[revue-presse-FNH] Petite revue de presse centrée sur eau, santé, consommation, tourisme, loisirs, pollutions et déchets + 1 obligation (mercredi 5 mai)

Florence de Monclin f.demonclin at fnh.org
Mer 5 Mai 08:11:58 CEST 2021


Bonjour à tous,
  
Un petit tour d'horizon avec deux possibilités d'accès aux dépêches et articles suivants : 
–> Un accès 'rapide' direct à la source de l'article (hors abonnement) par un lien hypertexte sur son intitulé dans le sommaire ; si un lien vers un article ne fonctionne pas, vous pouvez retrouver son contenu dans le corps du mail à l'item correspondant.
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1- A Paris, la propreté va être transférée aux arrondissements <https://www.lejdd.fr/JDD-Paris/a-paris-la-proprete-va-etre-transferee-aux-arrondissements-4039127>, Le JDD, maj le 18/04/21 à 09h20
2- Les grandes lacunes de Stocamine : suspicion de déchets irréguliers sous la nappe phréatique <https://www.rue89strasbourg.com/lacunes-stocamine-suspicion-de-dechets-irreguliers-nappe-phreatique-204565>, Rue89 Strasbourg, 19/04/21, 06h00
3- L'agriculture, première source de pollution de l'eau potable en France <https://www.france24.com/fr/info-en-continu/20210420-l-agriculture-premi%C3%A8re-source-de-pollution-de-l-eau-potable-en-france>, AFP, 20/04/21, 08:00
4- Enquête. Pollution, poissons morts et silences gênés... En Bretagne, les ravages du lisier de porc dans les rivières <https://www.francetvinfo.fr/economie/emploi/metiers/agriculture/enquete-pollution-poissons-morts-et-silences-genes-en-bretagne-les-ravages-du-lisier-de-porc-dans-les-rivieres_4365715.html>, France info, 20/04/21, 18:49
5- 5G : pas de risques nouveaux pour la santé au vu des données disponibles <https://www.anses.fr/fr/content/5g-pas-de-risques-nouveaux-pour-la-sant%C3%A9-au-vu-des-donn%C3%A9es-disponibles>, ANSES, communiqué du 20/04/21
6- Pollution de l'air : la justice demande au gouvernement britannique d'agir <https://www.sciencesetavenir.fr/nature-environnement/pollution-de-l-air-la-justice-demande-au-gouvernement-britannique-d-agir_153634>, AFP, 21/04/21, 20:00
7- La mer Morte menacée de disparition : "Si on ne la sauve pas, on provoquera une catastrophe écologique" <https://www.francetvinfo.fr/monde/israel/la-mer-morte-menacee-de-disparition-si-on-ne-la-sauve-pas-on-provoquera-une-catastrophe-ecologique_4381807.html>, Radio France, 22/04/21 11:57
8- Au Pérou, "semer de l'eau" grâce à des canaux pré-hispaniques <https://www.lanouvellerepublique.fr/france-monde/au-perou-semer-de-l-eau-grace-a-des-canaux-pre-hispaniques>, AFP, 22/04/21, 16:00
9- Présents dans l’air que nous respirons, les microplastiques se répandent dans le monde entier <https://dailygeekshow.com/microplastique-circulation-air/>, Daily Geek Show, 22/04/21
10- Quiz Carbone : couches jetables ou couches lavables ? <https://www.wedemain.fr/dechiffrer/quiz-carbone-choisir-couches-jetables-ou-couches-lavables/>, We Demain, 22/04/21
11- Recyclage des plastiques : l'UFC-Que Choisir juge la France en retard <https://www.actu-environnement.com/ae/news/retard-france-recyclage-plastique-ufc-que-choisir-37419.php4>, Actu-environnement, 22/04/21
12- D'inquiétants niveaux de perfluorés retrouvés sur les pentes de l'Everest <https://www.sciencesetavenir.fr/nature-environnement/pollution/d-inquietants-niveaux-de-perfluores-retrouves-sur-les-pentes-de-l-everest-les-plus-hauts-jamais-enregistres-en-altitude_153789>, Sciences & Avenir, 23/04/21, 18h00
13- Grippe aviaire : le niveau de risque ramené à « modéré » en France <https://www.lemonde.fr/planete/article/2021/04/24/grippe-aviaire-le-niveau-de-risque-ramene-a-modere-en-france_6077917_3244.html>, Le Monde avec AFP, Le Monde, 24/04/21, 11h58 
14- Les scientifiques alertent : nos déchets liés au Covid-19 tuent les espèces à un rythme inquiétant <https://dailygeekshow.com/dechets-covid-faune/>, Daily Geek Show, 24/04/21
15- Algues vertes : dépôts "déjà très importants" en baie de Saint-Brieuc <https://www.sciencesetavenir.fr/nature-environnement/algues-vertes-depots-tres-importants-en-baie-de-saint-brieuc_153858>, AFP, 27/04/21, 19:00
16- Dans les océans, la pollution chimique menace toute la chaîne alimentaire <https://www.lemonde.fr/planete/article/2021/04/29/la-pollution-chimique-gagne-l-ensemble-des-oceans_6078512_3244.html>, Le Monde, 29/04/21, 06h21 
17- Au Liban, des tonnes de poissons morts dans un lac pollué <https://information.tv5monde.com/info/au-liban-des-tonnes-de-poissons-morts-dans-un-lac-pollue-406713>, AFP, 29/04/21, 21:00
18- Pollutions marines : 1 600 infractions constatées en un mois dans le monde <https://www.actu-environnement.com/ae/news/pollutions-marines-infractions-interpol-mars-2021-37455.php4>, Actu-environnement, 29/04/21
En images
19- Documentaire. Respirez vous êtes cernés. A la (re)conquête de l'air <https://france3-regions.francetvinfo.fr/hauts-de-france/emissions/documentaires-qui-sommes-nous/documentaire-respirez-vous-etes-cernes-reconquete-air-1946678.html>, France 3, Hauts-de-France, maj le 20/04/21 à 15:55
20- Le recyclage du verre est-il vraiment écologique ? <https://www.lci.fr/environnement-ecologie/video-le-recyclage-du-verre-est-il-vraiment-ecologique-2184025.html>, TF1, journal de 20h, 20/04/21
21- La face cachée du recyclage <https://www.france.tv/france-5/sur-le-front/2399403-la-face-cachee-du-recyclage.html>, France 5, Sur le front, 25/04/21, 20h50
Une publication
22- Magazine. Idées pratiques #6 : Se mettre (vraiment) au zéro déchet : mode d'emploi <https://www.linfodurable.fr/boutique/idees-pratiques-6-se-mettre-vraiment-au-zero-dechet-mode-demploi_06-04-2021>, L’info durable, avril-juin 2021

