tonnes d’acide nitrique. « L’enquête va devoir déterminer comment le MV X-Press Pearl, dans de telles conditions, a pu bénéficier du droit de passage inoffensif dans les eaux territoriales sri-lankaises », souligne M. Gunasekera. Ce droit, défini par l’article 19 de la Convention des Nations unies sur le droit de la mer en 1982, permet à un navire de traverser différentes eaux territoriales, sous réserve de ne pas « porter atteinte à la paix, au bon ordre et à la sécurité de l’Etat côtier ».
« Dix à quinze ans pour se remettre du désastre »
Deux enquêtes ont été ouvertes par le Sri Lanka, l’une au pénal, l’autre au civil, pour la pollution déjà occasionnée. Colombo attend des explications des 25 membres d’équipage, qui ont été interpellés, dont le capitaine et le chef mécanicien de nationalité russe – leurs passeports ont été confisqués. Le pays estime d’ores et déjà être victime de « la plus grave catastrophe écologique de [son] histoire ».
« Tous les éléments déversés lors de l’incendie se mélangent à l’eau de mer et détruisent l’environnement marin, avec des dommages importants sur l’industrie de la pêche », dénonce Ajantha Wijesinghe Perera, célèbre militante écologiste surnommée « la Reine des ordures », depuis qu’elle a mis en place un programme national de recyclage au Sri Lanka. Par précaution, le gouvernement Rajapaksa a interdit toute sortie de chalutiers sur environ 80 kilomètres de littoral et promis d’indemniser quelque 4 500 pêcheurs. Sur le rivage, des tonnes de granulés de plastique non biodégradable destinés à l’industrie de l’emballage s’amoncellent. Le MV X-Press Pearl en transportait 78 tonnes.
> Lire aussi  L’incendie du porte-conteneurs au large du Sri Lanka maîtrisé, une enquête ouverte sur la « pire pollution des plages » de l’histoire du pays
« Le pays va mettre dix à quinze ans à se remettre de ce désastre, car les polluants vont être ingérés pour longtemps par les poissons et les espèces apparentées », s’insurge Anoka Abeyratne, écologiste spécialisée dans les questions de développement durable. L’inquiétude est d’autant plus vive que la région de Negombo est caractérisée par une biodiversité extrêmement riche, « avec un écosystème de mangrove très sensible appelé Muthurajawela, qui compte plus de 29 espèces de palétuviers et 140 espèces de poissons répertoriées ».
La côte sri-lankaise est par ailleurs fréquentée par de nombreux dauphins et baleines. « Depuis quelques jours, la mer rejette quantité de poissons morts et l’on voit des milliers de crabes se débattre dans des dunes de granulés en plastique qui rendent la chaleur insupportable sur le sable », rapporte Mme Abeyratne.
<https://www.lemonde.fr/planete/article/2021/06/04/apres-le-naufrage-du-x-press-pearl-le-sri-lanka-fait-face-a-une-catastrophe-ecologique-majeure_6082839_3244.html>
Sur le même sujet : 
> Sri Lanka : la "boîte noire" du cargo qui a partiellement coulé récupérée <https://information.tv5monde.com/info/sri-lanka-la-boite-noire-du-cargo-qui-partiellement-coule-recuperee-411701>, AFP, 06/06/21, 10:00
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13- Turquie : les côtes envahies par de la "morve de mer", AFP, 04/06/21, 19:00

Une mousse visqueuse a envahi depuis plusieurs semaines les côtes du nord-ouest de la Turquie sous l'action combinée de la pollution et du réchauffement climatique, un phénomène qui préoccupe les défenseurs de l'environnement.
Les mucilages, parfois surnommés "morve de mer", apparaissent lorsque des organismes végétaux vivant en suspension dans l'eau gonflent jusqu'à former une sorte de mucus jaunâtre qui recouvre de vastes pans de mer.
Outre les désagréments pour les riverains et les pêcheurs, les mucilages posent surtout un danger pour l'écosystème en bloquant notamment la lumière du soleil et en privant la flore et la faune sous-marines d'oxygène.
Les nappes de mucilages se sont multipliées ces dernières semaines dans la mer de Marmara, y compris à Istanbul, capitale économique de la Turquie.
Ce phénomène naturel a été recensé en Turquie pour la première fois en 2007. Mais l'invasion actuelle est de loin la plus importante à ce jour.
Selon les experts, elle est due à la pollution et au réchauffement des températures, qui favorisent la prolifération des substances végétales à leur origine.
"Les mucilages recouvrent la surface de la mer comme un drap. Au bout d'un certain temps, celui-ci s'enfonce dans l'eau et recouvre l'écosystème" marin, empoisonnant mollusques et crustacés, explique à l'AFP Muharrem Balci, professeur de biologie à l'Université d'Istanbul.
"Si ce processus n'est pas enrayé, une odeur d'oeuf pourri apparaîtra" bientôt, souligne-t-il.
- "Toutes mortes" -
Les pêcheurs sont déjà fortement affectés par ce phénomène.
