[revue-presse-FNH] Petite revue de presse centrée sur biodiversité, sciences et protection du vivant et de l'univers, patrimoine (jeudi 24 juin)

Florence de Monclin f.demonclin at fnh.org
Jeu 24 Juin 08:06:47 CEST 2021


Bonjour à tous,

Un petit tour d'horizon avec deux possibilités d'accès aux dépêches et articles suivants : 
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1- Chine : les éléphants en goguette attendent le retardataire <https://www.sciencesetavenir.fr/nature-environnement/chine-les-elephants-en-goguette-attendent-le-retardataire_155010>, AFP, 15/06/21, 09:00
2- Vietnam : un défenseur des pangolins reçoit le "Nobel vert" <https://www.geo.fr/environnement/vietnam-un-defenseur-des-pangolins-recoit-le-nobel-vert-205146>, AFP, 15/06/21, 15:00
3- Eaux contaminées : les écrevisses sous antidépresseurs sont plus "téméraires" <https://www.la-croix.com/Eaux-contaminees-ecrevisses-antidepresseurs-sont-temeraires-etude-2021-06-15-1301161408>, AFP, 16/06/21, 08:00
4- Biomimétisme. Les dents de la mer <https://www.pressreader.com/france/le-point/textview>, Le Point n°2548, 17/06/21
5- Biologie. Ver glacé <https://www.pressreader.com/france/le-point/textview>, Le Point n°2548, 17/06/21
6- La Jordanie vole au secours de ses dernières "carpes de la mer Morte" <https://information.tv5monde.com/info/la-jordanie-vole-au-secours-de-ses-dernieres-carpes-de-la-mer-morte-413361>, AFP, 18/06/21, 19:00
7- Sept-Iles : une Réserve naturelle en voie d'agrandissement <https://information.tv5monde.com/info/sept-iles-une-reserve-naturelle-en-voie-d-agrandissement-413371>, AFP, 18/06/21, 19:00
8- Au Honduras, un projet pour protéger l'ara rouge, l'oiseau national <https://information.tv5monde.com/info/au-honduras-un-projet-pour-proteger-l-ara-rouge-l-oiseau-national-413505>, AFP, 19/06/21, 18:00
9- Au Yémen, un mystérieux "puits de l'enfer" fascine les géologues <https://information.tv5monde.com/info/au-yemen-un-mysterieux-puits-de-l-enfer-fascine-les-geologues-413771>, AFP, 21/06/21, 17:00
10- Grande Barrière de corail "en danger" pour l'Unesco, l'Australie prête à contester <https://information.tv5monde.com/info/grande-barriere-de-corail-en-danger-pour-l-unesco-l-australie-prete-contester-413835>, AFP, 22/06/21, 04:00
11- L'algue brune qui menace la Méditerranée <https://www.lejdd.fr/Societe/lalgue-brune-qui-menace-la-mediterranee-4053071>, Le JDD, 22/06/21, 08h00
12- Les centres de soins aux animaux sauvages veulent assurer leur survie <https://information.tv5monde.com/info/les-centres-de-soins-aux-animaux-sauvages-veulent-assurer-leur-survie-413854>, AFP, 22/06/21, 10:00
13- La Colombie abrite le plus grand nombre d'espèces de papillons au monde, selon une étude <https://information.tv5monde.com/info/la-colombie-abrite-le-plus-grand-nombre-d-especes-de-papillons-au-monde-selon-une-etude-413957>, AFP, 22/06/21, 22:00
14- Un séisme de magnitude 6 secoue la capitale du Pérou <https://information.tv5monde.com/info/un-seisme-de-magnitude-6-secoue-la-capitale-du-perou-413991>, AFP, 23/06/21, 08:00
15- Des jumeaux pandas sont nés dans un zoo de Tokyo <https://information.tv5monde.com/info/des-jumeaux-pandas-sont-nes-dans-un-zoo-de-tokyo-413999>, AFP, 23/06/21, 09:00
16- Les eaux de la Méditerranée se réchauffent 20 % plus vite que la moyenne mondiale <https://www.lemonde.fr/planete/article/2021/06/23/la-faune-et-la-flore-de-la-mediterranee-bouleversees-par-le-rechauffement_6085330_3244.html>, Le Monde, 23/06/21, 10h34 
En images
17- Quand les fourmis sont sublimées par la photographie <https://www.nationalgeographic.fr/animaux/quand-les-fourmis-sont-sublimees-par-la-photographie>, National Geographic, 0505/21, 16:42
18- Un Nasique s'invite chez moi ! <https://www.youtube.com/watch?v=Girpu4HPaDo>, Chanee Kalaweit, 07/06/21
19- Muséum d'Histoire naturelle de Paris : l'incroyable travail de conservation de millions d'animaux <https://www.lci.fr/sciences-et-innovation/video-museum-d-histoire-naturelle-de-paris-l-incroyable-travail-de-conservation-de-millions-d-animaux-2189111.html>, TF1, journal de 20h, 18/06/21
20- Alaska : le merveilleux sanctuaire des baleines à bosse <https://www.francetvinfo.fr/culture/alaska-le-merveilleux-sanctuaire-des-baleines-a-bosse_4670429.html>, France 2, journal de 20h, 19/06/21
21- Dunes de Corralejo : la perle des Canaries <https://www.lci.fr/evasion/video-dunes-de-corralejo-la-perle-des-canaries-2189419.html>, TF1, journal de 20h, 21/06/21
22- Ces animaux qui nous soignent <https://www.france.tv/france-5/enquete-de-sante/2532353-ces-animaux-qui-nous-soignent.html>, France 5, Enquête de santé, 22/06/21, 20h51