Bien à vous,
Florence

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CITATION DU JOUR : "En te levant le matin, rappelle-toi combien précieux est le privilège de vivre, de respirer, d'être heureux." Marc Aurèle, empereur, philosophe stoïcien et écrivain romain (121-180)
ÉTUDES & RAPORT DU JOUR : — Plus d'un million de consommateurs, surtout en zones rurales, boivent une eau polluée essentiellement par des pesticides, dénonce l'UFC-Que Choisir, qui demande une interdiction de certains des produits soupçonnés d'être perturbateurs endocriniens. (cf. item 3 & suite)
— Au vu des données disponibles, la 5G n’entrainerait pas de risques nouveaux pour la santé selon l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail (Anses). (cf. item 5)
— Des chercheurs américains ont récemment déterminé que les microplastiques se retrouvaient désormais intégrés aux cycles réguliers de l’atmosphère, circulant autour de la planète comme l’oxygène ou l’eau. (cf. item 9 & suite)
— L'UFC-Que Choisir dénonce les piètres résultats français en matière de recyclage des plastiques. La France arrive en avant-dernière place du classement [européen] avec [un taux de recyclage des emballages plastique] de seulement 26,4 %. (cf. item 11 & suite)
— De très importants taux de substances chimiques qui ne se dégradent pas dans la nature - les perfluoroalkylées ou PFAS - ont été enregistrés pour la première fois au sommet de l'Everest. Ces substances proviennent essentiellement des équipements de montagne traités pour résister à l’humidité. (cf. item 12 & suite)
— La pandémie du COVID 19 est aussi à l’origine d’un surplus de déchets particulièrement néfastes pour les faunes terrestres et marines et le nombre d'animaux piégés ou ayant ingéré ces déchets ne cesse d'augmenter. (cf. item 14 & suite)
— Un rapport provisoire de la Cour des comptes, révélé par "Le Télégramme", démontre l’inefficacité de la lutte contre les algues vertes en Bretagne menée depuis 2010. Et ce, malgré une enveloppe de plus de 110 millions d’euros. (cf. suite de l’item 15)
— Le rapport du Réseau international pour l’élimination des polluants (IPEN) constate que les rejets de l’homme impactent l’ensemble de la vie océanique, du plancton aux oiseaux. (cf. item 16 & suite)
ENQUÊTE DU JOUR : Protocole d’acceptation des déchets peu regardant, fraudes établies, pression d’un groupe privé entré à l’actionnariat de l’entreprise… De nombreux éléments mettent en lumière une gestion douteuse de Stocamine et impliquent de sérieuses interrogations sur la présence de déchets non conformes au règlement du site, sous la plus grande réserve souterraine d’eau potable en Europe. (cf. item 2)
REPORTAGES DU JOUR : — Menacée par la hausse des températures et le pompage du fleuve Jourdain qui l'approvisionne, la mer Morte, pourtant source de vie, pourrait devenir dans un futur proche réellement mortelle : acide, toxique et corrosive. (cf. item 7)
— De la poubelle au four de l'usine, quel est le parcours complet d'une bouteille recyclée ? Et ces opérations sont-elles vraiment écologiques ? (cf. item 20)
CAMPAGNE DU JOUR : L'organisation intergouvernementale Interpol a coordonné une action simultanée de 300 agences qui ont mené 34 000 inspections dans 67 pays en vue de détecter des violations de la règlementation en matière de pollution marine. La campagne de contrôle a révélé en un mois 1 600 infractions qui ont donné lieu à des amendes et à des enquêtes sur tous les continents. (cf. item 18)
CHIFFRES DU JOUR : — En moyenne, nous respirons 15 à 18 fois par minute, soit 350 millions de litres au long d’une vie. L’équivalent de l’air contenu dans 140 montgolfières ! (cf. item 19)
— Selon l'ADEME, 3/4 de ce qui se trouve dans nos poubelles n'y a en réalité pas sa place, puisqu'elles contiennent en moyenne : • 35 % de papiers et d'emballages qui auraient pu être triés, • 27 % de déchets organiques qui auraient pu être compostés, • 5 % de déchets disposant de filières dédiées, • mais aussi des textiles sanitaires et d'autres déchets. (cf. item 22)
NOTRE ACTU : A suivre sur notre site Internet <http://www.fondation-nature-homme.org/>, Facebook <https://www.facebook.com/FondationNH/>, Twitter <https://twitter.com/fondationNH> ou Instagram <https://www.instagram.com/fondationNH/>.
> Plan de relance, loi climat... Décryptage et propositions pour des avancées écologiques et sociales qui comptent <http://www.fondation-nature-homme.org/sites/default/files/presse/dp-plan-relance-fnh.pdf>
> Le temps est venu de poser les premières pierres d’un nouveau monde <https://letempsestvenu.org/>
> 10 mesures pour juger de la pertinence des programmes des candidats aux élections municipales <http://www.fondation-nature-homme.org/magazine/ecolos-et-sociales-les-prochaines-municipales>
> Baromètre des mobilités du quotidien - Coût, manque d'alternatives : les Français prisonniers de la voiture <http://www.fondation-nature-homme.org/magazine/cout-manque-dalternativesles-francais-prisonniers-de-leur-mode-de-transport>
> Guide en ligne. 7 propositions pour contribuer au grand débat national <http://www.fondation-nature-homme.org/magazine/7-propositions-pour-contribuer-au-grand-debat-national/>
> Pétition. L’Affaire du Siècle. Climat : stop à l’inaction, demandons justice ! <https://laffairedusiecle.net/>
> Let’sbio ! Le Bonus cantine Bio et Locale <https://www.letsbio.org/>
> 30 gestes et astuces pour réduire sa conso d’énergie <https://www.lesgesteseclaires.com/>
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> Une collection de vidéos pour décrypter les enjeux écologiques et climatiques <https://www.youtube.com/playlist?list=PLh--7obE3XQ4Ku7J6VzsvlsKayQqvJTq9>
> Pétition. TAFTA, CETA : des traités climaticides qui menacent nos démocraties. <http://fondation-nicolas-hulot.org/action/tafta-ceta-des-traites-climaticides-qui-menacent-nos-democraties/?_ga=1.254849352.1537587716.1214298697>
> Pétition. Crèches : arrêtons d’intoxiquer nos enfants <https://formulaires.fondation-nicolas-hulot.org/fra/petition_ecolocreche>
> Pour répondre PRÉSENT à l’APPEL DES SOLIDARITÉS porté par plus de 80 ONG & associations de tous horizons <https://www.appel-des-solidarites.fr/>
> 2nd édition de My Positive Impact : les 6 lauréats du public et les 3 lauréats du jury <http://www.mypositiveimpact.org/les-solutions>
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1- A Paris, la propreté va être transférée aux arrondissements, Le JDD, maj le 18/04/21 à 09h20
Bertrand Gréco

Sous le hashtag #SaccageParis, un déferlement de tweets, relayés par l'opposition municipale, dénoncent la saleté et la laideur des rues. L'adjointe d'Anne Hidalgo chargée de ce dossier détaille sa promesse de décentraliser "avant l'été" la propreté aux arrondissements.
Comme un air de déjà-vu… Depuis deux semaines, l'exécutif parisien est confronté à une polémique retentissante digne des riches heures du "Hidalgo bashing". Sous le hashtag #SaccageParis, des milliers de tweets ne cessent d'être postés, accompagnés d'images dégoûtantes de tas d'ordures sur les trottoirs, de poubelles éventrées, de mobiliers urbains délabrés, mais aussi de plots en plastique délimitant des pistes cyclables. Objectif : dénoncer la saleté et la laideur des rues de la capitale. Un déferlement relayé par la droite et par l'extrême droite.
Après avoir traité l'affaire par le mépris, l'édile et son équipe ont bien été obligés de réagir face à l'ampleur du buzz. Réélue facilement il y a dix mois et lorgnant aujourd'hui du côté de la présidentielle de 2022, Anne Hidalgo a réaffirmé sa volonté de doubler le budget sur la mandature (1 milliard d'euros). Elle renouvelle sa demande au gouvernement de pouvoir augmenter le montant des amendes - les passer à plusieurs milliers d'euros pour des dépôts sauvages, contre 135  euros aujourd'hui -, afin de les rendre plus dissuasives.
La droite réclame un conseil de Paris entièrement consacré au sujet
Surtout, elle s'engage à mettre en œuvre "avant l'été" l'une de ses promesses de campagne : la décentralisation de certaines compétences, dont la propreté, de la mairie centrale vers les dix-sept mairies d'arrondissement. Son adjointe Colombe Brossel, chargée de la propreté de l'espace public, dévoile dans le JDD les détails de cette nouvelle donne imminente. "Paris n'est pas sale tous les jours et partout, mais il y a des endroits où nous devons clairement améliorer le niveau de service, concède l'élue du 19e. Objectivement, Paris n'est pas propre, nous avons du pain sur la planche. Mais la situation n'est pas aussi catastrophique que ça. Attention à l'instrumentalisation politicienne !"
Les solutions existent […], il ne manque qu'une chose à Mme  Hidalgo : le courage politique
Le constat n'est pas partagé par Francis Szpiner, maire LR du 16e arrondissement : "Paris est sale, dit-il, et cela va en s'aggravant depuis qu'Anne Hidalgo est maire." L'édile du 7e Rachida Dati parle, elle, de "déclin", de "scandale", de "révolte" légitime des Parisiens. La présidente du groupe Changer Paris a invectivé la maire de la capitale cette semaine au conseil de Paris : "La réalité vous rattrape […]. Revenez à Paris, Mme  Hidalgo ! Votre désertion est un mépris des Parisiens et de Paris !" La droite réclame un conseil de Paris entièrement consacré à ce sujet, une "réorganisation de la direction de la propreté", une "modernisation des outils" et la privatisation de la collecte des déchets, afin de "réaffecter les agents sur le nettoyage des rues". Pour le groupe LR, "les solutions existent […], il ne manque qu'une chose à Mme  Hidalgo : le courage politique."
Un sujet récurrent à Paris
La propreté des rues est un sujet récurrent à Paris : depuis les municipales de 1977, il a été au cœur de toutes les campagnes électorales. En 1991, dans Le Parisien, le maire Jacques Chirac - qui sera élu président de la République quatre ans plus tard - s'agace : "Il existe des problèmes permanents à Paris qui créent dans certains quartiers une impression de saleté malgré nos efforts. Il y a des graffitis […]. Il y a aussi des dépôts sauvages sur les trottoirs, des déchets de toute nature, du sac en plastique mal ficelé au vieux réfrigérateur."
Ce transfert de compétences, de moyens et d'effectifs aux maires d'arrondissement leur donnera la capacité de choisir
Après avoir fait voter pas moins de trois "plans propreté" pendant sa première mandature - comme tous ses prédécesseurs avant elle -, Anne Hidalgo s'apprête donc à lancer une nouvelle réforme. "Nous travaillons depuis le début du mandat à la territorialisation, sous l'égide d'Emmanuel Grégoire [le premier adjoint], indique Colombe Brossel. Ce transfert de compétences, de moyens et d'effectifs aux maires d'arrondissement leur donnera la capacité de choisir où, quand et à quelle fréquence il faut nettoyer telle ou telle rue. Ils seront pleinement décisionnaires. Nous souhaitons aussi qu'ils puissent passer directement les marchés avec les prestataires en matière de lavage des trottoirs, d'enlèvement des tags et des graffitis ou de maintenance des candélabres, par exemple."
Des référents par quartier
La Ville est également en train de créer des "référents de propreté" dans chacun des 125 quartiers de la capitale, qui seront opérationnels courant 2021. Elle prévoit aussi de doubler le nombre des "équipes urgence propreté" (84 agents aujourd'hui, une équipe par arrondissement), aujourd'hui connectées à l'application Dans ma rue et demain "directement pilotées par les mairies d'arrondissement". La maire PS du 10e, Alexandra Cordebard, se réjouit de ces "moyens déconcentrés au plus près, qui permettront d'être plus réactifs et plus efficaces" : "Le chef administratif de la propreté sera localisé dans l'arrondissement, comme les équipes, sous l'autorité du ou de la maire."
De son côté, la droite, qui réclame une telle décentralisation depuis des années, reste méfiante : "Anne Hidalgo pense avoir trouvé la solution miracle, avec le transfert de la compétence en matière de propreté aux maires d'arrondissement, peut-on lire dans un communiqué du groupe de Rachida Dati. Nous ne nous contenterons pas d'effets d'annonces et de faux-semblants." L'avocat Francis Szpiner, lui, demande depuis son élection une réforme du statut de Paris afin de confier davantage de pouvoirs aux maires d'arrondissement sur la sécurité et la propreté ; il renchérit : "S'il s'agit pour la maire de Paris de se décharger de ses responsabilités, de dire 'maintenant, ce n'est plus ma faute, allez voir votre maire d'arrondissement', je ne suis pas preneur. Je veux pouvoir gérer les effectifs et un budget spécifique, correspondant à la taille et à la population du 16e, aussi peuplé que Le  Havre."
"Mes collègues de droite ont peur de prendre la main sur la propreté, moque Alexandra Cordebard. Ils voudraient continuer à expliquer à leurs administrés qu'ils n'y sont pour rien, alors que, dans les faits, nous pouvons déjà donner des directives aux équipes." Colombe Brossel, quant à elle, s'interroge sur la "compétence totale" souhaitée par LR : "S'ils veulent recruter eux-mêmes les agents, il y a maldonne. La fonction publique parisienne restera indivisible. La mairie centrale gardera aussi la responsabilité de l'achat du matériel, mais les arrondissements pourront choisir les laveuses ou les aspirateurs de rue les plus adaptés à leur territoire." Cette territorialisation sera présentée au conseil de Paris en juin. Encore de belles polémiques en perspective.
<https://www.lejdd.fr/JDD-Paris/a-paris-la-proprete-va-etre-transferee-aux-arrondissements-4039127>
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2- Les grandes lacunes de Stocamine : suspicion de déchets irréguliers sous la nappe phréatique, Rue89 Strasbourg, 19/04/21, 06h00
Thibault Vetter