"Vous savez ce que ça fait aux crustacés ? Ca les empêche de se refermer (...) Les escargots de mer meurent, les poissons aussi, car ils ne peuvent plus respirer", déclare à l'AFP Mahsum Daga. 
"L'autre jour, j'ai vu 20 ou 30 crevettes sur une couche de mucilages. Elles étaient toutes mortes. Elles s'étaient retrouvées coincées après avoir sauté" hors de l'eau, ajoute un de ses confrères, Muhterem Güldane. 
L'invasion de mucilages pourrait durer tout l'été si des mesures urgentes ne sont pas prises, s'alarme Cevahir Efe Akçelik, ingénieur en environnement et secrétaire général de l'Union des chambres d'ingénieurs et architectes de Turquie.
"Des études montrent que les mucilages ne sont plus seulement à la surface, mais également à des profondeurs de 25, 30 mètres", dit-il à l'AFP.
La mer de Marmara, qui s'étire d'Istanbul à la mer Egée, est bordée par des zones qui sont parmi les plus peuplées, industrialisées et polluées de Turquie.
Le problème est aggravé par la pollution élevée du Danube, fleuve qui se jette dans la mer Noire, laquelle est reliée à celle de Marmara par le détroit du Bosphore.
Les autorités turques ont déployé des chalutiers pour drainer les substances visqueuses, mais les experts estiment que ces moyens sont insuffisants.
Pour M. Balci, il faudrait notamment que les villes côtières coordonnent leurs actions et que les substances rejetées dans la mer par les usines soient mieux traitées.
<https://information.tv5monde.com/info/turquie-les-cotes-envahies-par-de-la-morve-de-mer-411520>
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14- Bretagne : la justice ordonne à l'Etat de renforcer la lutte contre les marées vertes, AFP, 04/06/21, 20:00

Le tribunal administratif de Rennes, saisi par l'association Eau et Rivières de Bretagne, a enjoint au préfet de Bretagne de prendre, dans un délai de quatre mois, de nouvelles mesures réglementaires afin de lutter contre les marées vertes.
"C’est une victoire historique", a réagi Alain Bonnnec, président d'Eau et Rivières de Bretagne, cité dans un communiqué de presse. "Mais que de temps perdu ! Que de millions d'euros des plans algues vertes investis en pure perte faute d'une réglementation suffisante !"
Dans un jugement rendu vendredi, le tribunal estime qu'un "renforcement des actions mises en œuvre demeure nécessaire afin de restaurer durablement la qualité de l'eau en Bretagne" et de "prévenir au maximum le phénomène des marées vertes". 
Présentes en mer à l'état naturel, les algues vertes prolifèrent dans les baies bretonnes, où elles sont nourries par des apports de nitrates épandus par les agriculteurs dans les champs et dont les excédents sont acheminés par les fleuves côtiers. 
"Le préfet de Bretagne admet lui-même, en défense, que malgré des résultats positifs en termes de qualité de l'eau, celle-ci reste dégradée dans certains territoires", pointe la juridiction, qui rappelle qu'en 2018, seule la moitié des bassins versants avaient atteint les objectifs "de bon état des baies".
Le tribunal enjoint donc au préfet de prendre des mesures de "maîtrise de la fertilisation azotée et de gestion adaptée des terres agricoles" en amont des plages où prolifèrent les algues vertes. En outre, il demande également la "définition précise d'un mécanisme de mise en œuvre de mesures réglementaires contraignantes" en cas d'échec des mesures encouragées par le plan de lutte contre les algues vertes. 
Ces mesures doivent être prises dans un délai de quatre mois à compter de sa notification à la ministre de la Transition écologique Barbara Pompili. 
Interrogée par l'AFP, la préfecture de Bretagne n'a pas donné suite dans l'immédiat.
"Nous attendons maintenant du préfet qu’il prenne des mesures plus contraignantes et plus protectrices de la ressource en eau", a indiqué M. Bonnec.
L'association Eau et Rivières de Bretagne, qui a lancé une campagne contre les marées vertes en mai (https://petitions.eau-et-rivieres.org/stop-marees-vertes), organise samedi à 10H30 une manifestation sur ce thème à Lorient (Morbihan).
<https://information.tv5monde.com/info/bretagne-la-justice-ordonne-l-etat-de-renforcer-la-lutte-contre-les-marees-vertes-411525>
Sur le même sujet : 
> Bretagne : la tête dans le sable pour dénoncer l'insuffisance de l'action contre les algues vertes <https://information.tv5monde.com/info/bretagne-la-tete-dans-le-sable-pour-denoncer-l-insuffisance-de-l-action-contre-les-algues>, AFP, 05/06/21, 16:00
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15- Brique après brique, deux Indonésiennes s'attaquent à l'invasion du plastique, AFP, 05/06/21, 16:00

Catastrophées par les montagnes de déchets plastiques qui se déversent dans les eaux d'Indonésie, deux amies se sont attaquées à ce problème en transformant des sacs de chips et de shampoing en briques.
