[revue-presse-FNH] Petite revue de presse centrée sur énergies, ressources, transports, habitat, urbanisme & aménagement du territoire (mercredi 19 mai)

Florence de Monclin f.demonclin at fnh.org
Mer 19 Mai 08:08:23 CEST 2021


Bonjour à tous,

Un petit tour d'horizon avec deux possibilités d'accès aux dépêches et articles suivants : 
–> Un accès 'rapide' direct à la source de l'article (hors abonnement) par un lien hypertexte sur son intitulé dans le sommaire ; si un lien vers un article ne fonctionne pas, vous pouvez retrouver son contenu dans le corps du mail à l'item correspondant.
–> Un accès 'lent' et plus complet dans le corps du mail sous le sommaire et les extraits, incluant les articles réservés aux abonnés, des liens vers d'autres articles sur le même sujet et des pour en savoir plus (sources, etc.).
1- Avec son revêtement « peau de requin », Lufthansa veut rendre ses avions moins polluants <https://www.20minutes.fr/planete/3034807-20210508-revetement-peau-requin-lufthansa-veut-rendre-moins-polluants>, 20 Minutes avec agences, 08/05/21, 15h35
2- Quitte à prendre la voiture, Google Maps va indiquer les itinéraires les plus écolos <https://www.novethic.fr/actualite/energie/mobilite-durable/isr-rse/google-maps-va-indiquer-les-itineraires-en-voiture-les-plus-ecologiques-149780.html>, Novethic, 08/05/21
3- Deux hydroliennes immergées dans le Golfe du Morbihan d'ici fin 2022 <https://www.euractiv.fr/section/energie/news/deux-hydroliennes-immergees-dans-le-golfe-du-morbihan-dici-fin-2022/>, AFP, 10/04/21, 22:00
4- Triangle de Gonesse : le projet d'aménagement alternatif suscite des réactions partagées <https://www.actu-environnement.com/ae/news/triangle-gonesse-amenagement-annonces-jean-castex-reactions-37508.php4>, Actu-environnement, 10/05/21
5- Un robot intelligent dans les entrailles du futur centre d'enfouissement de Bure <https://information.tv5monde.com/info/un-robot-intelligent-dans-les-entrailles-du-futur-centre-d-enfouissement-de-bure-408288>, AFP, 11/05/21, 16:00
6- Face au défi énergétique, l’urgence de réinventer les ports <https://theconversation.com/face-au-defi-energetique-lurgence-de-reinventer-les-ports-159281>, The Conversation, 11/05/21, 19:57
7- Feu vert à un méga projet d'éoliennes en mer au large des Etats-Unis <https://information.tv5monde.com/info/feu-vert-un-mega-projet-d-eoliennes-en-mer-au-large-des-etats-unis-408295>, AFP, 11/05/21, 22:00
8- Le gouvernement repousse discrètement la réforme d’EDF <https://www.lemonde.fr/economie/article/2021/05/11/le-gouvernement-repousse-discretement-la-reforme-d-edf_6079906_3234.html>, Le Monde, maj le 12/05/21 à 02h28 
9- Aux Etats-Unis, pour propulser les voitures électriques, le secteur mise sur les bornes de recharge <https://information.tv5monde.com/info/aux-etats-unis-pour-propulser-les-voitures-electriques-le-secteur-mise-sur-les-bornes-de>, AFP, 12/05/21, 09:00
10- Grand Paris Express : le stockage des millions de tonnes de terre extraites des chantiers inquiète <https://www.lavieimmo.com/construction/grand-paris-express-le-stockage-des-millions-de-tonnes-de-terre-extraites-des-chantiers-inquiete-50996.html>, BFM Immo, 12/05/21, 09h00
11- Chronique. Dieselgate : première indemnisation, en France, d’un propriétaire de Volkswagen <https://www.lemonde.fr/argent/article/2021/05/12/dieselgate-premiere-indemnisation-en-france-d-un-proprietaire-de-volkswagen_6079976_1657007.html>, Le Monde, 12/05/21, 11h00 
12- La minuscule nouvelle puce électronique d’IBM pourrait réduire la consommation d’énergie de 75 % <https://dailygeekshow.com/puce-electronique-ibm/>, Daily Geek Show, 12/05/20
13- Tchernobyl : réactions nucléaires au sous-sol <https://www.sciencepresse.qc.ca/actualite/2021/05/12/tchernobyl-reactions-nucleaires-sol>, Agence Science-Presse (ASP), 12/05/21
14- Pourquoi le bitcoin consomme-t-il une énergie de "dingue" ? <https://information.tv5monde.com/info/pourquoi-le-bitcoin-consomme-t-il-une-energie-de-dingue-408541>, AFP, 13/05/21, 19:00
15- Coup de frein de Tesla sur les bitcoins, trop polluants selon Musk <https://information.tv5monde.com/info/coup-de-frein-de-tesla-sur-les-bitcoins-trop-polluants-selon-musk-408450>, AFP, 13/05/21, 19:00
16- « Si on n’a plus de matières, on ne peut plus travailler » : dans le Cantal, avec le Covid-19, le BTP mis à la peine <https://www.lemonde.fr/economie/article/2021/05/14/si-on-n-a-plus-de-matieres-on-ne-peut-plus-travailler-dans-le-cantal-avec-le-covid-19-le-btp-mis-a-la-peine_6080162_3234.html>, Le Monde, 14/05/21, 11h37 
17- En RDC, le président Tshisekedi veut renégocier les contrats miniers <https://www.lemonde.fr/afrique/article/2021/05/14/en-rdc-le-president-tshisekedi-veut-renegocier-les-contrats-miniers_6080242_3212.html>, Le Monde Afrique avec AFP, 14/05/21, 17h57 
18- Brûler du gaz naturel pour créer des bitcoins : solution viable ou artifice ? <https://information.tv5monde.com/info/bruler-du-gaz-naturel-pour-creer-des-bitcoins-solution-viable-ou-artifice-408929>, AFP, 16/05/21, 18:00
En images
19- De l'autoconsommation collective optimisée dans le Gard <https://www.actu-environnement.com/ae/news/autoconsommation-collective-optimisee-gard-37514.php4>, Actu-environnement, 11/05/21
20- Maisons en bois : comment expliquer un tel succès ? <https://www.lci.fr/conso/maisons-en-bois-comment-expliquer-un-tel-succes-2185912.html>, TF1, journal de 20h, 12/05/21
21- Le rétrofit, la tendance qui donne une seconde vie aux vieilles voitures et deux-roues <https://www.lci.fr/societe/video-le-retrofit-la-tendance-qui-donne-une-seconde-vie-aux-vieilles-voitures-et-deux-roues-2186031.html>, TF1, journal de 20h, 13/05/21

Bien à vous,
Florence

NB : En pied de page de chaque message, vous disposez d’une adresse url qui vous permet de vous abonner, de changer votre adresse mail ou de vous désabonner directement à votre gré.

RAPPORT DU JOUR : La revue scientifique Nature a publié une étude montrant que le minage de bitcoins en Chine, qui alimente près de 80% du commerce mondial de cryptomonnaies, risque de compromettre les objectifs climatiques du pays en conséquence de quoi le patron de Tesla, Elon Musk, a fait trembler le cours du bitcoin en fustigeant son impact démesuré sur l’environnement. Brûler du gaz naturel n’est pas une solution car c’est désastreux pour le climat. (cf. item 14, suite, 15 & 18)
CRAINTES DU JOUR : — 45 millions de tonnes de terre vont être extraites pour le chantier phare du Grand Paris. Mais les riverains et élus s'inquiètent de voir des terrains agricoles se transformer en "poubelle". (cf. item 10)
— Quelque chose "surchauffe" sous la chape de béton de l’ancienne centrale nucléaire de Tchernobyl. Un rappel comme quoi "le problème n’a pas été résolu, il a simplement été stabilisé". (cf. item 13)
BIOMIMÉTISME DU JOUR : La flotte d’avions de fret de la Lufthansa va être équipée, à partir de 2022, d’un revêtement imitant la peau de requin pour rendre ses avions moins gourmands en carburant. (cf. item 1)
CHOIX DU JOUR : Au volant de votre voiture, vous aurez désormais le choix : le trajet le moins cher, le plus rapide ou le plus écologique. (cf. item 2)
EXPÉRIENCES DU JOUR : — Un projet expérimental d’immersion de deux hydroliennes dans le golfe du Morbihan d’ici fin 2022 devrait être soumis à enquête publique cet été, a annoncé la société Morbihan Hydro Energies qui porte le projet depuis deux ans. (cf. item 3)
— Le robot-chien "Scar", de l'Ecole des Mines à Nancy, a pu démontrer en conditions réelles les possibilités offertes aux ingénieurs lors d'un test mardi dans les galeries du projet de centre d'enfouissement de déchets radioactifs de Bure (Meuse). (cf. item 5)
OPTIONS DU JOUR : Jean Castex a présenté les options retenues après l'abandon, acté en novembre 2019, du méga-projet Europacity prévu sur cette zone. (cf. item 4)
STRATÉGIE DU JOUR : Conscients de leur vulnérabilité environnementale et économique, de nombreux ports se sont en effet engagés dans des stratégies de développement durable. (cf. item 6)
PROJETS DU JOUR : — Aux Etats-Unis, le projet baptisé "Vineyard Wind", prévoit la construction de jusqu'à 84 turbines, qui doivent générer 800 mégawatts (MW) et fournir de l'électricité à 400.000 foyers et commerces, tout en créant 3.600 emplois. (cf. item 7)
— Jo Biden a vanté l'avenir des voitures électriques, promettant des objectifs "clairs, forts" pour permettre aux Etats-Unis de rattraper leur retard sur la Chine. (cf. item 9 & suite)
QUESTIONNEMENT DU JOUR : Tiraillée entre les syndicats et la Commission européenne, quel avenir pour la réforme d’EDF ? (cf. item 8)
CHIFFRE DU JOUR : 4 000 euros, c’est la somme indemnisée par Volkswagen à un propriétaire français d’une voiture de la marque allemande, suite à l’affaire du Dieselgate révélée en septembre 2015. L’association de consommateurs CLCV, qui a lancé une action de groupe, espère que cette décision fera jurisprudence. (cf. item 11 & suite)
TECHNOLOGIE DU JOUR : Selon la firme américaine IBM, les nouvelles puces électroniques gravées en 2 nanomètres (nm) présentent des performances 45 % supérieures à celles gravées en 7 nm, ainsi qu’une consommation énergétique 75 % plus faible. (cf. item 12)
CRAINTE DU JOUR : 
RARÉFACTION DU JOUR : Les difficultés d’approvisionnement, qui touchent l’ensemble des matériaux et matières premières dans le BTP, allongent les délais de livraison et augmentent les prix, tandis qu’une pénurie généralisée est redoutée dans les prochaines semaines. (cf. item 16)
PISTES DU JOUR : Autoconsommation électrique collective, succès des maisons en bois, choix d’électrifier certains anciens modèles de voiture ou de deux-roues, des pistes d’alternatives. (cf. item 19, 20 & 21)
NOTRE ACTU : A suivre sur notre site Internet <http://www.fondation-nature-homme.org/>, Facebook <https://www.facebook.com/FondationNH/>, Twitter <https://twitter.com/fondationNH> ou Instagram <https://www.instagram.com/fondationNH/>.
> Plan de relance, loi climat... Décryptage et propositions pour des avancées écologiques et sociales qui comptent <http://www.fondation-nature-homme.org/sites/default/files/presse/dp-plan-relance-fnh.pdf>
> Le temps est venu de poser les premières pierres d’un nouveau monde <https://letempsestvenu.org/>
> 10 mesures pour juger de la pertinence des programmes des candidats aux élections municipales <http://www.fondation-nature-homme.org/magazine/ecolos-et-sociales-les-prochaines-municipales>
> Baromètre des mobilités du quotidien - Coût, manque d'alternatives : les Français prisonniers de la voiture <http://www.fondation-nature-homme.org/magazine/cout-manque-dalternativesles-francais-prisonniers-de-leur-mode-de-transport>
> Guide en ligne. 7 propositions pour contribuer au grand débat national <http://www.fondation-nature-homme.org/magazine/7-propositions-pour-contribuer-au-grand-debat-national/>
> Pétition. L’Affaire du Siècle. Climat : stop à l’inaction, demandons justice ! <https://laffairedusiecle.net/>
> Let’sbio ! Le Bonus cantine Bio et Locale <https://www.letsbio.org/>
> 30 gestes et astuces pour réduire sa conso d’énergie <https://www.lesgesteseclaires.com/>
> Groupe Facebook "Infos et astuces pour économiser l’énergie <https://www.facebook.com/groups/208132273169772/?utm_campaign=GE2018&utm_medium=E5&utm_source=GE2018E516>"
> Une collection de vidéos pour décrypter les enjeux écologiques et climatiques <https://www.youtube.com/playlist?list=PLh--7obE3XQ4Ku7J6VzsvlsKayQqvJTq9>
> Pétition. TAFTA, CETA : des traités climaticides qui menacent nos démocraties. <http://fondation-nicolas-hulot.org/action/tafta-ceta-des-traites-climaticides-qui-menacent-nos-democraties/?_ga=1.254849352.1537587716.1214298697>
> Pétition. Crèches : arrêtons d’intoxiquer nos enfants <https://formulaires.fondation-nicolas-hulot.org/fra/petition_ecolocreche>
> Pour répondre PRÉSENT à l’APPEL DES SOLIDARITÉS porté par plus de 80 ONG & associations de tous horizons <https://www.appel-des-solidarites.fr/>
> 2nd édition de My Positive Impact : les 6 lauréats du public et les 3 lauréats du jury <http://www.mypositiveimpact.org/les-solutions>
______________________________________________________________________________________________________________________
1- Avec son revêtement « peau de requin », Lufthansa veut rendre ses avions moins polluants, 20 Minutes avec agences, 08/05/21, 15h35