Protocole d’acceptation des déchets peu regardant, fraudes établies, pression d’un groupe privé entré à l’actionnariat de l’entreprise… De nombreux éléments mettent en lumière une gestion douteuse de Stocamine et impliquent de sérieuses interrogations sur la présence de déchets non conformes au règlement du site, sous la plus grande réserve souterraine d’eau potable en Europe. Enquête.
« Les déchets placés à Stocamine ne sont pas bien déterminés. Certains pourraient être irréguliers au regard des consignes d’exploitation qui étaient fixées », assure Marcos Buser. Ce géologue suisse faisait partie d’un groupe d’experts (COPIL) chargé de cerner les différentes options suite à la fermeture du site de Stocamine. De 1999 à 2002, l’entreprise réceptionnait et stockait des déchets toxiques, envoyés par des industriels, dans une ancienne mine de potasse. Cette dernière est située sous la nappe phréatique alsacienne, où est pompée l’eau potable, à Wittelsheim, dans la banlieue de Mulhouse.
>> Suite à lire à :
<https://www.rue89strasbourg.com/lacunes-stocamine-suspicion-de-dechets-irreguliers-nappe-phreatique-204565>
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3- L'agriculture, première source de pollution de l'eau potable en France, AFP, 20/04/21, 08:00
Laure Fillon

Plus d'un million de consommateurs, surtout en zones rurales, boivent une eau polluée essentiellement par des pesticides, dénonce mardi UFC-Que Choisir, qui demande une interdiction de certains des produits soupçonnés d'être perturbateurs endocriniens.
L'association de consommateurs a mis à jour son étude nationale sur la qualité de l'eau potable et une carte interactive accessible au grand public, basées sur les résultats d’analyses réalisés pour le compte des Agences régionales de santé (ARS). Elles ont été réalisées en lien avec l'ONG Générations futures.
La qualité de l'eau progresse : "98% des consommateurs ont accès à une eau conforme à la totalité des critères sanitaires, soit une progression de plus de deux points par rapport à la précédente étude de 2017", selon un communiqué de presse.
Cette amélioration s'explique par trois facteurs : "dans des grandes villes, des réseaux contaminés sont été fermés, la loi NOTRe a incité à des groupements de compétences au niveau des intercommunalités dans l'objectif de mettre des moyens financiers au pot commun et il y a eu des améliorations techniques", a expliqué à l'AFP Olivier Andrault d'UFC-Que Choisir, qui a piloté l'étude.
Des problèmes subsistent toutefois, en particulier dans des zones rurales et de montagne. Selon UFC-Que Choisir, "les pollutions agricoles constituent toujours les premières causes de contaminations : 450.000 consommateurs boivent ainsi une eau dépassant les normes maximales en pesticides et 148.000 une eau contaminée par les nitrates".
UFC-Que Choisir cite notamment les villes de Château-Gontier (Mayenne), Langres (Haute-Marne) pour les pesticides et Berck (Pas-de-Calais), Chinon (Indre-et-Loire) pour les nitrates. "La pollution des eaux, des nappes phréatiques et des rivières n'a pas baissé", souligne Olivier Andrault.
"Ce paradoxe de la bonne qualité de l’eau potable s’explique par la mise en place de coûteux traitements de dépollution", selon l'étude. "Le coût de la dépollution des pollutions agricoles représente entre 750 millions et 1,3 milliard d’euros par an, intégralement financé par les consommateurs via leurs factures d’eau", indique-t-elle.
- Effet cocktail -
Les deux associations de défense des consommateurs et de l'environnement s'inquiètent de la disparité, selon les départements, des pesticides recherchés dans l'eau potable. 
"750 molécules de pesticides ou de dérivés peuvent être rencontrées dans la nature, en moyenne on n'en recherche en France que 206", explique Olivier Andrault.
"Dans certains territoires comme l'Aisne, qui est pourtant un département agricole avec des grandes cultures intensives très utilisatrices de pesticides, on peut descendre à douze", poursuit-il.
Les associations s'inquiètent aussi de la présence de pesticides soupçonnés d'être des perturbateurs endocriniens, qui "peuvent agir à des doses beaucoup plus faibles et avec un effet cocktail", souligne Olivier Andrault. 
"Si on s'en tient aux normes actuelles, certes très basses au niveau de l'eau, et si on n'applique pas le principe de précaution au niveau des pesticides suspectés d'être des perturbateurs endocriniens, on soumet la population à un risque", juge-t-il.
L'"étude révèle ainsi la présence de pesticides soupçonnés d’être des perturbateurs endocriniens dans 28% en moyenne des analyses considérées comme conformes à la réglementation", selon le communiqué.
Par conséquent, UFC-Que Choisir et Générations futures demandent que la commercialisation de ces pesticides soit interdite au nom du principe de précaution. Les associations demandent également "d’intensifier les recherches de pesticides en lien avec les niveaux de risques et les types de cultures environnantes".
"Les gouvernements français ne veulent pas contraindre les agriculteurs à respecter la réglementation environnementale. Nous en payons les conséquences et le coût au niveau de la facture d'eau", dénonce Olivier Andrault.
Les contaminations bactériennes concernent elles 80.000 personnes "essentiellement en zones de montagne et en zones rurales de l’Est", ce qui s'explique souvent par le manque de moyens de petites communes ou des réseaux vétustes.
<https://www.france24.com/fr/info-en-continu/20210420-l-agriculture-première-source-de-pollution-de-l-eau-potable-en-france>
En savoir plus :
> Carte interactive de la qualité de l’eau - Découvrez la qualité de l’eau du robinet de votre commune <https://www.quechoisir.org/carte-interactive-qualite-eau-n21241/>, Que choisir
Sur le même sujet : 
> Plus d’un million de Français boivent une eau polluée par les pesticides <https://www.nouvelobs.com/conso/20210420.OBS43018/plus-d-un-million-de-consommateurs-boivent-une-eau-polluee-par-les-pesticides.html>, L’Obs avec AFP, 20/04/21, 11h02
> Des pesticides coulent de nos robinets, alerte l’UFC-Que choisir <https://reporterre.net/Des-pesticides-coulent-de-nos-robinets-alerte-l-UFC-Que-choisir>, Reporterre, 20/04/21,17h15
> Pesticides et eau potable : une règlementation mieux respectée mais trop laxiste selon deux associations <https://www.actu-environnement.com/ae/news/pesticides-eau-potable-respect-reglementation-laxisme-37394.php4>, Actu-environnement, 20/04/21
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4- Enquête. Pollution, poissons morts et silences gênés... En Bretagne, les ravages du lisier de porc dans les rivières, France info, 20/04/21, 18:49
Mathieu Lehot & Thomas Baïetto