Ovy Sabrina et Novita Tan ont lancé leur société, Rebricks, après que l'archipel d'Asie du Sud-Est a été désigné comme le deuxième plus grand contributeur aux déchets marins après la Chine.
L'Indonésie s'est engagée à réduire les déchets plastiques de 75% d'ici 4 ans, une tâche herculéenne dans ce pays de près de 270 millions d'habitants.
Les amies ont commencé leur projet il y a deux ans en collectant dans les stands de nourriture à travers la capitale Jakarta des sachets usagés de café, de nouilles instantanées et les sacs en plastique qui jonchent la mégalopole.
Grâce à une campagne sur les réseaux sociaux devenue virale, elles reçoivent aujourd'hui de grandes quantités de ces déchets de tout le pays. Des paquets de déchets sont livrés tous les jours sur le site de la petite fabrique de Rebricks à Jakarta.
"Cela montre que les Indonésiens sont sensibilisés au recyclage des déchets plastiques mais qu'ils ne savent pas où le faire", note Ovy Sabrina, une jeune femme de 34 ans.
Les employés de Rebricks réduisent les sachets en petits morceaux qui sont mélangés avec du ciment et du sable, puis moulés en forme de briques. Ces briques d'un aspect ordinaire révèlent une multitude de particules de plastique si on les ouvre.
- Déchets non recyclés -
Les deux entrepreneuses expliquent que leur technique utilise des déchets qui autrement ne seraient pas recyclés et finiraient dans les décharges ou dans l'océan. Elles en ont retraité plus de 4 tonnes à ce jour.
"Chaque jour, on empêche quelque 88.000 sachets plastique de polluer l'environnement", relève Novita Tan, ce qui a permis à Rebrick de fabriquer plus de 100.000 briques à ce jour.
Certaines villes indonésiennes ont interdit les sacs en plastique à usage unique mais les infrastructures de recyclage sont encore rares.
Quelque huit millions de tonnes de plastique sont déversées dans les océans chaque année, soit un camion par minute, selon l'ONG américaine Ocean Conservancy. Et plus de 620.000 tonnes par an viennent d'Indonésie.
Triste illustration du problème : en 2018, un cachalot a été retrouvé mort sur une côte indonésienne avec six kilos de déchets plastiques dans son estomac, dont 115 gobelets et 25 sacs.
Les deux amies ont passé deux ans à étudier des techniques de fabrication, s'inspirant de l'entreprise de construction gérée par la famille d'Ovy Sabrina.
D'autres entrepreneurs indonésiens ont pris le parti d'utiliser des déchets plastiques pour fabriquer des vases, des parapluies ou des sacs.
Mais les deux jeunes Indonésiennes considèrent qu'avec des briques, elles vont avoir accès à plus de consommateurs. "Si l'on avait choisi de vendre des biens décoratifs chers, seul un petit nombre de gens achèterait nos produits", dit l'une d'elle.
Les deux femmes espèrent faire grandir leur entreprise, qui emploie quatre personnes, et sont en pourparlers avec un grand groupe de biens de consommation courante pour une collaboration.
Andi Subagio, l'un de leurs clients, indique avoir utilisé les éco-briques pour paver l'allée de son restaurant. Ces briques "ne sont pas aussi fragiles que les briques classiques grâce au plastique qui est à l'intérieur", dit-il. "Et c'est le même prix".
<https://information.tv5monde.com/info/brique-apres-brique-deux-indonesiennes-s-attaquent-l-invasion-du-plastique-411574>
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16- Covid : Venise rouvre sa lagune aux croisières dans une ambiance polémique, AFP, 05/06/21, 20:11

Après 17 mois d'interruption pour cause de pandémie de Covid-19, un premier navire de croisière a levé les amarres samedi à Venise, réveillant la polémique entre partisans et opposants à la présence de ces monstres des mers dans la célèbre lagune italienne.
Les deux camps ont manifesté chacun de leur côté pour défendre leurs positions : alors que l'énorme silhouette du MSC Orchestra se profilait au large de la place Saint-Marc, des manifestants brandissant des banderoles "Non aux navires de croisière" ont crié leur opposition à bord de petites embarcations à moteur.
"Les bateaux de croisière représentent un tourisme éclair, qui n'apporte en fait que peu d'avantages à Venise", a assuré à l'AFP une manifestante.
Les défenseurs de l'environnement et du patrimoine culturel accusent aussi les grosses vagues engendrées par ces navires, longs de plusieurs centaines de mètres et hauts de plusieurs étages, d'éroder les fondations des immeubles de la Sérénissime, inscrite au patrimoine de l'Unesco, et de mettre en péril le fragile écosystème de sa lagune.
Eux aussi sur le pont, les partisans des bateaux de croisière, réunis au sein du mouvement "Venise travaille", mettent en avant les nombreux emplois que leur présence génèrerait pour Venise, dont l'économie vit essentiellement du tourisme, ce qui l'a particulièrement affectée durant la pandémie.
