[revue-presse-FNH] Petite revue de presse centrée sur biodiversité, sciences et protection du vivant et de l'univers, patrimoine + 1 publication & 2 annonces (lundi 8 mars)

Florence de Monclin f.demonclin at fnh.org
Lun 8 Mar 08:02:07 CET 2021


Bonjour à tous,

Un petit tour d'horizon avec deux possibilités d'accès aux dépêches et articles suivants : 
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1- Tribune. « Finalement le petit SARS-CoV-2,  nous invite à une remise en cause drastique » <https://www.lemonde.fr/idees/article/2021/02/21/finalement-le-petit-sars-cov-2-nous-invite-a-une-remise-en-cause-drastique_6070710_3232.html>, Le Monde, 21/02/21, 10h00
2- A cause de la pandémie, un pub irlandais se reconvertit en clinique pour animaux sauvages <https://www.geo.fr/environnement/a-cause-de-la-pandemie-un-pub-irlandais-se-reconvertit-en-clinique-pour-animaux-sauvages-203816>, AFP, 21/02/21, 10:00
3- Inde : la maladie de Carré menace la dernière population de lions d'Asie <https://www.geo.fr/environnement/inde-la-derniere-population-de-lions-dasie-menacee-par-la-maladie-de-carre-203833>, AFP, 22/02/21, 11:00
4- Le zoo de Lille accueille un jeune panda roux mâle pour tenter la reproduction <https://www.geo.fr/environnement/le-zoo-de-lille-accueille-un-jeune-panda-roux-male-pour-tenter-la-reproduction-203855>, AFP, 23/02/21, 17:00
5- Captures de dauphins : des associations pour un moratoire hivernal d'un mois de la pêche en mer <https://www.geo.fr/environnement/captures-de-dauphins-des-associations-reclament-un-delai-hivernal-dun-mois-de-la-peche-en-mer-203845>, AFP, 23/02/21, 18:00
6- Indonésie : 10 orangs-outans relâchés à Bornéo, sous la menace du coronavirus, <https://www.geo.fr/environnement/dix-orangs-outans-relaches-dans-la-nature-a-borneo-une-premiere-depuis-un-an-203839> AFP, 23/02/21, 22:00
7- Une centaine de dauphins retrouvés morts au large du Mozambique depuis dimanche <https://www.lemonde.fr/planete/article/2021/02/24/une-centaine-de-dauphins-retrouves-morts-au-large-du-mozambique-depuis-dimanche_6070993_3244.html>, Le Monde avec AFP, 24/02/21, 03h17
8- Un braconnier d'oiseaux protégés condamné à un an de prison ferme à Toulon <https://www.geo.fr/environnement/un-braconnier-doiseaux-proteges-condamne-a-un-an-de-prison-ferme-a-toulon-203875>, AFP, 24/02/21, 21:00
9- Décryptage. Dans la jungle des pétitions en ligne, la défense de la cause animale se taille la part du lion <https://www.lemonde.fr/m-perso/article/2021/02/27/dans-la-jungle-des-petitions-en-ligne-la-defense-de-la-cause-animale-se-taille-la-part-du-lion_6071397_4497916.html>, Le Monde, 27/02/21, 16h26 
10- Enquête. Après le Covid-19, d’autres virus d’origine animale nous menacent <https://www.francetvinfo.fr/sante/enquete-apres-le-covid-19-dautres-virus-dorigine-animale-nous-menacent_4312331.html>, France info, 27/02/21, 16:27
11- Indonésie : le volcan Sinabung crache une spectaculaire colonne de cendres <https://information.tv5monde.com/info/indonesie-le-volcan-sinabung-crache-une-spectaculaire-colonne-de-cendres-398585>, AFP, 02/03/21, 13:00
12- En France, plus de 2 400 espèces sont menacées d’extinction <https://www.lemonde.fr/planete/article/2021/03/03/en-france-plus-de-2-400-especes-sont-menacees-d-extinction_6071768_3244.html>, Le Monde, 03/03/21, 05h39 
13- Liste rouge des espèces menacées en France : 13 ans de résultats <https://uicn.fr/bilan-13-ans-liste-rouge-france/>, Comité français de l’UICN, communiqué du 03/03/21
14- Grèce : des flamants roses meurent empoisonnés par les plombs des chasseurs <https://information.tv5monde.com/info/grece-des-flamants-roses-meurent-empoisonnes-par-les-plombs-des-chasseurs-399219>, 06/03/21, 13:00
En images
15- Documentaire. « Les Arches de Noé », quand les parcs zoologiques deviennent la solution à la survie des espèces <https://france3-regions.francetvinfo.fr/auvergne-rhone-alpes/documentaire-les-arches-de-noe-quand-les-parcs-zoologiques-deviennent-la-solution-a-la-survie-des-especes-1962436.html>, France 3 Auvergne-Rhône-Alpes, 18/02/21, 18h46
16- En apnée avec les baleines dans les eaux de Polynésie <https://www.lci.fr/evasion/video-en-apnee-avec-les-baleines-dans-les-eaux-de-polynesie-2178750.html>, TF1, journal de 20h, 18/02/21
17- Sur le front Des dauphins <https://www.france.tv/france-5/sur-le-front/2264521-des-dauphins.html>, France 5, Sur le front, 21/02/21, 20h52
18- Covid-19 : les gorilles peuvent-ils être contaminés à cause de nos selfies ? <https://www.lemonde.fr/sciences/video/2021/03/02/gare-a-ne-pas-contaminer-les-gorilles_6071721_1650684.html>, Le Monde, 02/03/21, 17h58
Une publication
19- Ce que la nature sait - La révolution combinatoire de la biologie et ses dangers <https://www.puf.com/content/Ce_que_Nature_sait>, de Nicolas Bouleau, Editions PUF, 27/01/21
Deux annonces
20- Fête de la Nature - Appel à projets <https://fetedelanature.com/newsletter-du-23-fevrier-2021?utm_source=Organisateurs&utm_campaign=792ef05dc5-EMAIL_CAMPAIGN_2_10_2018_COPY_01&utm_medium=email&utm_term=0_a826d457f5-792ef05dc5-114071297>, Lettre du 23 février 2021
21- Couëron. Mon restau responsable : visioconférence ce lundi à 17h <https://www.ouest-france.fr/pays-de-la-loire/coueron-44220/coueron-mon-restau-responsable-visioconference-ce-lundi-7178602>, Ouest-France, 08/03/21, 06h10

Bien à vous,
Florence

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TRIBUNE DU JOUR : L’hypothèse d’une zoonose comme celle d’une manipulation génétique rappellent l’urgence de remettre en cause un modèle de développement détruisant la nature. (cf. item 1 & 19)
CITATION DU JOUR : "Avant le XXe siècle, le monde connaissait une pandémie environ tous les cent ans, Or depuis le début du XXIe siècle on en a déjà connu six ! On estime à 1,7 million le nombre de virus 'non découverts' actuellement présents dans les mammifères et les oiseaux, dont 827 000 pourraient avoir la capacité d'infecter les êtres humains." Benjamin Roche, éco-épidémiologiste à l’IRD (Institut de recherche sur le développement). (cf. item 10)
DÉCRYPTAGE DU JOUR : Sur les plateformes de mobilisation numérique, le bien-être des créatures à mille, quatre, deux (ou sans) pattes fédère des millions de signatures. D’énormes pétitions ont ainsi porté les principales mesures de la proposition de loi sur la maltraitance animale. (cf. item 9)
ALERTE DU JOUR : Selon la liste rouge nationale, qui dresse le bilan de 13 années d’évaluation, la crise d’érosion de la biodiversité continue de s’aggraver. Plus de 17 % des espèces animales et végétales évaluées (soit 2 430) sont menacées d’extinction et la France fait bien partie des pays fortement atteints par la crise d’érosion de la biodiversité. (cf. item 12, suite, 13 & suite)
PREMIÈRES DU JOUR : — Dix orangs-outans ont été transportés par hélicoptère et relâchés dans leur habitat naturel sur l'île de Bornéo en Indonésie. C'est la première opération du genre organisée depuis un an, en raison de la pandémie qui menace aussi ces primates. (cf. item 6) 
— Selon la Ligue de protection des oiseaux, un braconnier qui chassait des oiseaux protégés, notamment à la glu, a été condamné à un an de prison ferme à Toulon (sud-est). (cf. item 8)
NOTRE ACTU : A suivre sur notre site Internet <http://www.fondation-nature-homme.org/>, Facebook <https://www.facebook.com/FondationNH/>, Twitter <https://twitter.com/fondationNH> ou Instagram <https://www.instagram.com/fondationNH/>.
> Plan de relance, loi climat... Décryptage et propositions pour des avancées écologiques et sociales qui comptent <http://www.fondation-nature-homme.org/sites/default/files/presse/dp-plan-relance-fnh.pdf>
> Le temps est venu de poser les premières pierres d’un nouveau monde <https://letempsestvenu.org/>
> 10 mesures pour juger de la pertinence des programmes des candidats aux élections municipales <http://www.fondation-nature-homme.org/magazine/ecolos-et-sociales-les-prochaines-municipales>
> Baromètre des mobilités du quotidien - Coût, manque d'alternatives : les Français prisonniers de la voiture <http://www.fondation-nature-homme.org/magazine/cout-manque-dalternativesles-francais-prisonniers-de-leur-mode-de-transport>
> Guide en ligne. 7 propositions pour contribuer au grand débat national <http://www.fondation-nature-homme.org/magazine/7-propositions-pour-contribuer-au-grand-debat-national/>
> Pétition. L’Affaire du Siècle. Climat : stop à l’inaction, demandons justice ! <https://laffairedusiecle.net/>
> Let’sbio ! Le Bonus cantine Bio et Locale <https://www.letsbio.org/>
> 30 gestes et astuces pour réduire sa conso d’énergie <https://www.lesgesteseclaires.com/>
> Groupe Facebook "Infos et astuces pour économiser l’énergie <https://www.facebook.com/groups/208132273169772/?utm_campaign=GE2018&utm_medium=E5&utm_source=GE2018E516>"
> Une collection de vidéos pour décrypter les enjeux écologiques et climatiques <https://www.youtube.com/playlist?list=PLh--7obE3XQ4Ku7J6VzsvlsKayQqvJTq9>
> Pétition. TAFTA, CETA : des traités climaticides qui menacent nos démocraties. <http://fondation-nicolas-hulot.org/action/tafta-ceta-des-traites-climaticides-qui-menacent-nos-democraties/?_ga=1.254849352.1537587716.1214298697>
> Pétition. Crèches : arrêtons d’intoxiquer nos enfants <https://formulaires.fondation-nicolas-hulot.org/fra/petition_ecolocreche>
> Pour répondre PRÉSENT à l’APPEL DES SOLIDARITÉS porté par plus de 80 ONG & associations de tous horizons <https://www.appel-des-solidarites.fr/>
> 2nd édition de My Positive Impact : les 6 lauréats du public et les 3 lauréats du jury <http://www.mypositiveimpact.org/les-solutions>______________________________________________________________________________________________________________________
1- Tribune. « Finalement le petit SARS-CoV-2,  nous invite à une remise en cause drastique », Le Monde, 21/02/21, 10h00
Par Alain Grandjean, Président de la Fondation Nicolas Hulot & Nicolas Bouleau, Mathématicien et auteur de ‘Ce que Nature sait’