Le 2 avril, une fuite de lisier dans un élevage industriel de porcs a provoqué une forte pollution sur la Penzé, un petit fleuve, près de Morlaix (Finistère). Un accident qui vient compléter la longue liste des pollutions de ce type constatées ces dernières années dans la région.
Ce vendredi 2 avril, Pierre revenait de Saint-Pol-de-Léon (Finistère), où il était parti faire ses courses. Arrivé au lieu-dit le Moulin du roi, sur la commune de Taulé, ce pêcheur de 49 ans jette, comme à son habitude, un œil vers la rivière. La Penzé, l'un des "joyaux" des pêcheurs locaux, coule le long de la route. Mais cet après-midi-là, le petit fleuve côtier n'offre pas son visage habituel. "J'ai vu de la mousse qui sortait du ruisseau qui se jette dans la Penzé, retrace le Breton. Je me suis arrêté, j'ai vu que c'était du lisier [un mélange d'eau et d'excréments d'animaux] qui coulait, c'était noir, avec de la mousse, par-dessus. Il y avait une odeur d'ammoniaque, il fallait s'accrocher." Catastrophé, il alerte le président de son association, qui prévient les secours, et entreprend de remonter le fil de la pollution. Le pêcheur sait où chercher : à 700 mètres de là se trouve l'exploitation agricole Kerjean SA et ses 21 000 cochons, comme le précise le site gouvernemental Géorisques.
Pour stocker et traiter les excréments produits par ses pensionnaires, le site dispose d'une station d'épuration et de plusieurs bassins, en contrebas de l'élevage. "Il y avait du lisier partout autour des cuves, ça débordait et ça continuait à déborder quand je suis arrivé, j'ai cherché quelqu'un mais je n'ai trouvé personne", raconte Pierre. Après plusieurs coups de sonnette au portail principal, un employé sort à sa rencontre. "Il n'était pas plus énervé que ça, je lui ai dit 'Tout est mort dans la rivière', il n'a rien dit."
>> Suite à lire à :
<https://www.francetvinfo.fr/economie/emploi/metiers/agriculture/enquete-pollution-poissons-morts-et-silences-genes-en-bretagne-les-ravages-du-lisier-de-porc-dans-les-rivieres_4365715.html>
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5- 5G : pas de risques nouveaux pour la santé au vu des données disponibles, ANSES, communiqué du 20/04/21

Les évolutions technologiques et la multiplication des usages numériques modifient l’exposition de la population aux champs électromagnétiques dans le domaine des radiofréquences. Avec le déploiement de la 5G, de nouvelles bandes de fréquence sont (bande 3,5 GHz) ou seront prochainement exploitées (bande 26 GHz). Dans la continuité de ses travaux d’expertise sur radiofréquences et santé, et sur la base des données scientifiques disponibles à ce jour, l’Anses estime peu probable que le déploiement de la 5G dans la bande de fréquences 3,5 GHz présente de nouveaux risques pour la santé. Pour la bande de fréquences 26 GHz, les données ne sont, à l’heure actuelle, pas suffisantes pour conclure à l’existence ou non d’effets sanitaires. Les connaissances sur les liens entre expositions et effets sanitaires devant être renforcées, l’Anses souligne la nécessité de poursuivre les recherches et de suivre en particulier l’évolution de l’exposition des populations à mesure de l’évolution du parc d’antennes et de l’augmentation de l’utilisation des réseaux. L’Agence lance le 20 avril 2021 une consultation publique afin de recueillir des commentaires éventuels de la communauté scientifique et des parties prenantes intéressées.
>> Suite à lire et rapport à télécharger à :
<https://www.anses.fr/fr/content/5g-pas-de-risques-nouveaux-pour-la-santé-au-vu-des-données-disponibles>
Sur le même sujet : 
> 5G : l'Anses n'identifie pas de risques nouveaux au regard des données disponibles <https://www.actu-environnement.com/ae/news/avis-rapport-anses-5G-risques-sanitaires-37400.php4>, Actu-environnement, 20/04/21
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6- Pollution de l'air : la justice demande au gouvernement britannique d'agir, AFP, 21/04/21, 20:00

La justice a demandé au gouvernement britannique de limiter plus strictement les émissions de particules en suspension pour éviter des morts liées à la pollution de l'air, après avoir déterminé qu'elle avait contribué au décès d'une fillette à Londres.
"Des mesures devraient être prises pour éviter de futurs décès et je crois que vous et votre organisation avez le pouvoir de prendre de telles mesures", a conclu dans un rapport publié mercredi et adressé aux ministères de l'Environnement, des Transports et de la Santé, Philip Barlow, le coroner adjoint de l'arrondissement londonien de Southwark.
Cet agent de justice s'était penché sur les causes de la mort d'Ella Adoo-Kissi-Debrah, décédée le 15 février 2013 d'une grave crise d'asthme. Il avait conclu en décembre 2020, au terme de deux semaines d'audiences, que la pollution de l'air avait "contribué" à ce décès, une première en matière de justice.
Cette petite fille de neuf ans vivait à Lewisham, à moins de 30 mètres du South circular, une voie très empruntée du sud londonien, et avait été exposée à des niveaux de dioxyde d'azote et de particules en suspension -les polluants les plus nocifs- dépassant les directives de l'Organisation mondiale de la santé.
Dans son rapport, le coroner recommande de considérer les directives de l'OMS "comme des exigences minimales". "Des objectifs juridiquement contraignants fondés sur les directives de l'OMS réduiraient le nombre de décès dus à la pollution de l'air au Royaume-Uni", a-t-il souligné.
Il estime aussi qu'une "plus grande sensibilisation" des gens, y compris un meilleur accès aux informations concernant les niveaux de pollution de l'air enregistrés nationalement et localement, les aideraient à réduire leur exposition à ce type de pollution.
La mère d'Ella, Rosamund Kissi-Debrah, a appelé le gouvernement à suivre ces recommandations, soulignant que "des enfants meurent inutilement parce que le gouvernement n'agit pas suffisamment pour lutter contre la pollution de l'air".
Un porte-parole du gouvernement a indiqué que celui-ci "examinerait attentivement les recommandations du rapport et y répondrait en temps voulu". Ce porte-parole a mis en avant le projet de loi Environnement, en cours d'examen au Parlement, à travers lequel le gouvernement "fixe de nouveaux objectifs ambitieux en matière de qualité de l'air, en mettant l'accent sur la réduction de l'impact sur la santé publique".
Entre 28.000 et 36.000 décès survenant au Royaume-Uni chaque année sont estimés être liés à la pollution de l'air.
"De toute évidence, l'air toxique ne disparaîtra pas tout seul. Le gouvernement doit se ressaisir et expliquer ce qu'il va faire de plus pour empêcher que des vies comme celle d'Ella soient écourtées", a réagi Katie Nield, avocate au sein de l'association de protection de l'environnement ClientEarth.
<https://www.sciencesetavenir.fr/nature-environnement/pollution-de-l-air-la-justice-demande-au-gouvernement-britannique-d-agir_153634>
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7- La mer Morte menacée de disparition : "Si on ne la sauve pas, on provoquera une catastrophe écologique", Radio France, 22/04/21 11:57
Frédéric Métézeau

Menacée par la hausse des températures et le pompage du fleuve Jourdain qui l'approvisionne, la mer Morte, pourtant source de vie, pourrait devenir dans un futur proche réellement mortelle : acide, toxique et corrosive.
Jacob est une grande gueule : l'ancien soldat israélien de la guerre au Liban au début des années 1980 est blagueur, provocateur. Il est tombé amoureux de cette rive de la mer Morte, bordée par Israël, la Cisjordanie et la Jordanie, qui souffre de la hausse des températures et aussi du pompage du fleuve Jourdain qui l'approvisionne. Depuis sept ans, sur son petit bateau, Jacob promène les touristes et les scientifiques. "La mer Morte est un endroit vraiment unique, sourit Jacob. Beaucoup de gens se disent que c'est mort et qu'il n'y a rien, mais ce n'est pas le cas."
"Le désert de Judée est un désert où il pleut régulièrement  : il y a donc beaucoup d'eau douce en mer Morte… », Jacob à franceinfo
Et pourtant, par 43 degrés à l'ombre, les environs semblent plutôt desséchés : un désert de rocaille, des banquises de sel solidifié épaisses de plusieurs mètres et cette eau turquoise ultra-salée. Mais à moins d'un kilomètre de la côte, on découvre des champs verts vifs.
"Là où l'eau a reculé, indique Noam Bedein, fondateur de l'association de sauvegarde Dead Sea Revival Project, le sol est très riche du sel et des minéraux et c'est un endroit pour les cultures. On a des champs de pastèques très douces et très fraîches, qui sont plus sucrées grâce au sel. Quelle ironie !" L'activiste écolo, rappelle que si rien ne change, ce capital sera épuisé d'ici 80 ans.
"Vous avez des pompes du côté jordanien du Jourdain qui prennent de l'eau en permanence pour l'agriculture et pour boire. C'est principalement pour cette raison que l'eau recule… », Noam Bedein à franceinfo
Depuis son bateau, Jacob montre une sorte d'étang au milieu d'une étendue de sel. L'eau est verte et sent l’œuf pourri : une eau acide, toxique et corrosive qui préfigure ce que pourrait devenir la mer Morte, pour le coup réellement mortelle. "La mer perd environ un mètre et demi par an. Du coup, la salinité augmente, c'est fou, soupire Noam Bedein. Notre seule référence est la mer d'Aral, en Asie Centrale. Si on ne sauve pas la mer Morte, on provoquera une catastrophe écologique. Chacun qui descend du bateau doit être un ambassadeur pour la mer Morte !"
<https://www.francetvinfo.fr/monde/israel/la-mer-morte-menacee-de-disparition-si-on-ne-la-sauve-pas-on-provoquera-une-catastrophe-ecologique_4381807.html>
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8- Au Pérou, "semer de l'eau" grâce à des canaux pré-hispaniques, AFP, 22/04/21, 16:00
Ernesto Tovar