Le MSC Orchestra, arrivé vide jeudi en provenance du port grec du Pirée, est reparti avec environ 650 passagers, qui ont dû présenter un test négatif datant de moins de 4 jours et se soumettre à un nouveau test pour pouvoir embarquer.
Les touristes se sont soumis de bonne grâce aux strictes procédures de sécurité en vigueur, destinées à éviter que les navires deviennent de véritables foyers ambulants, comme cela a plusieurs fois été le cas.
Le MSC Orchestra n'est autorisé à embarquer au total que la moitié de sa capacité de 3.000 passagers, pour respecter les mesures anti-Covid. Il doit faire étape à Bari (sud de l'Italie), Corfou (Grèce), Mykonos (Grèce) et Dubrovnik (Croatie).
- Lettre ouverte -
Pendant ses deux jours d'arrêt à Venise, le navire a été approvisionné par son personnel de bord, qui en a également profité pour affiner les protocoles de sécurité régissant la vie quotidienne sur ces géants des mers.
"Nous sommes heureux d'apporter notre contribution au redémarrage de cette ville qui a tant souffert pendant ces 17 mois", a commenté pour l'AFP Francesco Galietti, dirigeant de l'Association internationale des Compagnies de Croisières (CLIA). "En un an, le secteur a perdu un nombre énorme de passagers, environ 800.000, ce qui signifie pour l'économie une perte d'environ 1 milliard d'euros".
Le débat sur la présence des géants des mers ne se cantonne pas à Venise et a depuis toujours une dimension internationale, due à la notoriété de cette destination touristique, l'une des plus prisées au monde.
Mardi, une pléthore d'artistes internationaux, de Mick Jagger à Wes Anderson en passant par Francis Ford Coppola et Tilda Swinton, ont ainsi adressé une lettre ouverte au président italien Sergio Mattarella, au Premier ministre Mario Draghi et au maire de Venise pour demander entre autres un "arrêt définitif" de la circulation des navires de croisière.
Cette lettre intitulée "Un décalogue pour Venise", également signée par l'ex-ministre française de la Culture Françoise Nyssen, demande une meilleure gestion des flux touristiques, la protection de l'écosystème de la lagune et la lutte contre la spéculation immobilière, pour protéger "l'intégrité physique mais aussi l'identité culturelle" de la Cité des Doges.
<https://www.sciencesetavenir.fr/nature-environnement/covid-venise-rouvre-sa-lagune-aux-croisieres-dans-une-ambiance-polemique_154803>
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17- Bébé écolo : des gestes simples à adopter pas à pas, Le Monde, 07/06/21, 08h26 
Anne Porquet

Chaque mois, « La Matinale » vous propose une série d’idées pour réduire votre impact sur la planète. Aujourd’hui, fini la surconsommation et le tout jetable, et retour à l’essentiel pour nourrir, vêtir, laver ou changer son enfant. 
La liste de la matinale
L’arrivée d’un bébé rend souvent plus pressante encore la question de l’état de la planète qu’on va lui laisser. Pour beaucoup de parents, la grossesse joue un rôle déclencheur vers une démarche écoresponsable, voire zéro déchet.
Oui, mais comment s’y prendre ? Pas facile de s’y retrouver dans l’offre pléthorique de produits pour bébé ou de renoncer à l’apparente facilité du tout jetable. Il ne s’agit pas de « révolutionner sa vie du jour au lendemain, c’est contre-productif, et cela peut mener à l’échec », prévient Monica Da Silva, autrice de plusieurs ouvrages* sur le zéro déchet. « Il est préférable de mettre en place une stratégie de pas à pas ». Un plan d’attaque que l’on peut élaborer bien avant la naissance de l’enfant.
Niveau débutant : aller à la simplicité
• S’en tenir aux essentiels
La longueur des listes d’articles de puériculture présentés comme indispensables pour accueillir un bébé suffit à donner le tournis à n’importe quel futur parent. « Le bébé n’est pas un petit consommateur », estime Mélanie Schmidt-Ulmann, consultante en parentalité. La première étape consiste donc à identifier ses véritables besoins. Certains objets sont superflus, comme le stérilisateur à biberons – un bon nettoyage suffit – ou l’écoute-bébé, d’autres sont déconseillés car potentiellement dangereux (le trotteur ou le tour de lit).
Grand allié du minimalisme, l’emmaillotage, une technique plébiscitée aux Etats-Unis notamment. « Jusqu’aux trois ou quatre mois de l’enfant, l’emmaillotage permet de réduire la garde-robe du bébé : on lui met un body, un pyjama et on l’enveloppe dans le lange d’emmaillotage », détaille Mélanie Schmidt-Ulmann. Et ce lange peut servir plus tard de tapis de change, de tapis de jeu ou pour protéger l’enfant du soleil. » 
Le trousseau de base pour le nouveau-né pourrait ainsi se résumer à un lange d’emmaillotage, un couffin ou un berceau, des bodies en coton et des couches. Si l’emmaillotage ne vous convient pas, deux ou trois gigoteuses feront l’affaire. Et pour transporter l’enfant, une écharpe de portage (il en existe de préformées, plus faciles d’utilisation), un siège auto et une poussette évolutive suffisent.