Environnement. Le revêtement imitant la peau de requin est censé diminuer la résistance et améliorer l’aérodynamisme
La flotte d’avions de fret de la Lufthansa va être équipée, à partir de 2022, d’un revêtement imitant la peau de requin pour rendre ses avions moins gourmands en carburant, a annoncé ce lundi la compagnie allemande. Cette innovation est le fruit d’un partenariat entre Lufthansa Technik, la filiale de maintenance de la compagnie, et le géant de la chimie BASF, selon un communiqué.
3,7 milliers de tonnes de kérosène en moins chaque année
Le revêtement appliqué sur une partie du fuselage des avions sera composé de nervures d’environ 50 micromètres (50 millionièmes de mètre) qui diminuent la résistance et améliorent l’aérodynamisme. Cette propriété est également celle des micro-rainures de la peau des requins que les chercheurs et industriels étudient depuis de nombreuses années.
Ce vernis équipera une portion de la surface des avions de Lufthansa Cargo qui va comprendre dix Boeing 777F à l’horizon 2022. La compagnie veut ainsi réduire leur consommation de carburant et leurs rejets de CO2 dans l’atmosphère. Grâce à une réduction des frottements « de plus de 1 % », Lufthansa table sur des économies annuelles de 3,7 milliers de tonnes de kérosène, représentant près de 11,7 milliers de tonnes d’émissions de CO2.
>> Suite à lire à :
<https://www.20minutes.fr/planete/3034807-20210508-revetement-peau-requin-lufthansa-veut-rendre-moins-polluants <https://www.20minutes.fr/planete/3034807-20210508-revetement-peau-requin-lufthansa-veut-rendre-moins-polluants>>
______________________________________________________________________________________________________________________
2- Quitte à prendre la voiture, Google Maps va indiquer les itinéraires les plus écolos, Novethic, 08/05/21
Marina Fabre

Au volant de votre voiture, vous aurez désormais le choix : le trajet le moins cher, le plus rapide ou le plus écologique. C’est l’option que va bientôt proposer Google Maps et qui permettra aux utilisateurs de comparer l’impact carbone de leur trajet.
Peut-on être écolo et rouler en voiture ? Google Maps ambitionne en tout cas de faire de ses utilisateurs des conducteurs les moins polluants possible. Le moteur de recherche, devenu un outil incontournable de calculs d'itinéraires, a annoncé fin mars qu’il proposerait bientôt à ses utilisateurs de choisir leurs trajets en fonction de l’empreinte carbone qu’ils génèrent. 
"Prochainement, Google Maps proposera donc par défaut l’itinéraire le moins émetteur de CO2 lorsque cet itinéraire donne sensiblement la même heure d’arrivée que l’itinéraire le plus rapide", écrit dans un communiqué Dane Glasgow, vice-président en charge des produits chez Google Maps. "Si l’itinéraire plus écologique risque d’augmenter le temps de trajet de façon notable, vous aurez la possibilité de comparer l’impact carbone relatif des deux itinéraires avant de faire votre choix", ajoute-t-il.
>> Suite à lire à :
<https://www.novethic.fr/actualite/energie/mobilite-durable/isr-rse/google-maps-va-indiquer-les-itineraires-en-voiture-les-plus-ecologiques-149780.html <https://www.novethic.fr/actualite/energie/mobilite-durable/isr-rse/google-maps-va-indiquer-les-itineraires-en-voiture-les-plus-ecologiques-149780.html>>
______________________________________________________________________________________________________________________
3- Deux hydroliennes immergées dans le Golfe du Morbihan d'ici fin 2022, AFP, 10/04/21, 22:00

Un projet expérimental d'immersion de deux hydroliennes dans le golfe du Morbihan d'ici fin 2022 devrait être soumis à enquête publique cet été, a annoncé lundi la société Morbihan Hydro Energies qui porte le projet depuis deux ans.
Actuellement en phase d'instruction, le projet fera l'objet d'une enquête publique "cet été", indique la société dans un communiqué. "Le lancement opérationnel de l'expérimentation est programmé pour le second semestre 2022", ajoute-t-elle.
La société Morbihan Hydro Energies est détenue à 51% par la PME quimpéroise Sabella, spécialisée dans le développement de l'hydrolien, et à 49% par la Société d'économie mixte (Sem) 56 Energies, dont l'objectif est d'aider les collectivités morbihannaises à faire face aux défis de la transition énergétique.
"Il s'agit d'immerger deux turbines de type Sabella dans le courant de la Jument pendant une durée de trois ans", a précisé à l'AFP Christophe Laly, directeur de 56 Energies.
Le courant de la Jument est un fort courant marin situé dans le golfe du Morbihan, entre l'île Berder et l'île de la Jument.
"L'intérêt de ce projet est de voir si la technologie est fiable, si on a un impact ou non à cet endroit vis-à-vis de la production, des enjeux environnementaux, naturels et d'activité et de vérifier la qualité de l'électricité produite", a détaillé Christophe Laly. 
D'un coût de 8,5 millions d'euros, le projet est soutenu à hauteur de 65% par le Fonds européen de développement régional (FEDER) dans le cadre du projet Interreg Tiger qui promeut les Energies marines renouvelables (EMR).
Les deux hydroliennes de 14 mètres de haut, "un peu différentes" l'une de l'autre, seront immergées à plus de 20 mètres de profondeur. Les deux turbines, d'un diamètre de 3,5 mètres, auront une puissance de 250 kW chacune. Elles seront en mesure de fournir de l'électricité à quelque 400 foyers hors chauffage.
<https://information.tv5monde.com/info/deux-hydroliennes-immergees-dans-le-golfe-du-morbihan-d-ici-fin-2022-408151>
______________________________________________________________________________________________________________________
4- Triangle de Gonesse : le projet d'aménagement alternatif suscite des réactions partagées, Actu-environnement, 10/05/21
Laurent Radisson

Jean Castex a dévoilé les projets d'aménagement du triangle de Gonesse qui font suite à l'abandon d'Europacity. Des annonces bien accueillies par les collectivités territoriales mais repoussées par les associations.
Les options d'aménagement du triangle de Gonesse (Val-d'Oise) annoncées par le Premier ministre le 7 mai suscite des réactions partagées. À l'occasion de la présentation d'un plan dédié au département du Val-d'Oise, Jean Castex a présenté les options retenues après l'abandon, acté en novembre 2019, du méga-projet Europacity prévu sur cette zone. Une zone, située à proximité de l'aéroport de Roissy, dont l'aménagement fait l'objet de nombreuses oppositions et contentieux.
La création de la gare confirmée
Le chef du Gouvernement a confirmé la réalisation de la nouvelle ligne 17 du Grand Paris Express avec la création d'une gare dans le triangle de Gonesse. « Cette infrastructure permettra de renforcer l'attractivité du pôle aéroportuaire et du Grand Roissy et d'améliorer l'accessibilité des habitants de l'est du Val-d'Oise à Paris et à l'ensemble de l'Ile-de-France », a expliqué Jean Castex. La liaison ferroviaire de 26,5 km doit relier Saint-Denis Pleyel (Seine-Saint-Denis) au Mesnil-Amelot (Seine-et-Marne) d'ici 2030, avec une desserte du triangle de Gonesse dès 2027. Les travaux de la première tranche sont en cours.
>> Suite à lire à :
<https://www.actu-environnement.com/ae/news/triangle-gonesse-amenagement-annonces-jean-castex-reactions-37508.php4>
______________________________________________________________________________________________________________________
5- Un robot intelligent dans les entrailles du futur centre d'enfouissement de Bure, AFP, 11/05/21, 16:00

