[revue-presse-FNH] Petite revue de presse centrée sur eau, santé, consommation, tourisme, sports, loisirs, pollutions et déchets (mardi 5 octobre)

Florence de Monclin f.demonclin at fnh.org
Mar 5 Oct 08:04:57 CEST 2021


Bonjour à tous,
  
Un petit tour d'horizon avec deux possibilités d'accès aux dépêches et articles suivants : 
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1- En Thaïlande, Caudalie aide à recycler 600 tonnes de plastique océanique en un an <https://madame.lefigaro.fr/beaute/caudalie-projet-recyclage-plastic-collect-thailande-oceans-060921-197900>, Le Figaro, 07/0
2- Reportage. En Haute-Savoie, un projet de retenue d’eau sème la zizanie à La Clusaz <https://www.lemonde.fr/planete/article/2021/09/23/en-haute-savoie-un-projet-de-retenue-d-eau-seme-la-zizanie-a-la-clusaz_6095750_3244.html>, Le Monde, 23/09/21, 15h47
3- Les enfants avalent dix fois plus de microplastiques que les adultes <https://www.futura-sciences.com/sante/actualites/bebe-enfants-avalent-dix-fois-plus-microplastiques-adultes-76432/>, Futura-sciences, 23/09/21
4- Chez McDonald’s, l’eau du robinet est source de profit <https://www.lemonde.fr/economie/article/2021/09/24/chez-mcdonald-s-l-eau-du-robinet-est-source-de-profit_6095816_3234.html>, Le Monde, 24/09/21, 08h49 
5- Tribune. Le président de la Compagnie du SAV : "J'en appelle à un Grenelle de la réparation" <https://www.lejdd.fr/Societe/le-president-de-la-compagnie-du-sav-jen-appelle-a-un-grenelle-de-la-reparation-4068239>, Le JDD, 25/09/21, 20h00 
6- Inquiétude sur une possible pénurie de jouets à Noël <https://www.lemonde.fr/economie/article/2021/09/27/inquietude-sur-une-possible-penurie-de-jouets-a-noel_6096143_3234.html>, Le Monde, 27/09/21, 08h38
7- L'obésité est-elle une maladie environnementale ? <http://www.slate.fr/story/215490/obesite-maladie-multifactorielle-facteurs-environnementaux-pesticides-responsabilite-sociale-moralisation-individus>, Slate, 27/09/21, 16h21
8- Haut-Rhin : Des cheveux collectés chez les coiffeurs pour fabriquer des boudins anti-pollution <https://www.20minutes.fr/planete/3134347-20210927-haut-rhin-des-cheveux-collectes-chez-les-coiffeurs-pour-fabriquer-des-boudins-anti-pollution>, 20 Minutes avec agence, 27/09/21, 16h50
9- Santé : trop de substances déconseillées aux femmes enceintes dans les produits de maquillage, alerte une association <https://www.francetvinfo.fr/sante/environnement-et-sante/sante-trop-de-substances-deconseillees-aux-femmes-enceintes-dans-les-produits-de-maquillage-alerte-une-association_4789037.html>, France info, 30/09/21, 06:13
10- Des ingénieurs proposent une nouvelle approche innovante pour recycler le plastique <https://dailygeekshow.com/pollution-plastique-recyclage/>, Daily Geek Show, 30/09/21
11- Bordeaux : Des couches compostables bientôt testées dans les crèches de la ville <https://www.20minutes.fr/planete/3136939-20210930-bordeaux-couches-compostables-bientot-testees-creches-ville>, 20 Minutes, 30/09/21, 17h17
12- À Paris, gare au bruit, les radars sonores sont (bientôt) de sortie <https://usbeketrica.com/fr/article/a-paris-gare-au-bruit-les-radars-sonores-sont-bientot-de-sortie>, Usbek & Rica, 30/09/21
13- Avec des pièges anti-VTT, « la ligne rouge a été franchie » : dans le massif des Vosges, tensions croissantes entre marcheurs et vététistes <https://www.lemonde.fr/planete/article/2021/10/01/avec-des-pieges-anti-vtt-la-ligne-rouge-a-ete-franchie-dans-le-massif-des-vosges-tensions-croissantes-entre-marcheurs-et-vetetistes_6096666_3244.html>, Le Monde, 01/10/21, 05h22
14- L'avion "renifleur", l'arme anti-pollution des gardes-côtes belges <https://information.tv5monde.com/info/l-avion-renifleur-l-arme-anti-pollution-des-gardes-cotes-belges-426759>, AFP, 01/10/21, 16:00
15- Entretien. Guillaume Pitron : « Un téléphone portable ne pèse pas 150 grammes, mais 150 kilos » <https://reporterre.net/Guillaume-Pitron-Un-telephone-portable-ne-pese-pas-150-grammes-mais-150-kilos>, Reporterre, 02/10/21, 10h44
En images
16- Environnement : quelles options pour recycler nos objets du quotidien ? <https://www.francetvinfo.fr/economie/environnement-quelles-options-pour-recycler-nos-objets-du-quotidien_4781653.html>, France 2, journal de 13h, 23/09/21
17- Vidéo. Le Flash Mode : où finissent les vêtements que l’on donne ? Spoiler : c'est pas génial, <https://www.tf1.fr/tmc/quotidien-avec-yann-barthes/videos/le-flash-mode-ou-finissent-les-vetements-que-lon-donne-spoiler-cest-pas-genial-55496640.html> TMC, Quotidien, 24 /09/21, 19:50
18- McDonald’s : polémique autour du prix de l’eau <https://www.francetvinfo.fr/sante/alimentation/mcdonalds-polemique-autour-du-prix-de-leau_4783301.html>, France 2, journal de 20h, 24/09/21
19- La guerre de l'eau en France <https://www.france.tv/france-5/sur-le-front/2772441-la-guerre-de-l-eau-en-france.html>, France 5, Sur le front, 26/09/21, 20h57
20- Réutilisation des eaux usées traitées, les scientifiques poursuivent leurs investigations <https://www.actu-environnement.com/ae/news/reutilisation-eaux-usees-traitees-scientifiques-poursuivent-leurs-investigations-38234.php4>, Actu-environnement, 27/09/21
21- Consommation : le zéro gaspillage au banc d’essai <https://www.francetvinfo.fr/sante/alimentation/consommation-le-zero-gaspillage-au-banc-dessai_4789093.html>, France 3, Le 19/20, 29/09/21