• Utiliser des produits sains
Cela semble une évidence, on privilégiera pour la toilette des produits bio, naturels, sans perturbateurs endocriniens ni produits chimiques. L’idée là encore est « de réduire au maximum le nombre de produits. Nul besoin d’un gel de lavage, d’un shampooing, d’une crème », commente Mélanie Schmidt-Ulmann.
D’ailleurs « le bain ne s’impose pas tous les jours pour un tout-petit, deux à trois fois maximum par semaine suffisent au cours des premières semaines, renchérit Monica Da Silva, ne serait-ce que pour préserver l’épiderme fragile du bébé. »
On recourt à un savon surgras saponifié à froid, sans parfum ni huiles essentielles. Et entre les changes, on nettoie soigneusement le siège de l’enfant avec une lingette en tissu et de l’eau ou du liniment oléo-calcaire selon les cas.
Composé pour moitié d’huile d’olive et d’eau de chaux, le liniment peut être acheté dans le commerce (en vérifiant que la composition se limite aux ingrédients essentiels), soit fait maison (l’eau de chaux est disponible en pharmacie ou en ligne).
La chambre du bébé doit offrir un environnement sain. On choisira des matières naturelles (bois, bambou, laine…) pour les meubles, le parquet, le matelas ou la moquette, et on privilégiera des peintures écologiques. Dans le même ordre d’idée, on misera sur des jouets en tissu bio ou en bois. Les jouets en plastique sont à éviter : non recyclables, ils peuvent contenir des substances dangereuses (comme des perturbateurs endocriniens). 
Réflexe clé, l’aération de la pièce tous les jours, même avant la naissance, permettra d’évacuer les éventuelles substances indésirables contenues dans le mobilier, les revêtements ou les sols (composés organiques volatils, formaldéhyde, etc.)
> Lire aussi  Aérer, se méfier des produits ménagers… Sept conseils pour un air intérieur sain
Niveau intermédiaire : abandonner l’usage unique
• Penser occasion
La seconde main, que ce soit des achats d’occasion ou de la récupération auprès de la famille ou d’amis, permet aussi de réduire son impact environnemental, par la non-consommation de matières premières qu’elle implique.
Pour la chambre du bébé qui s’annonce, un lit évolutif (qui se convertira en petit lit d’enfant) et une commode sur laquelle on pourra changer le bébé sont les deux incontournables. L’achat de seconde main est à cet égard un plus, les meubles d’occasion émettant moins de polluants dans l’air intérieur que des meubles neufs (et ils sont aussi meilleurs pour votre porte-monnaie !).
Pour la garde-robe du bébé aussi, l’occasion est une bonne piste : les vêtements servent peu de temps – un bébé grandit vite – et on en trouve donc de seconde main en excellent état dans les friperies, lors des vide-greniers, via des groupes Facebook de parents ou des sites Internet.
Une exception à l’achat d’occasion, pour des raisons de sécurité : le siège auto, qui a pu subir des chocs lors d’accidents antérieurs, même légers. Par ailleurs, on estime que la durée de vie d’un siège auto est de 7 à 10 ans selon le type de produits.
• Opter pour le durable
L’alimentation du bébé est un levier important dans une démarche écologique. Tout d’abord si on choisit l’allaitement, solution zéro déchet par excellence et qui a pour lui d’être ultra-pratique et toujours disponible. Sans parler des vertus du lait maternel considéré comme l’aliment idéal pour les bébés par l’Organisation mondiale de la santé (OMS), qui recommande un allaitement exclusif jusqu’aux six mois de l’enfant.
Si on ne peut ou ne souhaite pas allaiter, on préférera aux biberons en plastique leurs équivalents plus sains en verre ou en inox. Plus onéreux, ceux-ci sont aussi plus durables puisqu’ils peuvent évoluer en gourde quand l’enfant grandit, rappellent les deux expertes en zéro déchet.
L’utilisation de lait infantile n’est pas forcément synonyme d’accumulation de bouteilles d’eau en plastique, et on peut préparer un biberon avec de l’eau du robinet (froide), souligne l’Assurance-maladie (sauf si vous habitez dans un immeuble antérieur à 1948 où les canalisations peuvent être en plomb).
Quand arrive le moment de la diversification alimentaire, les mêmes principes s’appliquent que pour les adultes : « bio de préférence, en vrac si possible, de saison (pour les apports nutritifs plus intéressants) et local », souligne Monica Da Silva. La mode est à l’anticipation en cuisine, autant en profiter pour préparer – dans son robot d’occasion – des purées et des compotes que l’on congèlera par petites portions.
Au rayon de la toilette, on substitue les lingettes lavables aux jetables. Pour éviter l’accumulation des petites doses en plastique de sérum physiologique, on nettoie les yeux avec une compresse (lavable) en coton bio humectée d’eau, le nez avec une petite poire de lavement en caoutchouc.