Le robot-chien "Scar", de l'Ecole des Mines à Nancy, a pu démontrer mardi en conditions réelles les possibilités offertes aux ingénieurs lors d'un test mardi dans les galeries du projet de centre d'enfouissement de déchets radioactifs de Bure (Meuse).
Mines Nancy a été le premier établissement en France à acquérir en septembre dernier ce robot baptisé Scar (pour "Système complexe d'assistance robotisée"), idéal pour remplacer ou seconder l'homme dans des endroits dangereux ou difficilement accessibles. Et Bure, où se trouve actuellement le laboratoire qui étudie la faisabilité du projet d'enfouissement en profondeur de déchets radioactifs (baptisé Cigéo), est justement l'endroit idoine pour profiter des capacités offertes par ce robot noir et jaune à quatre pattes.
Mardi, à 500 mètres sous terre, muni de différents capteurs, Scar s'est déplacé dans les boyaux pour effectuer divers relevés. Il a en partie été télécommandé à distance, mais a aussi gambadé tout seul, de manière autonome.
"Ce sont les prémices d'un changement dans la façon de travailler et dans l'organisation du travail, de la transition numérique dans l'industrie", estime François Rousseau, directeur général de Mines Nancy. "Le fait d'avoir des robots autonomes capables de franchir des obstacles dans des milieux accidentés va amener des possibilités nouvelles".
Par exemple, dans les galeries de Cigéo, le robot peut approcher du matériel topographique au plus près d'endroits dangereux, peut cartographier des galeries, ou encore effectuer des relevés méthodiques en repassant par exemple toujours au même endroit toutes les semaines pour prendre des mesures, explique Laurent Ciarletta, enseignant-chercheur à Mines Nancy.
En attendant, l'Ecole des Mines et l'Agence nationale pour la gestion des déchets radioactifs (Andra), qui gère le projet Cigéo, ont créé en partenariat une chaire de recherche et de formation en "Intelligence artificielle pour applications robotiques en environnements complexes".
Les étudiants vont ainsi pouvoir continuer à développer l'intelligence artificielle du robot et descendront régulièrement avec lui dans les galeries de Cigéo pour mettre en application leurs travaux.
"Les systèmes robotiques automatisés ont toute leur importance en milieu souterrain", souligne de son côté Guillaume Hermand, ingénieur instrumentation à l'Andra. "D'ores et déjà, nous nous intéressons au développement de l'intelligence artificielle qui pourrait intervenir dans le déploiement des dispositifs de surveillance du stockage géologique profond. Et notre laboratoire souterrain constitue un terrain de jeu exceptionnel et unique pour cela."
Le projet Cigéo vise à enfouir quelque 85.000 m3 de déchets radioactifs à partir de 2035.
<https://information.tv5monde.com/info/un-robot-intelligent-dans-les-entrailles-du-futur-centre-d-enfouissement-de-bure-408288>
______________________________________________________________________________________________________________________
6- Face au défi énergétique, l’urgence de réinventer les ports, The Conversation, 11/05/21, 19:57
Par Sylvain Roche, Enseignement-chercheur associé, transition énergétique et territoriale, Sciences Po Bordeaux

Les politiques maritimes sont l’un des terrains privilégiés pour initier la transition écologique. Conscients de leur vulnérabilité environnementale et économique, de nombreux ports se sont en effet engagés dans des stratégies de développement durable.
Outils structurants de l’activité économique mondialisée, véritables « hubs énergétiques » concentrant l’ensemble des mobilités (maritimes, terrestres, voire fluviales et aéronautiques), les « ports du futur » se veulent désormais plus économes en foncier, plus respectueux de l’environnement et mieux intégrés à la ville, notamment grâce à la notion de « port urbain ».
Ce contexte nous invite à nous intéresser aux stratégies énergétiques portuaires et à la façon dont elles tentent de s’ancrer dans une nouvelle dynamique environnementale, industrielle et territoriale.
>> Suite à lire à :
<https://theconversation.com/face-au-defi-energetique-lurgence-de-reinventer-les-ports-159281>
______________________________________________________________________________________________________________________
7- Feu vert à un méga projet d'éoliennes en mer au large des Etats-Unis, AFP, 11/05/21, 22:00

Le gouvernement américain a donné mardi son feu vert à un méga projet d'éoliennes en pleine mer dans l'Atlantique, symbole de la volonté de Joe Biden de développer le secteur des énergies vertes pour lutter contre la crise climatique.
Le projet, baptisé "Vineyard Wind", prévoit la construction de jusqu'à 84 turbines, qui doivent générer 800 mégawatts (MW) et fournir de l'électricité à 400.000 foyers et commerces, tout en créant 3.600 emplois, selon un communiqué de la ministre de l'Intérieur, Deb Haaland.
Il fait partie d'un grand plan d'investissements pour développer l'éolien offshore, visant à générer 30 gigawatts d'énergie, assez pour fournir 10 millions de foyers aux Etats-Unis, d'ici 2030.
Le gouvernement prévoit de dépenser plus de 12 milliards de dollars par an sur les côtes atlantique et pacifique, et ainsi créer des dizaines de milliers d'emplois.
Le champ sera installé au large de l'Etat du Massachusetts, sur la côte nord-est, une vingtaine de kilomètres au sud des îles de Martha's Vineyard et Nantucket, célèbres lieux de villégiature pour les plus fortunés.
"L'approbation de ce projet est un pas important pour réaliser les objectifs du gouvernement de créer des emplois syndiqués bien payés tout en combattant le changement climatique", a expliqué Deb Haaland dans un communiqué.
Ce feu vert "n'est pas le début d'un projet unique, c'est le lancement d'une nouvelle industrie", a pour sa part salué dans un communiqué séparé le patron de Vineyard Wind, Lars Pedersen, qui prévoit un début d'activité en 2023.
Seul un champ éolien en mer est pleinement opérationnel aux Etats-Unis actuellement : la Block Island Wind Farm, achevée fin 2016 au large de l'Etat de Rhode Island et capable de produire 30 MW.
Un projet en Virginie, qui doit être terminé en 2026, pourrait fournir de l'énergie à 600.000 foyers, selon son futur exploitant, Dominion Energy.
D'autres projets, au large du Rhode Island, de New York, du New Jersey, du Delaware, du Maryland et de la Caroline du Nord, sont en cours de développement.
Ce soutien à l'éolien marque un net contraste par rapport aux positions de l'ancien président Donald Trump, qui n'a eu de cesse de ridiculiser cette énergie renouvelable durant son mandat, prétendant qu'elle était coûteuse et inefficace. 
Depuis sa prise de fonctions, Joe Biden a par ailleurs engagé plusieurs mesures de protection de l'environnement en rupture avec son prédécesseur. Il a rejoint l'Accord de Paris sur le climat et annoncé en avril de nouveau objectifs plus ambitieux de réduction des émissions de gaz à effet de serre.
<https://information.tv5monde.com/info/feu-vert-un-mega-projet-d-eoliennes-en-mer-au-large-des-etats-unis-408295>
______________________________________________________________________________________________________________________
8- Le gouvernement repousse discrètement la réforme d’EDF, Le Monde, maj le 12/05/21 à 02h28 
Nabil Wakim

Tiraillé entre les syndicats et la Commission européenne, Bruno Le Maire défend désormais un nouveau projet appelé « grand EDF », qui ne pourra être mis en place rapidement. 
Dans la série « Il faut sauver le soldat EDF », la saison « Hercule » s’achève sans tambour ni trompette. Ce grand projet de réforme, porté depuis près de deux ans par la direction du groupe, est désormais en passe d’être discrètement enterré par le gouvernement, qui fait face à un calendrier intenable et à une forte pression syndicale.
Un nouvel échange, lundi 10 mai, entre le ministre de l’économie, Bruno Le Maire, et la vice-présidente de la Commission européenne, Margrethe Vestager, a illustré les divergences d’approche entre la France et Bruxelles. Non seulement les négociations sont loin d’être terminées, mais Paris a durci sa position pour préserver les intérêts d’EDF, explique-t-on désormais au sein du gouvernement.
> Lire aussi  EDF : le gouvernement détaille son plan « Hercule » pour la première fois
A l’origine, la direction du groupe et l’exécutif ont construit un projet appelé « Hercule » qui consiste à organiser le groupe en trois entités. Un « EDF Bleu », 100 % public, regrouperait les activités nucléaires, tandis qu’un « EDF Vert », dont le capital serait ouvert au privé, rassemblerait la vente d’électricité, les énergies renouvelables et le distributeur Enedis (ex-ERDF). Une troisième structure, « EDF Azur », avec un statut public particulier, comprendrait les barrages hydroélectriques – qui sont l’objet d’un contentieux de plus de dix ans avec la Commission européenne. Les syndicats et l’opposition sont mobilisés depuis plusieurs mois contre ce qu’ils qualifient de « démantèlement » du groupe public et affirment que ce projet ouvre la porte à une « privatisation » d’une partie des activités de l’électricien.
Projet aux contours flous
La raison de ce grand chambardement ? La situation économique difficile d’EDF, une entreprise lestée d’une dette de 42 milliards d’euros et qui doit faire des investissements considérables pour prolonger ses réacteurs nucléaires et investir dans les énergies renouvelables. Surtout, EDF estime être lésé par le dispositif, qui l’oblige à vendre une partie de sa production d’électricité nucléaire à ses concurrents à un prix fixe.
C’est la volonté de mettre fin à ce mécanisme complexe d’accès régulé à l’électricité nucléaire historique (Arenh) qui a poussé la France à ouvrir une négociation avec Bruxelles : en échange d’un dispositif plus rémunérateur pour EDF, le groupe serait réorganisé d’une manière plus conforme à la vision européenne de la concurrence. Mais ces négociations patinent depuis plusieurs mois, même si le gouvernement s’est montré, à plusieurs reprises, optimiste sur le sujet.
> Lire la chronique de Philippe Escande : Face à la concurrence, « le long chemin de croix d’EDF »
Cet épisode est désormais terminé. Après avoir multiplié les rencontres avec les syndicats du groupe et échangé avec la Commission, fin avril et début mai, Bruno Le Maire a repris le sujet en main et changé de stratégie. Il a remisé le plan « Hercule » et mis en place un nouveau projet, aux contours flous, appelé « grand EDF ».
Une démarche qui se veut beaucoup plus en phase avec ce que souhaitent les syndicats. Un groupe intégré dans lequel les flux financiers entre les entités seraient possibles, tout comme la mobilité des salariés. Enfin, ce « grand EDF » aurait une gouvernance commune. Le plan pourra peut-être satisfaire ceux qui s’inquiétaient d’un démantèlement du groupe, mais va durcir fortement les négociations avec la Commission européenne.
Main tendue aux syndicats
A Bercy, on vante un projet « plus équilibré », mais on reconnaît que ce changement de cap ne facilite pas la tâche des négociateurs. Bruxelles voit historiquement d’un mauvais œil le poids d’EDF en France et réclame de longue date une libéralisation plus grande du secteur de l’électricité.
Surtout, pour la Commission européenne, le gouvernement doit garantir des séparations claires entre les différentes activités, notamment la production d’électricité et la commercialisation. Le nom même de « grand EDF » sonne comme une provocation pour Bruxelles. Résultat : il semble aujourd’hui quasi impossible d’arriver à un accord à brève échéance.
> Lire aussi  EDF : « “Hercule”, un projet constitué de différentes parties hétéroclites »
Désormais, le ministre de l’économie se dit prêt à tendre la main aux syndicats et à rediscuter de certaines parties du plan, celles qui concentrent les critiques – notamment la place du réseau de distribution Enedis. En coulisse, on estime à Bercy que l’absence de discussion avec les représentants syndicaux pendant dix-huit mois de la part de la direction d’EDF n’a pas aidé à faire avancer le projet. La mobilisation de Bruno Le Maire est, en creux, un désaveu pour Jean-Bernard Lévy, qui a porté cette réforme contre une partie de son corps social.
Au gouvernement, on reconnaît désormais que certaines critiques des syndicats contre la direction d’EDF sont « légitimes ». Le PDG d’EDF répondait pourtant à une demande du président de la République, qui lui a explicitement demandé de travailler à ce sujet lors de sa reconduction à la tête de l’entreprise, en 2018. Mais, depuis, l’Elysée s’est bien gardé de s’avancer sur le sujet.
Prendre le temps de la négociation
D’autant que l’exécutif est de plus en plus contraint par le calendrier électoral. Comment mener un projet aussi sensible en pleine campagne présidentielle ? Pour qu’une telle réorganisation voie le jour, il faudra un vote au Parlement – dans un agenda parlementaire déjà surchargé – et un processus de transformation de l’entreprise qui demandera du temps. Cette réforme complexe risque aussi de devenir une patate chaude pour Emmanuel Macron, déjà attaqué par la gauche, par une partie de la droite et par l’extrême droite pour sa volonté de « privatiser EDF ».
En avril, le gouvernement estimait qu’il était encore possible de faire aboutir cette réforme en concluant les négociations fin mai et en faisant voter l’Assemblée nationale au début de l’année 2022. Cette perspective s’éloigne, puisqu’il est acquis que les négociations avec les services de la Commission européenne vont se poursuivre en juin.
> Lire aussi  EDF : le gouvernement joue sa dernière carte pour sauver le plan « Hercule »
Désormais, on estime au gouvernement qu’« il ne faut pas cette réforme à n’importe quel prix » et on assure qu’il faudra prendre le temps de la négociation, aussi bien avec les syndicats à Paris qu’avec la Commission européenne à Bruxelles. Autrement dit : il est urgent d’attendre. Même si les difficultés financières d’EDF sont toujours là.
<https://www.lemonde.fr/economie/article/2021/05/11/le-gouvernement-repousse-discretement-la-reforme-d-edf_6079906_3234.html>
______________________________________________________________________________________________________________________
9- Aux Etats-Unis, pour propulser les voitures électriques, le secteur mise sur les bornes de recharge, AFP, 12/05/21, 09:00
John Biers