Bien à vous,
Florence

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ARNAQUE DU JOUR : On avait déjà la lessive qui lave plus blanc que blanc, grâce à McDo, on a désormais l’eau potable plus pure que pure à 6 euros le litre. (cf. item 4 & 18)
PROJET DU JOUR : À proximité d'espaces protégés, la municipalité de La Clusaz projette de créer une retenue collinaire de 148 000 m3, pour un budget de 10 millions d’euros, dans le but d’assurer une alimentation en eau potable et surtout une production de neige de culture. (cf. item 2)
ÉTUDE DU JOUR : Biberons, jouets, tapis de sol ou tétines : les bébés sont proportionnellement beaucoup plus exposés au plastique que les adultes. Même les premières selles de nouveau-nés sont contaminées ! (cf. item 3)
TRIBUNE DU JOUR : Laurent Falconieri, le président de la Compagnie du SAV, dit souhaiter "une réunion de mobilisation générale afin de favoriser la durabilité des produits et diminuer le volume des déchets". (cf. item 5)
CHIFFRES DU JOUR : D'après l'Organisation mondiale de la santé (OMS), l'obésité concerne aujourd'hui 13% des adultes dans le monde. D'ici 2022, la proportion d'enfants et d'adolescents en situation d'obésité excédera le pourcentage d'enfants dénutris à travers le monde. (cf. item 7) 
RAPPORT DU JOUR : L'association Wecf France demande à l'Union européenne d'accélérer la réglementation sur des substances jugées préoccupantes voire très préoccupantes mais toujours autorisées dans les produits de maquillage. (cf. item 9)
CITATION DU JOUR : "Je tombe de ma chaise quand je lis dans une étude qu’en France un jeune de 18 à 25 ans a déjà eu six téléphones portables." Guillaume Pitron, journaliste auteur de 'L’enfer numérique, voyage au bout d’un like' (cf. item 15)
RECHERCHES DU JOUR : — De récentes travaux ont suggéré une nouvelle stratégie pour recycler les plastiques. S’inspirant de mécanismes naturels, celle-ci permettrait de traiter efficacement ces matériaux non biodégradables s’accumulant à un rythme alarmant. (cf. item 10)
— Dans l'Hérault, une plateforme scientifique est implantée dans la station d'épuration de Murviel-lès-Montpellier depuis 2017, dans le but de réutiliser les eaux usées pour des applications agricoles. (cf. item 20)
QUESTIONNEMENT DU JOUR : Où vont les vêtements que l’on abandonne dans les bacs à recycler pour se donner bonne conscience ? La grande majorité des "vêtements morts des hommes blancs" arrive au Ghana, en Afrique de l’ouest. (cf. item 17)
ALTERNATIVES DU JOUR : — Lancée il y a un an par la marque française Caudalie, l'initiative 100% Plastic Collect a pour objectif de ramasser et recycler l'équivalent des déchets plastiques qu'elle produit à l’année. (cf. item 1)
— Un boudin fabriqué avec les cheveux collectés peut retenir jusqu'à huit litres d'hydrocarbures puis être traité et servir à nouveau. (cf. item 8)
— Bientôt testées dans les crèches de Bordeaux, des couches qui seront compostées industriellement avant d’être utilisées pour de l’épandage. (cf. item 11)
— Point sur les initiatives mises en place ou en projet pour recycler davantage nos objets du quotidien. (cf. item 16)
— Alors que chaque Français jette chaque année 20 kg de nourriture, en Gironde, chaque mois, une mère de famille ne fait pas de courses pendant une semaine et économise 150 € par mois. (cf. item 21)
NOTRE ACTU : A suivre sur notre site Internet <http://www.fondation-nature-homme.org/>, Facebook <https://www.facebook.com/FondationNH/>, Twitter <https://twitter.com/fondationNH> ou Instagram <https://www.instagram.com/fondationNH/>.
> Plan de relance, loi climat... Décryptage et propositions pour des avancées écologiques et sociales qui comptent <http://www.fondation-nature-homme.org/sites/default/files/presse/dp-plan-relance-fnh.pdf>
> Le temps est venu de poser les premières pierres d’un nouveau monde <https://www.fondation-nicolas-hulot.org/le-temps-est-venu-lappel-de-nicolas-hulot-pour-poser-les-premieres-pierres-dun-nouveau-monde/>
> 10 mesures pour juger de la pertinence des programmes des candidats aux élections municipales <http://www.fondation-nature-homme.org/magazine/ecolos-et-sociales-les-prochaines-municipales>
> Baromètre des mobilités du quotidien - Coût, manque d'alternatives : les Français prisonniers de la voiture <http://www.fondation-nature-homme.org/magazine/cout-manque-dalternativesles-francais-prisonniers-de-leur-mode-de-transport>
> Guide en ligne. 7 propositions pour contribuer au grand débat national <http://www.fondation-nature-homme.org/magazine/7-propositions-pour-contribuer-au-grand-debat-national/>
> Pétition. L’Affaire du Siècle. Climat : stop à l’inaction, demandons justice ! <https://laffairedusiecle.net/>
> Let’sbio ! Le Bonus cantine Bio et Locale <https://www.letsbio.org/>
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> Une collection de vidéos pour décrypter les enjeux écologiques et climatiques <https://www.youtube.com/playlist?list=PLh--7obE3XQ4Ku7J6VzsvlsKayQqvJTq9>
> Pétition. TAFTA, CETA : des traités climaticides qui menacent nos démocraties. <http://fondation-nicolas-hulot.org/action/tafta-ceta-des-traites-climaticides-qui-menacent-nos-democraties/?_ga=1.254849352.1537587716.1214298697>
> Crèches : arrêtons d’intoxiquer nos enfants <https://www.youtube.com/watch?v=FMjygtDmPSM>
> L'APPEL DES SOLIDARITÉS porté par plus de 80 ONG & associations de tous horizons <http://www.comite21.org/reseau-adherents/actualites.html?id=11056>
> 2nd édition de My Positive Impact : les 6 lauréats du public et les 3 lauréats du jury <https://www.fondation-nicolas-hulot.org/trophees-pour-le-climat-my-positive-impact/>
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1- En Thaïlande, Caudalie aide à recycler 600 tonnes de plastique océanique en un an, Le Figaro, 07/09/21
Elise Assibat 