Niveau confirmé : passer aux couches lavables
Les couches, le sujet qui fâche ! Et pourtant, en matière de déchets, les chiffres sont éloquents. Selon l’Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie (Ademe), 3 milliards de couches jetables sont vendues en France chaque année, soit 750 000 tonnes de déchets (environ 3 % des déchets ménagers collectés), qui seront traités par enfouissement ou incinération. De la naissance à la propreté, un enfant aura besoin de 4 000 à 5 000 couches et produira environ une tonne de déchets.
Ces couches jetables mettent plus de 400 ans à se décomposer en décharge et il n’existe pas encore en France de véritable filière de traitement, même si des expérimentations sont en cours, comme celles du Couches fertiles Lab pour produire du compost à partir de couches biodégradables.
Du côté du portefeuille, l’impact n’est pas négligeable. A 30 centimes la couche en moyenne, le budget grimpe jusqu’à 1 500 euros pour les trois premières années de l’enfant.
Moins productrices de déchets, les couches lavables ont aussi l’avantage de ne contenir aucun produit chimique.
L’investissement initial dépend du type d’achat (neuf ou occasion) et varie de 300/400 euros à 600/700 euros. Un coût diminué d’autant si vous revendez votre stock, une fois votre enfant propre. Ou si elles sont réutilisées au sein de la fratrie. Il faut prévoir de tourner avec 20, 25 couches. Il en existe de plusieurs sortes (évolutives, par taille, intégrales ou en plusieurs parties). Des systèmes de location sont possibles pour évaluer les modèles – parmi les sites, Ma petite couche ou La bonne couche. Assister à un atelier de découverte des couches lavables permet aussi de se familiariser avec le produit.
> Lire aussi  Comment calculer et (surtout) réduire son empreinte carbone ?
Une fois équipé, il ne reste plus qu’à se lancer, au retour de la maternité… ou quelques semaines plus tard. « Il faut se roder, mais une fois sa routine trouvée, c’est d’une utilisation très facile », rassure Monica Da Silva. Les couches souillées sont à entreposer dans un seau ou un sac fermé pendant 2 à 3 jours maximum. Pour réduire au maximum l’impact d’usage des couches lavables, l’Ademe recommande de faire tourner la machine à pleine charge à 40 °C avec une lessive à écolabel et de les faire sécher à l’air libre.
« On peut trouver un système hybride où on passe en lavable le soir ou le week-end », souligne Mélanie Schmidt-Ulmann. Certains pourront juger en effet plus facile de compléter les couches lavables par des jetables, arborant un label environnemental. L’Ademe en recommande trois, l’Ecolabel nordique, l’Ecolabel européen ou le label Global organic textile standard (GOTS).
Au final, il s’agit d’adapter sa démarche vers moins de déchets à son style de vie. En trouvant son rythme.
*§ Ma Bible du zéro déchet, Monica Da Silva (400 pages, 23 €, 2020, Editions Leduc) 
§ Bébé zéro déchet, Mélanie Schmidt-Ulmann (230 pages, 17 €, 2021, Editions Leduc)
<https://www.lemonde.fr/planete/article/2021/06/07/bebe-ecolo-des-gestes-simples-a-adopter-pas-a-pas_6083130_3244.html>
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18- N’en jetez plus ! Trois pistes pour parvenir au zéro déchet, Le Monde, 08/06/21, 07h00 
Marlène Duretz

Une appli, un compte Instagram ou encore un livre de recettes peuvent être des alliés au quotidien pour réduire activement sa production d’ordures ménagères. 
Chaque année en France, un habitant produit 354 kg d’ordures ménagères, selon l’Ademe. Réduire activement ses déchets, c’est éviter le gaspillage alimentaire, acheter des produits en vrac, utiliser des boîtes de conservation ou des bocaux, adopter un composteur, refuser les emballages et acheter des articles de seconde main. C’est opter pour une gourde réutilisable ou encore fabriquer ses produits ménagers.
• Une appli pour répondre au défi
A la manière d’un coach, l’appli gratuite Zero Waste Objective, sous Android uniquement, propose à son utilisateur une liste de défis à relever pour se mettre au diapason du zéro déchet. A lui de remplir des dizaines de missions, au rythme qui est le sien, chez lui ou à l’extérieur, telles qu’emballer un cadeau dans un coupon de tissu réutilisable (ou furoshiki), arrêter le café en capsules, utiliser un sac à pain en tissu, ou afficher un autocollant Stop Pub sur sa boîte aux lettres. Une appli sans fioritures pour adopter les bons réflexes.
• Des petits gestes sur Instagram
Son mode de vie, et celui qu’elle a instauré au sein de sa famille pour réduire de façon drastique ses déchets dès 2008, a inspiré le mouvement international Zero Waste ou « zéro déchet ». La règle des 5R de Béa Johnson, française établie en Californie et autrice du best-seller Zéro déchet. 100 astuces pour alléger sa vie (Les Arènes, 2013), consiste à « refuser le superflu, réduire le nécessaire, réutiliser ce que l’on achète, recycler tout ce que l’on n’a pas pu refuser, composter le reste ». Simples à appliquer, ces « 100 tips » sont en accès libre sur son site anglophone Zerowastehome.com/tips « pour tendre vers le zéro » en cuisine, dans la salle de bains ou au bureau, pour sa garde-robe comme ses produits d’entretien.