Bien à vous,
Florence

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FEUILLETON DU JOUR : Le troupeau d'éléphants dont la randonnée captive la Chine observe un arrêt forcé dans l'attente d'un de ses congénères, qui traîne la patte et se trouve désormais à 14 km du reste du groupe. (cf. item 1)
RECONNAISSANCE DU JOUR : Pour avoir sauvé des centaines de pangolins, mammifères les plus braconnés au monde, un défenseur vietnamien de la cause animale a reçu le prestigieux prix Goldman pour l'environnement, surnommé le "Nobel vert". (cf. item 2)
BIOMIMÉTISME DU JOUR : Les polychètes sont des vers poilus se distinguant par une mâchoire aussi robuste que du métal. Le mystère réside dans un mélange de protéines et d’ions métalliques que les ingénieurs aimeraient bien décliner. (cf. item 4 & suite)
EXPLOIT DU JOUR : Après une hibernation de 24 000 ans dans le pergélisol sibérien, un rotifère est revenu à la vie. (cf. item 5 & suite)
INITIATIVES DU JOUR : — La Jordanie est engagée dans une course de vitesse pour sauver un de ses "trésors", la carpe dite de la mer Morte, un minuscule poisson en voie d'extinction qui vit dans la zone humide la plus basse de la terre. (cf. item 6)
— Sur l’île bretonne Rouzic, fous de Bassan, macareux moines et phoques ont trouvé refuge. Elle fait partie de la Réserve naturelle des Sept-Iles qui doit s'agrandir en 2022 pour mieux protéger ces espèces menacées. (cf. item 7)
— Au Honduras, un projet de conservation d'aras rouges, l'oiseau national du pays, vise à récupérer les animaux issu du commerce illégal pour les réintégrer dans leur habitat naturel. (cf. item 8)
MENACES DU JOUR : — L'Unesco a publié un rapport préliminaire recommandant de rétrograder le statut de la Grande Barrière de corail, inscrite au patrimoine mondial depuis 1981, à cause de sa détérioration, pour beaucoup due à la récurrence des épisodes de blanchissement des coraux, une conséquence des bouleversements climatiques. (cf. item 10)
— Des bouquets sous-marins d'un genre nouveau sont apparus dans les Calanques, sur la Côte bleue et à Agde. Il s'agit d'une espèce exotique envahissante dont l'éradication s'avère complexe et coûteuse. (cf. item 11)
PRÉCARITÉ DU JOUR : Fragiles sont les centres dont l’objectif est de soigner des animaux sauvages avant de les relâcher dans la nature quand ils sont en état d'y survivre. (cf. item 12)
ÉTUDES DU JOUR : — Les écrevisses exposées à des antidépresseurs à cause d'eaux contaminées se comportent de façon plus "téméraire", en sortant plus vite de leur cachette et en passant plus de temps à chercher de la nourriture, selon une étude. (cf. item 3 & suite)
— La Colombie est désormais officiellement reconnue comme ayant la plus importante quantité d’espèces de papillons dans le monde, une position qu'elle occupe déjà pour les oiseaux et les orchidées, rappelle le Musée d'histoire naturelle de Londres. (cf. item 13 & suite)
AMPLIFICATION DU JOUR : Avec des eaux qui se réchauffent 20 % plus vite que la moyenne mondiale, la Méditerranée attire de nombreuses espèces et essences non endémiques qui provoquent des pertes catastrophiques de biodiversité. (cf. item 16)
ÉMERVEILLEMENTS DU JOUR : — Portraits de fourmis, des photographies d'art qui vous transporteront dans un tout autre monde. (cf. item 17)
— Le Muséum d'Histoire naturelle accueille des visiteurs émerveillés devant des animaux grandeur nature. (cf. item 19)
— Le parc national de Glacier Bay en Alaska est un véritable sanctuaire pour les baleines. (cf. item 20)
PREUVE DU JOUR : Si chiens et chats nous apaisent et nous stimulent, ils font bien plus que cela : ils nous soignent ! Et c’est scientifiquement prouvé. (cf. item 22)
NOTRE ACTU : A suivre sur notre site Internet <http://www.fondation-nature-homme.org/>, Facebook <https://www.facebook.com/FondationNH/>, Twitter <https://twitter.com/fondationNH> ou Instagram <https://www.instagram.com/fondationNH/>.
> Plan de relance, loi climat... Décryptage et propositions pour des avancées écologiques et sociales qui comptent <http://www.fondation-nature-homme.org/sites/default/files/presse/dp-plan-relance-fnh.pdf>
> Le temps est venu de poser les premières pierres d’un nouveau monde <https://www.fondation-nicolas-hulot.org/le-temps-est-venu-lappel-de-nicolas-hulot-pour-poser-les-premieres-pierres-dun-nouveau-monde/>
> 10 mesures pour juger de la pertinence des programmes des candidats aux élections municipales <http://www.fondation-nature-homme.org/magazine/ecolos-et-sociales-les-prochaines-municipales>
> Baromètre des mobilités du quotidien - Coût, manque d'alternatives : les Français prisonniers de la voiture <http://www.fondation-nature-homme.org/magazine/cout-manque-dalternativesles-francais-prisonniers-de-leur-mode-de-transport>
> Guide en ligne. 7 propositions pour contribuer au grand débat national <http://www.fondation-nature-homme.org/magazine/7-propositions-pour-contribuer-au-grand-debat-national/>
> Pétition. L’Affaire du Siècle. Climat : stop à l’inaction, demandons justice ! <https://laffairedusiecle.net/>
> Let’sbio ! Le Bonus cantine Bio et Locale <https://www.letsbio.org/>
> 30 gestes et astuces pour réduire sa conso d’énergie <https://www.fondation-nicolas-hulot.org/economies-denergie-au-quotidien-trucs-et-astuces-pour-depenser-moins/>
> Groupe Facebook "Infos et astuces pour économiser l’énergie <https://www.facebook.com/groups/208132273169772/?utm_campaign=GE2018&utm_medium=E5&utm_source=GE2018E516>"
> Une collection de vidéos pour décrypter les enjeux écologiques et climatiques <https://www.youtube.com/playlist?list=PLh--7obE3XQ4Ku7J6VzsvlsKayQqvJTq9>
> Pétition. TAFTA, CETA : des traités climaticides qui menacent nos démocraties. <http://fondation-nicolas-hulot.org/action/tafta-ceta-des-traites-climaticides-qui-menacent-nos-democraties/?_ga=1.254849352.1537587716.1214298697>
> Crèches : arrêtons d’intoxiquer nos enfants <https://www.youtube.com/watch?v=FMjygtDmPSM>
> L'APPEL DES SOLIDARITÉS porté par plus de 80 ONG & associations de tous horizons <http://www.comite21.org/reseau-adherents/actualites.html?id=11056>
> 2nd édition de My Positive Impact : les 6 lauréats du public et les 3 lauréats du jury <https://www.fondation-nicolas-hulot.org/trophees-pour-le-climat-my-positive-impact/>
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1- Chine : les éléphants en goguette attendent le retardataire, AFP, 15/06/21, 09:00

Le troupeau d'éléphants dont la randonnée captive la Chine observe un arrêt forcé dans l'attente d'un de ses congénères, qui traîne la patte et se trouve désormais à 14 km du reste du groupe.
Les 15 pachydermes, dont trois éléphanteaux, ont déjà parcouru plus de 500 km dans le sud-ouest du pays, après avoir quitté leur réserve de Xishuangbanna, une région frontalière du Laos et de la Birmanie, en début d'année.
La pérégrination tient en haleine la Chine, dont la télévision nationale, CCTV, retransmet en direct sur internet les faits et gestes du troupeau, 24 heures sur 24.
Un jeune mâle âgé d'une dizaine d'années a cependant quitté le reste de la troupe au début du mois et en est de plus en plus éloigné. Au point que les femelles du troupeau ont ralenti leur avance ces derniers jours, avec une pause à proximité d'un village à 90 km au sud de Kunming, la capitale de la province du Yunnan, selon CCTV.
A grands coups de trompe, les éléphantes ont tenté d'appeler le traînard, a rapporté le professeur Chen Mingyong, de l'Université du Yunnan, au site internet Caixin. 
Mais le retardataire n'a pas pour autant accéléré sa course. Les jeunes mâles quittent habituellement le troupeau pour vivre en solitaire lorsqu'ils atteignent la maturité sexuelle.
La marche des éléphants est surveillée en permanence par des drones et des centaines de fonctionnaires interviennent pour évacuer les populations sur leur passage. Plusieurs milliers de personnes ont déjà dû quitter leur foyer par précaution.
Les animaux semblent en bonne santé et personne n'a été blessé alors qu'ils se sont aventurés en ville, ont traversé des autoroutes et visité granges et maisons à la recherche de nourriture.
Les dégâts à l'agriculture occasionnés par leur périple ont déjà été évalués à près d'un million d'euros.
Alors que la saison des pluies rend la marche difficile, des experts cités mardi par le quotidien Global Times ont estimé que les pachydermes ne devraient pas regagner leur territoire d'origine avant l'hiver.
En attendant, "le mieux serait de leur trouver un habitat plus adapté, à l'écart de la population, et de les y attirer", a déclaré au journal le biologiste de l'Université normale de Pékin, Zhang Li.
<https://www.sciencesetavenir.fr/nature-environnement/chine-les-elephants-en-goguette-attendent-le-retardataire_155010>
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2- Vietnam : un défenseur des pangolins reçoit le "Nobel vert", AFP, 15/06/21, 15:00

Un défenseur vietnamien de la cause animale a reçu mardi le prestigieux prix Goldman pour l'environnement, surnommé le "Nobel vert", pour avoir sauvé des centaines de pangolins, mammifères les plus braconnés au monde.
Les écailles de cet animal sont réputées agir sur l'arthrite, les ulcères, les tumeurs et les douleurs menstruelles dans la médecine traditionnelle chinoise, des vertus qui n'ont jamais été établies scientifiquement.
Des millions de pangolins ont été tués ces dernières années, victimes de trafic à grande échelle, selon l'Office des Nations unies contre la drogue et le crime.
"Le nombre de pangolins à l'état sauvage au Vietnam a diminué de plus de 90% au cours des 15 dernières années", a déploré auprès de l'AFP Nguyen Van Thai, directeur de l'organisation Save Vietnam's Wildlife (SVW), récompensé par le prix Goldman pour l'environnement.
Son équipe a soigné avant de les relâcher dans la nature près de 1.600 de ces mammifères et développe un programme d'élevage pour le pangolin de type chinois, confronté à un "risque élevé d'extinction".
Mon but est "d'attirer les jeunes et la population vietnamienne dans son ensemble à se joindre au travail de protection de la forêt, de la faune et de l'environnement", a souligné Nguyen Van Thai.
Le Vietnam a récemment durci sa lutte contre le trafic de pangolins. Il a révisé en 2018 une loi protégeant les espèces en voie de disparition qui durcit les sanctions. Désormais, ce crime est passible de 15 ans de prison et d'amendes de plus de 550.000 euros.
Les arrestations de trafiquants ont fortement augmenté l'année dernière, selon l'ONG Education pour la nature au Vietnam (ENV).
Hanoï a également multiplié les contrôles aux frontières et lancé une campagne afin de vérifier que les pharmacies ne vendent pas de médicaments contenant des animaux issus d'un commerce illégal.
Le pangolin a un temps été soupçonné d'avoir joué un rôle dans la transmission à l'homme du coronavirus apparu en Chine fin 2019, avant que des scientifiques remettent en cause cette hypothèse.
Depuis, Pékin l'a retiré de la pharmacopée chinoise.
<https://www.geo.fr/environnement/vietnam-un-defenseur-des-pangolins-recoit-le-nobel-vert-205146>
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3- Eaux contaminées : les écrevisses sous antidépresseurs sont plus "téméraires", AFP, 16/06/21, 08:00