Pour stimuler l'adoption des voitures électriques aux Etats-Unis, où les ventes de modèles sans carburant ont pendant longtemps connu une croissance timorée, les opérateurs comptent de plus en plus sur le réseau de bornes de recharge.
Afin de surmonter la peur, courante, de tomber en panne de jus électrique, le président américain Joe Biden a fait de la construction de ces alternatives aux stations essence une priorité.
Dans le New Jersey, où, comme dans de nombreux Etats américains, la voiture est reine, les autorités ont récemment réservé 5,4 millions de dollars pour construire des points de recharge électrique dans 27 sites particulièrement fréquentés, comme des centres commerciaux et des stations-services.
Problème : si elles sont indispensables pour accélérer la transition vers le tout-électrique, ces bornes publiques ne seront peut-être pas beaucoup utilisées car les automobilistes branchent généralement leur voiture à domicile ou sur leur lieu de travail.
"Les recharges dans des lieux publics sont vraiment destinées à faire le plein de temps en temps", explique Peg Hanna, responsable au sein des services de protection de l'environnement du New Jersey. 
Ben Rich confie ainsi qu'il recharge habituellement sa Tesla à la maison mais qu'il utilise des bornes publiques quand il voyage. 
"Les gens ont besoin de savoir qu'ils pourront recharger s'ils en ont besoin", remarque ce professeur de physique et de sciences de l'environnement à Montclair, dans le New Jersey. Autrement, "ils ne voudront pas se séparer de leurs voitures à carburant."
- Nouvel élan -
Les ventes de voitures électriques ne représentaient encore que 2,5% aux Etats-Unis au premier trimestre, selon le cabinet spécialisé Cox. 
Mais plusieurs initiatives ont fleuri ces derniers mois, à commencer par l'annonce du numéro un de l'automobile aux Etats-Unis, General Motors, de ne plus commercialiser que des voitures sans carburant d'ici 2035. 
Ford prévoit de présenter officiellement le 19 mai une version électrique de son populaire pick-up F150. 
Et Joe Biden, qui a promis 500.000 bornes de recharge pendant sa campagne, a prévu des fonds pour leur construction dans son grand programme d'infrastructure. 
"La question n'est plus de savoir 'si' mais 'quand'" les recharges électriques vont débarquer massivement", remarque Jonathan Levy, responsable commercial de l'entreprise EVgo. 
La question est même de savoir "à quel point cela peut être plus rapide", ajoute-t-il.
Fondé en 2010, EVgo propose des bornes particulièrement puissantes qui permettent de réduire le temps de charge. Le groupe, qui prévoit d'entrer à Wall Street cette année, a déjà construit 800 sites dans 65 villes américaines.
- Convaincre les automobilistes -
Des temps de recharge plus rapide permettent à un automobiliste de faire le plein d'électricité pendant ses courses ou un déjeuner au restaurant.
Mais cela prend toujours plus de temps que les quelques minutes nécessaires pour remplir son réservoir d'essence ou de diesel.
Côté budget, les montants varient en fonction des modes de recharge (chez soi ou dans une borne publique) des opérateurs et des types de bornes, mais les coûts sont globalement inférieurs aux dépenses en carburant.
Pour Pasquale Romano, les automobilistes vont prendre le pli, s'habituant à charger leurs voitures à la maison comme ils rechargent leur smartphone.
Faire le plein de carburant "est très désuet", assure le patron de ChargePoint, une société qui gère des bornes de recharge et qui est entrée au New York Stock Exchange début mars. 
Pour l'instant, certains sites restent peu fréquentés. 
Ainsi, un point de recharge EVgo dans une zone commerciale de la ville de Selden, dans la banlieue de New York, a été utilisé moins de deux fois par jour en mars, selon Daren Moss, de la société de gestion de centres commerciaux Brixmor Property Group.
Mais la croissance de la demande va être "exponentielle" dans les années à venir, prévoit-il. "Fournir ce service aide à attirer des clients."
Même si le point de recharge électrique installé dans sa station-service à Brick, dans le New Jersey, est peu employé, Jesse Georgaklis anticipe aussi une réelle évolution.
Il reconnaît l'importance de préserver l'environnement pour la génération de son fils. 
Mais il s'inquiète aussi pour l'avenir de sa petite entreprise, créée par son grand-père en 1947.
"Par quoi va-t-on remplacer tout le business lié à l'essence ?", s'interroge-t-il. "Entre le gars qui me l'envoie et celui qui le met dans son réservoir, il y a beaucoup d'emplois et d'argent en jeu."
<https://information.tv5monde.com/info/aux-etats-unis-pour-propulser-les-voitures-electriques-le-secteur-mise-sur-les-bornes-de>
Sur le même sujet : 
> Biden, le "car guy", assure que l'avenir de la voiture électrique sera américain <https://information.tv5monde.com/info/biden-le-car-guy-assure-que-l-avenir-de-la-voiture-electrique-sera-americain-409241>, AFP, 18/05/21, 22:00
______________________________________________________________________________________________________________________
10- Grand Paris Express : le stockage des millions de tonnes de terre extraites des chantiers inquiète, BFM Immo, 12/05/21, 09h00

45 millions de tonnes de terre vont être extraites pour le chantier phare du Grand Paris. Mais les riverains et élus s'inquiètent de voir des terrains agricoles se transformer en "poubelle".
Chantier phare du Grand Paris, le supermétro requiert l'extraction de 45 millions de tonnes de terre. Mais où seront stockés ces encombrants déblais ? En Ile-de-France, riverains et élus s'inquiètent de voir des terrains agricoles se transformer en "poubelle". Début mai, plusieurs centaines de manifestants se sont rassemblés à Etampes (Essonne), à une cinquantaine de kilomètres de la capitale, pour protester contre un projet de stockage de déblais sur un terrain de 34 hectares situé dans le village voisin de Saint-Hilaire.
Un simple "remodelage de terres agricoles" qui entend "préserver des terres naturelles non polluées", plaide le groupe Bouygues qui chapeaute le projet. Mais élus et associations écologistes dénoncent un risque de pollution des sols, des sous-sols et des nappes phréatiques. Le plan prévoit le déversement pendant huit ans de 1,4 million de m3 de déchets issus notamment des travaux des chantiers du Grand Paris Express. L'Association pour la défense de la santé et de l'environnement (ADSE), un des principaux opposants au projet, redoute donc l'arrivée d'une noria de camions dans cette campagne paisible.
>> Suite à lire à :
<https://www.lavieimmo.com/construction/grand-paris-express-le-stockage-des-millions-de-tonnes-de-terre-extraites-des-chantiers-inquiete-50996.html>
______________________________________________________________________________________________________________________
11- Chronique. Dieselgate : première indemnisation, en France, d’un propriétaire de Volkswagen, Le Monde, 12/05/21, 11h00 
Rafaële Rivais