L’hypothèse d’une zoonose comme celle d’une manipulation génétique rappellent l’urgence de remettre en cause un modèle de développement détruisant la nature, soulignent, dans une tribune au « Monde », Alain Grandjean, président de la Fondation Hulot, et le mathématicien Nicolas Bouleau
Tribune. D’où vient le SARS-CoV-2 ? Deux thèses se sont affrontées. Est-il issu de contacts excessifs entre des animaux sauvages et des humains ? Chauve-souris ? Pangolins ? Visons ? Beaucoup de candidats à ce stade, mais pas de certitude. Il s’agirait donc d’une zoonose, reliée à la destruction des écosystèmes et traduisant une relation dégradée entre la nature sauvage et les êtres humains.
Est-il né dans un laboratoire spécialisé dans les manipulations génétiques et en est sorti à cause d’un défaut de précaution ? Cette thèse, même si elle reposait sur des arguments sérieux (cf. l’article approfondi de N. Baker dans le New York Magazine du 4 janvier 2021), semble écartée aujourd’hui après les premières investigations de l’OMS. Rappelons qu’un examen détaillé du génome du virus ne permet pas de conclure : il est formellement impossible de distinguer un ADN modifié naturellement ou artificiellement.
> Lire aussi  Le conseil scientifique s’étoffe de nouvelles spécialités pour lutter contre la pandémie
L’ampleur gigantesque de l’impact de la pandémie devrait nous avertir. L’hypothèse de la zoonose nous fait prendre conscience qu’il est impératif pour notre avenir de remettre en cause en profondeur un modèle de développement qui détruit la nature. La deuxième hypothèse nous fait prendre conscience que nos techniques en matière de manipulations génétiques se développent à toute vitesse, sont appropriables par de nombreux acteurs sans un contrôle international solide, et que la biosynthèse pose de redoutables problèmes.
La nature construite par une combinatoire
D’où vient que ces questions se posent à notre époque ? La nature dont on parle depuis la nuit des temps, tantôt adorée tantôt crainte, n’est plus la même maintenant qu’il est établi qu’elle est construite par une combinatoire. A la fois le code et la matrice dans laquelle il se développe sont moléculaires donc essentiellement une question de combinatoire (cf. N. Bouleau, Ce que Nature sait, PUF janvier 2021).
> Lire aussi  Philippe Descola : « Nous sommes devenus des virus pour la planète »
Alors les ordres de grandeur de cette combinatoire et les durées de l’évolution sont à examiner avec soin si on veut prendre la mesure de cette révolution. Il apparaît que les combinaisons possibles sont si vertigineusement nombreuses que la nature dans son long parcours n’a pu en essayer qu’une infime partie. Néanmoins, elle a expérimenté énormément. On peut dire qu’elle a ses raisons que les plantes et les animaux soient ce qu’ils sont.
> Lire aussi  Les fronts de la déforestation se multiplient sur la planète
Quelles que soient les interprétations, tout le monde admet que l’évolution est un processus de complexification et de diversification dans un mouvement collectif en interaction jalonné d’effondrements partiels, cataclysmes, épidémies, disparitions d’espèces. Durant ce temps beaucoup de voies ont été essayées par la nature dont nous ignorons définitivement les données. Il est clair que nous et notre environnement vivant actuel sommes les héritiers d’êtres vivants qui ont survécu à ces désastres successifs.
Les intérêts divergents pour le climat
La nature, nous ne la referons pas, elle a fait des choix et des essais malheureux que nous ignorons. Elle a pour cette longue expérience une valeur et nous devons en tenir compte par prudence. Certes, l’exploration de la connaissance et l’usage de nos savoirs sont importants, utiles et nécessaires, mais la terre ne sera jamais une salle blanche, les micro-organismes sont partout dans notre intestin, dans la moindre motte de terre. Les insuffisances de confinement de nos expérimentations génétiques sont d’une dangerosité extrême pour nous et pour le vivant.
Et sur ce plan, la sagesse au niveau international est complètement défaillante ; nous sommes à la merci d’acteurs irresponsables, de leurs jeux et colères sur ce qu’on a le droit de faire comme des enfants revendiquant la propriété de leurs jouets. Les débuts de recommandations déontologiques collectives ont à ce jour peu d’effets. Elles doivent être rendues effectives et contraignantes. Il y va de notre avenir.
> Lire aussi  Prévenir les pandémies plutôt que les guérir serait cent fois moins coûteux
L’économie libérale est une construction très sophistiquée mais reste une pensée du XIXe siècle appliquée aux problèmes d’aujourd’hui. Il faut en prendre conscience. Elle est démunie devant les intérêts divergents pour le climat, et reste captive d’avantages lucratifs pour gérer les ressources de la nature minérale et vivante.
L’attitude de « respect des égoïsmes » qu’elle implique est absurde, car nos enfants demandent de la sagesse pour préserver la vie qui sera ou ne sera pas autour d’eux. Finalement le petit SARS-CoV-2 nous invite à une remise en cause drastique. Le modèle culturel et économique actuel repose sur une vision de la nature et un rapport à la nature qui peut nous être fatal.
<https://www.lemonde.fr/idees/article/2021/02/21/finalement-le-petit-sars-cov-2-nous-invite-a-une-remise-en-cause-drastique_6070710_3232.html>
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2- A cause de la pandémie, un pub irlandais se reconvertit en clinique pour animaux sauvages, AFP, 21/02/21, 10:00
Joe Stenson

Depuis l'instauration du premier confinement en mars 2020, le pub irlandais Tara Na Ri a fermé ses portes et n'a plus versé une goutte d'alcool. Mais il s'est constitué une nouvelle clientèle d'habitués à base de cygnes et renards, devenant la toute première clinique vétérinaire pour faune sauvage du pays. 
Derrière les stores de ce pub de Navan (nord-est de l'Irlande), les tireuses à bières sont silencieuses et la salle principale est déserte. 
Mais les pièces annexes abritent une activité débordante : ici on biberonne une chèvre sauvage de deux semaines, baptisée Liam. Là, des cygnes installent leur nid dans d'anciennes écuries, un renard peureux se crée un enclos et un bénévole soigne une buse aux grands yeux. 
Depuis vendredi, l'ancien débit de boissons s'est reconverti, grâce à l'association Réhabilitation de la faune irlandaise (WRI), devenant la toute première clinique vétérinaire du pays à s'occuper de créatures de toutes tailles et espèces, quel que soit leur problème. 
"On était habitués à une certaine façon de vivre", a confié à l'AFP James McCarthy, dont la famille possède le pub depuis plus de dix ans. "Quand on nous l'a enlevée, on s'est retrouvés avec un vide. Il faut un certain temps pour le combler, d'une manière que vous n'auriez jamais crue possible avant". 
- Animaux sociaux -
"On se prépare à la saison des orphelins, qui est notre période la plus chargée de l'année", explique le responsable des animaux Dan Donoher, en tentant de calmer un pigeon qui s'agite sur une table d'examen. "On aura beaucoup d'oisillons et de renardeaux, qui nous occuperont pendant les six prochains mois".
Dans la culture irlandaise, les pubs occupent une place centrale de la vie sociale, où l'on fête les évènements importants et où se crée la solidarité entre voisins. 
Dans les zones rurales reculées, leur rôle est d'autant plus important, et la fermeture du Tara Na Ri avait porté un rude coup à la communauté locale, déjà ébranlée par les changements radicaux induits par le confinement. 
Mais selon Aoife McPartlin, responsable de la branche éducative de WRI, la toute nouvelle clinique vétérinaire est déjà venue remplacer le pub dans le cœur de certains clients, qui ont donné de leur temps pour réparer les salles annexes. 
"On les a accueillis, ils nous ont accueillis", dit-elle à propos des habitants, qui n'ont pas ménagé leur peine ni leur temps pour rénover les locaux.
- Nature et confinement -
L'Irlande, qui recense plus de 4.000 décès dus au Covid-19, est actuellement en plein troisième confinement, instauré pour stopper l'explosion des cas survenue après un assouplissement des restrictions locales avant Noël. 
Alors que le pays avait traversé les deux premières vagues de la pandémie avec relativement peu de cas et de décès, il présente désormais le taux de contamination par habitant le plus élevé au monde. 
C'est à cause de ce "tsunami d'infections", comme l'a décrit le Premier ministre Micheal Martin, que 45% des décès survenus dans la République à cause du coronavirus le sont depuis début 2021. 
Depuis le début de l'année, les écoles, magasins non essentiels, pubs, restaurants, gymnases et cinémas sont donc fermés et les citoyens priés de rester chez eux, mis à part pour faire de l'exercice dans un périmètre restreint. 
Une situation à laquelle Aoife McPartlin voit au moins un avantage : avec l'augmentation spectaculaire du nombre de gens passant du temps dans la nature, le nombre d'animaux blessés ou abandonnés trouvés par des promeneurs puis ramenés pour être soignés a explosé. 
"La nature a sauvé beaucoup de gens pendant la pandémie", souligne-t-elle. "Ils sont plus conscients de la vie sauvage et de son existence, et de notre coexistence".
<https://www.geo.fr/environnement/a-cause-de-la-pandemie-un-pub-irlandais-se-reconvertit-en-clinique-pour-animaux-sauvages-203816>
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3- Inde : la maladie de Carré menace la dernière population de lions d'Asie, AFP, 22/02/21, 11:00
Abhaya Srivastava