Lancée il y a un an par la marque française, l'initiative 100% Plastic Collect a pour objectif de ramasser et recycler l'équivalent des déchets plastiques qu'elle produit à l'année. Un projet environnemental d'envergure qui affiche déjà des résultats enthousiasmants.
Depuis plusieurs années, l'industrie cosmétique s'oriente vers des produits plus respectueux de l’environnement, tant dans leurs contenus et packagings que sur leurs engagements. Caudalie, l'une des pionnières en la matière, s'est engagée voilà un an dans un projet d'envergure de recyclage. «Nous prenons l’engagement de ramasser et recycler autant de déchets plastiques que nous en produisons chez Caudalie.» Telle est la promesse faite par Mathilde et Bertrand Thomas, fondateurs de la marque de cosmétiques. Après avoir créé des formules composées à plus de 95% d’ingrédients d’origine naturelle et planté près de 8 millions d’arbres avec l’association 1% For the Planet, le couple relève ce nouveau défi au côté de Tristan Lecomte, fondateur de l’entreprise environnementale Pur Projet.
> À lire ensuite » Profiter de la mer sans la polluer : le pari de la cosmétique
>> Suite à lire à :
<https://madame.lefigaro.fr/beaute/caudalie-projet-recyclage-plastic-collect-thailande-oceans-060921-197900>
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2- Reportage. En Haute-Savoie, un projet de retenue d’eau sème la zizanie à La Clusaz, Le Monde, 23/09/21, 15h47 
Fanny Hardy (La Clusaz (Haute-Savoie), envoyée spéciale)

Le projet, combattu par plusieurs collectifs, est justifié par les besoins en eau potable et en neige de culture, selon la municipalité de la station. 
A l’horizon, la chaîne des Aravis et le mont Blanc plantent le décor haut-savoyard d’un espace sauvage et forestier. Gisent ici aussi, à côté de vaillants épicéas, des arbres morts, vestiges de la tempête de 1999. A leurs pieds s’épanouissent une flore luxuriante, et une faune aussi discrète que variée. A quelques pas, une tourbière de 9 hectares et plusieurs zones humides, classées Natura 2000. Situé à 1 500 mètres d’altitude, le lieu était jusqu’à présent peu connu, l’un des rares endroits de La Clusaz où l’intervention humaine était restée marginale. Mais cela pourrait changer : à proximité de ces espaces protégés, la municipalité projette de créer une retenue collinaire de 148 000 m3, pour un budget de 10 millions d’euros, dans le but d’assurer une alimentation en eau potable et surtout une production de neige de culture. Quatre retenues existent déjà sur la commune, pour une quantité globale de 271 000 m3 d’eau. Ce cinquième ouvrage devrait occuper l’espace du bois de la Colombière sur l’équivalent de six terrains de football.
Mais le village de 1 789 habitants se crispe. Une pétition lancée en début d’année sur le site Change.org contre cette retenue a dépassé les 50 000 signatures. L’enquête publique, clôturée lundi 20 septembre, a fait l’objet de 1 800 observations, dont une partie provient de l’extérieur du département. En avril, un conseil municipal en partie consacré à ce sujet s’est déroulé sous la surveillance de la police municipale. Et la mairie a fait appel à des chargés de communication afin d’accompagner son projet.
> Lire aussi  En Savoie, pro-ski et écolos sur une pente glissante
Le premier argument de la municipalité est le manque « cruel » en eau potable, estime le maire, Didier Thévenet (sans étiquette). « La géologie de La Clusaz ne permet pas à l’eau d’être stockée dans les nappes, parce que son terrain est calcaire », argumente-t-il.
Un besoin de 50 000 m3 a ainsi été estimé. « Ce manque pourrait survenir d’un étiage hivernal sévère combiné à une fréquentation haute de la station », précise l’enquête publique – la commune peut atteindre 25 000 résidents en hiver. La dernière sécheresse, en 2018, avait notamment ébranlé le monde agricole sur lequel s’appuie en partie l’économie locale. « En 2018, 2019 et 2020, on a dû demander aux pompiers de nous apporter de l’eau, parce qu’on en manquait dans les alpages », se désole Marie-Louise Donzel-Gonet, agricultrice et vice-présidente du conseil départemental de Haute-Savoie.
Une « fuite en avant » vers le « tout-ski »
Autre argument de la municipalité : la neige de culture, pour laquelle 98 000 m3 ont été prévus dans la retenue. « Si l’on enneige à 45 % notre domaine skiable avec de la neige de culture (contre 27 % actuellement), nous aurons trente ans de ski dans des conditions comparables à celles d’aujourd’hui, explique le maire. Et c’est le ski qui va payer notre changement de modèle touristique. » Il certifie que la municipalité travaille à moins dépendre de cette activité mais qu’elle a besoin de temps. « Aujourd’hui, sans l’industrie du ski, la mairie ne peut plus jouer son rôle. Elle ne peut plus s’occuper du déneigement, des crèches, des écoles… », poursuit-il. Du côté de l’Ecole de ski français, le directeur, Jérôme Pessey, abonde : « J’entends quand on me dit que le ski, c’est fini. Mais pour l’instant, on est dans une phase de progression, on crée des emplois et le revenu moyen des moniteurs augmente. »
> Lire aussi  La montagne sans descendre des pistes ? L’épidémie de Covid-19 rappelle la dépendance au « tout-ski »
Mais pas moins de cinq collectifs ainsi que la section locale de France Nature Environnement et Mountain Wilderness s’opposent à cette retenue. Dénonçant la destruction possible d’un « joyau » de la biodiversité, ils reprochent à la municipalité son empressement et sa lecture jugée partiale du travail des experts sollicités. « Nos besoins en eau sont très loin d’être intangibles et invariables comme l’affirme la municipalité », estiment-ils, reprochant à la mairie d’insuffler des peurs dans le village.
Ils s’interrogent aussi sur la station de filtration de l’eau, indispensable pour garantir l’eau potable, « planifiée mais pas budgétée ». Une station mobile serait dans un premier temps louée. « C’est une des incohérences de ce projet », regrette un opposant hors des collectifs mobilisés (comme d’autres interlocuteurs, il souhaite rester anonyme). Pour André Perrillat-Amédé, président du conseil d’administration d’O des Aravis, la société publique locale chargée de la distribution de l’eau notamment à La Clusaz et seconde porteuse du projet de la retenue, il n’y a pas de doute à avoir : elle sera financée par O des Aravis. « Il y a une diabolisation des retenues d’eau qui est invraisemblable », regrette-t-il.
> Lire aussi  A La Clusaz, en Haute-Savoie, une transition en pente douce
Pour les opposants, cette retenue est la conséquence d’autres réalités, comme la pression de promoteurs immobiliers dans les stations. Pour les satisfaire et engranger des revenus, « on doit promettre la neige coûte que coûte », dans une « fuite en avant » vers le « tout-ski ». « Cela fait quinze ans qu’ils parlent de cette transition touristique. Mais qu’est-ce qui a été fait depuis ?, interroge Valérie Paumier, de Résilience Montagne, un des collectifs d’opposants. Pour les élus d’ici, s’adapter, c’est enneiger. » Ce qui n’a pas été contredit lors de la venue du président LR de la région Auvergne-Rhône-Alpes, Laurent Wauquiez, le 16 septembre, dans la localité voisine du Grand-Bornand, afin de présenter son nouveau plan montagne de 100 millions d’euros. La moitié du budget est prévue pour la « sécurisation de l’enneigement ».
> Lire aussi le reportage : La « transfiguration » des Alpes, une « vision apocalyptique » du changement climatique
<https://www.lemonde.fr/planete/article/2021/09/23/en-haute-savoie-un-projet-de-retenue-d-eau-seme-la-zizanie-a-la-clusaz_6095750_3244.html>
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3- Les enfants avalent dix fois plus de microplastiques que les adultes, Futura-sciences, 23/09/21
Céline Deluzarche, journaliste