Les écrevisses exposées à des antidépresseurs à cause d'eaux contaminées se comportent de façon plus "téméraire", en sortant plus vite de leur cachette et en passant plus de temps à chercher de la nourriture, selon une étude publiée mardi. 
Ces travaux, publiés dans le journal Ecosphere, mettent en lumière les conséquences inattendues que les médicaments humains peuvent avoir sur l'environnement aquatique.
"Notre étude est la première à étudier la façon dont les écrevisses répondent aux antidépresseurs à des niveaux représentatifs de ceux présents dans les cours d'eau et les étangs où elles vivent", détaille Alexander "AJ" Reisinger, de l'Université de Floride et l'un des principaux auteurs de l'étude.
Les antidépresseurs, directement rejetés dans les éviers ou présents sous forme de traces dans les urines, peuvent finir dans l'environnement, soit à cause de fosses septiques défectueuses ou de stations de traitement des eaux usées n'étant pas équipées pour les filtrer. 
Les autorités américaines recommandent de ne pas jeter des médicaments non utilisés dans les toilettes ou les éviers, et organisent des journées pour rendre ces produits.
"Parce qu'ils vivent dans l'eau, les animaux comme les écrevisses sont régulièrement exposés à de petites quantités de ces médicaments. Nous avons voulu savoir de quelle façon cela les affectait", explique le chercheur.
Son équipe a examiné l'impact des inhibiteurs sélectifs de la recapture de la sérotonine (ISRS), qui agit en augmentant les niveaux de sérotonine, parfois appelée "hormone du bonheur". C'est ce qui est utilisé dans l'antidépresseur Prozac, par exemple.
Les chercheurs ont recréé dans un laboratoire l'environnement d'eau douce des crustacés. Certains ont été exposés à des niveaux d'antidépresseurs réalistes durant deux semaines, et d'autres non.
Les écrevisses ont ensuite été placées face à un chemin en forme de Y, avec une petite entrée débouchant sur deux trajets différents. L'un envoyait des signaux signalant la présence de nourriture, l'autre d'une autre écrevisse. 
Les crustacés ayant été exposés aux antidépresseurs sont sortis plus rapidement de leur abri, et ont passé plus de temps à chercher de la nourriture. Mais elles ont évité l'autre écrevisse, ce qui montre qu'elles ne cherchaient pas davantage la confrontation. 
Ce comportement pourrait les exposer à de plus grands risques face à leurs prédateurs, comme les anguilles ou les tortues, ou encore certains mammifères ou oiseaux. 
"Pour mieux comprendre ce que cela pourrait provoquer dans nos cours d'eau et nos rivières ou pour la chaîne alimentaire, cela nécessiterait plus de travaux sur les interactions entre différents polluants", a dit à l'AFP Alexander "AJ" Reisinger.
<https://www.la-croix.com/Eaux-contaminees-ecrevisses-antidepresseurs-sont-temeraires-etude-2021-06-15-1301161408>
En savoir plus : 
> Exposure to a common antidepressant alters crayfish behavior and has potential subsequent ecosystem impacts <https://esajournals.onlinelibrary.wiley.com/doi/10.1002/ecs2.3527>, Ecosphere, 15 June 2021
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4- Biomimétisme. Les dents de la mer, Le Point n°2548, 17/06/21
Page sciences dirigée par Frédéric Lewino

Présents dans tous les océans du globe, les polychètes sont des vers poilus se distinguant par une mâchoire aussi robuste que du métal. On vient de percer ce mystère, qui réside dans un mélange astucieux et subtil de protéines et d’ions métalliques. Les ingénieurs rêvent déjà de voler son brevet au modeste ver, afin de créer des outils à la fois très résistants et peu gourmands en métal. (The Journal of the Minerals Metals & Materials Society)
<https://www.pressreader.com/france/le-point/textview>
En savoir plus en vidéo : 
> Nature = Futur ! Biomimétisme, le vivant comme modèle <https://www.youtube.com/watch?v=K5HRCM55hKY&t=2s>, La chaîne de la bio-inspiration, 14/10/19
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5- Biologie. Ver glacé, Le Point n°2548, 17/06/21
Page sciences dirigée par Frédéric Lewino

Après une hibernation de vingt-quatre mille ans dans le pergélisol sibérien, un rotifère (organisme primitif et microscopique) est revenu à la vie. Sous les yeux ébahis des chercheurs russes, il s’est aussitôt mis à se reproduire par parthénogénèse. (Current Biology)
<https://www.pressreader.com/france/le-point/textview>
En savoir plus :
> A living bdelloid rotifer from 24,000-year-old Arctic permafrost <https://www.cell.com/current-biology/fulltext/S0960-9822(21)00624-2>, Current Biology, June 07, 2021
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6- La Jordanie vole au secours de ses dernières "carpes de la mer Morte", AFP, 18/06/21, 19:00
Mussa Hattar

La Jordanie est engagée dans une course de vitesse pour sauver un de ses "trésors", la carpe dite de la mer Morte, un minuscule poisson en voie d'extinction qui vit dans la zone humide la plus basse de la terre.
De couleur argentée avec des reflets bleus chez le mâle et des rayures noires chez la femelle, ce poisson de 4 cm de long est inscrit depuis 2014 sur la liste des "espèces en danger" établie par l'Union internationale pour la conservation de la nature (IUCN) basée en Suisse.
Le seul endroit au monde où on peut trouver la "carpe de la mer Morte", aussi connue sous le nom scientifique de Aphanius Dispar Richardsoni, est la réserve de Fifa, à 140 km au sud-ouest d'Amman.
Créée en 2011 et gérée par une ONG indépendante, la Royal Society for the Conservation of Nature (RSCN), cette zone se trouve à 426 m sous le niveau de la mer, ce qui en fait, selon la Convention internationale de Ramsar, la zone humide la plus basse au monde.
Si le royaume jordanien est majoritairement désertique, cette réserve de 20 km2 est traversée par des ruisseaux et abrite de nombreuses espèces, notamment des oiseaux.
- "Nos trésors" -
"Ce poisson n'existe qu'ici et nous avons pris des mesures pour empêcher sa disparition", affirme à l'AFP Ibrahim Mahasneh, directeur de la réserve, située à 60 km au sud de la mer Morte.
"Nous sommes en train d'établir un habitat spécifique qui le mettra à l'abri des prédateurs", explique M. Mahasneh.
"Diverses menaces pèsent sur cette espèce comme les bas niveaux d'eau à cause de la faible pluviosité, mais aussi la présence de poissons qui les mangent ainsi que leurs œufs", explique Abdallah Oshoush, un expert en environnement travaillant dans la réserve.
Il est impossible de quantifier leur nombre car ces poissons, qui supportent un degré élevé de salinité, se meuvent dans des cours d'eau. "Cependant, nos programmes de surveillance ont montré un net déclin de leur présence ces dernières années", confie-t-il.
Ainsi, un étang artificiel réservé à ce type de poissons sera achevé d'ici un mois afin qu'ils croissent et que leurs œufs ne soient pas dévorés par des prédateurs. Chaque année, une femelle produit un millier d’œufs.
"L'objectif est de remettre chaque année dans son milieu naturel une partie de ces carpes après avoir éloigné les gambusies ou les chichlidés (deux types de poissons, ndlr) friands de cette carpe. A terme, nous les sauverons de l’extinction", assure M. Oshoush.
La "carpe de la mer Morte" est l'une des "deux espèces uniques au monde" à vivre seulement en Jordanie, souligne Salem Nafaa, porte-parole de la RSCN.
"Ce sont nos trésors et il faut absolument les sauver pour notre écosystème", ajoute-t-il. 
Il y a vingt ans, l'ONG avait déjà sauvé de l'extinction l'autre espèce, le cyprinodonte d'Azraq, un poisson connu aussi sous le nom de Aphanius Sirhani et qui vit dans la réserve d'Azraq, à 110 km à l'est d'Amman.
- Dangers divers -
"En 2000, il existait à peine 500 poissons de cette espèce dans cette oasis (...) Il n'y représentait plus que 0,02% des poissons", se souvient Nashat Hmaidan, chargé du suivi de la biodiversité dans l'ONG.
"Ce poisson argenté tacheté ou rayé de 6 cm était sur le point de disparaitre", ajoute-t-il, expliquant que, comme la "carpe de la mer Morte", le cyprinodonte était victime de poissons prédateurs ou d'oiseaux migrateurs, ainsi que de la baisse du niveau de l'eau douce.
"Après avoir étudié leur mode de reproduction et découvert qu'ils avaient besoin d'une eau peu profonde pour pondre, nous les avons isolés dans un étang artificiel pour qu'ils se reproduisent", raconte-t-il.
Puis, pour assurer leur survie, l'équipe a réhabilité d'autres étangs naturels dans cette oasis, en acheminant régulièrement de l'eau, avant de les relâcher dans leur milieu naturel.
"Ce fut un immense succès", dit fièrement M. Hmaidan, en soulignant que les cyprinodontes représentent désormais "les deux tiers des poissons de l'oasis".
Mais, met-t-il en garde, "il ne faut plus jamais que leur présence retombe en-dessous de 50%".
<https://information.tv5monde.com/info/la-jordanie-vole-au-secours-de-ses-dernieres-carpes-de-la-mer-morte-413361>
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7- Sept-Iles : une Réserve naturelle en voie d'agrandissement, AFP, 18/06/21, 19:00
Laure Fillon