La dernière population de lions d'Asie se trouve à l'abri de la forêt de Gir, dans l'ouest de l'Inde, mais elle est depuis peu menacée par la maladie de Carré qui pourrait la décimer définitivement, s'inquiètent des experts locaux. 
Au XIXe siècle, les lions d'Asie étaient nombreux de la Syrie à l'Inde orientale mais leur chasse, pratiquée sans modération, et les incursions humaines dans leur habitat, ont bien failli avoir raison de l'espèce.
Le lion d'Asie est légèrement différent de celui d'Afrique, son pelage et sa crinière sont plus touffus.
En 1913, il n'en restait au monde qu'une vingtaine à peine, dans le parc national de Gir, qui s'étend sur 14 kilomètres de forêt, dans l'Etat du Gujarat (ouest). Des années d'efforts au niveau gouvernemental pour assurer leur conservation ont permis de repeupler peu à peu le groupe. En 2020, un recensement officiel en a dénombré 674.
Seulement, il y a trois ans, la mort d'au moins onze félins a alerté les autorités sur la présence du virus de la maladie de Carré, hautement contagieux. Une opération de vaccination de tous les lions a aussitôt été organisée. 
"Nous avons passé en revue toute la population. Nous sommes allés chercher tous les lions du site et les avons isolés", raconte à l'AFP Dushyant Vasavada, conservateur en chef des forêts.
- Vaccination générale -
Des vaccins ont dû être importés et les lions ont pu bénéficier de trois doses chacun, puis d'une dose de rappel. 
"Nous avons vacciné les lions pendant leur captivité et réussi à maîtriser la propagation de la maladie. Aucun cas n'a été observé récemment", ajoute-t-il, en soulignant la nécessité de surveiller constamment leur état de santé.
Par mesure de précaution, tout le bétail des environs mais aussi les chiens, probablement porteurs du virus, ont été à leur tour vaccinés.
Le roi des animaux, source de grande fierté en Inde, est aussi une attraction touristique d'importance avec quelque 500.000 amateurs qui réservent des circuits dans la forêt chaque année pour les observer.
"Voir des lions de près en pleine nature est une expérience qui donne le frisson", explique le guide forestier Dinesh Sadiya, pendant que des familles s'engouffrent dans des jeeps.
"J'adore observer l'expression qui éclaire leurs visages quand ils repèrent nos précieux lions", ajoute le guide citant d'autres félins tels que les léopards, les panthères et les quantités d'oiseaux qui peuplent la forêt de Gir.
- Translocation ? -
Selon les experts de la faune sauvage, pour prévenir les risques d'épidémie et éviter que la population de lions ne soit décimée, il faudrait déplacer quelques groupes sur d'autres sites. 
"Il y a beaucoup plus de lions que ce que Gir peut abriter (...) ces animaux ne sont pas statiques, ils se déplacent constamment en dehors et interagissent avec les animaux domestiques et les humains", ce qui augmente les risques de contamination, relève le biologiste Ravi Chellam. 
"La translocation est une stratégie d'atténuation des risques, un peu comme si nous prenions une assurance santé ou une assurance vie", dit-il. "Si quelque chose arrive à la population de Gir, il restera une population de lions ailleurs en liberté". 
Ravi Chellam évoque l'épidémie de maladie de Carré qui a sévi dans le parc national du Serengati en Tanzanie en 1993. Un tiers de ses 3.000 lions a péri. 
Toutefois, le gouvernement du Gujarat n'est pas favorable à une telle initiative, souhaitant conserver les lions sur son territoire. 
Les autorités ont proposé de s'enquérir de nouveaux habitats pour ses lions dans l'État de Gujarat. En attendant, elles ont importé 75 colliers électroniques d'Allemagne pour surveiller l'état de santé et les déplacements d'une partie des lions. 
"Les colliers sont équipés d'un GPS, de sorte que si un lion n'a pas bougé depuis 48 heures, nous pouvons alerter nos équipes", explique Mohan Ram, le conservateur adjoint des forêts, "grâce à la gestion en temps réel et à la géolocalisation, nous avons également réduit les télescopages entre l'homme et l'animal."
<https://www.geo.fr/environnement/inde-la-derniere-population-de-lions-dasie-menacee-par-la-maladie-de-carre-203833>
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4- Le zoo de Lille accueille un jeune panda roux mâle pour tenter la reproduction, AFP, 23/02/21, 17:00

Ruaridh, un jeune mâle panda roux a rejoint le parc zoologique de Lille, où il a été mis en contact avec Mambo, la femelle du zoo, pour qu'ils se reproduisent d'ici un an, a annoncé mardi le zoo.
Né à Edimbourg en Ecosse, Ruaridh (prononcer Roo-ray), un an et demi, a bénéficié d'un temps d'adaptation dans un enclos séparé à son arrivée à Lille en décembre, avant de pouvoir rencontrer Mambo, seule depuis un an.
"Leur rencontre s'est faite de manière tout à fait naturelle", explique Stanislas Dendievel, adjoint à la mairie de Lille délégué à la Nature.
Ruaridh succède à Pong, un panda roux mâle, mort en février dernier à l'âge de 17 ans. C'est la deuxième fois que le parc tente de réunir un couple de panda roux mais cela n'a encore donné lieu à aucune naissance. Si pour l'instant Ruaridh n'est pas encore mature, le zoo espère une naissance d'ici un an.
Ruaridh et Mambo ont été réunis dans le cadre du programme d’élevage européen (EEP) dont le but est de "conserver des populations génétiquement diversifiées et viables", explique Stanislas Dendievel. 
Menacé par la destruction de son milieu naturel sur les contreforts de l'Himalaya et par le braconnage, le panda roux est une espèce protégée, classée comme "vulnérable" sur la liste rouge de l’Union Internationale pour la Conservation de la Nature (IUCN). Il en resterait moins de 10.000 individus dans la nature, selon le zoo. 
Les premiers visiteurs à pouvoir admirer Ruaridh seront les écoliers lillois. Fermé pour cause de crise sanitaire, le zoo de Lille organisera à partir du mois de mars 2021 des visites pédagogiques avec les établissements scolaires. "Ruaridh est là pour transmettre un message pour les générations futures", explique Stanislas Dendievel.
<https://www.geo.fr/environnement/le-zoo-de-lille-accueille-un-jeune-panda-roux-male-pour-tenter-la-reproduction-203855>
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5- Captures de dauphins : des associations pour un moratoire hivernal d'un mois de la pêche en mer, AFP, 23/02/21, 18:00

Des associations de défense de l'environnement ont plaidé mardi à La Rochelle pour un moratoire hivernal d'un mois de la pêche au filet afin de diminuer les prises accidentelles de dauphins, dont déjà plus de 400 ont été retrouvés morts échoués cette année.
Plus de 400 dauphins ont été capturés accidentellement cette année et 512 depuis le 1er décembre d’après des chiffres de Pélagis, cités par la Ligue de protection des oiseaux (LPO) et France nature environnement (FNE) lors d'un point de presse devant cet observatoire des mammifères et oiseaux marins.
A l'intérieur, l'AFP a pu assister à l'autopsie d'un jeune dauphin, sa carcasse éventrée étendue sur une table. Non loin, dans un bac, quatre autres cadavres de cétacés adultes avaient déjà été étudiés.
"400 dauphins (morts de captures accidentelles) depuis le 1er janvier sur environ 500 signalements d'échouage, c'est autant en moins de deux mois que lors des plus petites années de chiffrage, qui existe depuis les années 1980", explique Willy Dabin, ingénieur à Pélagis.
"Depuis cinq ou six ans, on mesure une augmentation constante de la mortalité (...), l'année en cours est un record par rapport à la précédente. On ne peut que dire +alerte+ quand on parle d'une espèce, le dauphin commun, qui a une faible reproductivité", dit-il. 
Selon M. Dabin, cela montre "une exploitation du milieu qui n’est pas durable".
"Les filets, qui étaient déjà souvent très longs, sont aujourd'hui aussi très hauts. Les filets calés pour le merlu peuvent atteindre 10 mètres de haut. Cela forme de véritables murs", explique Dominique Chevillon, membre de Ré nature environnement, liée à FNE.
"Nous demandons un moratoire sur la pêche de trois semaines ou un mois entre le 15 janvier et le 15 mars", poursuit le militant, selon qui "l'Etat devrait indemniser les pêcheurs".
Cette solution séduit davantage les scientifiques que les pingers, dispositifs acoustiques pour éloigner les cétacés.
"Si on met des pingers partout, le golfe (de Gascogne) sera un pinger géant, très bruyant et on n'aura plus de dauphin", prévient ainsi Willy Dabin. "C'est pourquoi des recherches sont faites sur des filets avec des mailles métalliques qui soient visibles par les animaux".
L'engagement d'équiper les chalutiers de ces dispositifs fait partie d'un plan gouvernemental pour limiter les captures accidentelles de dauphins présenté début février par la ministre de la Mer Annick Girardin. Un plan contre lequel FNE a formé mi-février un recours auprès du Conseil d'Etat.
Mme Girardin a estimé la semaine dernière dans des propos à l'AFP avoir obtenu "des engagements forts" de la part des pêcheurs, reconnaissant que "peut-être la France a fait l'autruche trop longtemps sur les recommandations de la Commission européenne", qui lui demandait d'agir.
"Quelle est la part du réchauffement climatique ? de la mortalité naturelle ? des engins qu'on utiliserait ? de la responsabilité des pêcheurs ? (dans l'échouage de dauphins, ndlr). Aujourd'hui, on n'est pas capable de me dire", a-t-elle dit. "Quand FNE dit que 90% des dauphins échoués sont le résultat d'une pêche accidentelle, ce chiffre n'est absolument pas étayé".
Les pêcheurs français estiment, eux, faire l'objet d'une "campagne de diabolisation" de la part d'ONG.
<https://www.geo.fr/environnement/captures-de-dauphins-des-associations-reclament-un-delai-hivernal-dun-mois-de-la-peche-en-mer-203845>
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6- Indonésie : 10 orangs-outans relâchés à Bornéo, sous la menace du coronavirus, AFP, 23/02/21, 22:00