La cour d’appel de Pau a alloué 4 000 euros à un conducteur de Volkswagen Tiguan au moteur truqué. L’association de consommateurs CLCV, qui a lancé une action de groupe, espère que cette décision fera jurisprudence.
D’innombrables procédures judiciaires ont été lancées dans le monde depuis la révélation, en septembre 2015, du « dieselgate », c’est-à-dire de l’installation par Volskswagen, d’un logiciel truqueur sur ses moteurs EA 189, permettant de fausser le résultat de leurs tests d’émissions polluantes.
En France coexistent des actions pénales et des actions civiles. Marc B., propriétaire depuis le 1er avril 2014 d’un véhicule de type Tiguan, s’est lancé dans les deux. En 2016, il se constitue partie civile lorsque, à la suite de nombreuses plaintes, le parquet de Paris ouvre une information judiciaire, pour « tromperie aggravée des consommateurs ».
> Lire aussi  Pourquoi la France refuse d’interdire le démarchage téléphonique
Par ailleurs, il assigne la société Volkswagen Group France devant le tribunal de grande instance de Pau, dans le département des Pyrénées-Atlantiques, où il réside. Son avocat, Me Charles Constantin-Vallet, demande la résolution, pour défaut de conformité, du contrat de location avec option d’achat qu’il a conclu, le 17 février 2010, avec la société Volkswagen Bank, et la restitution de la voiture à l’entreprise au prix du neuf (25 200 euros).
>> Suite à lire à :
<https://www.lemonde.fr/argent/article/2021/05/12/dieselgate-premiere-indemnisation-en-france-d-un-proprietaire-de-volkswagen_6079976_1657007.html>
Sur le même sujet :
> 4 000 euros, Actu-environnement, Le chiffre du 10/05/21
C’est la somme indemnisée par Volkswagen à un propriétaire français d’une voiture de la marque allemande, suite à l’affaire du Dieselgate révélée en septembre 2015. Le 27 avril 2021, la Cour d’appel de Pau a reconnu la responsabilité du constructeur automobile jugé pour fraudes aux émissions polluantes. « C’est la première condamnation française où le juge fixe un préjudice », se félicite l’association de consommateurs CLCV. En 2016, cette dernière s’était portée partie civile auprès du plaignant. « La Cour d’appel de Pau ouvre une voie favorable au procès au pénal pour tromperie aggravée dont notre association fait partie des plaignants », ajoute la CLCV. En 2020, l’association a engagé une action de groupe pour faire valoir le préjudice des quelque 950 000 particuliers en France qui seraient concernés par cette fraude.
<https://www.actu-environnement.com/dit-aujourdhui/987.html>
______________________________________________________________________________________________________________________
12- La minuscule nouvelle puce électronique d’IBM pourrait réduire la consommation d’énergie de 75 %, Daily Geek Show, 12/05/20
Yann Contegat - Source : New Atlas

Ses transistors sont plus fins qu’un brin d’ADN
IBM a récemment dévoilé de nouvelles puces à semi-conducteurs dotées des plus petits transistors jamais fabriqués. La nouvelle technologie de gravure en 2 nanomètres (nm) de la firme lui permet de faire tenir 50 milliards de transistors sur une puce de la taille d’un ongle.
Des performances décuplées et une consommation énergétique largement réduite
Bien que la plupart des puces à transistors actuelles soient gravées en 7 nm, certains fabricants commencent à passer au 5 nm pour leurs composants haut de gamme (processeurs M1 de Apple), tandis que des dispositifs expérimentaux atteignent 2,5 nm. Les nouvelles puces d’IBM les surpassent tous, avec des transistors mesurant désormais seulement 2 nm de large, et se révélant par conséquent plus fins qu’un brin d’ADN humain. 
> Lire aussi Nous croulons sous les onglets internet et les scientifiques veulent y remédier
Une telle finesse de gravure implique une densité beaucoup plus élevée de transistors, se traduisant par une puissance de calcul élevée à surface égale, ainsi qu’une efficacité énergétique décuplée. Selon la firme américaine, les nouvelles puces en 2 nm présentent des performances 45 % supérieures à celles gravées en 7 nm, ainsi qu’une consommation énergétique 75 % plus faible.
IBM affirme que cette technologie pourrait améliorer les performances de tous les appareils, de l’électronique grand public à la reconnaissance des objets par l’IA, en passant par les temps de réaction des véhicules autonomes. Ses économies d’énergie pourraient également permettre de réduire l’importante empreinte carbone des centres de données ou de fabriquer des batteries de smartphones pouvant tenir 4 jours avec une seule charge.
>> Suite à lire à :
<https://dailygeekshow.com/puce-electronique-ibm/>
______________________________________________________________________________________________________________________
13- Tchernobyl : réactions nucléaires au sous-sol, Agence Science-Presse (ASP), 12/05/21

Quelque chose « surchauffe » sous la chape de béton de l’ancienne centrale nucléaire de Tchernobyl. Un rappel comme quoi « le problème n’a pas été résolu, il a simplement été stabilisé ».
Les instruments scientifiques qui surveillent le tout en permanence détectent en effet des « réactions nucléaires » dans une pièce là-dessous, une pièce qui est inaccessible aux robots. On ne parle pas d’un danger immédiat: ces émissions de neutrons sont détectées depuis 2016. Mais elles semblent être en croissance, et les experts qui les observent sont incapables pour l’instant de dire si la croissance va bientôt se stabiliser —comme celle d’autres émissions de neutrons détectées ailleurs sur le site— ou si elle va évoluer vers quelque chose de plus grave.
Lors de l’accident, le 26 avril 1986, l’intense chaleur avait fait fondre les parois du réacteur, entraînant vers les étages inférieurs un magma métallique et minéral hautement radioactif, appelé corium. Une partie s’est retrouvée, croit-on, dans la pièce dont il est question ici. Mais comme personne n’y a eu accès depuis 1986, il est impossible de savoir avec précision ce qui s’y trouve.
Une telle évaluation serait importante, parce que c’est ce qui permettrait de déterminer si les réactions nucléaires en cours ont encore assez de « matériel » pour se poursuivre longtemps, ou si elles vont se stabiliser d’elles-mêmes.
Mais pour l’instant, on parle d’une croissance des émissions de neutrons de 40% depuis 2016, et un suspect possible est la nouvelle carapace de métal ou « arche », qui a justement été installée au-dessus du « sarcophage » de béton en 2016. Elle a servi à résoudre un problème —des infiltrations d’eau de pluie dans ce sarcophage installé à la hâte en 1986 augmentaient les risques de collisions entre neutrons— mais en a peut-être créé un autre dans les salles inférieures —c’est l’hypothèse, mais qui est impossible à vérifier pour l’instant.
Le scénario du pire n’est pas une nouvelle explosion d’une puissance comparable à celle de 1986. Mais une petite explosion pourrait tout de même être suffisante pour fragiliser ce qui reste du site, au point d’entraîner de nouvelles fuites.
<https://www.sciencepresse.qc.ca/actualite/2021/05/12/tchernobyl-reactions-nucleaires-sol>
______________________________________________________________________________________________________________________
14- Pourquoi le bitcoin consomme-t-il une énergie de "dingue" ?, AFP, 13/05/21, 19:00
Ali Bekhtaoui

Devenu l'un des oracles des cryptomonnaies, le patron de Tesla Elon Musk a fait trembler le cours du bitcoin en fustigeant mercredi son impact croissant sur l'environnement, jusqu'à poser des questions sur l'avenir de la devise virtuelle.
"L'utilisation d'énergie sur les derniers mois est dingue", a encore tweeté jeudi matin le milliardaire fantasque en partageant un graphique du Cambridge bitcoin electricity consumption index (CBECI).
Sur ce tableau figure l'évolution de la consommation d'électricité estimée de la devise virtuelle, en hausse quasi-constante depuis 2016 et en nette accélération depuis la fin 2020, sur une base annualisée. 
Elle est actuellement estimée à son plus haut historique, à 149 TWh (terawatt-heure).
"Si le bitcoin était un pays il utiliserait la même quantité d'électricité par an que la Suisse", décryptent les analystes de Deutsche Bank dans une note. 
A titre de comparaison, Google a consommé 12,2 TWh en 2019, et l'ensemble des centres de données dans le monde à l'exception de ceux qui minent du bitcoin, consomme environ 200 TWh, selon George Kamiya, analyste à l'Agence internationale de l'énergie (AIE).
Mais les choses se compliquent à la lecture de la fourchette haute des estimations du CBECI. La pente est bien plus verticale et pourrait s'envoler au-dessus de 500 TWh si les chasseurs de bitcoin, les "mineurs", utilisaient le matériel le plus énergivore, montre cet indice.
Le cours du bitcoin a plongé de 15%, à son plus bas depuis deux mois et demi, après l'annonce mercredi d'Elon Musk que Tesla n'accepterait plus le paiement de ses véhicules en bitcoin tant que son minage consommerait autant d'énergies fossiles, notamment le charbon. 
Les clients du constructeur, qui a aussi investi en février 1,5 milliard de dollars dans la devise virtuelle, pouvaient officiellement l'utiliser depuis fin mars. 
A l'origine de la consommation toujours plus effrénée d'énergie sur le marché du bitcoin, dont la capitalisation a dépassé les 1.000 milliards de dollars en début d'année avant de redescendre, il y a la juteuse récompense convoitée par ces mineurs, à grand renfort de centres de données dédiés. 
- Equations complexes -
Le code du bitcoin prévoit que les personnes qui participent au réseau, prouvent leur travail en résolvant des équations complexes, qui n'ont pas de rapport direct avec les transactions. En échange, ils reçoivent automatiquement une récompense en bitcoin toutes les dix minutes.
C'est un des principes fondateurs de la star des cryptomonnaies, créée en 2008, par un ou des anonymes qui voulaient une monnaie numérique décentralisée : la "proof of work" ou preuve de travail, qui vise à garantir l'intégrité du réseau.
A mesure que le cours du bitcoin augmente, l'intérêt pour le minage grandit lui aussi et la consommation d'électricité avec.
Ce qui n'est pas sans conséquence pour l'environnement : la revue scientifique Nature a publié le mois dernier une étude montrant que le minage de bitcoins en Chine, qui alimente près de 80% du commerce mondial de cryptomonnaies, risque de compromettre les objectifs climatiques du pays.
Dans ce pays, une partie du minage s'effectue grâce à du charbon particulièrement polluant, le lignite. 
Or pour disposer d'une énergie décarbonnée dans le pays à même de permettre un minage massif en énergie renouvelable, il faudra attendre les environs de 2060, anticipe Bloomberg.
Concernant le minage, "de nombreuses personnes diront qu'une grande partie est renouvelable", expliquent les analystes de Deutsche Bank. "Or une part encore plus grosse ne l'est pas du tout!".
Pour tenter de sortir de la consommation excessive d'énergie, une solution serait alors de passer du "proof of work" à un système moins énergivore, qui permettrait d'éviter d'une partie des processeurs, une solution envisagée par la deuxième cryptomonnaie, l'ethereum. Mais difficile de voir le bitcoin adopter un tel changement, qui risquerait de rendre le réseau moins décentralisé et sécurisé.
"La décision de Tesla fait office de prise de conscience brutale pour les entreprises et les consommateurs possédant du bitcoin, et qui n'avaient jusque là pas fait attention à la facture écologique", souligne Laith Khalaf, analyste pour AJ Bell.
"Cela montre que l'adoption sur le long terme de cette monnaie par les entreprises, les consommateurs et les investisseurs est encore très incertaine."
<https://information.tv5monde.com/info/pourquoi-le-bitcoin-consomme-t-il-une-energie-de-dingue-408541>
Sur le même sujet :
> Cryptomonnaie. En Chine, la désastreuse empreinte carbone du bitcoin <https://www.courrierinternational.com/article/cryptomonnaie-en-chine-la-desastreuse-empreinte-carbone-du-bitcoin>, Courrier international, 07/04/21, 14:55
> Reportage. Chine : plongée au cœur d'une mine de bitcoins <https://www.lesechos.fr/weekend/business-story/chine-plongee-au-coeur-dune-mine-de-bitcoins-1314254>, Les Echos, maj le 14/05/21 à 01:11
En savoir plus :
> Policy assessments for the carbon emission flows and sustainability of Bitcoin blockchain operation in China <https://www.nature.com/articles/s41467-021-22256-3>, Nature, 06 April 2021
______________________________________________________________________________________________________________________
15- Coup de frein de Tesla sur les bitcoins, trop polluants selon Musk, AFP, 13/05/21, 19:00