Sur l’île bretonne Rouzic, fous de Bassan, macareux moines et phoques ont trouvé refuge. Elle fait partie de la Réserve naturelle des Sept-Iles qui doit s'agrandir en 2022 pour mieux protéger ces espèces menacées, au risque de faire grincer des dents.
Les nids de dizaine de milliers de fous de Bassan tapissent un versant de l'île interdite aux humains, formant une immense tâche blanche, seule colonie en France métropolitaine et une des 54 au monde.
Des oiseaux tournoient, se détachant du bleu du ciel avec leurs immenses ailes, dans des cris rauques. 
A ras de l'eau passent de petits macareux moines qui filent en un éclair, poissons en travers de leurs becs colorés, vers leurs terriers sur l'île, pour nourrir leurs petits. 
Des pingouins torda et des guillemots de Troil observent la scène depuis un rocher, tandis qu'un imposant phoque gris prend un bain de soleil.
Le lieu est unique : il concentre la quasi-totalité des fous de Bassan, des macareux moines, des puffins des Anglais et des pingouins torda, menacés, de France métropolitaine. Premier lieu de naissance du pays pour les phoques gris, il accueille en tout 27 espèces d'oiseaux. 
Les oiseaux marins, qui passent toute leur vie en mer, ne mettent palme à terre que pour une brève période, le temps de se reproduire et de couver leurs oeufs.
La réserve naturelle nationale des Sept-Iles constitue aussi un enjeu économique majeur pour la Bretagne Nord, avec plus de 100.000 visiteurs par an.
Gérée par la Ligue de protection des oiseaux (LPO), elle recouvre actuellement 280 hectares de mer et de terre avec toutes les îles de l'archipel. 
Elle devrait passer en 2022 à plus de 15.000 hectares pour intégrer une nouvelle île, Tomé et le plateau des Triagoz.
- Mieux protéger la mer -
"L'archipel des Sept-Iles n'est que la partie émergée de l'iceberg", explique Pascal Provost, conservateur de la Réserve naturelle, à l'AFP. Elargir la surface permettra de mieux protéger poissons et crustacés et les laminaires, des algues.
Le projet d'agrandissement prévoit d'interdire des activités industrielles (extraction minière, éoliennes...), jet-ski et scooters des mers, le survol à moins de 300 mètres d'altitude et de mieux réglementer les activités de découverte des animaux pour ne pas les déranger. 
La pêche professionnelle, à pied, la plaisance, le kayak, la plongée et autres activités de loisir restent autorisés, sauf du 1er avril au 31 août dans une petite zone de 1,3 km2.
Cette zone doit permettre aux fous de Bassan, dont la reproduction se porte mal, de se reposer sur l'eau, alors qu'ils parcourent des centaines de kilomètres pour se nourrir. 
Des dizaines d'oiseaux y forment des radeaux flottants.
Cette zone suscite le rejet d'une vingtaine d'associations locales - plaisanciers, pêcheurs, kayakistes... - dont la voix est portée par l'association Archipel libre, qui revendique 5.000 adhérents en tout.
"La position de toutes ces associations est d'accepter l'extension de la réserve, mais nous refusons toute zone interdite", explique son président, Guillaume de Nanteuil. 
Elles refusent une "confiscation du patrimoine maritime commun", explique-t-il, disant craindre que "cette zone interdite grandisse" par la suite.
La zone de quiétude n'a pas vocation à dépasser la surface actuellement définie, assure Pascal Provost.
"La population locale n'est pas très au courant", déplore Odile Guerin, de l'association naturaliste locale Etapes, qui elle défend l'extension et la zone de quiétude. "Très peu de plongeurs et de bateaux vont dans cette zone", assure-t-elle.
Ce projet fera l'objet d'une enquête publique à l'automne, avant un décret attendu fin 2022, après l'élection présidentielle. 
Il s'inscrit dans l'objectif de "30% du territoire national couvert par des aires protégées d’ici 2022, dont un tiers sous statut de protection forte", rappelle le ministère de la Transition écologique.
Les eaux françaises restent très mal protégées, avec à peine 1,5% en protection forte, relève une étude récente du CNRS.
"Il y a un enjeu à préserver les milieux marins, dont on s'est préoccupé plus tard que les milieux terrestres", à l'heure où la nature se porte mal, insiste Charlotte Meunier, présidente des Réserves naturelles de France.
<https://information.tv5monde.com/info/sept-iles-une-reserve-naturelle-en-voie-d-agrandissement-413371>
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8- Au Honduras, un projet pour protéger l'ara rouge, l'oiseau national, AFP, 19/06/21, 18:00
Noe Leiva

"Lenca" et "Lempira", deux bébés perroquets, battent des ailes, s'entraînant pour leur premier vol. Au Honduras, un projet de conservation d'aras rouges, l'oiseau national du pays, vise à récupérer les animaux issu du commerce illégal pour les réintégrer dans leur habitat naturel.
"Ces jeunes seront libérés le 28 juin", explique Karina Escalante, agronome à l'Institut de conservation des forêts (ICF), à propos des deux oisillons de l'espèce Ara macao, qui sont nés dans le cadre du projet à Gracias, à quelque 180 km au nord-ouest de Tegucigalpa. 
"Ils sont bagués, cela nous permet d'identifier dans quel nid ils sont nés, en quelle année, et qui sont leurs parents", et de les différencier des oiseaux nés en liberté, explique la scientifique. 
Il y a un siècle, on trouvait de grandes populations de cet oiseau multicolore du Mexique au Costa Rica, mais il ne subsiste plus désormais que dans quelques zones forestières. Selon l'Union internationale pour la conservation de la nature (UICN), l'Ara macao est une espèce en danger, mais "de préoccupation mineure". 
Le projet de conservation dans l'ouest du Honduras a été lancé par l'ONG Pro-Alas et le Macaw Mountain Bird Park, dans le district de Copan Ruinas. L'objectif à terme est de repeupler l'Amérique centrale avec cet oiseau vénéré par les Mayas.
"Le projet se concentre sur la reproduction en captivité d'individus issus du commerce (illegal d'animaux sauvages), leur réhabilitation, leur reproduction, pour qu'ils redeviennent libres dans leur habitat originel", indique à l'AFP Mauricio Cuevas, le directeur exécutif de Macaw Mountain. 
Selon lui, depuis 2011, le projet a permis la reproduction de 98 individus dans le parc, dont 23 relâchés en 2020 et 24 qui le seront au cours de 2021. Plusieurs d'entre eux se sont déjà reproduits dans la nature, sans aide, souligne-t-il.
D'après les responsables du projet, environ 2.000 aras rouges sont en liberté dans la Vallée de Copan, où des programmes de protection vont être également mis en place avec les communautés locales. 
Le processus de reproduction en captivité consiste à recueillir les couvées, généralement trois œufs par couple, à les mettre en incubateur pendant 28 jours et, après l'éclosion, accompagner la croissance des oisillons.
À 90 jours, lorsqu'ils ont pris leur envol, ils vont dans une volière où ils interagissent avec des congénères pour apprendre les comportements grégaires et la vocalisation. C'est à ce moment là qu'ils découvrent aussi les plantes et les fruits dans une transition vers leur relâchage dans les forêts.
L'Ara rouge est un animal grégaire qui se déplace en groupes de 25 individu ou plus. Monogame, il se sépare du reste pour engendrer et se consacrer à ses petits. Les parents s'en occupent ensuite pendant au moins un an, jusqu'à ce qu'ils deviennent indépendants. 
L'itinéraire touristique de la "route maya" qui arrive jusqu'au site des ruines de Copan "pourrait devenir la route de l'ara rouge", s'enthousiasme Geert van Vaeck, le directeur de l'ONG Pro-Alas.
Et à terme, l'idée est "d'emmener des aras du Honduras vers d'autres pays" d'Amérique centrale, explique M. Cuevas.
<https://information.tv5monde.com/info/au-honduras-un-projet-pour-proteger-l-ara-rouge-l-oiseau-national-413505>
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9- Au Yémen, un mystérieux "puits de l'enfer" fascine les géologues, AFP, 21/06/21, 17:00