Dix orangs-outans ont été transportés par hélicoptère et relâchés dans leur habitat naturel sur l'île de Bornéo en Indonésie. C'est la première opération du genre organisée depuis un an, en raison de la pandémie qui menace aussi ces primates.
Les grands singes ont survolé début février la jungle épaisse de Bornéo, afin de leur éviter le long trajet habituel par mer et route, qui les aurait exposés à être contaminés par le coronavirus.
Ces primates partagent avec l'homme 97% de leur ADN et les organisations de protection de la faune sauvage ont donc été en alerte pour tout signe d'infection.
"Pendant toute une année, nous n'avons pas pu relâcher des orangs-outans dans la nature à cause de la pandémie", a expliqué Jamartin Sihite, responsable de la Fondation pour la préservation des orangs-outans de Bornéo (Borneo Orangutan Survival Foundation - BOSF).
"Nous avons appliqué un strict protocole sanitaire, et prévu des plans à mettre en oeuvre en cas d'infection d'un orang-outan. Utiliser un hélicoptère ... aide à réduire le risque de propagation du Covid-19."
Les dix singes, sous tranquillisants, ont été transportés dans des cages spécialement aménagées.
Un des orangs-outans, sans doute intrigué par la situation, a secoué un des barreaux de sa cage.
Après l'atterrissage de l'appareil, les singes ont été transférés sur un bateau pour une courte traversée avant d'arriver à leur destination : l'aire forestière protégée de Bukit Batikap, dans la province du Kalimantan central, où ils se sont mis à se balancer de liane en liane.
Le braconnage et la perte de leur habitat naturel ont décimé la population d'orangs-outans d'Indonésie, avant que n'apparaisse un nouveau danger potentiel sous la forme du coronavirus.
"Si un orang-outan montre des signes de difficulté respiratoire, il est possible qu'il ait été infecté par le Covid-19", explique Vivi Dwi Santi, un vétérinaire qui travaille avec la Fondation.
"Et si des membres du personnel sont testés positifs... nous essayerons de retracer quels orangs-outans ont été en contact avec eux".
<https://www.geo.fr/environnement/dix-orangs-outans-relaches-dans-la-nature-a-borneo-une-premiere-depuis-un-an-203839>
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7- Une centaine de dauphins retrouvés morts au large du Mozambique depuis dimanche, Le Monde avec AFP, 24/02/21, 03h17

La cause du décès de ces mammifères sur la côte ouest de l’île de Bazaruto est encore inconnue, une enquête est en cours. 
Quatre-vingt-six dauphins ont été retrouvés morts, mardi 23 février, sur la côte ouest de l’île de Bazaruto, proche de la côte du Mozambique, a annoncé le ministère de l’environnement de ce pays. Plusieurs dauphins avaient déjà été découverts sans vie, dimanche, au même endroit. Au total, 111 mammifères marins ont ainsi été retrouvés par les autorités.
> Lire aussi  Hécatombe de dauphins : le gouvernement choisit de ne pas suspendre la pêche dans l’Atlantique
Une enquête est en cours pour déterminer l’origine de la mort des animaux marins. L’équipe de chercheurs envoyée sur le terrain n’a relevé aucune trace de blessure sur les dauphins, ni substance suspecte dans leur système digestif, précisent les autorités dans le communiqué.
Le parc national de l’archipel de Bazaruto (situé dans le canal du Mozambique, entre la côte de ce pays et Madagascar) est le premier parc marin du Mozambique. Ses eaux protégées accueillent de nombreux mammifères marins tels que des dauphins, des baleines ou encore des dugongs.
Il héberge également 180 espèces d’oiseaux, 45 reptiles, 16 types de mammifères terrestres, ainsi que 500 espèces marines et côtières, et 2 000 poissons.
> Lire aussi  La France sommée d’agir face à l’échouage massif de dauphins sur ses côtes
<https://www.lemonde.fr/planete/article/2021/02/24/une-centaine-de-dauphins-retrouves-morts-au-large-du-mozambique-depuis-dimanche_6070993_3244.html>
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8- Un braconnier d'oiseaux protégés condamné à un an de prison ferme à Toulon, AFP, 24/02/21, 21:00

"Une première en France", selon la Ligue de protection des oiseaux : un braconnier qui chassait des oiseaux protégés, notamment à la glu, a été condamné à un an de prison ferme à Toulon (sud-est), a-t-on appris mercredi auprès des avocats de la LPO et du chasseur.
L'Office français de la biodiversité (OFB) a salué une "sanction exemplaire" contre un homme qui détenait "dans ses congélateurs 75 rouges-gorges, une espèce protégée", et près de 2.000 pièges, lors de son interpellation par des inspecteurs de l'OFB.
Le braconnier, un agriculteur retraité âgé de 76 ans et absent de son procès pour cause de maladie, a été condamné lundi à neuf mois de prison ferme pour "destruction d'espèce protégée", peine à laquelle s'est ajouté un sursis de trois mois, auquel ce récidiviste avait été condamné en 2014, a précisé à l'AFP Me Mathieu Victoria, conseil de la LPO, confirmant une information du quotidien régional français Var-Matin.
Le chasseur sans permis a aussi été condamné à 5.000 euros d'amende et près de 20.000 euros de dommages et intérêts à verser aux parties civiles, dont la LPO et diverses organisations de défense de l'environnement.
Outre les rouges-gorges, traditionnellement mangés en brochettes dans le Var, au prix de 20 à 40 euros la brochette, selon l'OFB, le braconnier pratiquait aussi la chasse à la glu pour une autre espèce protégée, le tarin des aulnes.
Cet oiseau "est particulièrement recherché en raison de son plumage coloré", a rappelé l'Office de la biodiversité.
"La France, un des pires pays d'Europe" - 
"On a voulu faire un exemple, on a tapé fort", a regretté l'avocate du braconnier, Me Elodie Gozzo. Elle a déploré "un mépris des traditions" et fait valoir que son client, une personne âgée, n'avait "pas les mêmes références en termes d'environnement qu'une personne de 30 ans".
Selon le président de la LPO, Yves Verilhac, joint par l'AFP, cette peine de prison ferme constitue "une première en France pour les oiseaux protégés": 
"La France est un des pires pays d'Europe pour le braconnage d'oiseaux, avec l'Italie et l'Espagne", a-t-il accusé.
"Après la destruction de leur habitat, la capture et la commercialisation sont des causes majeures du déclin de ces espèces dans la nature", a souligné de son côté l'OFB.
La chasse à la glu est actuellement suspendue en France - le dernier pays de l'Union européenne à l'autoriser -, dans l'attente d'une décision de la Cour de justice de l'UE.
En juillet, la Commission européenne a demandé une nouvelle fois à la France de mettre fin "à la chasse illégale et de réexaminer ses méthodes de capture d'oiseaux", pointant du doigt en particulier la chasse à la glu pour les grives, et aux filets pour les alouettes.
Ces méthodes non sélectives de chasse sont interdites par une directive de 2009 sur la protection des oiseaux, sauf sur dérogations selon des conditions strictes, "qui ne sont pas remplies" par la France.
Pendant le week-end, à Marseille (sud-est), l'Association des défenseurs des chasses traditionnelles a déploré la destruction de plusieurs postes de chasse sur les hauteurs de Marseille, notamment à la glu, dénonçant dans le quotidien régional La Provence l'action "d'écoterroristes".
<https://www.geo.fr/environnement/un-braconnier-doiseaux-proteges-condamne-a-un-an-de-prison-ferme-a-toulon-203875>
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9- Décryptage. Dans la jungle des pétitions en ligne, la défense de la cause animale se taille la part du lion, Le Monde, 27/02/21, 16h26 
Pascale Krémer