Biberons, jouets, tapis de sol ou tétines : les bébés sont proportionnellement beaucoup plus exposés au plastique que les adultes. Même les premières selles de nouveau-nés sont contaminées ! Une exposition dont les effets sont incertains.
Le polyéthylène téréphtalate (PET) est l'une des matières plastique les plus couramment utilisés. Il entre dans la composition des bouteilles et flacons, le rembourrage des coussins et peluches, les ustensiles de cuisine, les emballages résistant à la cuisson, les fibres textiles de type « polaire », dans les jouets ou même dans les cartes de crédit !
Mais on le retrouve aussi... dans les excréments, preuve que nous ingérons chaque jour du PET sous forme de microparticules -- dont la taille est inférieure à 5 millimètres. Et, encore plus préoccupant, les excréments des bébés en contiennent 10 fois plus que ceux des adultes, selon une nouvelle étude parue dans Environnemental Sciences and Technology Letters. Les scientifiques ont analysé les couches souillées de six nourrissons âgés d'un an, trois nouveau-nés et dix adultes, et ont mesuré, chez les premiers, 36.000 nanogrammes de (PET) par gramme de matière fécale, soit 10 fois la quantité qu'ils ont trouvée dans les selles adultes. Même le méconium, les premières selles des nouveau-nés (dont on pourrait penser qu'ils n'ont pas encore été exposés au plastique), présentent des concentrations similaires à celles des adultes.
>> Suite à lire à :
<https://www.futura-sciences.com/sante/actualites/bebe-enfants-avalent-dix-fois-plus-microplastiques-adultes-76432/>
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4- Chez McDonald’s, l’eau du robinet est source de profit, Le Monde, 24/09/21, 08h49 
Laurence Girard

Plate ou pétillante, voire aromatisée, et servie dans un gobelet jetable en carton, Eau by McDo coûte au consommateur français entre 1,70 euro et 2,75 euros.
Eau by McDo. Cette nouvelle marque se déploie progressivement dans les établissements de la chaîne de restauration rapide en France, à mesure que l’offre d’Evian et de Badoit s’assèche. Plate ou pétillante, voire aromatisée, Eau by McDo est servie dans un gobelet jetable en carton, sous différents formats, à l’instar du Coca-Cola ou autres sodas.
Le géant américain avait dévoilé son projet fin mars. Avec un objectif affiché : bannir les bouteilles en plastique de ses points de vente d’ici à la fin de l’année. McDonald’s estimait alors à 75 millions le nombre d’unités écoulées chaque année par ses soins dans ses 1 500 restaurants répartis sur l’ensemble du territoire. Il justifiait cette démarche en se drapant dans la vertu de l’écoresponsabilité. Une vertu illustrée par son logo : la fameuse arche dorée sur un fond repeint en vert.
Il affirmait avoir déjà fait un grand pas pour la planète en s’abstenant de distribuer des pailles en plastique. La chaîne américaine répondait en fait à un impératif légal, la France et l’Europe ayant interdit leur commercialisation à partir de 2021. L’enseigne, connue pour son célèbre clown Ronald McDonald, s’est également engagée à supprimer le plastique dans les jouets distribués gratuitement dans son menu pour enfants Happy Meal. Là encore, elle ne fait qu’anticiper l’entrée en vigueur de la loi pour une économie circulaire qui prévoit cette disparition au plus tard au 1er janvier 2022.
> Lire aussi : Comment l’Europe a adopté la directive antiplastique
>> Suite à lire à :
<https://www.lemonde.fr/economie/article/2021/09/24/chez-mcdonald-s-l-eau-du-robinet-est-source-de-profit_6095816_3234.html>
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5- Tribune. Le président de la Compagnie du SAV : "J'en appelle à un Grenelle de la réparation", Le JDD, 25/09/21, 20h00 
Redaction JDD