Merveille naturelle de l'est du Yémen entourée de mystère, d'histoires de démons et d'esprits maléfiques, le puits de Barhout, connu sous le nom de "puits de l'enfer", fascine les géologues.
A environ 1.300 kilomètres à l'est de la capitale Sanaa, près de la frontière avec Oman, ce trou géant situé dans le désert de la province d'Al-Mahra fait 30 mètres de large et serait profond de 100 à 250 mètres.
Selon le folklore local, il a été créé pour servir de prison aux démons, une superstition renforcée par les odeurs nauséabondes qui se dégagent de ses profondeurs. Les responsables yéménites affirment pour leur part ignorer ce qui s'y trouve. 
"Il est très profond, nous n'avons jamais atteint le fond de ce puits étant donné qu'il y a peu d'oxygène et aucune ventilation", affirme Salah Babhair, directeur général de l'autorité locale chargée de l'étude géologique et des ressources minérales. 
"Nous sommes allés visiter la zone et sommes entrés dans le puits. Nous avons atteint plus de 50-60 mètres de profondeur et remarqué des choses étranges à l'intérieur", raconte-t-il.
"Nous avons également senti une odeur bizarre... C'est très mystérieux", insiste le responsable.
La lumière du soleil n'y pénètre que peu et on ne peut pas voir grand-chose depuis le bord, à l'exception des oiseaux qui entrent et sortent des profondeurs.
La superstition locale veut que les objets proches du trou soient aspirés vers celui-ci.
Selon Salah Babhair, le puits a des "millions et des millions" d'années. "Ces endroits nécessitent davantage d'études, de recherches et d'enquêtes", assure-t-il.
Au fil des siècles, des histoires ont circulé sur les "djins", des esprits souvent maléfiques qui vivraient dans le puits, ou sur le fait que le puits constitue une menace pour la vie sur Terre.
Par crainte de malédiction, de nombreux habitants de la région hésitent donc à s'approcher du vaste trou et évitent même d'en parler, dans un pays qui ne manque pas de tragédies. 
Le Yémen est en proie à une guerre civile depuis 2014 entre le gouvernement et les rebelles Houthis, qui a plongé la population dans le pire désastre humanitaire au monde selon l'ONU.
<https://information.tv5monde.com/info/au-yemen-un-mysterieux-puits-de-l-enfer-fascine-les-geologues-413771>
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10- Grande Barrière de corail "en danger" pour l'Unesco, l'Australie prête à contester, AFP, 22/06/21, 04:00

L'Australie contestera le projet de l'Unesco d'inscrire la Grande Barrière de corail sur la liste des sites "en danger" du patrimoine mondial en raison de sa dégradation provoquée par le changement climatique, a annoncé le gouvernement mardi. 
L'Unesco a publié lundi un rapport préliminaire recommandant de rétrograder le statut de la Grande Barrière de corail, inscrite au patrimoine mondial depuis 1981, à cause de sa détérioration, pour beaucoup due à la récurrence des épisodes de blanchissement des coraux, une conséquence des bouleversements climatiques.
"Je conviens que le changement climatique mondial constitue la plus grande menace pour les récifs coralliens mais il est erroné, à notre avis, de désigner le récif le mieux géré au monde pour une liste (de sites) "'en danger'", a déclaré la ministre de l'environnement australienne, Susan Ley.
L'Australie s'organisera pour contester ce projet, une "volte-face" après "de précédentes assurances de responsables de l'ONU", a affirmé Mme Ley dans un communiqué, à un mois de la prochaine session du comité du patrimoine mondial de l'Unesco, prévue en juillet depuis la Chine. 
Selon elle, la décision de l'Unesco ne tient pas compte des milliards de dollars dépensés pour tenter de protéger la Barrière, située au nord-est de l'Australie. 
Elle "envoie un mauvais signal à des pays qui ne réalisent pas les investissements que nous faisons dans la protection des récifs coralliens", a argué la ministre.
L'Australie n'a pas fixé d'objectif de neutralité carbone d'ici 2050. Le Premier ministre conservateur Scott Morrison avait affirmé que le pays espérait l'atteindre "dès que possible , sans mettre en péril les emplois et les entreprises. L'Australie est un des plus importants importateurs au monde de charbon et de gaz naturel. 
Pour l'organisation de défense de l'environnement Climate Council, la recommandation de l'Unesco couvre "de honte le gouvernement fédéral, qui reste passif devant le déclin du récif corallien au lieu de le protéger".
Elle "montre clairement et sans équivoque que le gouvernement australien ne fait pas assez pour protéger notre plus grand atout naturel, en particulier contre le changement climatique", a commenté de son côté le responsable des océans pour le WWF, Richard Leck.
Outre sa valeur inestimable d'un point de vue naturel ou scientifique, on estime que l'ensemble corallien qui s'étend sur 2.300 kilomètres de long, génère 4,8 milliards de dollars américains de revenus pour le secteur touristique australien.
En décembre, l'Union internationale pour la conservation de la nature (UICN) avait affirmé que le changement climatique constituait la plus grande menace pour les merveilles de la nature et la Grande Barrière avait rejoint la liste des sites classés "critiques".
La Grande Barrière de corail a déjà connu trois épisodes de blanchissement en cinq ans alors que la moitié des coraux ont disparu, depuis 1995, en raison de la hausse de la température de l'eau.
Le blanchissement est un phénomène de dépérissement qui se traduit par une décoloration. Il est provoqué par la hausse de la température de l'eau qui entraîne l'expulsion des algues symbiotiques qui donnent au corail sa couleur vive.
La Barrière a également été touchée par plusieurs cyclones et est aussi menacée par les ruissellements agricoles et par l'acanthaster pourpre, une étoile de mer dévoreuse de coraux.
<https://information.tv5monde.com/info/grande-barriere-de-corail-en-danger-pour-l-unesco-l-australie-prete-contester-413835>
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11- L'algue brune qui menace la Méditerranée, Le JDD, 22/06/21, 08h00
Marianne Enault

Des bouquets sous-marins d'un genre nouveau sont apparus dans les Calanques, sur la Côte bleue et à Agde. Il s'agit d'une espèce exotique envahissante dont l'éradication s'avère complexe et coûteuse.
Un tapis d'algues brunes aux relents d'œuf pourri recouvrant en partie la plage. L'image, désormais répandue, du détroit de Gibraltar, en mer d'Alborán, jusqu'à Málaga, est le cauchemar auquel le sud de la France rêve d'échapper. Mais c'est sans compter la ténacité de Rugulopteryx okamurae, le nom scientifique de cette algue brune originaire de l'océan Pacifique. "On en découvre tous les jours, confirme l'écologue marin Thierry Thibaut, de l'Institut méditerranéen d'océanologie. Pour le moment, elle a été repérée dans le parc national des Calanques, à Marseille, sur la Côte bleue et à Agde."
L'algue a la croissance rapide. En France, elle a été repérée pour la première fois dans l'étang de Thau, à Sète, en 2002. Dans cet espace lagunaire, l'importation d'huîtres, en l'occurrence du Japon, charrie son lot d'espèces exotiques, dont la fameuse algue brune. "Jusqu'en 2018, elle est restée circonscrite à cette zone. Puis on l'a trouvée dans les Calanques, raconte Thierry Thibaut. L'hypothèse la plus probable est un rejet en mer d'un reste de repas d'oursins qui provenaient de l'étang de Thau."
Une croissance exponentielle
D'un geste en apparence banal est né un début d'invasion. En Espagne, où elle est identifiée dans le sud du pays à partir de 2015, les chercheurs lient sa présence aux eaux de ballast - ces réservoirs utilisés pour stabiliser les embarcations - renouvelées par les cargos d'un bout à l'autre de la planète. Dans le détroit de Gibraltar, elle est considérée comme une espèce exotique envahissante (EEE).
"On considère qu'une espèce entre dans cette catégorie quand elle connaît une propagation exponentielle", explique Jean-Lou Justine, chercheur au Muséum national d'histoire naturelle. "A chaque fois, l'homme est au cœur de ce phénomène, poursuit Emmanuelle Sarat, coordinatrice du centre de ressources sur les EEE. Transportée de façon volontaire ou involontaire, une espèce va se retrouver en dehors de son aire de répartition naturelle. Elle va alors s'implanter dans ce nouveau milieu et avoir des impacts sur les écosystèmes locaux puis des conséquences économiques et sanitaires."
Entre 5 et 10 mètres de profondeur
En mer, leur gestion est quasiment impossible : elles vont et viennent au gré des courants. "Cette algue brune se fragmente très facilement, témoigne Thierry Thibaut. A la moindre vague, elle est emportée ailleurs." Là où elle s'installe - elle affectionne les fonds rocheux, les profondeurs entre 5 et 10 mètres -, elle recouvre tout, étouffant la vie locale, privant les autres végétaux de lumière et donc d'oxygène - et les poissons, d'habitats.
Dans l'immédiat, les chercheurs veulent cartographier sa présence et entreprendre des recherches génétiques pour mieux comprendre sa biologie. Ils essaieront aussi d'identifier un éventuel prédateur, la saupe, par exemple, seul poisson herbivore de Méditerranée. Car comprendre qui elle est, c'est tenter d'anticiper sa dynamique d'évolution et, donc, son caractère de gravité.
A l'échelle de l'Europe, 1.500 espèces exotiques envahissantes ont été répertoriées. Mais seules 66 d'entre elles figurent sur la liste des espèces préoccupantes
Ainsi, Caulerpa taxifolia, une espèce d'algues vertes surnommée "l'algue tueuse", en raison de sa toxicité sur la faune, et repérée dans les années 1980 en Méditerranée, est aujourd'hui en régression. Rugulopteryx okamurae connaîtra-t-elle le même sort ? En attendant, dans la calanque de Callelongue, des dépôts malodorants embarrassent déjà plaisanciers et riverains. De ces algues brunes en décomposition se dégage de l'hydrogène sulfuré - à l'odeur caractéristique -, létal à forte concentration pour l'homme. Des prélèvements sont en cours d'analyse et le ramassage doit s'organiser.
En Espagne, les opérations de nettoyage coûtent cher, 2 millions d'euros par an. Sans compter les conséquences économiques pour les pêcheurs, dont les filets se retrouvent encombrés, et la mauvaise image pour le tourisme.
1.288 milliards de dollars
Selon une étude réalisée par une équipe du CNRS et parue dans Nature fin mars, la gestion des espèces exotiques envahissantes à l'échelle de la planète a coûté au moins 1.288  milliards de dollars entre 1970 et 2017. En France, une évaluation est en cours pour déterminer le montant de la dépense. "Mais on parle de plusieurs milliards d'euros sur une période de vingt ans", selon Emmanuelle Sarat.
"A l'échelle de l'Europe, ce sont 1.500 espèces exotiques envahissantes qui ont été répertoriées, poursuit-elle. Mais seules 66 d'entre elles figurent sur la liste des espèces préoccupantes et, à ce titre, sont réglementées." Car, pour chacune, un long travail scientifique doit être mené afin d'évaluer les populations et l'impact sur le milieu. "La seule réponse, c'est la prévention, martèle la coordinatrice. Il faut empêcher leur entrée sur le territoire." Une bouteille jetée à la mer ?
<https://www.lejdd.fr/Societe/lalgue-brune-qui-menace-la-mediterranee-4053071>
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12- Les centres de soins aux animaux sauvages veulent assurer leur survie, AFP, 22/06/21, 10:00
Laure Fillon