Sur les plateformes de mobilisation numérique, le bien-être des créatures à mille, quatre, deux (ou sans) pattes fédère des millions de signatures. D’énormes pétitions ont ainsi porté les principales mesures de la proposition de loi sur la maltraitance animale. 
Des chiens, des chats, sans cesse, mais pas seulement. Des porcelets, des ratons laveurs et des blaireaux, aussi. Peu importent les physiques ingrats : dans l’univers de la pétition en ligne, l’animal règne. Combien de millions de signatures validées d’un clic révolté ? Pour combien de campagnes en défense des bestioles de toutes espèces ? Même le « M. Cause animale » à l’Assemblée nationale, l’ex-vétérinaire et député (LRM) Loïc Dombreval, a lâché du lest, submergé : « J’en reçois tellement que je ne les lis pas toujours dans le détail… »
Plonger dans les plates-formes de pétitions numériques, c’est ressortir couvert de poils, de plumes et d’écailles. Découvrir un président de la République en drôle de compagnie, sur le podium des cyber-indignations de ces dernières années. Site Mesopinions.com : en première position « Démission Macron » (715 000 signatures), en deuxième « Peine maximale pour le maître de la dogue de Bordeaux retrouvée enterrée vivante » (570 000), en troisième « Renards, nuisibles, vraiment ? » (422 000). « L’animal est notre catégorie-phare depuis sept ans, elle n’a jamais cessé de progresser, résume Mathilde Kaplon, chargée des mobilisations citoyennes pour le site. En 2020, elle a compté pour 23 % des pétitions, pour 60 % des signatures, loin devant le social. »
Combat urgent
Chez le concurrent Change.org, la santé et le coronavirus ont tout écrasé, l’an passé. Mais les animaux ont décroché la médaille de bronze, avec 4,1 millions de signatures. Un bon million de plus qu’en 2019. La justice économique, les droits humains, l’environnement, la justice pénale, l’éducation, les droits des femmes ? Aucun de ces combats n’a semblé plus urgent que le bien-être des créatures à mille, quatre, deux (ou sans) pattes. Parfois, Sarah Durieux, la directrice de Change.org, écarquille les yeux : « Deux pétitions sont sorties simultanément, en 2012. J’ai vu grimper plus rapidement celle pour les blaireaux que l’appel à mieux financer la recherche contre les cancers pédiatriques. »
Des mosaïques de pétitions. Voilà à quoi ressemblent, désormais, les sites Internet des associations protectrices des animaux. Pas moins de 29 pétitions chez One Voice, dont la très populaire « Fermer l’école de tauromachie », forte de 616 000 signatures. Seize pétitions pour la Fondation 30 Millions d’amis, quatre d’entre elles dépassant les 300 000 soutiens. Et, toujours, l’abolition de la corrida en revendication première (412 000 signatures). Car la pétition animalière a ses classiques, aux millions de signatures cumulées : stopper le Festival du litchi et de la viande de chien de Yulin (Chine), le massacre des dauphins aux îles Féroé (Danemark), l’expérimentation animale, les fermes à fourrure. Et la chasse, surtout – à courre, à la glu, au renard, loup ou blaireau, du dimanche, des jours fériés et de vacances…
Jour après jour, la machine à pétitions en ligne se nourrit aussi d’histoires singulières, invariablement cruelles et émouvantes. Le chat placé au micro-ondes, le canard ou le phoque écrabouillés à coups de pieds, le sanglier traumatisé par les chasseurs qu’on menace encore d’arracher à son sauveur, le chien confisqué à son maître SDF, l’ours polaire qui dépérit en cage, le seul loup de Meurthe-et-Moselle menacé d’abattage… Par centaines de milliers, les signataires demandent grâce, exigent justice.
La pétition Web, ou l’engagement sans les inconvénients. Ni frais ni perte de temps. Un nom, un e-mail, un clic, depuis le canapé. Sous l’inévitable onglet « Agir » des plates-formes associatives, la proposition « Signer une pétition » arrive comme une bénédiction, après « Faire un don », « Militer », « Adopter un animal », « Parrainer ». Je signe ! Dix millions de personnes ont déjà, logiquement, privilégié cette option sur le site Mesopinions.com (créé en 2006), où 300 pétitions sont lancées chaque mois, par des particuliers pour l’essentiel. Change.org, lui, se targue de réunir 13 millions de membres. « Nous vivons une crise de la représentation démocratique, analyse Sarah Durieux. La pétition est un outil historique, connu de tous, facile, qui permet de renouer avec l’action civique dans un cadre que l’on contrôle. » D’ailleurs, la France figure, selon elle, parmi les champions de la pétition en Europe, aux côtés de la Grande-Bretagne et de l’Espagne. « Et avec le Covid-19, nous avons connu une explosion : + 64 % de signatures de mars à août 2020. » La cause à l’interdiction des manifestations ? Un loisir de confinement ? Besoin de sens et de communauté, surtout.
Par quel hasard de l’évolution l’animal s’est-il transformé en roi de la jungle pétitionnaire ? Le député Dombreval le sait : « Les Français ont l’impression que les politiques ne les écoutent pas assez sur cette question. » Et de relever le décalage entre les 920 000 partisans du référendum d’initiative partagé sur le bien-être animal et les 145 parlementaires (sur 925) qui le soutienne. « Tout cela à cause de la chasse et de l’élevage… Mais je suis sûr que, dans quelques années, la corrida et les chasses cruelles seront abolies. Les Français n’en veulent plus. Le sujet de la condition animale est entré dans nombre de foyers. » Grâce, dit-il, à deux phénomènes concomitants : l’ample diffusion d’images écœurantes tournées par les associations comme L214 « et l’étayage scientifique à propos des animaux, de leur capacité à ressentir, de leur intelligence ».
Des femmes, pour la plupart
Baromètre IFOP pour la Fondation 30 Millions d’amis, en janvier 2021 : de 75 % à 90 % des interrogés se déclarent opposés au commerce de la fourrure, à l’expérimentation animale, à l’élevage intensif, à la chasse à courre, à la corrida et au dimanche chassé. Pour la présidente de One Voice, Muriel Arnal, que ce soit « sur la chasse, la tauromachie, les cirques ou les maltraitances, la législation française et son application sont très en retard par rapport au reste de l’Europe. Donc, ceux qui aiment les animaux veulent s’impliquer. » La crise liée au Covid-19 a fait réfléchir sur l’élevage intensif. Donné, aussi, un malheureux coup d’accélérateur aux abandons et maltraitances. « La pétition est devenue un mode d’action d’urgence, cette année, note Mme Kaplon, chez Mesopinions.com. Et puis, quand on a perdu foi en l’humain, on se raccroche aux petites bêtes. Les animaux sont plus consensuels que les éoliennes. Leurs droits sont les nouveaux droits de l’homme. »
Les pétitionnaires peuvent en témoigner. « J’ai reçu tellement d’appels de gens en pleurs… Souvent des femmes âgées. Elles me disaient que les animaux étaient leurs seuls compagnons, qu’elles ne supportaient plus de les voir souffrir, de ne pas être entendues », rapporte Hélène Ballion, qui seconde son mari viticulteur, en Gironde, et présente volontiers comme son « troisième enfant » le cocker Harold. Il y a deux mois, elle a repéré une chatte réfugiée dans une bouche d’égout, lancé une pétition pour lui éviter la fourrière et récolté, éberluée, 51 300 appuis, un millier de commentaires, une famille d’adoption pour la minette. « Grâce aux pétitions, je ne suis plus seule dans mon coin, j’ai des contacts et un support pour démarcher les journaux locaux. » La blonde quinquagénaire a vite pris le coup : « Si un article paraît, à la mairie, ils auront honte de ne pas stériliser les chats… »
Des tempéraments, que ces pétitionnaires ! Femmes, pour la plupart, autour de la cinquantaine. Des justicières tenaces, grisées comme des ados sur réseaux sociaux par le compteur des soutiens qui s’emballe. Figure du « milieu », Gabrielle Paillot, par exemple, ne confie pas son âge, plus aisément le nombre de ses pétitions (61) et de leurs signataires (5 millions). « C’est valorisant, faut reconnaître… »,lâche l’ex-professeure de français qui vit dans l’Aisne. En mai 2016, un chien est balancé du troisième étage, à Laon. « Une telle cruauté… Je me suis demandé comment faire entendre sa voix. J’ai repéré la rubrique “Animaux” sur Mesopinions.com. » Résultat : 57 000 signatures. Pourtant, le propriétaire n’écope que de 135 euros d’amende.
Gabrielle, au regard brun rehaussé de noir, s’est trouvé une mission : « Obtenir que les actes de cruauté envers les animaux soient considérés comme un crime dans le code pénal. » Ses pétitions en (lourde) pièce jointe, elle contacte les parquets, s’enquiert des dates d’audience, écrit à Emmanuel Macron, qui n’a pas intérêt à se contenter d’une réponse type, s’entretient avec le député Dombreval ou le chef de cabinet de la ministre de la transition écologique : « Sur la chasse à courre, il m’a dit que je pouvais compter sur Barbara Pompili, que cette pratique ne correspondait plus à notre société… » Plutôt persévérante. « Normal quand on a grandi avec une mère seule et quatre sœurs en cité HLM… Mon but, c’est de gagner. J’ai déjà engrangé des victoires sur des cas particuliers. Deux ans ferme et interdiction définitive de détenir un animal, en 2018, pour un chien roué de coups et défenestré. »
La victoire, justement, est-elle souvent à portée de souris ? Les pétitions informent, sensibilisent, jaugent l’état de l’opinion, donc accroissent la pression sur les politiques. « Elles diffusent un bruit de fond et me facilitent la vie de parlementaire engagé sur des questions méprisées », confie Loïc Dombreval. Il est le rapporteur de la proposition de loi contre la maltraitance animale qui devrait être adoptée dans l’année : renforcement des sanctions en cas de sévices, encadrement des ventes de chiots et chatons, interdiction des animaux sauvages dans les cirques itinérants, des delphinariums, des élevages de visons sous cinq ans… Autant de requêtes portées par d’énormes pétitions, désormais barrées du mot « Victoire ! », sur le Net.
Code civil amendé
Quant à évaluer leur influence réelle… « Si, en vingt ans, les deux tiers des cirques ont renoncé aux animaux sauvages, c’est grâce aux multiples pétitions qui ont provoqué la désaffection du public. La future loi, elle, est bancale puisqu’elle exempte les cirques sédentarisés », tranche Muriel Arnal. A la Fondation 30 Millions d’amis, Reha Hutin-Kutlu rappelle qu’en 2015 le million de signatures remis à la garde des sceaux, Christiane Taubira, l’a convaincue d’amender le code civil : de « bien meuble », l’animal s’est mué en « être vivant doué de sensibilité ». En 2020, les pétitions ont encore joué en faveur de la réouverture aux adoptants des refuges, puis des aides d’urgence attribuées à ces derniers. Les porcelets qui échapperont bientôt à la castration à vif remercient l’association Welfarm et sa pétition à 203 000 signatures.
« Il est faux de penser que le “clictivisme” [le militantisme du clic] ne sert à rien, assure-t-on chez Change.org. Avec les réseaux sociaux et les médias, une synergie se crée, le sujet devient politique. » Vidéo choc, pétition monstre, presse… jusqu’à fermeture de l’abattoir ou renoncements aux œufs de poules en cage : l’association L214 maîtrise l’art du cercle vertueux. Et la génération Greta Thunberg arrive en renfort. A 17 ans, Baptiste Dogliani, élevé avec chat, oiseaux et reptiles à Marseille, revendique déjà sept pétitions, 360 000 signatures et une « impression de faire », depuis sa révolte initiale contre la ferme à crocodiles du groupe LVMH. « Pourquoi cette souffrance, alors qu’on peut s’en passer ? » Une initiation politique de jeune clictiviste.
<https://www.lemonde.fr/m-perso/article/2021/02/27/dans-la-jungle-des-petitions-en-ligne-la-defense-de-la-cause-animale-se-taille-la-part-du-lion_6071397_4497916.html>
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10- Enquête. Après le Covid-19, d’autres virus d’origine animale nous menacent, France info, 27/02/21, 16:27
Anne Brunel (cellule investigation de Radio France) 