Laurent Falconieri, le président de la Compagnie du SAV, dit souhaiter "une réunion de mobilisation générale afin de favoriser la durabilité des produits et diminuer le volume des déchets".
Ttribune : "Un tiers des gros équipements électriques jetés par les ménages pourraient être réparés au lieu de finir en déchets. Mon métier m'amène à constater tous les jours un insupportable gâchis, une destruction de valeur avec de colossaux impacts environnementaux, sociaux et économiques. Deux cents millions de gros appareils électroménagers, 250 millions de petits, 150 millions d'appareils audiovisuels… Sur les 21,3 kilos de produits électriques rejetés en moyenne chaque année par habitant en France, seuls 15 kilos sont récupérés par les éco-organismes. Cinq cent mille produits environ pourraient être réparés et ne le sont pas.
Pourquoi ? Principalement parce que la différence de coût entre une réparation et l'achat d'un produit neuf est insuffisamment incitative. Lorsque la facture de réparation représente un tiers de la facture d'un produit neuf, la balance penche le plus souvent en faveur d'un nouvel achat. L'équation économique de la réparation doit impérativement être améliorée. Pour être plus précis, le coût de la réparation doit se réduire pour les ménages. Il faut "exfiltrer" ces équipements électroménagers du flux des déchets pour les infiltrer dans le flux de la réparation.
Des mesures ont commencé à être prises avec la loi Agec et la mise en place de l'indice de réparabilité, de l'indice de durabilité et du fonds réparation. Mais ce n'est pas suffisant. Il faut aller plus loin pour faire baisser la facture réparation pour le consommateur et réinventer la filière. Des solutions existent. Elles sont portées ou proposées par tous les acteurs : éco-organismes, distributeurs, associations, grossistes en pièces détachées, et surtout les réparateurs eux-mêmes, au cœur de la problématique alors que leur métier est en voie de disparition.
Modestement mais avec toute ma détermination, j'en appelle à un 'Grenelle' de la réparation. Je souhaite une réunion de mobilisation générale pour construire un socle de mesures précises et atteignables, afin de favoriser la durabilité des produits et diminuer le volume des déchets. Je souhaite relancer une dynamique positive, pour le consommateur, pour l'environnement, pour l'emploi, pour la reconquête de l'activité dans nos régions. Je souhaite que ce Grenelle soit animé principalement par les acteurs indépendants de la réparation qui poursuivent le même objectif : la réparation pour un environnement préservé et un retour des réparateurs indépendants dans toutes les régions de France."
<https://www.lejdd.fr/Societe/le-president-de-la-compagnie-du-sav-jen-appelle-a-un-grenelle-de-la-reparation-4068239> 
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6- Inquiétude sur une possible pénurie de jouets à Noël, Le Monde, 27/09/21, 08h38
Cécile Prudhomme

A l’approche des fêtes de fin d’année, le secteur enregistre de fortes tensions dans l’approvisionnement des magasins. 
La reprise économique post-pandémie de Covid-19 ? Une bonne, mais aussi une mauvaise nouvelle pour les acteurs du marché du jouet, qui se retrouvent, en pleine préparation du pic d’activité de Noël, pris au piège d’un redémarrage mondial tous secteurs confondus.
« Un conteneur de 40 pieds [environ 12 mètres] pour rapporter la marchandise de Chine, qui nous coûtait avant le Covid 3 000 dollars [2 555 euros], vaut désormais aux alentours de 19 000 dollars », explique Julien Vahanian, le directeur de l’entreprise Wilson Jeux, qui fait fabriquer 80 % de ses produits en Europe et 20 % en Chine. « En général, nous lançons la fabrication après le Nouvel An chinois, fin février, raconte Philippe Bernard, directeur général en France de Goliath, le fabricant du jeu Triominos. De mars à mai, c’est la période de fabrication, et les expéditions sont faites entre juin et août. Les prix du transport maritime ont commencé à s’envoler en mai. En juillet, les conteneurs valaient déjà 12 000 dollars. »
Moins de bateaux circulent, et des fabricants doivent affronter des ralentissements dans la rotation des conteneurs. « La rotation normale, qui était de quarante-huit à soixante-douze heures, est aujourd’hui de quinze jours », explique M. Bernard.Sans compter « le bateau coincé en Egypte, qui [leur] a fait perdre une quinzaine de jours dans le transport des produits, et la fermeture du port de Yantian pendant quatre-vingt-seize heures pour des cas de Covid », poursuit le patron.
Contraint « de réduire les volumes »
A cela s’ajoute, pour les fabricants de jouets, un renchérissement du prix des matières premières (bois, carton, emballages, composants électroniques…). Un troisième effet, induit par le premier, provoque d’autres tensions. Pour éviter les coûts faramineux du transport, certains fabricants ont passé commande auprès d’usines en Europe. « Du coup, cela sature les capacités de production des usines où nos produits sont fabriqués et provoque un allongement des délais de livraison », raconte M. Vahanian. Lui doit approvisionner les magasins selon des cadences précises entre septembre et le 15 décembre. « On ne pourra pas tout livrer à temps, car toute la chaîne d’approvisionnement est devenue beaucoup moins précise, poursuit le chef d’entreprise. Certaines commandes que nous avions passées en mars viennent de nous être livrées, alors qu’elles auraient dû nous parvenir en juillet. 
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Philippe Bernard a, de son côté, été contraint « de réduire les volumes de certaines commandes, car cela ne passe pas en matière de rentabilité ». « Si on doit répercuter tous ces coûts, on devra augmenter le prix des produits de 5 à 6 euros. En fin d’année, il y aura certainement des pénuries de produits » dans les magasins. Tout comme de l’inflation. King Jouet estime qu’une fois les marges rognées, les prix de vente pour le consommateur pourraient augmenter de 3 %, en moyenne, contre 0,5 % les années précédentes.
« On ne peut pas augmenter indéfiniment les prix »
« On ne peut pas augmenter indéfiniment les prix, les consommateurs ne vont plus suivre, prévient Eric Desruelle, le président de l’entreprise familiale française Jemini. Aujourd’hui, le coût du transport maritime est tel que l’on ne peut plus travailler comme avant. » Le dirigeant cherche à rapatrier en France la fabrication d’une gamme de mobilier en bois. « On en trouve au Portugal et en Pologne mais pas en France, poursuit-il. Les gros fournisseurs absorbent les capacités actuelles de production, et les usines ne peuvent pas pousser les murs. » Chez Goliath, on réfléchit à « rendre les produits plus compacts pour ne pas transporter du vide » ou à faire venir d’Asie « des produits non finis, sans leur emballage ».
D’autres grandes marques, comme Lego, se disent davantage épargnées par ces questions, car « depuis plusieurs années, le groupe a pris le parti, aussi pour des questions de développement durable, d’avoir plusieurs usines dans chaque région du monde pour pouvoir fabriquer au plus près de leur marché », explique Fernando Nasuti-Wood, responsable marketing de la marque danoise pour la France, l’Espagne et le Portugal.
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Voyant la situation se dégrader ces dernières semaines, les chaînes de magasins s’inquiètent des conséquences sur les achats de Noël. Elles suivent, « depuis début juillet, certains indicateurs comme le lait sur le feu », concède Philippe Gueydon, directeur général de King Jouet. « Mi-septembre, on a réussi à faire rentrer, en entrepôt et en magasins, les deux tiers de nos besoins de fin d’année, alors qu’on devrait déjà en avoir les trois quarts », constate M. Gueydon. Celui-ci a donc commandé davantage de produits sur des références qui étaient disponibles, afin de garnir ses rayons. « Selon nos projections, on devrait avoir 20 % de ruptures sur les produits qui sont présentés dans notre catalogue qui sortira mi-octobre. Habituellement, on est plutôt sur un taux de 5 à 10 %. C’est beaucoup, mais il y aura quand même des jouets sous le sapin. »
<https://www.lemonde.fr/economie/article/2021/09/27/inquietude-sur-une-possible-penurie-de-jouets-a-noel_6096143_3234.html>
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7- L'obésité est-elle une maladie environnementale ?, Slate, 27/09/21, 16h21
Hélène Bourelle 