Elon Musk a annoncé mercredi que Tesla, son entreprise de véhicules électriques, n'acceptait plus le bitcoin comme moyen de paiement, par souci de préserver l'environnement, le minage de bitcoins consommant beaucoup d'électricité.
"Tesla a suspendu les achats de voitures avec des bitcoins. Nous sommes inquiets du recours de plus en plus important aux combustibles riches en carbone pour miner des bitcoins, surtout le charbon, qui a les pires émissions (de gaz à effet de serre) de tous les combustibles", a tweeté le fantasque milliardaire.
Fin mars, son tweet "Vous pouvez maintenant acheter une Tesla en bitcoin" avait fait grimper le prix de la devise virtuelle.
Sa société avait investi en début d'année 1,5 milliard de dollars dans le bitcoin. A la fin du premier trimestre, son portefeuille dans la cryptomonnaie valait 2,48 milliards de dollars, d'après un document boursier publié fin avril.
Mais Elon Musk, qui affiche régulièrement ses ambitions en matière de protection de l'environnement, semble avoir changé d'avis.
"La nature du minage de Bitcoin n'a pourtant pas changé", remarque Daniel Ives, analyste de Wedbush. "Faire marche arrière trois mois plus tard est très surprenant et déroutant à la fois pour Tesla et les investisseurs en cryptomonnaie."
La revue scientifique Nature a publié la semaine dernière une étude montrant que le minage de bitcoins en Chine, qui alimente près de 80% du commerce mondial de cryptomonnaies, risque de compromettre les objectifs climatiques du pays.
Ces sites plein d'ordinateurs effectuent des calculs mathématiques qui permettent de créer des bitcoins. Ils consomment d'énormes quantité d'électricité, tirée en partie de centrales au charbon.
Selon l'étude de Nature, si rien n'est fait, les mines informatiques chinoises produiront 130,50 millions de tonnes métriques d'émissions de dioxyde de carbone d'ici 2024, soit près du total des émissions annuelles de gaz à effet de serre de l'Italie ou de l'Arabie saoudite.
"La cryptomonnaie est une bonne idée à plein de niveaux et nous pensons qu'elle a un avenir prometteur, mais cela ne doit pas compromettre l'environnement", a expliqué Elon Musk.
"Tesla ne vendra pas de bitcoins et nous l'utiliserons pour des transactions dès que les mines seront alimentées par des énergies plus durables", a-t-il ajouté.
Cette annonce surprise constitue un revers pour la cryptomonnaie.
Depuis le début de l'année, l'adoption du bitcoin par Tesla, Mastercard et d'autres grandes entreprises ont porté la devise à des niveaux sans précédent. 
Vers 10H35 GMT (12H35 à Paris), le bitcoin s'échangeait à 49.373,13 dollars, accusant une baisse de 9,40%. Il est tombé brièvement au cours de la nuit à 46.045,10 dollars, un plancher depuis le 1er mars.
<https://information.tv5monde.com/info/coup-de-frein-de-tesla-sur-les-bitcoins-trop-polluants-selon-musk-408450>
______________________________________________________________________________________________________________________
16- « Si on n’a plus de matières, on ne peut plus travailler » : dans le Cantal, avec le Covid-19, le BTP mis à la peine, Le Monde, 14/05/21, 11h37 
Sandra Favier

Les difficultés d’approvisionnement, qui touchent l’ensemble des matériaux et matières premières, allongent les délais de livraison et augmentent les prix, tandis qu’une pénurie généralisée est redoutée dans les prochaines semaines. 
Il faut avancer tout au fond d’un lieu-dit cantalien, jeudi 6 mai, pour enfin apercevoir, stationnée dans l’entrée d’une bâtisse rustique, une camionnette à benne, marqueur d’un chantier en cours. A Messac, près d’Aurillac (Cantal), Rémi Crétois, artisan maçon, peut encore travailler. Juché tout en haut d’un échafaudage, il refait le mur de pierres et de chaux d’une ancienne grange, typique de cette partie de la France, rénovée en maison familiale.
Il s’agit du seul projet qu’il peut encore avancer : son « chantier tampon », explique-t-il, alors que deux autres contrats (sur un total de quatre) sont à l’arrêt forcé par manque de matériaux. Dans le département, « on ne nous dit pas clairement qu’il n’y aura plus de Placo ou plus d’acier », précise Michel Gennai, président de la Fédération française du bâtiment pour le Cantal (FFB 15). En revanche, les fournisseurs ne donnent plus de délais de livraison et certains matériaux viennent à manquer aux références et dimensions les plus couramment utilisées.
Ces difficultés d’approvisionnement touchent « presque tous les types de matières premières » et c’est là que réside le caractère exceptionnel de cette pénurie : « Plus de bois de structure, plus de Placo standard, plus de silicone », sans épargner « la visserie ou la petite quincaillerie », résume encore le président. La faute principalement à la pandémie qui a mis à l’arrêt les chaînes de production avant que des économies mondiales, comme les Etats-Unis et la Chine, redémarrent plus rapidement qu’anticipé, portant la demande bien au-dessus de l’offre.
> Lire aussi  Le secteur de la construction confronté à une pénurie inédite de matériaux
Allongement des délais, hausse des prix et pénalités
Depuis le début des difficultés d’approvisionnement, il y a trois mois, la débrouille fait partie intégrante de la vie professionnelle d’Emilie Roques, gérante d’une entreprise de plâtrerie, peinture et isolation. Comme Rémi Crétois, deux de ses chantiers (sur une vingtaine en cours) sont en attente, faisant craindre de lourdes pénalités de retard sur les marchés publics – soit environ 80 % de son activité. Alors, quand elle trouve quelques matériaux, elle remplit ses stocks, d’habitude presque vides : « J’ai des cartons entiers de tout ce qui est en acier, de vis, de poignées et même de serrures », se désole-t-elle. D’autant que cette accumulation entame largement sa trésorerie alors que les prix s’envolent, sous l’effet de la pénurie.
Pour exemple, le prix du bois de structure a augmenté de 30 %, comme celui du polystyrène. Le Placo, lui, a subi une augmentation des tarifs de 22 % en début d’année et une seconde de la même ampleur est déjà annoncée pour juillet. A ces hausses de prix déjà conséquentes, s’ajoutent aussi les coûts des arrangements que l’on fait pour continuer à travailler. Sur l’un de ses chantiers, au cœur d’Aurillac, Emilie Roques s’est ainsi vue contrainte d’utiliser des plaques de Placo de trois mètres ; les seules disponibles mais bien trop longues pour les murs du futur bâtiment associatif que ses ouvriers rénovent. Les chutes de matière jonchent le sol aux abords du chantier et une benne est déjà à moitié remplie de « ces centimètres en trop dont on ne peut rien faire ; on perd 4 à 5 euros par plaque », détaille Christophe Malard, compagnon d’Emilie Roques et directeur général de l’entreprise.
> Lire le reportage : « Quand on avait de la chance, on déjeunait dans un garage », les ouvriers peuvent de nouveau aller au restaurant dans certains départements
Malgré le sourire et l’énergie contagieuse de la jeune dirigeante, ses yeux plissés et ses traits tirés se font les témoins de journées difficiles. « Ça commence à faire beaucoup pour nous », reconnaît-elle. A 30 ans, avec un nouveau-né arrivé en décembre et une fracture au pied qui la fait claudiquer à travers le hall d’entrée, elle gère l’entreprise familiale d’une quarantaine de salariés depuis deux ans. Avant elle, son père n’avait jamais connu de situation pareille, cumulant délais de livraison allongés, pénurie et explosion des prix.
Face aux difficultés qui s’accumulent, la FFB et son président national, Olivier Salleron, réclament l’indexation des prix et la possibilité de revaloriser les devis afin de partager la hausse du prix des matières, ainsi que le gel des pénalités de retard. Emilie Roques craint que cela ne suffise pas et redoute de ne plus remporter d’appels d’offres :
« Les prix augmentent tellement que l’enveloppe générale va exploser et si ça sort des budgets municipaux, c’est perdu pour nous. »
> Lire aussi  « La pénurie de main-d’œuvre guette la reprise » de l’après-Covid
Surtout que faire peser, même en partie, l’envolée des prix sur les clients n’est pas toujours possible. A une trentaine de kilomètres d’Aurillac, à Saint-Martin-Valmeroux, l’ambiance est morose dans le bureau de Géraud Maze. Comme le reflet du ciel cantalien, chargé d’averses en ce début d’après-midi. Au cœur d’un département rural, le patron de Rigaudière Constructions, spécialisé dans la charpente métallique, travaille presque exclusivement avec des agriculteurs. Alors, pour lui aussi, répercuter la hausse de prix des matières premières est peu envisageable. En effet, si ces derniers souhaitent bénéficier de subventions, notamment européennes, pour leurs travaux, « les factures doivent correspondre à la virgule près », explique le chef d’entreprise. Presque résigné, il confie que sur certains de ses chantiers il ne sera pas possible de le faire : « Je sais déjà que mes clients refuseront de payer plus. »
Une désorganisation permanente
La menace d’une pénurie généralisée inquiète aussi le chef d’entreprise, qui « estime pouvoir tenir jusqu’en juin ». Mais si la situation devait s’éterniser, il pourrait avoir à recourir au chômage partiel. Parce que « si on n’a plus de matières, on ne peut pas travailler », résume-t-il, amer.
Un comble alors que les carnets de commandes dans le Cantal sont pleins. Après plus d’une année de pandémie, le marché de la rénovation du domicile des particuliers a explosé. « On est surchargés de travail, mais dans le brouillard total », résume le président de la FFB 15, également patron d’une entreprise de menuiserie aluminium et PVC. Une désorganisation permanente difficile à supporter, car couplée à la gestion quotidienne de la pandémie.
> Lire aussi  Avec la crise sanitaire, la construction de logements est en plein marasme
Mais c’est peut-être « un mal pour un bien », argue tout de même Géraud Maze, qui estime que ces difficultés ont poussé son entreprise à optimiser matériaux et travail. Sur les chantiers, les clients qui ne souhaitent pas attendre plus choisissent parmi les coloris et matières qui restent en stock. « Chaque entreprise arrive encore à se débrouiller », confirme Michel Gennai. Quitte, en plaisante-t-il, à poser des portes rouges avec des poignées noires, « temporairement, on espère ».
<https://www.lemonde.fr/economie/article/2021/05/14/si-on-n-a-plus-de-matieres-on-ne-peut-plus-travailler-dans-le-cantal-avec-le-covid-19-le-btp-mis-a-la-peine_6080162_3234.html>
______________________________________________________________________________________________________________________
17- En RDC, le président Tshisekedi veut renégocier les contrats miniers, Le Monde Afrique avec AFP, 14/05/21, 17h57 