La nomination d’un vétérinaire au Conseil scientifique sur le Covid-19 a mis l’accent sur la nécessité d'associer des spécialistes des animaux aux spécialistes de la santé humaine. Les zoonoses, maladies d’origines animales, pourraient en effet être de plus en plus nombreuses à l’avenir.
Réclamée par de nombreux experts depuis un an, la récente nomination d’un spécialiste de la santé animale au sein du conseil scientifique français sur le Covid-19 est un symbole fort : il montre qu’il est nécessaire de conjuguer les compétences pour prévenir les maladies nouvelles dont l’émergence se multiplie : 60 % des maladies humaines existantes sont en effet désormais zoonotiques, autrement dit issues du monde animal, et 75 % des maladies émergentes le sont aussi. Les virus, bactéries ou parasites "sautent" la barrière d’espèces pour infecter l'être humain, le plus souvent en transitant par des animaux domestiques. D’où ce concept d’associer les disciplines appelé One Health ("une seule santé") né dans les milieux scientifiques internationaux au début des années 2000.
Médecins, vétérinaires, éleveurs et chefs de villages mobilisés
Dans cet esprit, à la mi-janvier 2021, sous l’égide de la France, s'est tenu à Paris le One Planet Summit. Il a permis de lancer l'initiative Prezode – dont l’objectif est de prévenir de futures crises sanitaires en détectant de manière précoce ces maladies chez les animaux, afin de réagir avant qu’elles ne "sautent" la barrière d’espèce et se diffusent entre humains.
L’unité santé animale du Cirad (Centre de coopération internationale en recherche agronomique pour le développement) a ainsi évalué le projet australo-français déployé par le groupe Ausvet en Indonésie. Baptisé iSIHKNAS (Indonesia’s National Animal Health and Production Information System), il a notamment développé une application pour téléphone mobile, destinée à partager et faire remonter les informations concernant les cas de maladies détectées dans les élevages d’animaux domestiques, voire les cas de contaminations d’êtres humains.
Cet outil associe les éleveurs (de bovins et volailles), les chefs de village, les responsables de dispensaires, les vétérinaires de districts, ainsi que les niveaux supérieurs. De la sorte chacun sait ce qui se passe dans son village et dans les villages voisins et surtout cela permet aux autorités sanitaires de prendre, en temps réel, les mesures adaptées. En Indonésie, cinq millions d’éleveurs sont dotés de cette application.
>> Suite à lire à :
<https://www.francetvinfo.fr/sante/enquete-apres-le-covid-19-dautres-virus-dorigine-animale-nous-menacent_4312331.html <https://www.francetvinfo.fr/sante/enquete-apres-le-covid-19-dautres-virus-dorigine-animale-nous-menacent_4312331.html>>
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11- Indonésie : le volcan Sinabung crache une spectaculaire colonne de cendres, AFP, 02/03/21, 13:00

Le volcan indonésien Sinabung a projeté mardi matin une colonne de cendres et de fumée spectaculaire à plusieurs kilomètres d'altitude sur fond de ciel bleu.
Les volcanologues ont enregistré plus de treize projections qui ont atteint quelque 5.000 mètres de haut, au-dessus de l'île de Sumatra.
Les autorités indonésiennes n'ont cependant pas relevé le niveau d'alerte du volcan, déjà au troisième niveau sur une échelle de quatre, mais interdisent d'accès une zone de cinq kilomètres de rayon autour de son cratère.
"Les habitants sont effrayés et beaucoup restent chez eux pour se protéger des épaisses cendres volcaniques", a indiqué à l'AFP Roy Bangun, un agriculteur âgé de 41 ans.
Le nuage de fumée émis par le Sinabung est le plus important depuis 2010, a observé Muhammad Nurul Asrori, un responsable de la surveillance du volcan, mettant en garde contre des risques accrus.
"Le large dôme de lave peut éclater à tout moment en déclenchant une avalanche encore pire de nuages brûlants".
Le Sinabung, un volcan qui culmine à 2.460 mètres dans le Nord de l'île de Sumatra, est resté dormant pendant plusieurs siècles avant de se réveiller en 2010 lors d'une éruption qui a fait deux morts.
Le volcan a connu deux autres éruptions mortelles, l'une en 2014 faisant au moins 16 morts et l'autre en 2016 avec sept autres victimes.
On dénombre 130 volcans actifs en Indonésie, archipel de plus de 17.000 îles et îlots. Le pays est situé sur la ceinture de feu du Pacifique, zone de forte activité sismique et d'éruptions volcaniques, où convergent trois grandes plaques tectoniques (indo-pacifique, australienne, eurasienne).
Le Merapi sur l'île de Java a montré également une forte activité ces dernières semaines. Il a encore émis des coulées de lave incandescentes lundi.
<https://information.tv5monde.com/info/indonesie-le-volcan-sinabung-crache-une-spectaculaire-colonne-de-cendres-398585>
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12- En France, plus de 2 400 espèces sont menacées d’extinction, Le Monde, 03/03/21, 05h39 
Perrine Mouterde

Selon la liste rouge nationale, qui dresse le bilan de treize années d’évaluation, la crise d’érosion de la biodiversité continue à s’aggraver. 
En 2008, seules 348 espèces de métropole avaient été « évaluées » par des scientifiques. Treize ans plus tard, elles sont 13 842, en métropole comme en outre-mer.
Mercredi 3 mars, le comité français de l’Union internationale de conservation de la nature (UICN) et l’unité mixte PatriNat, un service commun à l’Office français de la biodiversité et au Muséum national d’histoire naturelle, publient pour la première fois les résultats complets de la liste rouge nationale.
« Tableau général préoccupant »
Une photographie globale qui permet d’affirmer que plus de 17 % des espèces animales et végétales évaluées (soit 2 430) sont menacées d’extinction et que la France fait bien partie des pays fortement atteints par la crise d’érosion de la biodiversité.
« Les résultats accumulés au fil des années dressent un tableau général préoccupant, explique Florian Kirchner, chargé du programme Espèces à l’UICN. Ce baromètre, qui prend le pouls de l’état de santé de différents segments de la biodiversité, montre un niveau de menace significatif pour tous les groupes. »
Sans surprise, les oiseaux nicheurs, avec 32 % d’espèces menacées, représentent le groupe le plus à risque, devant les crustacés d’eau douce (28 %), les reptiles (24 %) et les amphibiens (23 %). La flore vasculaire, qui regroupe l’ensemble des fougères et des plantes à graines ou à fleurs (8 %), et les libellules et demoiselles (12 %) sont au contraire les plus épargnées. « Les espèces situées le plus haut dans la chaîne alimentaire sont souvent les plus représentées sur la liste rouge parce qu’elles ont des effectifs plus faibles et des exigences plus importantes en termes de territoire et d’alimentation, précise Julien Touroult, directeur de l’unité PatriNat. Les oiseaux et les vertébrés sont aussi les groupes les mieux connus. »
> Lire aussi  Plus de 3 000 animaux et végétaux rejoignent la liste rouge des espèces menacées
Comme l’ont montré d’autres études, les oiseaux souffrent particulièrement de la perte de leurs habitats et des conséquences de l’agriculture intensive. La situation des crustacés d’eau douce s’explique, elle, par plusieurs facteurs : les crevettes indigènes souffrent de l’état des rivières, mais aussi de la concurrence des crevettes américaines, une espèce envahissante. Des centaines d’autres espèces de microcrustacés, vivant dans des milieux très localisés, telles des grottes ou des nappes phréatiques, sont particulièrement sensibles à la pollution de l’eau ou à l’impact des sécheresses.
La responsabilité de la France
Outre-mer, le niveau de menace est encore plus élevé, les îles, en particulier, étant des écosystèmes fragiles. A Mayotte, 43 % des espèces de flore vasculaire et 42 % des espèces de reptiles risquent l’extinction ; c’est aussi le cas de 33 % des poissons d’eau douce à La Réunion ou de 34 % des oiseaux de Polynésie française.
A la perte d’habitat, relative notamment à l’aménagement des littoraux, s’ajoute la pression liée aux espèces envahissantes. « Beaucoup d’espèces d’outre-mer sont endémiques, souligne M. Touroult. Lorsqu’une couleuvre, un iguane ou une orchidée, qui n’existent qu’en Nouvelle-Calédonie, sont menacés, cela signifie qu’ils sont menacés au niveau mondial. La France a donc une responsabilité extrêmement forte. »
+ Infographie : Evolution des espèces en France métropolitaine, en % <https://img.lemde.fr/2021/03/02/0/0/1050/1560/1328/0/45/0/5592ca8_53402182-matinale-pla-0921-especes-menacees.png>
Au-delà du tableau que dessine ce bilan de treize années de liste rouge, la tendance générale est particulièrement préoccupante. Depuis 2008, trois groupes d’espèces de métropole (les reptiles et amphibiens, les mammifères, les poissons d’eau douce et les oiseaux nicheurs) ont pu être évalués deux fois. Or, en une décennie, les chercheurs ont observé une dégradation significative : un quart des oiseaux étaient menacés à la fin des années 2000, contre un tiers huit ans plus tard. Les espèces menacées et quasi menacées de mammifères sont passées de 23 % à 33 %, et celles de poissons de 30 % à 39 %, en neuf ans.
> Lire aussi  « Découvrir une nouvelle espèce reste quelque chose d’absolument spécial » : inventorier animaux et végétaux, une tâche colossale
« On parle des espèces pour lesquelles il y a le plus d’actions de conservation,s’alarme M. Kirchner. On pensait voir une stagnation, et on a constaté une réelle dégradation. Cela révèle que les efforts engagés par les pouvoirs publics et les associations sur le terrain ne sont pas du tout à la hauteur des pressions ; il faut changer de braquet. Au-delà des intentions affichées, on attend que le gouvernement passe à l’action. »
« Lutter contre l’artificialisation des sols »
Le changement d’usage des terres est l’une des principales causes de l’érosion de la biodiversité. Comme le martèlent nombre d’organisations internationales et d’associations, enrayer ce déclin, à l’échelle nationale comme mondiale, nécessite de continuer à protéger les espaces et les espèces les plus menacés, mais aussi de modifier en profondeur les modes de production et de consommation.
« Au niveau français, il faut renforcer la gestion des milieux naturels par le biais des aires protégées, mais il faut aussi lutter contre les pesticides, réformer la politique agricole et lutter contre l’artificialisation des sols », insiste M. Touroult.
> Lire aussi  La baleine franche de l’Atlantique Nord et des lémuriens de Madagascar au dernier stade avant l’extinction
Faute de réforme ambitieuse et structurelle, la liste des espèces disparues continuera de s’allonger. Depuis cinq cents ans, 187 espèces présentes sur le territoire national – le phoque moine de Méditerranée, la baleine franche de l’Atlantique Nord, la huppe de Bourbon de l’île de la Réunion ou encore la perruche de Tahiti – ont disparu de France.
<https://www.lemonde.fr/planete/article/2021/03/03/en-france-plus-de-2-400-especes-sont-menacees-d-extinction_6071768_3244.html>
Sur le même sujet : 
> Environ 20% des espèces sont menacées en France, la situation se dégrade <https://information.tv5monde.com/info/environ-20-des-especes-sont-menacees-en-france-la-situation-se-degrade-398794>, AFP, 03/03/21, 15:00
En savoir plus : 
> Listes rouges des espèces menacées <https://uicn.fr/listes-rouges-especes-menacees/>, Comité français de l’UICN
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13- Liste rouge des espèces menacées en France : 13 ans de résultats, Comité français de l’UICN, communiqué du 03/03/21