Dans la même veine, Inès Moreau, autrice de plusieurs ouvrages « pour une vie plus simple et responsable » partage ses « petits gestes » et actions du quotidien sur son compte Instagram @lespetitsgestes, photos et textes à l’appui. Son objectif tient en un hashtag : #monpetitgestedeviendragrand.
• Un livre pour cuisiner sans gaspiller
« L’étonnement, des fois, est dans les choses les plus simples », selon le chef étoilé Alain Ducasse, cité dans Cuisine zéro déchet (Pepeat Editions, 2020), ouvrage de « recettes gourmandes sans gaspillage » concoctées par les chefs belges Madeline Escafit et Laura Perahia. Les recettes étonnantes de ce duo adepte de la cuisine zéro déchet, aussi raffinées que simples à réaliser, ont en commun d’utiliser la totalité, ou presque, des aliments qu’elles nécessitent. Chaque chapitre, consacré à un aliment – amande, fenouil, navet, pêche ou tomate –, liste des anecdotes, origines et intérêt nutritionnel du produit, avant d’entrer dans le vif du sujet. A quoi bon jeter les fanes d’une botte de carottes alors qu’on peut en faire des blinis de fanes et une tapenade de carotte, cajou et gingembre ? Outre une astuce de conservation et un accord mets-vin du sommelier Eric Boschman en marge des recettes, un QR code permet d’en suivre certaines en vidéo. Tentante, cette cuisson de légumes-racines au marc de café, et très gourmands, ces muffins chocolat et potimarron, agrémentés d’écorces confites et de graines grillées de ce cousin de la citrouille. N’en jetez plus !
<https://www.lemonde.fr/m-perso/article/2021/06/08/n-en-jetez-plus-trois-pistes-pour-parvenir-au-zero-dechet_6083302_4497916.html>
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En images
19- Vidéo. Ils ont ramassé 21 000 mégots de cigarettes en une heure dans le centre-ville de Nantes, Presse Océan, 29/05/21, 18h41
Pierre-Arnaud Bard

Une vingtaine de bénévoles ont mené une opération de collecte de mégots de cigarettes dans le centre-ville de Nantes, ce samedi 29 mai. Au total, plus de 21 000 mégots ont été ramassés en une heure
Ils étaient une vingtaine à s’être donné rendez-vous à 14h, place du Bouffay à Nantes,ce samedi 29 mai. À l’appel de l’association Hebdo Ecolo, ils ont arpenté pendant une heure le centre-ville de Nantes pour ramasser les mégots de cigarette jetés à même le sol.
>> Suite à lire et à voir à :
<https://www.ouest-france.fr/pays-de-la-loire/nantes-44000/video-ils-ont-ramasse-21-000-megots-de-cigarettes-en-une-heure-dans-le-centre-ville-de-nantes-1f73d792-c096-11eb-a252-101ae5eae4a1 <https://www.ouest-france.fr/pays-de-la-loire/nantes-44000/video-ils-ont-ramasse-21-000-megots-de-cigarettes-en-une-heure-dans-le-centre-ville-de-nantes-1f73d792-c096-11eb-a252-101ae5eae4a1>>
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20- Bretagne : la justice ordonne à l'Etat d'accélérer la lutte contre les algues vertes, France 2, journal de 20h, 05/06/21

Le tribunal administratif de Rennes (Ille-et-Vilaine) ordonne à l'Etat de renforcer ses mesures de lutte contre la prolifération des algues vertes sur le littoral breton. La justice a donné à la préfecture quatre mois pour agir.
Le fléau des algues vertes, qui pollue les plages de Bretagne, est dénoncé depuis 40 ans. 45 000 tonnes d'algues sont ramassées chaque année. L'Etat semble incapable d'endiguer leur prolifération. Après la Cour des comptes et le Sénat, c'était au tour du tribunal administratif de Rennes (Ille-et-Vilaine) de rendre son jugement, vendredi 4 juin. La justice ordonne à l'Etat de prendre "des mesures réglementaires contraignantes supplémentaires" pour lutter contre ce phénomène destructeur et lui donne quatre mois pour agir.
>> Suite à lire et reportage à voir à :
<https://www.francetvinfo.fr/sante/environnement-et-sante/bretagne-la-justice-ordonne-a-l-etat-d-accelerer-la-lutte-contre-les-alguesvertes_4652211.html>
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21- Des filets pour capter les déchets des réseaux d'eaux pluviales, Actu-environnement, 08/05/21
Baptiste Clarke

Quatre-vingts pour cents des déchets en mer sont charriés par les fleuves. Face à ce constat, certaines collectivités expérimentent l'installation de filets à la sortie de leurs réseaux d'eaux pluviales pour capter un maximum de déchets. Reportage
Sur la commune de Malaunay proche de Rouen (Seine-Maritime), la métropole Rouen Normandie, en charge de l'assainissement et aussi des déchets, a installé trois filets antidéchets en sortie d'exutoires. Ces derniers déversent les eaux pluviales de la ville dans le Cailly, une rivière qui se jette ensuite dans la Seine qui elle-même finira sa course dans la Manche. C'est une des raisons pour lesquelles les déchets des villes, en particulier en plastique, transitent et polluent jour après jour les mers et océans.