Dans les hautes montagnes de la province de Huarochiri, dans le centre-ouest du Pérou, une ONG et des habitants réhabilitent un réseau de canaux de pierre datant de l'ère pré-hispanique qui pourrait assurer un approvisionnement en eau à des dizaines de milliers de personnes.
"Nous sommes éleveurs et agriculteurs, et pour nous chaque goutte d'eau souterraine nous aide à survivre", raconte à l'AFP Roosevelt Calistro Lopez, 43 ans, un des 900 habitants de la commune rurale de San Pedro de Casta, située à 3.200 mètres d'altitude, à 80 km de Lima. 
Ce système ancestral consiste à récupérer à très haute altitude les eaux de ruissellement et à les amener par des canaux de pierre jusqu'à des roches fracturées pour que l'eau s'infiltre dans le sous-sol, abonde les aquifères souterrains et réapparaisse sous forme de source bien plus bas. 
Datant d'il y a environ 1.400 ans, le réseau nécessite une bonne connaissance de la morphologie montagneuse et du cycle de l'eau.
Localement, les rigoles de pierre sont connues sous le nom d'"amunas", un mot quechua qui signifie "retenir l'eau". On les appelle aussi "semences d'eau" car l'eau "semée" en hauteur à la saison des pluies est récupérée plus bas en saison sèche par les paysans pour les cultures et l'élevage.
Depuis 2017, un projet de revitalisation de canaux abandonnés est mené par l'ONG Aquafondo, en collaboration avec les habitants. 
"Les amunas ne sont pas nouvelles pour nous, mais nous les améliorons. Il y a des endroits où elles étaient à sec, il y a maintenant à nouveau de l'eau", explique à l'AFP Roosevelt Calistro au point de départ de l'amuna Punabamca-Cacala.
Cette rigole longue de 917 mètres a été restaurée en 2020. Elle est accessible à pied après une marche de sept kilomètres depuis le village. 
Au total, 17 kilomètres d'amunas ont déjà été remises en service dans la région. Elles recueillent suffisamment d'eau pour alimenter "environ 82.000 personnes pendant un an", explique à l'AFP Mariella Sanchez Guerra, directrice exécutive d'Aquafondo.
Car le réseau ne sert pas qu'aux habitants de la zone. Il alimente le bassin de la rivière Santa Eulalia, un des principaux affluents du fleuve Rimac qui naît dans les Andes à 5.500 mètres d'altitude et qui fournit 80% de l'eau de la capitale Lima.
A terme, l'ONG et les habitants, qui sont rémunérés pour les travaux de restauration, comptent remettre en service un total de 67 kilomètres d'amunas d'ici 2025. 
- Risques hydriques -
Le travail de restauration n'est pas simple. Il y a des risques de chutes et il faut déplacer à la force des bras de lourdes pierres qui doivent s'emboîter symétriquement. Les travaux n'ont lieu qu'entre octobre et décembre, avant la saison des pluies.
Mais l'irruption de la pandémie de Covid-19 a compliqué les choses. Le tourisme a été stoppé net et les prix des produits agricoles se sont effondrés, parfois de "80%", explique à l'AFP Deudonio Rojas de la Cruz, 63 ans, maire-adjoint du village. 
"Nous avons réfléchi pendant des jours pour savoir si nous poursuivions l'intervention sur les amunas ou non, nous ne voulions faire courir à personne le risque" d'attraper le virus, raconte la responsable d'Aquafondo. 
"Mais nous étions inquiets pour les revenus que génère" le projet pour les habitants qui participent à tour de rôle. 
Il y a aussi l'urgence climatique. Lima, qui compte 10 millions d'habitants, est installée dans une zone désertique et ne détient que 2% des ressources en eau du pays. La capitale est ainsi soumise à de forts risques hydriques. 
Les amunas sont "importantes" pour faire face à ces risques, alors que les trois fleuves -- Rimac, Lurin et Chillon -- qui alimentent la capitale sont "assez dégradés", souligne Mariella Sanchez Guerra.
Chaque kilomètre d'amuna permet ainsi d'acheminer 178.000 mètres cube d'eau par an, et l'ONG espère qu'à terme 80% de l'eau recueillie par ce réseau ancestral parvienne à la capitale, contre 20% aujourd'hui.
"Quand j'étais enfant, j'écoutais mes parents qui disaient qu'il fallait semer l'eau dans la partie haute. Aujourd'hui je comprends ce qu'ils voulaient dire", se félicite Roosevelt Calistro.
<https://www.lanouvellerepublique.fr/france-monde/au-perou-semer-de-l-eau-grace-a-des-canaux-pre-hispaniques>
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9- Présents dans l’air que nous respirons, les microplastiques se répandent dans le monde entier, Daily Geek Show, 22/04/21
Yann Contegat - Source : Science Alert

Ces particules peuvent rester en suspension dans l’air pendant près d’une semaine
Des chercheurs américains ont récemment déterminé que les microplastiques se retrouvaient désormais intégrés aux cycles réguliers de l’atmosphère, circulant autour de la planète comme l’oxygène ou l’eau.
Un problème mondial
Basées sur l’analyse de centaines d’échantillons et la modélisation informatique, ces recherches publiées récemment dans la revue PNAS suggèrent que les particules plastiques émises dans l’air par les embruns océaniques et le trafic routier traversent les continents, atteignant les endroits les plus reculés de la Terre. Selon les scientifiques, une large part de ces polluants circulerait dans nos écosystèmes depuis des décennies.
> Lire aussi : Seules 3 % des terres de la planète sont encore écologiquement intactes
Entre décembre 2017 et janvier 2019, les chercheurs ont collecté 313 échantillons de microplastiques en suspension dans l’air sur 11 sites différents de l’ouest des États-Unis. Il s’est avéré que 84 % des particules provenaient des routes, 11 % des océans, 5 % des sols agricoles et 0,4 % des zones urbanisées.
Les résultats ont ensuite été intégrés à un modèle informatique afin de tenter de déterminer à quoi pourrait ressembler la répartition mondiale des plastiques dans l’atmosphère. L’équipe en a déduit que le temps passé dans l’air par les particules pouvait aller d’une heure à près d’une semaine, soit un laps de temps suffisant pour que le plastique traverse les continents.
>> Suite à lire à :
<https://dailygeekshow.com/microplastique-circulation-air/>
En savoir plus :
> Research article. Constraining the atmospheric limb of the plastic cycle <https://www.pnas.org/content/118/16/e2020719118>, PNAS, April 20, 2021
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10- Quiz Carbone : couches jetables ou couches lavables ?, We Demain, 22/04/21
Alice Pouyat

Parents, votre conscience écolo balance entre couches lavables et jetables ? Voici comment vêtir les fesses de votre enfant sans trop polluer l’environnement.
Futurs parents, vous voilà prévenus : avant que votre enfant ne devienne propre (vers deux ans et demi en moyenne), il vous faudra le changer quatre à six fois par jour. Solution la plus courante : utiliser des couches jetables. Une solution bien pratique, il est vrai, mais qui pèse lourd sur l’environnement.
En deux ans et demi, vous jetterez en effet à la poubelle au moins 3 800 protections… Environ un million de tonnes de déchets sont ainsi générés par nos textiles sanitaires chaque année en France, dont principalement des couches jetables, selon l’Ademe. Composées notamment de plastiques et de cellulose, ces protections sont chères à traiter. Conséquence : elles sont le plus souvent enfouies et incinérées. Elles peuvent aussi contenir des substances toxiques.
>> Suite à lire à :
<https://www.wedemain.fr/dechiffrer/quiz-carbone-choisir-couches-jetables-ou-couches-lavables/>
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11- Recyclage des plastiques : l'UFC-Que Choisir juge la France en retard, Actu-environnement, 22/04/21
Philippe Collet