En visite dans le Haut-Katanga, le chef de l’Etat a vilipendé les investisseurs miniers qui « nous ont trop volés », tandis que les Congolais « continuent à croupir dans la misère ». 
En visite dans l’eldorado minier du Katanga, le président de la République démocratique du Congo (RDC), Félix Tshisekedi, a annoncé son intention de renégocier les contrats miniers, notamment ceux conclus avec la Chine par son prédécesseur Joseph Kabila, une révision promise au nom des Congolais qui « croupissent toujours dans la misère ».
« Il n’est pas normal que ceux avec qui le pays a signé des contrats d’exploitation s’enrichissent pendant que nos populations demeurent pauvres », a déclaré jeudi 13 mai M. Thisekedi, lors d’une visite dans la ville minière de Kolwezi.
« Il est temps que le pays réajuste ses contrats avec les miniers pour sceller des partenariats gagnant-gagnant », a-t-il lancé lors d’un meeting en centre-ville, acclamé par des milliers d’habitants. « J’en ai vraiment assez ! (…) Je suis très sévère envers ces investisseurs qui viennent s’enrichir seuls. Ils viennent les poches vides et repartent milliardaires », a fustigé le chef de l’Etat.
« Dans leurs propres poches »
« C’est aussi notre faute. Certains de nos compatriotes avaient mal négocié les contrats miniers. Pire, le peu qui revient à l’État, ils l’ont mis dans leurs propres poches », a-t-il accusé, promettant de faire du « grand Katanga, du Congo tout entier (…) la capitale mondiale des minerais stratégiques ».
Arrivé la veille à Lubumbashi, la capitale du Haut-Katanga, il avait déjà vilipendé les investisseurs miniers dans la région qui « nous ont trop volés », qui « deviennent de plus en plus riches » tandis que les Congolais « continuent à croupir dans la misère ».
Le Katanga abrite d’immenses richesses minières, dont le cobalt, le cuivre, l’uranium, dans un pays souvent décrit comme un « scandale géologique » tant son sous-sol regorge de richesses.
> Lire aussi  RDC : l’état de siège décrété dans l’est inquiète la société civile
Sous la colonisation, puis l’indépendance avec l’entreprise publique Gécamines, la région a toujours contribué à plus de 50 % du budget national, et la presque totalité des exportations. La faillite de la Gécamines dans les années 1990 a été synonyme d’effondrement de l’économie du pays.
Les investisseurs miniers étrangers sont arrivés massivement au Katanga dans les années 2000 (pendant le « boom minier »), à mesure des cessions successives des gisements de la Gécamines, mais sans jamais le moindre impact sur le quotidien des 90 millions de Congolais, pour la plupart abandonnés à eux-mêmes et à la débrouille par un Etat failli, alors que la RDC reste le huitième pays le plus pauvre de la planète.
Une quarantaine d’entreprises minières opèrent aujourd’hui au Katanga, dont les géants Gécamines et Tenke Fungurume Mining (TFP). Une trentaine sont chinoises ou à capitaux majoritairement chinois.
Pour le quotidien Le Potentiel, pas de doute, les propos de M. Tshisekedi lors de sa visite katangaise visent en priorité le partenaire chinois. Il entame ainsi « un bras de fer avec la Chine sur les contrats passés avec Kabila », alors que la RDC, « jadis un allié de taille » de Pékin, « s’est maintenant rapprochée des Etats-Unis ».
« Pas de plan anti-chinois »
Elu en décembre 2018, M. Tshisekedi a rompu en décembre 2020 la coalition qu’il formait avec le camp Kabila, après deux ans et demi de cogestion du pays.
Au pouvoir de 2001 à 2019, M. Kabila avait négocié en 2008 un contrat sous forme de troc (cobalt et cuivre contre la construction d’infrastructures) avec un consortium chinois pour un montant de 9 milliards de dollars, renégocié à 6 milliards sous pression du FMI. A ce jour, près de 2,74 milliards ont été décaissés par la partie chinoise, pour l’essentiel sous forme d’investissements.
« Il n’y a pas de plan anti-chinois (…), modère une source à la présidence, interrogée au lendemain de ces déclarations. Nous ne sommes pas dans l’optique d’un bras de fer avec nos partenaires (…), qui ont le bénéfice du doute. » Il n’en fallait en tout cas pas plus pour relancer le grand jeu des grandes puissances autour de l’échiquier congolais.
> Lire aussi  En Afrique, la RDC fait trembler les géants miniers
Le 6 mai sur Twitter, l’ambassadeur Peter Pham, personnalité incontournable de la diplomatie des Etats-Unis sur le continent, avait salué d’un « Bravo ! », un article de la revue Africa Intelligence révélant cette renégociation à venir des contrats chinois au Katanga.
« La RDC et l’Afrique ne doivent pas être le champ de bataille des puissances. Soyons vigilants à ceux qui crient aux combats et cherchent à créer de l’hostilité », a commenté vendredi sur Twitter l’ambassadeur de Chine dans le pays, Zhu Jing. Ceci alors que le président Tshisekedi s’est entretenu au téléphone le 7 mai avec son homologue chinois Xi Jinping.
« Cela concerne tous les miniers mais, de fait, les Chinois ont aujourd’hui une place dominante dans le secteur », explique la source à la présidence congolaise. « Il faut s’attendre dans les prochains mois à des discussions avec tous les miniers », prévient cette source. Et « cela va se faire de façon méthodique, conformément à la feuille de route posée par le président ».
<https://www.lemonde.fr/afrique/article/2021/05/14/en-rdc-le-president-tshisekedi-veut-renegocier-les-contrats-miniers_6080242_3212.html>
______________________________________________________________________________________________________________________
18- Brûler du gaz naturel pour créer des bitcoins : solution viable ou artifice ?, AFP, 16/05/21, 18:00
Chris Stein

L'envolée récente du cours du bitcoin a mis sur le devant de la scène la question de l'impact environnemental de la cryptomonnaie et des quantités massives d'énergie nécessaires à sa création. Aux Etats-Unis, des entrepreneurs pensent avoir trouvé une alternative en utilisant du gaz naturel brûlé.
"Je pense que le marché est énorme", s'enthousiasme Sergii Gerasymovych, à la tête de EZ Blockchain qui fait tourner six centres de données fonctionnant grâce à cette source d'énergie dans l'Utah et au Nouveau-Mexique, ainsi qu'au Canada. 
De nombreuses entreprises comme celle de M. Gerasymovych installent des conteneurs dans tout le pays. A l'intérieur, de grandes installations informatiques sont alimentées par du gaz naturel qui brûle d'ordinaire à l'air libre.
Le bitcoin repose sur des blocs de transactions codées et authentifiées s'ajoutant les uns aux autres. Ces blocs sont produits par de puissants ordinateurs qui doivent résoudre des équations dont la complexité augmente à mesure que la valeur de la monnaie augmente, rendant ainsi plus compliquée sa production.
Or, que ce soit pour la production de bitcoins ou pour les transactions, les échanges se font via les "mineurs", des entreprises ou des particuliers, eux-mêmes rémunérés en cryptomonnaie et donc encouragés à produire quand sa valeur augmente, ce qui nécessite d'énormes consommations d'énergie.
Les entreprises impliquées dans le minage à renfort de gaz naturel brûlé estiment que le fait de placer leurs installations informatiques près de cette source d'énergie représente pour eux un atout de taille, tant pour l'environnement qu'en matière financière. 
- Records -
L'intérêt pour le minage du bitcoin est allé grandissant à mesure que sa valeur, comme celle d'autres cryptomonnaies telles que l'ethereum, a bondi ces derniers mois.
La plus célèbre des devises virtuelles évolue actuellement autour de 50.000 dollars par bitcoin après avoir récemment franchi des niveaux historiques supérieurs à 60.000 dollars.
Mais des voix s'élèvent de plus en plus contre l'utilisation massive d'énergie liée au processus de minage, qui pourrait remettre en cause les objectifs climatiques de nombreux Etats, notamment la Chine.
Le Cambridge bitcoin electricity consumption index (CBECI) estime actuellement la consommation d'énergie du bitcoin sur une base annualisée à son plus haut historique, à 149 TWh (terawatt-heure), un peu moins que la consommation totale d'électricité d'un pays comme l'Egypte.
Cette statistique a fait réagir le très influent patron de Tesla Elon Musk mercredi, qui a pointé du doigt l'utilisation en Chine du charbon et annoncé qu'il n'autorisait plus le paiement de ses véhicules électriques en bitcoins, comme Tesla s'y était pourtant engagé fin mars.
L'avantage du gaz naturel dans cette course folle à l'énergie pour miner du bitcoin réside dans le fait que cette matière première est quoi qu'il arrive brûlée si les producteurs d'énergie ne parviennent pas à le traiter, ce qui, en raison des prix actuellement bas et des difficultés pour construire des oléoducs, est souvent le cas.
- Gaspillage -
Bien qu'il soit de toute façon gaspillé quand il n'est pas utilisé, l'impact du gaz naturel brûlé sur l'environnement n'est pas pour autant neutre.
La technique du torchage (brûlage) fait disparaître une grande partie des gaz à effet de serre présents dans le gaz naturel. Mais l'Agence internationale de l'Energie (AIEA) affirme que les 150 milliards de mètres cubes de gaz naturel brûlés dans le monde en 2019 ont libéré autant de dioxyde de carbone que l'Italie sur la même année.
Le torchage "permet de créer de la valeur économique, mais pas nécessairement de modifier en profondeur le profil des émissions d'énergie", décrypte Tony Scott, responsable de l'analyse pour la société BTU Analytics, qui surveille le secteur pétrolier et gazier.
Pas de quoi pour autant décourager les acteurs du secteur. 
Les exploitants "ne gagnent rien avec leur gaz naturel. Nous leur proposons de les en débarrasser, tout en leur donnant un petit quelque chose", se défend Matt Lohstroh, cofondateur de la société texane Giga Energy Solutions, présente sur ce marché.
L'opération est gagnant-gagnant : alors que le CBECI estime que le coût moyen mondial de l'électricité pour miner du bitcoin est de 5 cents le kilowatt par heure, M. Lohstroh affirme que le gaz naturel peut faire baisser ce niveau à moins de 2 cents.
Le prix de l'énergie est un aspect essentiel du minage de bitcoin, les mineurs recherchant en permanence le moyen le moins coûteux d'opérer pour maximiser leurs gains.
<https://information.tv5monde.com/info/bruler-du-gaz-naturel-pour-creer-des-bitcoins-solution-viable-ou-artifice-408929>
______________________________________________________________________________________________________________________
En images
19- De l'autoconsommation collective optimisée dans le Gard, Actu-environnement, 11/05/21
Baptiste Clarke 