>> Suite à lire et reportage vidéo à voir à :
<https://www.actu-environnement.com/ae/news/filets-capter-dechets-eaux-pluviales-37670.php4>
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À PROPOS DE LA PRÉSENTE REVUE DE PRESSE...
Cette revue de presse s’inscrit dans la mission éducative de notre Fondation, au statut apolitique et non confessionnelle, et vise à répondre aux souhaits d’information et de sensibilisation des abonnés.
Elle n’a pas de caractère exhaustif. Il s’agit d’une sélection pluraliste d’articles ou de dépêches, parfois antagonistes, ne faisant pas systématiquement la Une des journaux et regroupés en 6 thèmes, adressée par mail du lundi au vendredi, à raison d’un thème différent chaque jour.
Diffuser ces articles ne signifie pas automatiquement les approuver mais vise à vous surprendre, vous enrichir, vous donner envie d’en savoir plus, vous aider à relayer l’info, à passer à l’action, et même, à vous indigner ou à vous faire sourire ! Nous espérons qu’au moins un de ces articles répondra chaque jour à l’un de ces objectifs.
Si l’archivage récemment mis en place ne cous convient pas, pensez à conserver les articles qui vous concernent ou vous intéressent particulièrement.
Sur le fond et en complément de notre site Internet <http://www.fondation-nature-homme.org/>, Facebook <https://www.facebook.com/FondationNH/>, Twitter <https://twitter.com/fondationNH> & Instagram <https://www.instagram.com/fondationNH/>, il s’agit là d’une modeste contribution à une meilleure compréhension du monde par l’éducation à la complexité.
Quant à la forme, elle se veut sans prétention et n'y associe aucune pièce jointe pour éviter de saturer votre boîte mail.
Pour agrandir la taille des caractères
A l’aide du clavier : Maintenez la touche CTRL de votre clavier enfoncée et appuyez sur la touche + autant de fois que vous le souhaitez jusqu’à ce que vous soyez en mesure de lire correctement.
A l’aide de la souris : Maintenez la touche CTRL de votre clavier enfoncée et tournez la molette de votre souris vers le bas pour agrandir. Cela fonctionne avec la plupart des navigateurs.
Merci pour votre indulgence.
NB : – Si vous êtes équipé(e) d’un antispam, n’oubliez pas de le formater pour vous permettre de recevoir la présente revue de presse.
- En pied de page de chaque message vous trouverez une adresse url qui vous permettra :
• De vous abonner, de changer de mail ou de vous désabonner à votre gré ;
• D’accéder à un archivage.
- Pour entrer en liaison avec le gestionnaire de cette liste, adresser votre mail à : <f.demonclin(at)fnh.org <http://fnh.org/>>
- Economisez de l'énergie, du papier et de l'encre, n'imprimez ce message que si nécessaire.
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À PROPOS DE LA FONDATION POUR LA NATURE ET L'HOMME (FNH)…
NOS PROGRAMMES
— Génération climat <http://www.generation-climat.org/>, un programme de soutien aux jeunes porteurs de projets en France et à l’étranger.
— J’agis pour la nature <https://jagispourlanature.org/>, des activités de bénévolat nature partout en France.
— Mon Restau Responsable <https://www.monrestauresponsable.org/>®, un outil gratuit destiné à accompagner les restaurants collectifs qui souhaitent proposer à leurs convives une cuisine saine, de qualité et respectueuse de l’environnement.
— L’affaire du siècle <https://laffairedusiecle.net/>, une campagne de mobilisation pour soutenir l'action en justice contre l'Etat pour le climat. 
— The Freaks <https://www.the-freaks.fr/>, un collectif d'artistes et de personnalités qui s'engagent à adopter de nouveaux comportements pour lutter contre la sur-consommation, la pollution, le réchauffement climatique et protéger la biodiversité.
— Le temps est venu <https://letempsestvenu.org/>,  100 propositions de Nicolas Hulot pour prendre la mesure des changements à entreprendre pour opérer une transition écologique socialement juste.
— Baromètre des mobilités <http://barometremobilites-quotidien.org/>, une analyse annuelle des pratiques de mobilité des Français.
LES PUBLICATIONS DU THINK TANK
— Les rapports et contributions  <https://www.fondation-nicolas-hulot.org/articles/?category=think-tank&think-tank=rapport-contributions>
— Les Points de vue & Editos <https://www.fondation-nicolas-hulot.org/articles/?think-tank=les-points-de-vue-editos&category=think-tank> 
— Les Talks <https://www.fondation-nicolas-hulot.org/articles/?think-tank=les-talks&category=think-tank> 
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