Un par un, une bénévole donne des vers à farine à becqueter à un jeune moineau domestique recueilli au centre LPO d'Ile Grande, en Bretagne, dédié aux soins des animaux sauvages. Des centres dont l'activité reste fragile.
La jeune femme nourrit avec une pince à épiler l'oisillon enfermé dans une cage, qui piaille et ouvre un bec affamé. Des cages voisines abritent mésanges charbonnières, grives, choucas, une chouette effraie apeurée. Des hérissons mangent leur pâtée avant de retourner dans des caisses pour chat. 
Un goéland blessé à une patte observe le visiteur avec méfiance, tandis qu'à l'extérieur, ses congénères reprennent des forces dans une volière. Des piscines fermées permettent de s'assurer que les oiseaux mazoutés ont retrouvé leur imperméabilité avant d'être relâchés.
Ce centre de la Ligue de protection des oiseaux (LPO) situé en bord de mer est spécialisé dans le sauvetage d'oiseaux marins, mais il accueille aussi des petits mammifères. Goélands argentés, pigeons et hérissons sont les plus fréquents, énumère Elise Bidaud, chargée du centre de soins.
La vocation de cette structure : soigner des animaux sauvages avant de les relâcher dans la nature quand ils sont en état d'y survivre.
"Les animaux arrivent dans ce centre car l'homme a impacté à un moment leur vie : des jeunes tombés du nid et amenés au centre à tort ou à raison, des collisions avec des vitres ou des voitures, des prédations par les chats... Nous avons aussi des oiseaux mazoutés tous les ans", explique Elise Bidaud.
"Aujourd'hui il y a incontestablement une sensibilisation de la part des Français", se réjouit Allain Bougrain-Dubourg, président de la LPO. Mais ils n'ont pas toujours les bons réflexes : un oisillon tombé du nid doit être remis dedans ou placé en hauteur, les parents s'en occuperont même s'il a été touché par l'homme. Les jeunes faons isolés ne sont pas abandonnés, ils attendent le retour de leur mère.
- Des centres de soins précaires -
Le centre d'Ile Grande fonctionne avec un poste et demi de salariés, des services civiques et des dizaines de bénévoles, pour plus d'un millier d'animaux recueillis chaque année.
"Il y a un enjeu de survie pour ces structures" dont certaines ferment régulièrement, explique Jean-François Courreau, président du Réseau des centres de soin faune sauvage, qui fédère 22 d'entre eux sur une centaine en France. "Notre modèle économique est usé, il repose essentiellement sur la générosité du public et les mécènes." Sans compter une hausse de l'activité ces dernières années.
Pour y faire face, le Réseau réclame un soutien des pouvoirs publics.
Ils ont été en partie entendus. La secrétaire d'Etat à la biodiversité Bérangère Abba a promis une aide exceptionnelle de 5.000 euros par centre et "un modèle de financement plus structurant et pérenne".
"Pour les micro-centres, c'est beaucoup", salue Jean-François Courreau.
Patrice Chollet, responsable du centre Amis des hérissons Poitiers Sud, fait partie de ces structures qui reposent sur le dévouement d'une ou deux personnes. Il "consacre deux mois de salaire d'enseignant pour faire tourner le centre".
Ce passionné regrette "un gros trou dans la formation des vétérinaires", dont certains ne soignent pas les animaux sauvages "pour une raison financière ou à défaut de formation", estime-t-il.
"Nous sommes très en retard par rapport à d'autres pays", reconnaît Pascal Arné, responsable du centre de soins de faune sauvage dépendant de l'école vétérinaire de Maison-Alfort, en région parisienne. Mais les choses changent, assure-t-il, avec un intérêt grandissant des vétérinaires, qui se forment.
"Le vétérinaire peut régler beaucoup de situation, des plaies, des fractures, surtout chez les mammifères", dit-il. Il peut procéder à des soins initiaux, mais n'a pas le droit de garder les animaux sauvages, qui finissent en centres de soins.
<https://information.tv5monde.com/info/les-centres-de-soins-aux-animaux-sauvages-veulent-assurer-leur-survie-413854>
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13- La Colombie abrite le plus grand nombre d'espèces de papillons au monde, selon une étude, AFP, 22/06/21, 22:00

La Colombie abrite environ 20% des espèces de papillons de la planète, le chiffre le plus élevé au monde, selon une étude publiée mardi par le Musée d'histoire naturelle de Londres. 
Dans un document intitulé "Papillons de Colombie, liste de vérifications", un groupe international de scientifiques a recensé 3.642 espèces et 2.085 sous-espèces dans ce pays qui bénéficie d'une des plus riches biodiversités au monde. 
"Plus de 200 espèces de papillons de ce recensement ne vivent qu'en Colombie et dans aucun autre pays du monde", indique Blanca Huertas, spécialiste des papillons au Musée d'histoire naturelle de Londres. 
"Aussi, si nous les perdons, il n'existe pas de population de secours et cela sera pour toujours", souligne-t-elle, appelant à protéger leur habitat naturel. Elle souhaite que "la protection des papillons en Colombie aide à protéger les forêts et d'autres espèces moins charismatiques".
Les scientifiques ont participé à ce projet "durant la plus grande partie de leur carrière", lors de voyages d'études en Colombie, ainsi qu'à partir de l'analyse de plus de 350.000 photographies et de compilations bibliographiques existant depuis le XVIIIe siècle", a indiqué le musée dans un communiqué. 
Avec cette liste de 300 pages, "la Colombie est désormais officiellement reconnue comme ayant la plus importante quantité d’espèces de papillons dans le monde, une position qu'elle occupe déjà pour les oiseaux et les orchidées", rappelle l'institution. 
Selon l'étude, deux autres pays d'Amérique du sud, le Pérou et l'Equateur, s'approchent d'un tel niveau de biodiversité de lépidoptères, mais pour l'heure aucune publication scientifique exhaustive dans ces pays ne permet d'être plus précis.
Les chercheurs soulignent d'ailleurs que le recensement des papillons en Colombie "souffre toujours de manques d'information" et devra être complété par de nouvelles recherches et découvertes. 
"La Colombie est un pays avec une grande diversité d'habitats naturels, une géographie complexe et hétérogène (...) Ces facteurs, ajoutés à la délicate situation sécuritaire au cours du siècle passé dans certaines régions, ont limité jusqu'à aujourd'hui les avancées en matière d'exploration sur le terrain", indique le musée.
De nombreuses régions du pays ont été touchées pendant plusieurs décennies par le conflit armé contre la rébellion des Forces armées révolutionnaires de Colombie (FARC), qui ont signé en 2016 un accord de paix. Les groupes paramilitaires et de narcotrafic entretiennent également l'insécurité.
<https://information.tv5monde.com/info/la-colombie-abrite-le-plus-grand-nombre-d-especes-de-papillons-au-monde-selon-une-etude-413957>
En savoir plus :
> In search of new species in wild Colombia <https://www.nhm.ac.uk/discover/search-new-species-wild-colombia.html>, National History Museum
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14- Un séisme de magnitude 6 secoue la capitale du Pérou, AFP, 23/06/21, 08:00