Cette maladie chronique peut être due à des causes sur lesquelles les individus n'ont pas prise.
D'après l'Organisation mondiale de la santé (OMS), l'obésité concerne aujourd'hui 13% des adultes dans le monde. Chez les enfants, le développement de la maladie a explosé au cours des quarante dernières années : le nombre d'individus touchés a été multiplié par dix et, d'ici 2022, la proportion d'enfants et d'adolescents en situation d'obésité excédera le pourcentage d'enfants dénutris à travers le monde.
Pour autant, cette épidémie mondiale, qui sévit particulièrement dans les pays émergents, donne bien souvent lieu à des explications qui mettent en cause la génétique ou le mode de vie des individus. Les solutions proposées pour y remédier reposent souvent sur la mise en place de régimes alimentaires spécifiques, d'un recours à l'activité sportive et, dans certains cas, d'interventions chirurgicales. Les causes de l'obésité demeurent mal comprises, alors même que les spécialistes s'accordent à dire qu'il est plus efficace de prévenir cette maladie que de la guérir.
Solenne Carof, sociologue de la santé, maîtresse de conférences à la Sorbonne et autrice de l'ouvrage Grossophobie : Sociologie d'une discrimination invisible, estime que le développement de cette pathologie ne devrait pas être perçu comme une problématique individuelle, mais sociale: «C'est vrai que la composante génétique et le mode de vie rentrent en compte dans l'augmentation de la prévalence de l'obésité. En revanche, il est aujourd'hui essentiel d'analyser les facteurs environnementaux pour amorcer des dispositifs collectifs et déculpabiliser les individus.»
>> Suite à lire à :
<http://www.slate.fr/story/215490/obesite-maladie-multifactorielle-facteurs-environnementaux-pesticides-responsabilite-sociale-moralisation-individus>
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8- Haut-Rhin : Des cheveux collectés chez les coiffeurs pour fabriquer des boudins anti-pollution, 20 Minutes avec agence, 27/09/21, 16h50

Effort collectif. Un boudin fabriqué avec les cheveux collectés peut retenir jusqu'à huit litres hydrocarbures puis être traité et servir à nouveau
La fédération des corporations de la coiffure du Haut-Rhin a lancé ce lundi une opération de collecte de cheveux dans les établissements de ses membres. Les volumes ainsi recueillis serviront à contribuer à la dépollution des sols et des eaux, indique France 3 Alsace. Ils seront recyclés sous forme de boudins pouvant absorber les hydrocarbures, le mazout et les autres substances toxiques.
En cas de marée noire ou d’autre fuite de carburant, les blocs peuvent par exemple retenir jusqu’à huit litres d’essence. Ils sont ensuite réutilisables. La filière de recyclage de cheveux Capillum se charge de la transformation, qui peut s’appliquer à tous les types de couleurs, longueurs et qualités de cheveux. Les salons de coiffure participant à la collecte sont repérables par le label « Coiffeur responsable ».
« Un geste pour l’environnement »
Certains professionnels ont en fait commencé à récolter des cheveux il y a plusieurs mois avec pour objectif de « faire un geste pour l’environnement », a précisé Véronique Bacher, présidente de la fédération.
Les cheveux seront déposés dans de grandes poubelles dédiées présentes dans les salons participant. La matière récupérée sera ensuite centralisée à Mulhouse, transportée en camionnette à Strasbourg et expédié à Capillum par voie postale.
<https://www.20minutes.fr/planete/3134347-20210927-haut-rhin-des-cheveux-collectes-chez-les-coiffeurs-pour-fabriquer-des-boudins-anti-pollution>
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9- Santé : trop de substances déconseillées aux femmes enceintes dans les produits de maquillage, alerte une association, France info, 30/09/21, 06:13
Sophie Auvigne, Radio France