« La France se singularise par des taux de recyclage significativement inférieurs à ses voisins européens », constate l'UFC-Que Choisir, déplorant que « les metteurs sur le marché [soient] bien peu scrupuleux sur la recyclabilité ». Ce constat est dressé à l'issue d'une évaluation de la recyclabilité et du recyclage effectif d'une sélection de produits disponibles largement dans le monde menée conjointement par huit associations de consommateurs en Australie, au Brésil, en France, à Hong-Kong, en Inde, en Malaisie, en Nouvelle-Zélande, au Portugal et au Royaume-Uni.
En l'occurrence, l'association dénonce les piètres résultats français en matière de recyclage des plastiques. « La France arrive en avant-dernière place du classement [européen] avec [un taux de recyclage des emballages plastique] de seulement 26,4 % », explique-t-elle, précisant que ce taux atteint 42 % au Portugal et 44 % au Royaume-Uni. En cause ? Les « trop faibles capacités de recyclage [des plastiques en France] » qui ne permettent pas de recycler tous les plastiques recyclables collectés.
L'étude « met en évidence qu'en moyenne 35 % du poids total de chaque emballage de produit testé ne sera pas recyclé », explique l'UFC-Que Choisir, précisant, que cette « contre-performance atteint 39 % en France ».
>> Suite à lire à :
<https://www.actu-environnement.com/ae/news/retard-france-recyclage-plastique-ufc-que-choisir-37419.php4>
En savoir plus :
> Déchets ménagers - Bonnet d’âne de la France pour le recyclage <https://www.quechoisir.org/action-ufc-que-choisir-dechets-menagers-bonnet-d-ane-de-la-france-pour-le-recyclage-n90654/>, UFC-Que Choisir, 22/04/21 
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12- D'inquiétants niveaux de perfluorés retrouvés sur les pentes de l'Everest, Sciences & Avenir, 23/04/21, 18h00
Marine Benoit

De très importants taux de substances chimiques qui ne se dégradent pas dans la nature - les perfluoroalkylées ou PFAS - ont été enregistrés pour la première fois au sommet de l'Everest. Ces substances proviennent essentiellement des équipements de montagne traités pour résister à l'humidité.
On savait les substances perfluoroalkylées (PFAS) présentes dans les eaux souterraines et parfois en grandes quantités à la surface des sols, même en pleine nature. Mais on ignorait que cette famille de produits chimiques synthétiques, couramment utilisés dans un très grand nombre de nos produits de consommation pour leurs propriétés physico-chimiques appréciables (résistantes aux chaleurs intenses ou aux acides, à l’eau, aux graisses…), avaient été jusqu’à parvenir jusqu’au sommet de l’Everest. Des prélèvements effectués en 2019 ont même été jusqu'à démontrer que cette montagne présentait la plus forte contamination chimique terrestre jamais enregistrée en altitude.
Ce constat glaçant a été fait par une équipe de recherche partie effectuer des prélèvements sur le toit du monde en 2019 dans le cadre d’une expédition financée par le magazine National Geographic et l’horloger Rolex. L'objectif de cette mission ? Faire du "troisième pôle terrestre" le plus grand laboratoire du monde du changement climatique.
Parmi plusieurs études, celle sur la présence accrue des perfluorés sur l'Everest a fait l’objet d’une publication le 10 mars 2021 dans la revue Science of The Total Environment. A plusieurs altitudes, y compris au niveau du "balcon" - un ultime passage très fréquenté à quelques centaines de mètres du sommet -, ces substances ont été retrouvées à des niveaux bien plus élevés que sur d'autres montagnes du monde. "Nous avons été choqués", a déclaré au Washington Post Kimberley Miner, professeur adjoint de recherche à l'Institut du changement climatique de l'Université du Maine, qui a coordonné les recherches à distance depuis les États-Unis. "Nous avons tout retesté trois fois, parce que [les taux] étaient beaucoup plus élevés que ce à quoi nous nous attendions." Jamais il n’avait été constaté que de telles empreintes chimiques maculaient à ce point cette montagne - la plus haute du monde - chérie des alpinistes.
>> Suite à lire à :
<https://www.sciencesetavenir.fr/nature-environnement/pollution/d-inquietants-niveaux-de-perfluores-retrouves-sur-les-pentes-de-l-everest-les-plus-hauts-jamais-enregistres-en-altitude_153789>
En savoir plus :
> Deposition of PFAS ‘forever chemicals’ on Mt. Everest <https://www.sciencedirect.com/science/article/abs/pii/S0048969720379523>, Science of The Total Environment, 10 March 2021
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13- Grippe aviaire : le niveau de risque ramené à « modéré » en France, Le Monde avec AFP, Le Monde, 24/04/21, 11h58 

Le niveau de risque de l’influenza aviaire était considéré comme « élevé » depuis le 17 novembre 2020. Le gouvernement a décidé de le ramener « au niveau modéré sur l’ensemble du territoire », en raison d’une « évolution favorable » de la situation, selon un communiqué du ministère de l’agriculture, samedi 24 avril.
« Depuis le 9 avril, seuls deux cas ont été recensés, en Haute-Savoie et dans le Bas-Rhin, dans des basses-cours à proximité de zones humides », indique le ministère. « Parallèlement, aucun cas dans la faune sauvage n’a été recensé depuis le 23 mars dernier, soit depuis plus d’un mois. » En conséquence, « les mesures de restrictions, en particulier la claustration, sont ainsi levées, sauf dans les zones à risque particulier (ZRP), où les mesures de biosécurité renforcées, dont la claustration des oiseaux, restent en vigueur », indique le gouvernement. Ces communes ne seront plus soumises à restriction « dès que le niveau de risque sera ramené au niveau “négligeable”. »
> Lire aussi  Grippe aviaire : les élevages de poulets peuvent reprendre dans le Sud-Ouest
Quatre cent dix-neuf foyers de contamination
Le ministère de l’agriculture dénombre à ce jour 491 foyers « dans les élevages ou basses-cours comportant des volailles ». La filière palmipèdes gras, surtout localisée dans le sud-ouest de la France, a été la plus touchée, « mais les conséquences ont été également importantes sur les autres filières (volailles de chair, génétique, reproduction) ». La filière foie gras estimait au début de mars avoir perdu 6,7 millions de canards pour la production, entre les abattages, la mortalité due au virus et les arrêts de production.
> Lire aussi  Avec la grippe aviaire, la filière foie gras n’est pas à la fête
Depuis que le virus a été détecté au sein d’un élevage de canards dans les Landes, au début de décembre, l’épizootie s’était répandue comme une traînée de poudre. Pour l’endiguer, des abattages préventifs massifs avaient été ordonnés – 3,5 millions de volailles ont été abattues, essentiellement des canards – et les déplacements d’animaux vivants avaient été restreints, empêchant de repeupler les élevages.
> Lire aussi  Grippe aviaire : « L’industrie agricole a créé un nid douillet pour les pathogènes »
<https://www.lemonde.fr/planete/article/2021/04/24/grippe-aviaire-le-niveau-de-risque-ramene-a-modere-en-france_6077917_3244.html>
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14- Les scientifiques alertent : nos déchets liés au Covid-19 tuent les espèces à un rythme inquiétant, Daily Geek Show, 24/04/21
Gabrielle Andriamanjatoson - Source : Science Alert

Le nombre d'animaux piégés ou ayant ingéré ces déchets ne cesse d'augmenter
Si, à un moment donné, les restrictions professionnelles et sociales liées au Covid-19 ont effectivement été bénéfiques pour l’environnement, ce n’est plus le cas dans la mesure où la pandémie est aussi à l’origine d’un surplus de déchets particulièrement néfastes pour les faunes terrestres et marines. Les scientifiques ont ainsi tiré la sonnette d’alarme concernant cette situation désastreuse.
Près de 195 milliards de déchets d’EPI polluent actuellement le monde chaque mois
Certes, porter des EPI (équipements de protection individuelle) est l’un des moyens les plus efficaces pour limiter la propagation du coronavirus, mais ces objets ont également contribué à une augmentation très conséquente des déchets plastiques. Selon une nouvelle étude publiée dans la revue Animal Biology, les EPI à usage unique, notamment les masques faciaux et les gants, font désormais partie du problème croissant de déchets plastiques qui font des ravages auprès de la faune. L’étude est la première documentation mondiale sur les impacts des déchets spécifiquement liés au Covid-19 sur la faune par enchevêtrement, piégeage et ingestion.
>> Suite à lire à :
<https://dailygeekshow.com/dechets-covid-faune/>
En savoir plus :
> The effects of COVID-19 litter on animal life <https://brill.com/view/journals/ab/aop/article-10.1163-15707563-bja10052/article-10.1163-15707563-bja10052.xml>, Animal Biology, 22/03/21
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15- Algues vertes : dépôts "déjà très importants" en baie de Saint-Brieuc, AFP, 27/04/21, 19:00