Des panneaux solaires, des batteries de stockages, des bornes de recharge bidirectionnelles pour véhicules électriques … L'autoconsommation collective est devenue une réalité dans une petite commune du Gard. Reportage vidéo.
C'est dans la petite commune Le Cailar, dans le département du Gard, qu'est née tout récemment la communauté énergétique dénommée « Smart Lou Quila », à l'initiative de la jeune start-up Beoga et en partenariat avec Enedis et le fournisseur d'énergies 100 % renouvelables Planète Oui. Une expérimentation qui va durer deux ans pour mettre en place des standards en vue d'un déploiement plus conséquent.
Il s'agit de mettre en réseau plusieurs équipements électriques pour optimiser l'autoconsommation solaire. Dans ce projet, il y a 5 installations de panneaux photovoltaïques sur le toit d'un bâtiment municipal et 4 maisons individuelles, avec ou sans batterie de stockage. Il y a aussi deux autres maisons équipées seulement de batteries. Au total, il y a une puissance de 18 kWc de production solaire et 30 KWh de batterie.
Il y a aussi deux véhicules électriques qui peuvent servir de batterie de stockage grâce à une borne de recharge bidirectionnelle, une petite révolution.
> Reportage vidéo à voir à :
<https://www.actu-environnement.com/ae/news/autoconsommation-collective-optimisee-gard-37514.php4>
______________________________________________________________________________________________________________________
20- Maisons en bois : comment expliquer un tel succès ?, TF1, journal de 20h, 12/05/21

Boom - Les maisons en bois ont le vent en poupe. Près de 13.000 ont en effet été construites en 2020, soit une maison sur dix. Pourquoi un tel succès ? 
Alors que nos voisins allemands ou scandinaves construisent essentiellement des maisons en bois, la France bâtit encore neuf maisons sur dix en béton, parpaings ou briques. Mais depuis quelques années, ce matériau gagne des parts de marché. Près de 13.000 maisons en bois ont été construites l’an dernier. Pourquoi un tel succès ? 
> Suite à lire et reportage à voir à :
<https://www.lci.fr/conso/maisons-en-bois-comment-expliquer-un-tel-succes-2185912.html>
______________________________________________________________________________________________________________________
21- Le rétrofit, la tendance qui donne une seconde vie aux vieilles voitures et deux-roues, TF1, journal de 20h, 13/05/21

Grâce à une technique appelée "rétrofit", vous avez désormais le choix d'électrifier certains anciens modèles de voiture ou de deux-roues. C'est tout à fait légal et même encouragé par des primes. La filière espère modifier ainsi 300 000 véhicules par an.
Vous êtes-vous déjà imaginé au volant d'une vieille 4L ou d'un Solex, silencieux l'un et l'autre, mus par un moteur électrique. Que préférez-vous entre le vrombissement d'une vieille Fiat 500 et le silence d'une 2CV des années 70 ? En remplaçant le moteur thermique par un moteur électrique, vous pouvez aujourd'hui donner une seconde vie à vos modèles qui ne sont pas de toute première jeunesse.
> Reportage à voir à :
<https://www.lci.fr/societe/video-le-retrofit-la-tendance-qui-donne-une-seconde-vie-aux-vieilles-voitures-et-deux-roues-2186031.html>
______________________________________________________________________________________________________________________
À PROPOS DE LA PRÉSENTE REVUE DE PRESSE...
Cette revue de presse s’inscrit dans la mission éducative de notre Fondation, au statut apolitique et non confessionnelle, et vise à répondre aux souhaits d’information et de sensibilisation des abonnés.
Elle n’a pas de caractère exhaustif. Il s’agit d’une sélection pluraliste d’articles ou de dépêches, parfois antagonistes, ne faisant pas systématiquement la Une des journaux et regroupés en 6 thèmes, adressée par mail du lundi au vendredi, à raison d’un thème différent chaque jour.
Diffuser ces articles ne signifie pas automatiquement les approuver mais vise à vous surprendre, vous enrichir, vous donner envie d’en savoir plus, vous aider à relayer l’info, à passer à l’action, et même, à vous indigner ou à vous faire sourire ! Nous espérons qu’au moins un de ces articles répondra chaque jour à l’un de ces objectifs.
Si l’archivage récemment mis en place ne cous convient pas, pensez à conserver les articles qui vous concernent ou vous intéressent particulièrement.
Sur le fond et en complément de notre site Internet <http://www.fondation-nature-homme.org/>, Facebook <https://www.facebook.com/FondationNH/>, Twitter <https://twitter.com/fondationNH> & Instagram <https://www.instagram.com/fondationNH/>, il s’agit là d’une modeste contribution à une meilleure compréhension du monde par l’éducation à la complexité.
Quant à la forme, elle se veut sans prétention et n'y associe aucune pièce jointe pour éviter de saturer votre boîte mail.
Pour agrandir la taille des caractères
A l’aide du clavier : Maintenez la touche CTRL de votre clavier enfoncée et appuyez sur la touche + autant de fois que vous le souhaitez jusqu’à ce que vous soyez en mesure de lire correctement.
A l’aide de la souris : Maintenez la touche CTRL de votre clavier enfoncée et tournez la molette de votre souris vers le bas pour agrandir. Cela fonctionne avec la plupart des navigateurs.
Merci pour votre indulgence.
NB : – Si vous êtes équipé(e) d’un antispam, n’oubliez pas de le formater pour vous permettre de recevoir la présente revue de presse.
- En pied de page de chaque message vous trouverez une adresse url qui vous permettra :
• De vous abonner, de changer de mail ou de vous désabonner à votre gré ;
• D’accéder à un archivage.
- Pour entrer en liaison avec le gestionnaire de cette liste, adresser votre mail à : <f.demonclin(at)fnh.org <http://fnh.org/>>
- Economisez de l'énergie, du papier et de l'encre, n'imprimez ce message que si nécessaire.
_______________________________________________________________________________________________________________________
À PROPOS DE LA FONDATION POUR LA NATURE ET L'HOMME (FNH)...
NOS APPELS 
– Le temps est venu <https://letempsestvenu.org/> de poser les premières pierres d’un nouveau monde
– Let’s Bio ! Ensemble pour des cantines bios et locales <https://www.letsbio.org/> pour bien nourrir nos enfants.
– Pétition. TAFTA, CETA : des traités climaticides qui menacent nos démocraties. <http://fondation-nicolas-hulot.org/action/tafta-ceta-des-traites-climaticides-qui-menacent-nos-democraties/?_ga=1.254849352.1537587716.1214298697>
NOS CAMPAGNES 
– 30 gestes et astuces pour réduire sa conso d’énergie <https://www.lesgesteseclaires.com/> pour participer à l'émergence d'un modèle énergétique plus propre et durable
– Mon Restau’Responsable® <https://www.youtube.com/watch?list=PLh--7obE3XQ5hw0hyacAsOc7PLMneP7-N&v=Eo7AZvPE_MA> pour guider les professionnels de la restauration collective et valoriser leurs bonnes pratiques.
– J’agis pour la nature <http://www.jagispourlanature.org/> pour participer à des activités utiles et ludiques en pleine nature, près de chez vous.
NOS VIDÉOS PÉDAGOGIQUES 
– Sur notre chaîne You Tube <https://www.youtube.com/playlist?list=PLh--7obE3XQ4Ku7J6VzsvlsKayQqvJTq9>, retrouvez toutes nos vidéos.  
NOS PUBLICATIONS (les plus récentes) 
– Baromètre des mobilités du quotidien - Coût, manque d'alternatives : les Français prisonniers de la voiture <http://www.fondation-nature-homme.org/magazine/cout-manque-dalternativesles-francais-prisonniers-de-leur-mode-de-transport>, janvier 2020
– Oui, les alternatives techniques aux néonicotinoïdes existent <http://www.fondation-nicolas-hulot.org/magazine/oui-les-alternatives-techniques-aux-neonicotinoides-existent/?page=0&domaines1%5B%5D=32&domaines2%5B%5D=32&domaines3%5B%5D=32>, mai 2016
– Mettre la politique monétaire au service de l’avenir <http://www.fondation-nicolas-hulot.org/magazine/mettre-la-politique-monetaire-au-service-de-lavenir/?page=0&magazine_categorie%5B%5D=26>, mai 2016
– Rapport mobiliser les financements pour le climat <http://www.fondation-nicolas-hulot.org/magazine/rapport-mobiliser-les-financements-pour-le-climat/?page=0&magazine_categorie%5B%5D=26>, février 2016
– Alimentation et climat : enjeux et solutions à différentes échelles <http://www.fondation-nicolas-hulot.org/magazine/alimentation-et-climat-enjeux-et-solutions-differentes-echelles/?page=0&domaines1%5B%5D=32&domaines2%5B%5D=32&domaines3%5B%5D=32>, décembre 2015
– Solaire photovoltaïque : 25% de l'électricité mondiale bas carbone d'ici 2050 ! <http://www.fondation-nicolas-hulot.org/magazine/solaire-photovoltaique-25-de-lelectricite-mondiale-bas-carbone-dici-2050/?page=0&magazine_categorie%5B%5D=26>, novembre 2015
– Les révolutions invisibles, un livre pour comprendre le monde qui vient <http://www.fondation-nicolas-hulot.org/magazine/revolution-invisible-un-livre-pour-comprendre-le-monde-qui-vient>, août 2015
– Une revue consacrée aux liens entre environnement et inégalités sociales <http://www.fondation-nicolas-hulot.org/magazine/une-revue-consacree-aux-liens-entre-environnement-et-inegalites-sociales/?page=0&magazine_categorie%5B%5D=26>, juin 2015
– Démocratie participative : guide des outils pour agir <http://think-tank.fnh.org/sites/default/files/documents/publications/publication_etat_deslieaux_democratie_participative_0.pdf>, Etat des lieux & Analyses n°3, nouvelle édition, mars 2015
– Mobilité au quotidien - Comment lutter contre la précarité ? <http://think-tank.fnh.org/sites/default/files/documents/publications/etude-mobilite-precarite.pdf>, Etat des lieux & Analyses, septembre 2014
– Etude. Les solutions de mobilité soutenable en milieu rural et périurbain <http://think-tank.fnh.org/sites/default/files/documents/publications/etude-solution-mobilite-soutenable.pdf>, Fondation Nicolas Hulot & RAC France, juillet 2014
______________________________________________________________________________________________________________________
-------------- section suivante --------------
Une pièce jointe HTML a été nettoyée...
URL: <http://mailing.fondation-nature-homme.org/pipermail/revue-presse/attachments/20210519/e96c8c60/attachment.html>


Plus d'informations sur la liste de diffusion revue-presse