L'association écoféministe Wecf France demande à l'Union européenne d'accélérer la réglementation sur des substances jugées préoccupantes voire très préoccupantes mais toujours autorisées.
Certains produits de maquillage sont fortement déconseillés aux femmes enceintes, selon une enquête menée par Wecf France, une association écoféministe qui défend un environnement sain et qui en publie les résultats jeudi 30 septembre.
L'association a analysé la liste des composants d'une cinquantaine de produits, comme les mascaras, les anticernes et les BB crèmes (des baumes anti-imperfections sous forme de crème teintée). Aucune des substances n'est interdite mais une quarantaine sont préoccupantes. On trouve notamment la présence de perturbateurs endocriniens, peu recommandés pour les femmes enceintes. L'enquête montre la présence de sept perturbateurs endocriniens dans les 13 substances qu'elle a classées très préoccupantes. "Ils sont souvent présents en mélange." Sont également présents des nanoparticules, des allergènes et des microplastiques.
>> Suite à lire à :
<https://www.francetvinfo.fr/sante/environnement-et-sante/sante-trop-de-substances-deconseillees-aux-femmes-enceintes-dans-les-produits-de-maquillage-alerte-une-association_4789037.html>
En savoir plus :
> Nouveau rapport de Wecf France : Cosmétiques – trop de substances problématiques <https://wecf-france.org/rapport-cosmetiques-trop-de-substances-problematiques/>, WECF France, 30/09/21
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10- Des ingénieurs proposent une nouvelle approche innovante pour recycler le plastique, Daily Geek Show, 30/09/21
Yann Contegat - Source : Science Alert

Il est aujourd’hui indispensable de réduire ce type de pollution
De récentes recherches ont suggéré une nouvelle stratégie pour recycler les plastiques. S’inspirant de mécanismes naturels, celle-ci permettrait de traiter efficacement ces matériaux non biodégradables s’accumulant à un rythme alarmant. 
Une méthode inspirée par la nature
Constituées de longues chaînes de molécules (ou monomères), les protéines font partie des principaux éléments constitutifs de la vie. Dans le cadre de travaux publiés dans la revue Advanced Materials, des chercheurs suisses se sont inspirés de la façon dont celles-ci étaient naturellement décomposées et réassemblées sans que les acides aminés les composant ne soient altérés, afin de proposer une méthode potentielle de recyclage des polymères synthétiques.
« Une protéine est comme un collier de perles, représentant chacune un acide aminé », explique Simone Giaveri, spécialiste des matériaux à l’École polytechnique fédérale de Lausanne (EPFL). « Chaque perle a une couleur différente, et la séquence de couleurs détermine la structure de la chaîne et par conséquent ses propriétés. Dans la nature, les chaînes de protéines se décomposent en acides aminés constitutifs, que les cellules réarrangent pour former de nouvelles protéines. Elles créent de nouveaux colliers de perles avec une séquence de couleurs différente. »
Lors de tests en laboratoire, l’équipe a pu diviser des protéines sélectionnées en acides aminés, qui ont été assemblés afin d’en créer de nouvelles possédant des structures et des usages différents. Dans un cas, elle a transformé des protéines de soie en protéine fluorescente verte, utilisée comme traceur lumineux dans la recherche biomédicale. Malgré ces importantes manipulations, la qualité des protéines produites restait constante.
>> Suite à lire à :
<https://dailygeekshow.com/pollution-plastique-recyclage/>
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11- Bordeaux : Des couches compostables bientôt testées dans les crèches de la ville, 20 Minutes, 30/09/21, 17h17
Elsa Provenzano

Environnement. Elles seront compostées industriellement avant d’être utilisées pour de l’épandage
• L’entreprise Bordelaise Mundao présente sa couche et son masque compostables lors du salon Pollutec, événement de référence des solutions pour l’environnement, qui se tiendra entre le 12 et le 15 octobre à Eurexpo Lyon.
• Sa couche compostable Popotine va être expérimentée dans les crèches municipales de Bordeaux, Libourne et Saint-André-de-Cubzac début 2022.
• Des associations partenaires vont être chargées de collecter les couches usagées, destinées au compostage industriel.
Les parents savent que les couches de leurs progénitures pèsent lourds dans les poubelles. On estime qu’entre sa naissance et le moment de la propreté, un enfant utilise environ 4.500 couches, soit une tonne de déchets. Mélangées avec les autres ordures ménagères, les couches finissent incinérées ou enfouies. Pour offrir un retour à la terre à ces déchets, Stéphanie et Etienne Mazet, travaillent depuis 2018 à la conception et au développement de couches industriellement compostables. Leur entreprise Mundao, créée en 2015, participe au salon Pollutec, événement de référence des solutions pour l’environnement, qui se tiendra entre le 12 et le 15 octobre à Eurexpo Lyon.
>> Suite à lire à :
<https://www.20minutes.fr/planete/3136939-20210930-bordeaux-couches-compostables-bientot-testees-creches-ville>
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12- À Paris, gare au bruit, les radars sonores sont (bientôt) de sortie, Usbek & Rica, 30/09/21
Louise Douillet

Un nouveau type de radar vient d’être installé dans une série de huit villes, parmi lesquelles figurent Paris, Nice, Toulouse, Rueil-Malmaison et la vallée de Chevreuse, dans les Yvelines. Ce boîtier ne flashera cependant pas ceux qui grillent les feux ou se prennent pour des pilotes de Formule 1, mais bien ceux qui font trop de bruit lors de leurs déplacements, à commencer par les motards.
L’animal est tentaculaire, sa structure complexe mais il sait assurément se fondre dans le paysage. Postée en hauteur, le long de la route, la « Méduse » commencera d’ici quelques mois à chasser ses proies. Si vous êtes piqué, rassurez-vous, votre vie devrait être épargnée, votre portefeuille par contre peut-être un peu moins. Car cette méduse n’est pas des plus ordinaires : c’est une prédatrice qui traque les véhicules trop bruyants. Armée de cinq micros, et d’une caméra à 360 degrés, elle est capable de scanner dix fois par seconde les bruits environnants… et de les associer à certains types de véhicules motorisés.
>> Suite à lire et à voir à :
<https://usbeketrica.com/fr/article/a-paris-gare-au-bruit-les-radars-sonores-sont-bientot-de-sortie>
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13- Avec des pièges anti-VTT, « la ligne rouge a été franchie » : dans le massif des Vosges, tensions croissantes entre marcheurs et vététistes, Le Monde, 01/10/21, 05h22
Nathalie Stey (Strasbourg, correspondance)