Les échouages d'algues vertes au printemps sont "déjà très importants" en baie de Saint-Brieuc et "largement supérieurs" à la moyenne dans les baies sableuses bretonnes, a annoncé mardi la préfecture et la région Bretagne.
Dans les baies sableuses, "la précocité des échouages serait 30 à 40% supérieure à la moyenne observée en avril de 2002 à 2020, mais resterait sensiblement inférieure aux années 2019 et 2017, qui avaient été extrêmement précoces", précise le communiqué commun.
"D’après les premières évaluations, la baie de Saint-Brieuc concentrerait à elle seule près de 90 % de la surface d’algues échouées observée" en Bretagne, selon le Centre d'étude et de valorisation des algues (Ceva), chargé du suivi de la prolifération.
"Les paramètres de l'hiver, marqué notamment par une houle modérée et un ensoleillement nettement supérieur à la moyenne, laissent envisager un démarrage des échouages très contrasté en fonction des secteurs côtiers", précise le communiqué.
A la mi-avril, le Ceva dresse trois types de situation : des dépôts "déjà très importants pour la période, comme en baie de Saint-Brieuc", une "présence significative d’ulves, comme dans le sud de la baie de Douarnenez, à Guissény (...)", et des ulves "peu présentes, comme en baie de Saint-Michel en Grève et dans les anses de Locquirec et de Binic".
Dans le Morbihan, les vasières du Golfe du Morbihan et de la Ria d'Étel, sont "déjà couvertes de dépôts denses".
La préfecture et la région rappellent que les pouvoirs publics "sont mobilisés avec le monde agricole afin de réduire les fuites d’azote dans les cours d’eau" à l'origine des marées vertes, dans le cadre d'un "plan gouvernemental de lutte contre la prolifération des algues vertes".
"110 millions d’euros d’argent public dépensés en dix ans pour qu'elles n'arrivent pas. Et à chaque printemps elles arrivent invariablement !", a réagi dans un communiqué l'association Sauvegarde du Trégor Göelo Penthièvre. 
"A ne vouloir rien imposer à de puissants groupes d’intérêts, les pouvoirs publics se condamnent à mettre en œuvre des mesures inadaptées qui conduisent nécessairement aux résultats que l’on connaît aujourd’hui et que l'on connaitra demain", ajoute l'association en invitant à ne "plus rien céder" au "lobby agroalimentaire".
Pour réduire les flux d'azote, "il faut changer radicalement les modes de culture, arrêter l'augmentation du cheptel, généraliser l’élevage sur herbe, mettre les cochons sur la paille et les poulets à gratter la terre, passer au maraîchage biologique", estime l'association.
Présentes en mer à l'état naturel, les algues vertes prolifèrent de manière intempestive quand elles sont notamment nourries par des apports de nitrates épandus sur les champs et dont les excédents sont acheminés par les fleuves côtiers. 
Ces algues apprécient particulièrement les baies sableuses de faible profondeur où les eaux sont insuffisamment brassées, ainsi que la luminosité qui favorise la photosynthèse. 
Quand elles se décomposent, elles émettent un gaz extrêmement toxique, qui peut être mortel.
<https://www.sciencesetavenir.fr/nature-environnement/algues-vertes-depots-tres-importants-en-baie-de-saint-brieuc_153858>
Sur le même sujet : 
> Un rapport constate l’échec des plans de lutte contre les algues vertes <https://reporterre.net/Algues-vertes-un-rapport-constate-l-echec-des-plans-de-lutte>, Reporterre, 30/04/21, 11h06
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16- Dans les océans, la pollution chimique menace toute la chaîne alimentaire, Le Monde, 29/04/21, 06h21 
Martine Valo

Le rapport du Réseau international pour l’élimination des polluants constate que les rejets de l’homme impactent l’ensemble de la vie océanique, du plancton aux oiseaux. 
Le diagnostic se précise sur les maux dont souffre le monde aquatique. Pas ceux de demain, que le réchauffement climatique va rendre de plus en plus aigus, mais ceux d’aujourd’hui, directement liés à ce que les humains déversent dans l’eau depuis des décennies. Engrais, pesticides, métaux lourds, hydrocarbures, résidus de médicaments, milliers de tonnes de crème solaire et plastique sous toutes ses formes, sans compter les sédiments chargés de divers produits chimiques y juxtaposent ou synthétisent leurs effets délétères. Ils entraînent des anomalies de développement, des pertes de réponse immunitaire et une baisse de la fertilité chez les espèces aquatiques. Exposés à de nombreux perturbateurs endocriniens (PE), privés de leurs frayères et de leurs nourriceries détériorées, la faune et les végétaux pâtissent des déséquilibres qui menacent des chaînes alimentaires entières, du plancton jusqu’aux oiseaux marins.
Mises bout à bout, les publications scientifiques qui rendent compte de l’irrémédiable dégradation des écosystèmes marins et d’eau douce composent un tableau consternant. Plus de deux cents de ces études sont résumées dans un rapport sur les Polluants aquatiques dans les océans et les pêcheries, publié mardi 27 avril. Ce recensement a été réalisé pour le Réseau international pour l’élimination des polluants (IPEN), qui regroupe plus de 600 ONG dans plus de 120 pays, avec l’organisation australienne pour un avenir sans toxiques (National Toxics Network, NTN).
> Lire aussi  La pollution de l’océan fait proliférer virus et algues toxiques
La surexploitation reprochée à la pêche ne constitue qu’une partie du problème de l’affaiblissement des ressources halieutiques. « En réalité, l’ensemble du réseau alimentaire aquatique a été sérieusement compromis, avec de moins en moins de poissons au sommet, des pertes d’invertébrés dans les sédiments et dans la colonne d’eau, moins d’algues marines, coraux, et d’autres habitats sains, ainsi qu’une prolifération de bactéries et des apparitions d’algues toxiques », déclare Matt Landos (Sciences vétérinaires, Université de Sydney), l’un des auteurs de ce rapport avec Mariann Lloyd-Smith et Joanna Immig (NTN) .
Des animaux dénutris
Comme les bars de Virginie et certains gastropodes marins d’Australie, nombre de poissons, grenouilles, reptiles, mollusques ne se reproduisent plus, car ils ont développé des caractéristiques sexuelles à la fois masculines et féminines. L’arthropode Gammarus pulex, exposé à de faibles doses d’un néonicotinoïde, voit ses déplacements entravés et en meurt… de faim. D’autres animaux ne trouvent plus à s’alimenter faute de larves d’insectes qui ont disparu, tandis que les huîtres, moules, concombres de mer, crabes, homards sont dénutris à force d’ingérer des microplastiques. Sous l’effet de pesticides organophosphorés, le flet, un poisson plat, échoue dans sa métamorphose, ce qui le prive d’yeux.
> Lire aussi  Les nanoplastiques, toxiques pour les huîtres
La taille n’est pas en jeu : phoques, otaries, ours polaires, tortues caouannes souffrent d’une moindre résistance aux infections compte tenu de leurs expositions chimiques. Les biologistes ont aussi constaté que le développement cardiaque des larves de thon et du martin-pêcheur est affecté par des hydrocarbures provenant de déversements pétroliers. D’autres espèces changent de comportement sous l’effet des perturbateurs endocriniens (PE). Tous ces phénomènes « altèrent la capacité de survie d’un animal et affectent à leur tour la dynamique des populations », notent les rapporteurs.
Plus de 690 espèces marines pâtissent du plastique
Ces derniers soulignent qu’il existe aujourd’hui de 100 000 à 350 000 produits chimiques disponibles dans le commerce. Une fois qu’ils sont arrivés dans l’océan par le biais des rivières, des pluies, des pulvérisations aériennes, des ruissellements ou des poussières d’industrie minière, les insecticides, par exemple, ne déciment pas que les abeilles. Pyréthroïdes et néonicotinoïdes s’avèrent également toxiques pour les écrevisses, escargots, vers et insectes aquatiques, ainsi que divers crustacés, et même pour le zooplancton, y compris à de très faibles doses. Or, l’océan ne connaît pas de frontière. L’endolsulfan – un insecticide polluant organique persistant utilisé dans la culture du coton désormais banni –, a été retrouvé, par exemple, dans 40 % d’un échantillon de krill de l’océan Austral.
L’industrie a sa part. Très répandus bien qu’interdits dans de nombreux pays, les polychlorobiphényles (PCB), qui figurent parmi les PE les plus toxiques, continuent de contaminer les lointains milieux polaires : leurs concentrations et celles de leurs métabolites augmentent dans certains poissons d’Antarctique. On en a trouvé dans le corps d’amphipodes vivant à plus de dix kilomètres sous la surface de l’océan. Ces contaminations peuvent toucher plusieurs générations d’animaux. Une équipe néerlandaise l’a constaté avec la difficile survie de descendants de poissons zèbres (Danio rerio) à la suite d’une exposition au PFOS (un composé perfluoré aux très nombreux usages).
La généralisation du plastique est, elle, largement documentée. On recense plus de 690 espèces marines qui en pâtissent : zooplancton, bernaches, bivalves, crustacés, poissons, mammifères et oiseaux marins… Une étude a, par exemple, conclu que tous les échantillons de poissons d’eau profonde de la mer de Chine méridionale étaient contaminés par des microplastiques. Et la pandémie de Covid-19 aggrave encore la situation, en raison notamment de la pollution générée par l’usage intensif de masques de protection.
> Lire aussi  La goélette « Tara » remonte la piste du microplastique
Les particules de plastique peuvent fixer dans leurs périples toutes sortes d’autres contaminants, comme les PCB et le DDT (pour dichloro-diphényl-trichloro-éthane, un pesticide). Produits chimiques toxiques et métaux peuvent par ailleurs s’amplifier à mesure qu’ils remontent dans la chaîne alimentaire, pour atteindre, finalement, des concentrations très élevées chez les grands prédateurs : requins, flétans, thons. Quant à l’aquaculture, elle va devoir évoluer pour répondre aux besoins croissants de l’appétit des humains. Et cesser de se développer dans des eaux déjà polluées, sous peine d’affronter des maladies à répétition comme celles qui frappent déjà les élevages intensifs de crevettes.
> Lire aussi  L’océan Pacifique, cimetière de milliards de microplastiques
<https://www.lemonde.fr/planete/article/2021/04/29/la-pollution-chimique-gagne-l-ensemble-des-oceans_6078512_3244.html>
En savoir plus : 
> Report. Chemical Pollution Causes Fish Declines <https://ipen.org/news/chemical-pollution-causes-fish-declines>, IPEN, 27/04/21
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17- Au Liban, des tonnes de poissons morts dans un lac pollué, AFP, 29/04/21, 21:00
Alice Hackman