Un fort séisme de magnitude 6 a frappé Lima et d'autres secteurs de la côte centrale du Pérou mardi soir, sans que des dommages ou victimes ne soient immédiatement répertoriés, a annoncé le Centre sismologique national.
Le séisme, qui avait dans un premier temps été évalué à une magnitude de 5,8, s'est produit à 21H54 locales (mercredi 02H54 GMT), avec un épicentre à 32 kilomètres de profondeur, et à une distance de 33 kilomètres au sud-ouest de Mala, localité côtière elle-même située à une centaine de kilomètres au sud de la capitale péruvienne, selon l'organisme.
Le service d'hydrographie a écarté tout risque de tsunami.
"C'est l'un des séismes les plus forts qu'il y ait eu ces dernières années à Lima. Nous ne savons pas encore s'il y a des dommages matériels ou humains, (mais) peu à peu nous aurons des informations", a dit à l'AFP Hernando Tavera, dirigeant de l'Institut géophysique du Pérou. "C'est un séisme d'une magnitude assez importante, nous nous attendons à ce qu'il y ait des répliques".
Radio Nacional a indiqué qu'à Mala, quelques logements en pisé s'étaient effondrés, sans donner davantage de détails.
- Bris de bouteilles -
De nombreux habitants de Lima sont sortis dans la rue en raison de la forte secousse. "Ça a été très fort, ça a secoué toute la maison, on a dû sortir", a dit à l'AFP Julia Lazaro Rodriguez, 60 ans.
Sur la côte Verte, le front de mer de Lima, quelques rochers sont tombés depuis des falaises de 80 mètres de haut, a indiqué la télévision Canal N.
A l'aéroport international Jorge Chavez, des éléments du plafond sont tombés sur des bancs dans les salles d'attente, mais l'aéroport, peu fréquenté en raison de la pandémie de coronavirus, continue de fonctionner, selon Radio Nacional.
Dans des supermarchés, il y a eu des bris de bouteilles, selon la presse.
Le Pérou est secoué chaque année par au moins une centaine de tremblements de terre perceptibles pour la population, car il est situé sur la ceinture de feu du Pacifique, une zone d'activité tellurique qui s'étend le long de la côte ouest du continent américain.
Ce tremblement de terre intervient dans un pays qui attend toujours la proclamation officielle des résultats du second tour de la présidentielle du 6 juin.
Après le dépouillement de 100% des bulletins, le candidat de la gauche radicale, Pedro Castillo, est en tête avec 50,12% des suffrages, contre 49,87% pour Keiko Fujimori, de la droite populiste. Le Jury national électoral (JNE), qui doit proclamer les résultats, étudie encore les recours déposés par Mme Fujimori, qui a demandé l'invalidation de plusieurs dizaines de milliers de suffrages.
<https://information.tv5monde.com/info/un-seisme-de-magnitude-6-secoue-la-capitale-du-perou-413991>
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15- Des jumeaux pandas sont nés dans un zoo de Tokyo, AFP, 23/06/21, 09:00

Shin Shin, un panda femelle du zoo de Ueno à Tokyo, a accouché de jumeaux dans la nuit de mardi à mercredi, un événement au Japon qui a même suscité une réaction du porte-parole du gouvernement.
Le sexe des deux bébés n'a pas encore été précisé. Les employés du zoo "font de leur mieux en ce moment pour protéger et observer la mère et ses bébés", a déclaré le parc animalier dans un communiqué.
C'est la première fois que des jumeaux pandas naissent au zoo d'Ueno. L'un des minuscules bébés, pesant 124 grammes, a été placé en couveuse, a expliqué ultérieurement un porte-parole du zoo lors d'une conférence de presse.
Shin Shin "est en bonne santé" et s'occupe avec attention de l'autre bébé, a-t-il ajouté.
Quand les pandas ont des bébés jumeaux, ils en élèvent un seul d'habitude, "donc nous devons nous assurer que la mère en allaitera un pendant que nous garderons l'autre en couveuse", a encore précisé le porte-parole du zoo.
Les bébés échangeront régulièrement leurs places, de sorte que tous deux devraient profiter de l'allaitement maternel.
C'est la première naissance de pandas au zoo d'Ueno depuis la naissance d'une femelle en 2017, Xiang Xiang, devenue une attraction majeure pour le site avant la pandémie.
L'annonce de la nouvelle grossesse de Shin Shin début juin avait déjà fait les gros titres au Japon, et avait accessoirement profité aussi aux actions de certaines chaînes de restauration à la Bourse de Tokyo. 
Disposant de restaurants populaires à côté du zoo, ces sociétés devraient logiquement profiter d'un afflux de visiteurs à l'avenir grâce à la famille panda élargie. Leurs actions bondissaient d'ailleurs de nouveau mercredi.
La naissance des jumeaux "est une nouvelle réjouissante", a commenté mercredi le porte-parole du gouvernement japonais, Katsunobu Kato.
Il existe seulement quelque 1.800 pandas géants à l'état sauvage dans le monde, vivant dans des forêts de bambou dans des massifs montagneux en Chine, un habitat naturel spécifique qui se raréfie, selon l'organisation environnementale WWF.
Quelque 600 autres spécimens de cette espèce menacée vivent dans des parcs animaliers à travers le monde.
La Chine a coutume de prêter à long terme des pandas géants à des pays étrangers en signe d'amitié, une pratique surnommée la "diplomatie du panda".
<https://information.tv5monde.com/info/des-jumeaux-pandas-sont-nes-dans-un-zoo-de-tokyo-413999>
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16- Les eaux de la Méditerranée se réchauffent 20 % plus vite que la moyenne mondiale, Le Monde, 23/06/21, 10h34 
Martine Valo

Conséquence de ce dérèglement, ses eaux attirent de nombreuses espèces et essences non endémiques qui provoquent des pertes catastrophiques de biodiversité. 
La Méditerranée vit des poussées de fièvre qui provoquent chez elle des symptômes inédits. Il arrive désormais à la Grande Bleue de se couvrir de nappes de « morve de mer » causées par des efflorescences de phytoplancton qui barbouillent de beige la surface de l’eau, quand elle ne se métamorphose pas en soupe de méduses au fur et à mesure que celles-ci prolifèrent lors d’épisodes plus longs et plus fréquents. Ainsi, en Tunisie, dans le golfe de Gabès, les pêcheurs se plaignent d’en rapporter davantage que de poissons dans leurs filets…
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Ce n’est qu’un des bouleversements que subit la Méditerranée, frappée de plein fouet par le changement climatique et soumise aux pressions des populations massées sur son littoral. Elle n’est pas encore tropicale, « mais elle est en voie de le devenir dans sa partie orientale », souligne le WWF dans une revue de littérature scientifique qu’il lui a consacrée, le 8 juin. Car ses eaux se réchauffent 20 % plus vite que la moyenne mondiale.
La Méditerranée serait-elle de surcroît devenue la mer qui attire le plus de faune et de flore non endémiques autour du globe, au détriment des espèces endémiques ? Le rapport déplore en particulier un taux de mortalité de 80 % , voire 100 %, des grandes nacres (Pinna nobilis) au cours des années 2010 dans plusieurs sites, notamment en Espagne, en Italie, en Corse. Un pathogène apporté par des courants marins serait en grande partie responsable de ce carnage.
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La plupart des nouveaux venus viennent de la mer Rouge ou de l’océan Indien via le canal de Suez : 986 espèces exotiques, dont 126 poissons, auraient emprunté cette voie, qui devrait être encore plus fréquentée avec l’expansion de cette infrastructure. Leurs intrusions semblent leur réussir. Il a fallu à peine une vingtaine d’années pour que le barracuda (Sphyraena viridensis) et le mérou sombre (Epinephelus marginatus) deviennent abondants devant les côtes de Ligurie, en Italie.
Cependant, ces prédateurs font pâle figure face à un herbivore d’allure anodine de 12 à 14 centimètres de long, le poisson-lapin, dont deux espèces (Siganus rivulatuset Siganus luridus) qui nagent en grands bancs dévastent les habitats des espèces indigènes. Des études récentes ont souligné une réduction de 60 % à 65 % des algues qu’ils broutent en grandes quantités, et de divers invertébrés sur un millier de kilomètres de littoraux turcs et grecs où le poisson-lapin s’est établi. Sans ces forêts sous-marines complexes, les chercheurs constatent des pertes catastrophiques de biodiversité.
Les ravages du poisson-lapin
Une autre étude, menée dans l’ouest de la Turquie, a révélé que 98 % de la biomasse totale de poissons herbivores de l’aire marine protégée de Gökova était composée de poissons-lapins, les 2 % restants étaient constitués de poissons-perroquets qui étendent eux-mêmes leur aire de répartition vers le nord. Plus au sud du pays, les pêcheurs de Kas rapportent que le poisson-lapin représente 80 % de leurs prises.
Au chapitre des arrivées calamiteuses, le poisson-lion (Pterois miles) se montre très performant. Le premier fut trouvé dans le filet d’un chalut en 1991 au large d’Israël. Deux décennies plus tard, il est présent au Liban, à Chypre, en Turquie, en Grèce, en Tunisie, en Syrie, en Italie et en Libye, et se dirige vers les mers Egée et Ionienne. Ce spécimen aux couleurs éclatantes et aux redoutables épines venimeuses dévore tout sur son passage : œufs, larves, petites espèces de poissons et de crustacés. « Son estomac peut se dilater jusqu’à 30 fois son volume initial », rapportent les auteurs.
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Ces invasions ont un coût très important pour les écosystèmes. D’autant que les sources de stress se cumulent. Ainsi les herbiers de posidonies – précieux par leur grande capacité à stocker du carbone – ne pâtissent pas seulement du réchauffement de la Méditerranée, ils sont ravagés par ailleurs par les ancres des bateaux de plaisance.
Autre exemple, la gorgone pourpre (Paramuricea clavata), qui vit habituellement dans la fraîcheur par 25 mètres de fond et s’avère donc très vulnérable aux vagues de chaleur de plus en plus fréquentes. Ce corail souffre aussi de l’accumulation de filets de pêche abandonnés qui s’enchevêtrent dans ses fines branches jusqu’à l’étouffer. Un taux de mortalité de masse a été observé en Espagne. Et en Italie, les chercheurs de l’université de Gênes ont mesuré que 30 % des gorgones des eaux ligures avaient été détruites par une seule tempête en 2018. Or, ces événements extrêmes s’intensifient. Le WWF rappelle sa demande de voir 30 % de la Méditerranée classée aire marine protégée.
<https://www.lemonde.fr/planete/article/2021/06/23/la-faune-et-la-flore-de-la-mediterranee-bouleversees-par-le-rechauffement_6085330_3244.html <https://www.lemonde.fr/planete/article/2021/06/23/la-faune-et-la-flore-de-la-mediterranee-bouleversees-par-le-rechauffement_6085330_3244.html>>
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En images
17- Quand les fourmis sont sublimées par la photographie, National Geographic, 05/05/21, 16:42
Douglas Main