À l’occasion de la Journée mondiale de la vie sauvage, ce 3 mars 2021, la Liste rouge des espèces menacées en France dresse son bilan, issu de 13 années d’évaluations et d’analyses menées sur la faune et la flore.
Riche d’une remarquable biodiversité, la France abrite dans ses territoires de métropole et d’outre-mer de nombreuses espèces menacées. Grâce à la Liste rouge, elle dispose d’une base scientifique pour identifier les priorités et agir pour les protéger.
Le Comité français de l’UICN et l’UMS PatriNat (OFB-CNRS-MNHN) publient le bilan de 13 années de résultats, obtenus depuis le lancement de la Liste rouge nationale en 2008 :
– 13 842 espèces ont été évaluées en France métropolitaine et en outre-mer ;
– 2 430 espèces sont aujourd’hui menacées ;
– 187 espèces ont disparu de France ou sont déjà éteintes au niveau mondial.
Grâce aux analyses menées, la Liste rouge agit comme un véritable baromètre de l’état de santé des espèces en France.
Ces résultats ont été obtenus avec l’appui de 31 organisations partenaires et plus de 500 experts mobilisés. Ils contribuent à identifier les priorités d’actions, à surveiller les évolutions et à préserver les espèces menacées.
> Pour accéder aux résultats détaillés de la Liste rouge nationale <https://uicn.fr/liste-rouge-france/>
> Pour en savoir plus, découvrez la plaquette et les infographies en téléchargement ci-dessous.
– Plaquette : 13 ans de résultats de la Liste rouge des espèces menacées en France <https://uicn.fr/wp-content/uploads/2021/03/bilan-13-ans-liste-rouge-nationale.pdf>
– Infographie des résultats en métropole <https://uicn.fr/wp-content/uploads/2021/03/infographie_13ans_liste_rouge_carte_metropole.pdf>
– Infographie des résultats en outre-mer (quelques exemples) <https://uicn.fr/wp-content/uploads/2021/03/infographie_13ans_liste-rouge_carte_outre-mer.pdf>
<https://uicn.fr/bilan-13-ans-liste-rouge-france/>
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14- Grèce : des flamants roses meurent empoisonnés par les plombs des chasseurs, 06/03/21, 13:00
Vassilis Kyriakoulis

Sur une route de campagne surnommée par les habitants "la rue des flamants roses", Stavros Kalpakis marche le long des hauts roseaux d'Agios Mamas, un lagon du nord de la Grèce, tout en regardant dans ses jumelles.
Le militant écologiste aux cheveux grisonnants enfile ses bottes imperméables et entre dans l'eau qui lui arrive jusqu'aux genoux.
Quelques minutes plus tard, il en ressort avec un flamant rose inanimé - un parmi des dizaines trouvés morts empoisonnés au plomb ces dernières semaines. 
Une cinquantaine de ces volatiles ont péri jusqu'à présent dans ce lagon de Chalcidique, à 580 kilomètres au nord d'Athènes, confie à l'AFP Stavros Kalpakis, directeur de l'association Action pour la faune.
Sur la douzaine de flamants roses récupérés par l'ONG pour être soignés, aucun n'a pu être sauvé.
"Les flamants roses mangent de petits cailloux pour faciliter leur digestion, et ils peuvent ingurgiter à ce moment-là des éclats de cartouches, cela les empoisonne au plomb", explique Ellie Bridgeman, une bénévole anglaise de 20 ans travaillant avec l'association.
Des tests réalisés ont confirmé que la cause de la mort des flamants roses était bien un empoisonnement au plomb, note Sofia Prousali, l'une des vétérinaires bénévoles de l'organisation.
"Nous avons effectué des examens pour savoir s'il s'agissait de la grippe aviaire ou du virus du Nil occidental et ils sont tous revenus négatifs", poursuit Sofia Prousali.
"Tous les oiseaux qui présentaient des symptômes avaient des plombs dans l'estomac", selon la vétérinaire, qui craint que d'autres oiseaux morts cachés dans la végétation luxuriante n'aient pas été récupérés.
Agios Mamas fait partie du réseau Natura 2000, qui assemblant les sites les plus riches en biodiversité en Europe, et abrite près de 60 espèces d'oiseaux différentes.
Des flamants roses se sont même reproduits ici l'année dernière, une première en Grèce.
- "Interférence humaine" -
"Les essais antérieurs avaient échoué, principalement en raison de l'interférence humaine avec les colonies de flamants roses", souligne Anna Panagiotou, chef de l'autorité de gestion des sites protégés dans le golfe de Thermaikos.
"Il serait vraiment décevant qu'une telle évolution positive soit anéantie par l'insistance de certains de nos concitoyens à bafouer les réglementations environnementales", ajoute-t-elle.
Les tirs au plomb dans les zones humides est une pratique illégale en Grèce depuis 2013, et l'Union européenne a annoncé en novembre qu'elle interdirait son utilisation dans toutes les zones humides en vertu de son règlement sur les substances chimiques.
Mais les chasseurs grecs ont toujours recours à des cartouches contenant du plomb, selon les groupes de défense de la nature.
Selon la Commission européenne, chaque année, 4.000 à 5.000 tonnes de plomb sont rejetées dans les zones humides en Europe à cause des cartouches des chasseurs.
L'association de chasse grecque locale affirme cependant que la question est injustement exploitée afin de justifier des restrictions à leur encontre.
"Nous pensons que le cas des flamants roses morts, quelle que soit sa validité, est utilisé à des fins anti-chasse", a déclaré l'association de chasse de Macédoine et de Thrace dans un récent communiqué.
Mais Quentin, un bénévole français de 22 ans, dit avoir entendu à plusieurs reprises des coups de feu dans la région.
"Alors même que la chasse était interdite à cause des restrictions liées à l'épidémie de coronavirus, nous entendions des coups de feu des braconniers. C'est incroyable !".
<https://information.tv5monde.com/info/grece-des-flamants-roses-meurent-empoisonnes-par-les-plombs-des-chasseurs-399219>
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En images
15- Documentaire. « Les Arches de Noé », quand les parcs zoologiques deviennent la solution à la survie des espèces, France 3 Auvergne-Rhône-Alpes, 18/02/21, 18h46

L’homme ne cesse de prendre ses aises sur la planète. Il s’approprie tous les espaces sans les partager. La survie de la faune et de la flore dépend désormais des zoos. C’est ce que démontre film « Les Arches de Noé » de Jordan Guéant et Maxime Quénémer. A voir dans la France en Vrai.
En France, les parcs zoologiques attirent 21 millions de visiteurs par an. Petits et grands, le nez collé aux vitres ou aux grillages, s’offrent un tête-à-tête avec des fauves, des singes, des rapaces. Mais savent-ils que la plupart de ces animaux sont menacés de disparition ? Menacés à cause de nous les hommes qui avons pris nos aises sur la planète : bétonnage, urbanisation à outrance, commerce, cultures, déforestation, chasse et pêche dans toutes les forêts et toutes les mers du globe. Nous nous étendons toujours plus sans partager l’espace et presque toujours au détriment de la faune et de la flore sauvage.
>> Suite à lire et à voir à :
<https://france3-regions.francetvinfo.fr/auvergne-rhone-alpes/documentaire-les-arches-de-noe-quand-les-parcs-zoologiques-deviennent-la-solution-a-la-survie-des-especes-1962436.html>
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16- En apnée avec les baleines dans les eaux de Polynésie, TF1, journal de 20h, 18/02/21

Qui n'a jamais rêvé de nager aux côtés des baleines dans les eaux cristallines du Pacifique ? C'est ce que fait régulièrement un apnéiste français en Polynésie. Une expérience et des images extraordinaires que nous vous faisons partager.
Au large de la Polynésie, juste sous la surface de l'eau, l'apnéiste Pierre Frolla attend de longues minutes. Ce qu'il va vivre est à peine croyable. Juste au-dessous, immobile, une baleine de plus de 20 tonnes et son petit l'observent jusqu'au moment très rare où elle les laisse se rencontrer. Une heure de jeu, d'observation mutuelle et de complicité. Des instants surprenants saisis par le photographe qui fait partie de l'aventure. Cela avec un objectif : marquer les esprits et sensibiliser ceux qui regardent ces images à la fragilité de ces espèces.
> Reportage à voir à :
<https://www.lci.fr/evasion/video-en-apnee-avec-les-baleines-dans-les-eaux-de-polynesie-2178750.html>
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17- Sur le front Des dauphins, France 5, , Sur le front, 21/02/21, 20h52