Des tonnes de poissons morts ont été trouvés ces derniers jours échoués sur les rives d'un lac artificiel très pollué dans l'est du Liban, a affirmé jeudi à l'AFP un responsable libanais.
Les causes exactes de ce désastre environnemental, d'une ampleur inédite selon des pêcheurs locaux, restent toutefois inconnues.
D'après un rapport préliminaire de l'Autorité du fleuve Litani et de la Société pour la protection de la nature au Liban, un virus serait responsable de ce désastre au lac Qaraoun, situé sur le fleuve Litani.
Selon les deux entités, seules les carpes ont été contaminées. 
Mais le niveau élevé de pollution du lac pourrait aussi être à l'origine de cette hécatombe, estime Kamal Slim, un chercheur spécialisé dans l'écologie des milieux aquatiques.
Sans analyses, il est difficile de trancher, estime le chercheur qui prélève des échantillons de l'eau de Qaraoun depuis 15 ans. 
Le lac abrite des cyanobactéries pouvant libérer des toxines sous l'effet de la pollution et de la forte lumière pendant les mois plus chauds, explique-t-il. 
"Une autre possibilité est l'ammonium très toxique", ou encore une bactérie qui pourrait attaquer les poissons plus vulnérables durant la période de reproduction.
Jeudi matin, des centaines de poissons gisaient le long d'une rive du lac, dégageant une forte odeur dans les environs, a constaté une correspondante de l'AFP. 
Des hommes ramassaient à la pelle les carcasses, alors qu'une pelle mécanique en versait davantage à l'arrière d'un camion. 
"C'est notre troisième jour ici pour ramasser des poissons morts", témoigne Nassrallah el-Hajj, de l'Autorité du fleuve Litani, chaussé de cuissardes de pêche. "Nous (en) avons transporté environ 40 tonnes" jusqu'à présent. 
Au bord de l'eau, Mahmoud Afif, un pêcheur de 61 ans, évoque une "catastrophe".
"Je n'ai jamais rien vu de tel", dit-il.
Le lac Qaraoun a été construit en 1959 pour produire de l'électricité et irriguer les terres agricoles. 
Mais ces dernières années, des millions de cubes métriques d'eaux usées s'y sont déversés selon des experts, ainsi que des déchets industriels et des ruissellements agricoles contenant des pesticides et des fertilisants. 
Depuis 2018, la pêche y est interdite mais des poissons du lac ont été retrouvés sur certains marchés.
<https://information.tv5monde.com/info/au-liban-des-tonnes-de-poissons-morts-dans-un-lac-pollue-406713>
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18- Pollutions marines : 1 600 infractions constatées en un mois dans le monde, Actu-environnement, 29/04/21
Laurent Radisson 

C'est une opération mondiale qu'a dirigée Interpol durant le mois de mars dernier. L'organisation intergouvernementale a coordonné une action simultanée de 300 agences qui ont mené 34 000 inspections dans 67 pays en vue de détecter des violations de la règlementation en matière de pollution marine. « Nous avons vu le nombre d'inspections plus que doubler depuis la première édition : un signe clair que la communauté internationale ne supportera pas les attaques criminelles contre notre environnement », a réagi Jürgen Stock, secrétaire général d'Interpol.
La campagne de contrôle a révélé 1 600 infractions qui ont donné lieu à des amendes et à des enquêtes sur tous les continents. Parmi celles-ci, figurent 1 000 infractions de pollution dans les zones côtières et les rivières qui se jettent dans les océans (rejets d'eaux usées, de mercure, plastiques et autres contaminants), 500 actes de pollution commis en mer (rejets d'hydrocarbures, démolition illégale de navires, émissions de soufre des navires) et 130 cas de trafic de déchets via les ports.
>> Suite à lire à :
<https://www.actu-environnement.com/ae/news/pollutions-marines-infractions-interpol-mars-2021-37455.php4>
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En images
19- Documentaire. Respirez vous êtes cernés. A la (re)conquête de l'air, France 3, Hauts-de-France, maj le 20/04/21 à 15:55
JM

Ce mercredi 14 avril 2021, Santé Publique France publiait une étude sur les conséquences de la baisse de la pollution engendrée par le premier confinement au printemps 2020. A l’échelle de la France, la baisse drastique de la circulation et de l’activité a épargné 2300 décès prématurés.
>> Suite à lire et replay disponible 30 jours à :
<https://france3-regions.francetvinfo.fr/hauts-de-france/emissions/documentaires-qui-sommes-nous/documentaire-respirez-vous-etes-cernes-reconquete-air-1946678.html>
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20- Le recyclage du verre est-il vraiment écologique ?, TF1, journal de 20h, 20/04/21

Deuxième vie - De la poubelle au four de l'usine, quel est le parcours complet d'une bouteille recyclée ? Et ces opérations sont-elles vraiment écologiques ? 
Chaque Français jette en moyenne 30 kilos de verre par an. Que devient-il une fois mis dans la poubelle appropriée ? Une fois collecté dans chaque ville, il est ensuite acheminé dans un centre de traitement. Une bouteille parcourt ainsi en moyenne 260 kilomètres avant d’être recyclée. En Rhône-Alpes, par exemple, c’est une usine près de Saint-Étienne qui traite non seulement le verre de toute la région mais aussi celui de la Bretagne et de la Normandie. "Sur un tas comme celui-ci, vous avez à peu près 600 à 700 tonnes de verre", montre Pierre-Yves Vial, président de l'entreprise spécialisée dans le traitement du verre Solover, dans le reportage en tête de cet article. "Ça correspond à peu près à deux trois ans de production pour nous", ajoute-t-il.
>> Suite à lire et reportage à voir à :
<https://www.lci.fr/environnement-ecologie/video-le-recyclage-du-verre-est-il-vraiment-ecologique-2184025.html>
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21- La face cachée du recyclage, France 5, Sur le front, 25/04/21, 20h50

Cette enquête révèle qu'une toute petite partie du plastique jeté est réellement recyclée. Ainsi, le recyclage des bouteilles d'eau ne peut, à l'heure actuelle, être répété que trois à quatre fois d'affilée. Heureusement, la recherche avance. Une entreprise française est sur la piste d'une enzyme permettant de recycler les bouteilles d'eau à l'infini.
> Magazine (52 min) présenté par Hugo Clément à revoir à :
<https://www.france.tv/france-5/sur-le-front/2399403-la-face-cachee-du-recyclage.html>
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Une publication
22- Magazine. Idées pratiques #6: Se mettre (vraiment) au zéro déchet : mode d'emploi, L’info durable, avril-juin 2021

Le guide qui propose des solutions concrètes pour une écologie au quotidien !
Selon l'ADEME, 3/4 de ce qui se trouve dans nos poubelles n'y a en réalité pas sa place, puisqu'elles contiennent en moyenne : 
- 35 % de papiers et d'emballages qui auraient pu être triés,
- 27 % de déchets organiques qui auraient pu être compostés,
- 5 % de déchets disposant de filières dédiées,
- mais aussi des textiles sanitaires et d'autres déchets. 
Mais alors, quelles solutions pour réduire le contenu de nos poubelles, favoriser l'économie circulaire et préserver notre environnement ?
En finir avec les produits à usage unique et le gaspillage à tous les niveaux, passer au vrac, se mettre au compost, mieux trier ses emballages et ses papiers... Dans ce nouveau numéro d’Idées Pratiques rédigé en partenariat avec Zero Waste France, on vous propose des solutions très concrètes (et pas "gadgets") pour se mettre (vraiment !) au zéro déchet dans tous les domaines de la vie quotidienne.
>> Suite à lire et magazine à télécharger (5,9 €) à :
<https://www.linfodurable.fr/boutique/idees-pratiques-6-se-mettre-vraiment-au-zero-dechet-mode-demploi_06-04-2021>
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– Mobilité au quotidien - Comment lutter contre la précarité ? <http://think-tank.fnh.org/sites/default/files/documents/publications/etude-mobilite-precarite.pdf>, Etat des lieux & Analyses, septembre 2014
– Etude. Les solutions de mobilité soutenable en milieu rural et périurbain <http://think-tank.fnh.org/sites/default/files/documents/publications/etude-solution-mobilite-soutenable.pdf>, Fondation Nicolas Hulot & RAC France, juillet 2014
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