Le photographe Eduard Florin Niga a réalisé les portraits plusieurs fourmis. Des photographies d'art qui vous transporteront dans un tout autre monde.
La fourmi argentée saharienne (Cataglyphis bombycina) peut filer sur le sable brûlant d’Afrique du Nord à une vitesse fulgurante. Elle peut atteindre une vitesse de plus de 900 m/s. Proportionnellement à la taille de son corps, c’est comme si un humain parcourait plus de deux terrains de football avant que vous n’ayez terminé de dire : « Il-Elle va vite ! ».
La fourmi Cephalotes atratus possède une tête aplatie avec un corps élancé. Elle a la faculté de planer entre les cimes des arbres des forêts d’Amérique du Sud. Citons également les fourmis coupe-feuille, dont certaines possèdent un exosquelette tapissé de roches. Ces fourmis cultivent des champignons sous terre grâce à des morceaux de plantes préalablement mâchés, faisant d’elles les premiers agriculteurs de l’Histoire, des millions d’années avant l’Homme.
Eduard Florin Niga a récemment photographié ces espèces et bien d’autres pour son nouveau livre Ants: Workers of the World, à paraître le 18 mai prochain. L’objectif d'Eduard Florin Niga avec ce livre, et avec son travail en général, c’est de révéler au monde entier l’univers fascinant de l’infiniment petit, un monde qui se profile tout autour de nous, pourtant impossible à observer, déclare-t-il.
> Photos à voir à :
<https://www.nationalgeographic.fr/animaux/quand-les-fourmis-sont-sublimees-par-la-photographie>
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18- Un Nasique s'invite chez moi !, Chanee Kalaweit, 07/06/21

Un nasique blessé fait irruption dans le jardin !
> Vidéo à voir à :
<https://www.youtube.com/watch?v=Girpu4HPaDo>
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19- Muséum d'Histoire naturelle de Paris : l'incroyable travail de conservation de millions d'animaux, TF1, journal de 20h, 18/06/21

Patrimoine - Depuis le 19 mai, le Muséum d'Histoire naturelle accueille des visiteurs émerveillés devant des animaux grandeur nature. Objectif : les restaurer afin de sensibiliser le public à l'importance de protéger les espèces en voie de disparition. 
68 millions d'animaux figés pour l'éternité au Muséum national d'Histoire naturelle à Paris. Soit autant de pièces à restaurer régulièrement. Un atelier dédié, de préparation d'ostéologie et de taxidermie (SPOT), se trouve à quelques pas de l'établissement culturel. Kristoff Voisin, ancien soigneur animalier, y passe ses journées. "Quel que soit l'animal que je naturalise, je le fais dans le respect de la bête", assure le taxidermiste dans le reportage de TF1. "J'essaie de le magnifier au maximum par rapport à son vivant. 90% des animaux que je reçois viennent de parcs zoologiques ou de ménageries. Ce sont les endroits où on prend soin d'eux, où on les pousse jusqu'à la fin donc généralement, ils meurent très vieux." 
Ainsi, la plupart de ces collections grandeur nature sont passées entre ses mains. Comme Kiki, la torture géante arrivée tout droit des Seychelles en 1920, et morte en 2009 à l'âge de 146 ans, ou encore le premier cygne noir expédié sur le sol français d'Australie en 1803, et parrainé à l'époque par Joséphine de Beauharnais, première épouse de l'empereur Napoléon Ier. "Ce sont des témoignages d'animaux qui auront peut-être disparu dans 10, 20, 30 ans", souligne le spécialiste. 
> Reportage à voir à :
<https://www.lci.fr/sciences-et-innovation/video-museum-d-histoire-naturelle-de-paris-l-incroyable-travail-de-conservation-de-millions-d-animaux-2189111.html>
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20- Alaska : le merveilleux sanctuaire des baleines à bosse, France 2, journal de 20h, 19/06/21

Le parc national de Glacier Bay en Alaska est un véritable sanctuaire pour les baleines. Comment la nature a-t-elle apprécié cette absence de bateaux de touristes, avec la pandémie de Covid-19 ?
Les Américains appellent cet État de l'Alaska la dernière frontière. Ici, les seuls qui ont le droit de venir en touriste sur les petites îles sont les colonies de phoques. Les plages sont désertes : uniquement les ours s'y prélassent. Dans l'eau, les nageurs sont bien plus imposants que les hommes. Glacier Bay, en Alaska, est un parc national classé au patrimoine mondial de l'Unesco, où les humains ne peuvent venir qu'en bateau. Ici, entourés de sommets à 4 000 mètres, une cinquantaine de glaciers se jettent dans les eaux poissonneuses de l'Alaska, véritable garde-manger pour les baleines à bosse en été.
> Suite à lire et reportage à voir à :
<https://www.francetvinfo.fr/culture/alaska-le-merveilleux-sanctuaire-des-baleines-a-bosse_4670429.html>
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21- Dunes de Corralejo : la perle des Canaries, TF1, journal de 20h, 21/06/21

Surnommé le petit Sahara, le parc naturel de Corralejo, un désert méconnu aux îles Canaries, est un paradis pour ceux qui ont une âme d'explorateur. C’est aussi un havre pour des animaux et des plantes devenus très rares à la surface du globe.
Il faut laisser le vent chasser les nuages et laisser apparaître la lumière dorée de l’aube. Les dunes de Corralejo repèrent des âmes solitaires, refuge des Canariens en manque de quiétude. Un désert intimement lié au passé volcanique de la plus ancienne île des Canaries.
Avec ses 2 600 hectares de sable, parsemés de petites taches noires que notre guide, David Barranco Sanchez, nous invite à regarder de plus près. “On estime que la dernière éruption remonte à environ 500 000 ans. Ces roches ne sont plus de la lave, c’est la projection de bombes et de roches volcaniques qui ont atterris jusqu’ici. Et là, le vent a balayé le sable. Mais comme ce sont des dunes mouvantes, il recouvrira à nouveau. Et demain, il y aura une dune à la place”, explique-t-il.
La terre, le vent, le feu, mais aussi l’eau, bercent les dunes des Corralejo. La force des éléments attirent également les sportifs. Max est Belge et passionné de kitesurf. Pour la première fois, il va affronter les eaux turquoises de la Fuerteventura. Découvrez l’intégralité de ce reportage dans la vidéo ci-dessus.
> Reportage à voir à :
<https://www.lci.fr/evasion/video-dunes-de-corralejo-la-perle-des-canaries-2189419.html>
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22- Ces animaux qui nous soignent, France 5, Enquête de santé, 22/06/21, 20h51

Avec 8 millions de chiens et 14 millions de chats, les Français détiennent le record du monde de possession d’animaux de compagnie. Si ces compagnons à quatre pattes nous apaisent et nous stimulent, ils font en réalité bien plus que cela : ils nous soignent ! Et c’est scientifiquement prouvé.
Le documentaire réalisé par Stéphanie Rathscheck sera suivi d’un débat animé par Marina Carrère-d’Encausse.
Invités :
• Marine Grandgeorge, Psychologue et éthologue - Université Rennes 1
• Boris Cyrulnik, Neuropsychiatre et éthologue
• Hélène Gateau, Vétérinaire
• Paul Charles, Président de Canidea, Confédération française des organisations de chiens d'aide à la personne
> Emission (101 min) à retrouver à :
<https://www.france.tv/france-5/enquete-de-sante/2532353-ces-animaux-qui-nous-soignent.html>
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