L'année dernière, plus de 10 000 cadavres de dauphins ont été recensés sur le littoral atlantique français. Ces chiffres sont connus, et l'origine de cette hécatombe est identifiée - les filets de pêche - , pourtant la France ne prend pas de mesures. Une nouvelle fois, Hugo Clément filme et témoigne pour susciter une prise de conscience.
> Magazine (55 min) à revoir à :
<https://www.france.tv/france-5/sur-le-front/2264521-des-dauphins.html>
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18- Covid-19 : les gorilles peuvent-ils être contaminés à cause de nos selfies ?, Le Monde, 02/03/21, 17h58

En cherchant à tout prix à se photographier avec de grands singes, les touristes seraient susceptibles de leur transmettre le SARS-CoV-2. Si bien que des chercheurs prônent aussi la distanciation physique avec nos lointains cousins. 
Selfies, attention danger ! Les touristes qui se prennent en photo avec des gorilles de montagne pourraient bien leur transmettre le Covid-19. C’est en tout cas ce qui ressort de l’étude de centaines de posts Instagram effectuée par une équipe de l’université d’Oxford (Royaume-Uni). L’écotourisme oui, mais en respectant la distanciation physique, avertissent ainsi le primatologue Gaspard Van Hamme et ses collègues dans cette vidéo proposée en partenariat avec Le blob, l’extra-média.
> Vidéo à voir à :
<https://www.lemonde.fr/sciences/video/2021/03/02/gare-a-ne-pas-contaminer-les-gorilles_6071721_1650684.html>
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Une publication
19- Ce que la nature sait - La révolution combinatoire de la biologie et ses dangers, de Nicolas Bouleau, Editions PUF, 27/01/21

Les possibilités vertigineuses offertes par la découverte de l'ADN, en 1953, ont créé une problématique unique dans l'histoire humaine : le vivant que nous connaissons est devenu une infime partie de ce qui est concevable. Les progrès de la génétique, la révolution de la biologie de synthèse donnent lieu depuis lors à une intense activité expérimentale et une majorité d'articles scientifiques appuient les bienfaits des tentatives combinatoires nouvelles, sans guère se soucier des perturbations faites à la nature. 
Bien des scientifiques ont en effet une vision providentielle du progrès technique, mais si la biologie est pertinente pour prendre soin du vivant existant, le blanc-seing que les chercheurs se donnent pour l'inventer est infondé. Car la biologie du génome ne pourra jamais accéder à ce que la nature sait par sa longue expérience. Nicolas Bouleau propose une nouvelle définition de la nature, met en évidence la nécessité de faire émerger la dimension morale de nos sociétés et d'envisager les risques et les souffrances pouvant résulter des manipulations de hasards combinatoires. 
Il apporte là une contribution marquante à la pensée écologique.
A propos de l’auteur
Mathématicien dans le domaine de l’analyse et des probabilités, Nicolas Bouleau est connu pour ses travaux en dimension infinie et sa théorie des erreurs dans les modèles complexes. Il a enseigné la philosophie des sciences à l’université Paris-Est comme à Sciences Po et a reçu le prix Montyon de l’Académie des sciences. Il est l’auteur, récemment, de Théorie des erreurs (Cassini, 2019), et Le Mensonge de la finance. Les mathématiques, le signal-prix et la planète (Éditions de l’Atelier, 2018).
Ce que la nature sait - La révolution combinatoire de la biologie et ses dangers, de Nicolas Bouleau, Editions PUF, Collection : L’écologie en questions, 27/01/21, ISBN : 978-2-13-082698-9, EAN : 9782130826989, 552 pages, 29 € ou 21,99 € en e-book.
<https://www.puf.com/content/Ce_que_Nature_sait>
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Deux annonces
20- Fête de la Nature - Appel à projets, Lettre du 23 février 2021

Chers organisateurs, chères organisatrices,
Vous êtes nombreux à avoir soumis vos projets de manifestations qui seront examinés en mars par l'équipe de l'association. Vos propositions de rencontres à la fois pédagogiques et conviviales devraient répondre à un réel besoin de se reconnecter à la nature !
La thématique annuelle "A travers mille et un regards", tout en n'étant pas obligatoire, représente une belle opportunité pour faire découvrir et expliquer votre approche de la nature et de sa préservation. C'est pourquoi nous avons réuni quelques exemples de regards et d'animations qui pourront vous donner quelques idées...
Nous profitons de cette lettre pour porter à votre connaissance la mise à disposition de nouveaux outils en libre téléchargement : le kit d'appel à organisation. Vous qui êtes les meilleurs ambassadeurs de la Fête de la Nature, nous comptons sur vous pour participer à la sollication de nouveaux organisateurs de l'événement !
Très cordialement,
L'équipe de l'association Fête de la Nature
>> Suite à lire à :
<https://fetedelanature.com/newsletter-du-23-fevrier-2021?utm_source=Organisateurs&utm_campaign=792ef05dc5-EMAIL_CAMPAIGN_2_10_2018_COPY_01&utm_medium=email&utm_term=0_a826d457f5-792ef05dc5-114071297>
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21- Couëron. Mon restau responsable : visioconférence ce lundi à 17 h, Ouest-France, 08/03/21, 06h10

La Ville participe au processus d’échanges autour de la restauration collective responsable en Loire-Atlantique. Une première au niveau national qui se déroulera sous forme de visioconférence, introduite par Nicolas Hulot, accessible à tous, ce lundi.
Depuis mars 2019, la Ville est engagée dans la démarche Mon restau responsable, en partenariat avec Ecopôle, réseau d’acteurs locaux qui agissent dans le domaine de l’environnement et du développement durable. Cette démarche vise à améliorer continuellement les pratiques en restauration collective. « Après un travail d’analyse et d’audit de son fonctionnement, le service de la restauration collective et les élus ont réfléchi aux pistes d’amélioration possibles. Notre département a été choisi pour expérimenter ce processus d’échanges car le contexte local paraît très favorable. »
Aujourd’hui, à 17 h, visioconférence introduite par Nicolas Hulot. Des élus locaux de Loire-Atlantique, dont Carole Grelaud, maire de Couëron, Ludovic Joyeux, adjoint à la transition écologique, et Pierre Camus Lutz, adjoint à l’éducation, débattront autour des quatre piliers de la restauration collective responsable : le bien-être des convives, l’assiette responsable, les écogestes, et l’engagement social et territorial. Inscription gratuite préalable à : <https://www.ville-coueron.fr/restauration-collective-responsable-une-visioconference-le-8-mars/>
<https://www.ouest-france.fr/pays-de-la-loire/coueron-44220/coueron-mon-restau-responsable-visioconference-ce-lundi-7178602>
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Cette revue de presse s’inscrit dans la mission éducative de notre Fondation, au statut apolitique et non confessionnelle, et vise à répondre aux souhaits d’information et de sensibilisation des abonnés.
Elle n’a pas de caractère exhaustif. Il s’agit d’une sélection pluraliste d’articles ou de dépêches, parfois antagonistes, ne faisant pas systématiquement la Une des journaux et regroupés en 6 thèmes, adressée par mail du lundi au vendredi, à raison d’un thème différent chaque jour.
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– Baromètre des mobilités du quotidien - Coût, manque d'alternatives : les Français prisonniers de la voiture <http://www.fondation-nature-homme.org/magazine/cout-manque-dalternativesles-francais-prisonniers-de-leur-mode-de-transport>, janvier 2020
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– Mettre la politique monétaire au service de l’avenir <http://www.fondation-nicolas-hulot.org/magazine/mettre-la-politique-monetaire-au-service-de-lavenir/?page=0&magazine_categorie%5B%5D=26>, mai 2016
– Rapport mobiliser les financements pour le climat <http://www.fondation-nicolas-hulot.org/magazine/rapport-mobiliser-les-financements-pour-le-climat/?page=0&magazine_categorie%5B%5D=26>, février 2016
– Alimentation et climat : enjeux et solutions à différentes échelles <http://www.fondation-nicolas-hulot.org/magazine/alimentation-et-climat-enjeux-et-solutions-differentes-echelles/?page=0&domaines1%5B%5D=32&domaines2%5B%5D=32&domaines3%5B%5D=32>, décembre 2015
– Solaire photovoltaïque : 25% de l'électricité mondiale bas carbone d'ici 2050 ! <http://www.fondation-nicolas-hulot.org/magazine/solaire-photovoltaique-25-de-lelectricite-mondiale-bas-carbone-dici-2050/?page=0&magazine_categorie%5B%5D=26>, novembre 2015
– Les révolutions invisibles, un livre pour comprendre le monde qui vient <http://www.fondation-nicolas-hulot.org/magazine/revolution-invisible-un-livre-pour-comprendre-le-monde-qui-vient>, août 2015
– Une revue consacrée aux liens entre environnement et inégalités sociales <http://www.fondation-nicolas-hulot.org/magazine/une-revue-consacree-aux-liens-entre-environnement-et-inegalites-sociales/?page=0&magazine_categorie%5B%5D=26>, juin 2015
– Démocratie participative : guide des outils pour agir <http://think-tank.fnh.org/sites/default/files/documents/publications/publication_etat_deslieaux_democratie_participative_0.pdf>, Etat des lieux & Analyses n°3, nouvelle édition, mars 2015
– Mobilité au quotidien - Comment lutter contre la précarité ? <http://think-tank.fnh.org/sites/default/files/documents/publications/etude-mobilite-precarite.pdf>, Etat des lieux & Analyses, septembre 2014
– Etude. Les solutions de mobilité soutenable en milieu rural et périurbain <http://think-tank.fnh.org/sites/default/files/documents/publications/etude-solution-mobilite-soutenable.pdf>, Fondation Nicolas Hulot & RAC France, juillet 2014
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