Le piégeage d’un jeune vététiste sur un sentier des hautes Vosges a ravivé le débat opposant adeptes du loisir en montagne et défenseurs d’une nature sauvage. 
D’abord, une pétition. Puis des barbelés tendus sur un chemin. Puis une planche cloutée dissimulée sous des feuilles, qui a provoqué une grave chute d’un vététiste de 18 ans, le 16 septembre. Dans le massif des Vosges, le développement de la pratique du VTT, encouragé par le besoin de nature révélé par la crise du Covid-19 et accentué par la généralisation de l’assistance électrique, provoque des tensions de plus en plus fortes entre pratiquants et autres usagers de la forêt.
Mais « la ligne rouge a été franchie » avec l’accident qui a causé « traumatismes crâniens, faciaux et abdominaux, fracture du foie et petite hémorragie cérébrale », se scandalisent les membres du peloton de gendarmerie de montagne du Haut-Rhin. Mobilisé par la famille, le maire de Masevaux-Niederbruck, Maxime Beltzung, affirme vouloir mettre le débat sur la table : « La forêt doit être ouverte à tous. Les VTT la respectent tout autant que les randonneurs. »
Marcheurs et vététistes peuvent-ils durablement partager les mêmes sentiers ? Sur les crêtes des Vosges, la polémique fait rage, attisée par une initiative conçue au contraire pour apaiser le débat. Au début de l’été, le Club vosgien, chargé du balisage des sentiers de randonnée, avait en effet commencé l’aménagement d’un itinéraire partagé pour diminuer la gêne des promeneurs et les effets du passage des vélos sur certains chemins.
Lutte contre l’artificialisation du massif
Pour ce premier chantier du genre – soutenu par les collectivités, la direction régionale de l’environnement, de l’aménagement et du logement (Dreal) et même la secrétaire d’Etat chargée de la biodiversité, Bérangère Abba –, les randonneurs étaient épaulés par des vététistes locaux.
Recruter des bras est en effet devenu l’un des premiers enjeux de l’association plus que centenaire. « Plutôt que de rester dans des rapports conflictuels et stériles avec les pratiquants de VTT, j’ai préféré construire quelque chose d’intelligent pour préserver nos sentiers », explique Joseph Peter, président du Club vosgien du Haut-Rhin. Ce rapprochement n’a cependant pas recueilli l’adhésion de tous les membres du mouvement.
Il a surtout provoqué l’ire d’une association de lutte contre l’artificialisation du massif, qui a lancé, à la fin d’août, une pétition dénonçant l’initiative comme une porte ouverte au développement de toutes sortes de pratiques dans le milieu naturel. Pour ses quelque 475 signataires, comme pour Dominique Humbert, président de SOS Massif des Vosges, la circulation des vélos doit se limiter aux chemins forestiers carrossables.
« Sur les sentiers, les VTT créent des dégradations et des problèmes de sécurité. Il n’y a pas de partage possible avec les randonneurs. Ce chantier, c’est une opération de communication créée de toutes pièces par le lobby du VTT », argumente-t-il.
> Lire aussi  A Chamonix, des montagnards excédés par les traileurs
Un bellicisme déploré par Philippe Lambert, président du Comité départemental de cyclisme du Haut-Rhin. « Le développement exponentiel du VTT et l’arrivée de néopratiquants font qu’il peut y avoir une méconnaissance des bons usages, reconnaît-il, mais diaboliser le VTT n’est pas une voie raisonnable. Cela ne fait que monter les différents usagers du massif les uns contre les autres. »
Contre-pétition signée par 10 000 personnes
L’interpellation de SOS Massif des Vosges a effectivement enflammé une communauté de pratiquants lassés d’être stigmatisés. Une contre-pétition a été lancée, signée par plus de 10 000 personnes, ainsi qu’une lettre ouverte adressée à la ministre déléguée chargée des sports, Roxana Maracineanu, appelant à un aménagement responsable du massif pour l’activité. L’initiateur de la démarche, Maxime Mouget, estime qu’il devait réagir :
« Ces deux dernières années, on a vu la présence de pièges augmenter. Il ne se passe pas un jour sans que la sécurité d’un vététiste soit mise en péril. Dans ce contexte, il était irresponsable de souffler sur les braises. »
L’absence de structuration de la pratique n’arrange rien. Beaucoup d’adeptes pratiquent cette activité de manière individuelle ; d’autres sont venus renforcer les sections VTT ouvertes, peu à peu, par le Club vosgien. D’autres encore adhèrent à des clubs locaux. La Fédération de cyclisme a vu quant à elle les demandes d’inscription aux écoles de VTT se multiplier. « Cela pose des problèmes de représentation du secteur, notamment auprès des administrations. Alors que le vélo est le premier sport pratiqué par les Français, la Fédération française de cyclisme manque de moyens pour entretenir les infrastructures. On passe à côté de subventions qui nous permettraient d’aménager certains sentiers et de mieux protéger le massif, parce qu’il n’y a personne pour porter les projets », note Maxime Mouget.
Un cadre de concertation
Cette fragmentation rend aussi plus difficile l’instauration d’un espace de dialogue entre les différents usagers – des chasseurs, aussi, voient la pratique d’un mauvais œil, estimant que les VTT effraient la faune.
La polémique actuelle a cependant relancé la définition d’une charte de bonne pratique entreprise par le parc naturel régional des Ballons des Vosges, pour notamment établir un cadre de concertation à la mise en place de tout nouvel itinéraire. Elle devrait être signée dans les prochains jours. Une association mixte de marcheurs et vététistes est par ailleurs en cours de création pour développer l’aménagement des sentiers.
> Lire aussi  Le chemin étroit vers un « tourisme durable » en France
En filigrane se pose plus globalement la question de l’avenir de ces zones de moyenne montagne dont le modèle économique est bouleversé par le changement climatique. Pour Alsace Nature, le développement du VTT n’est pas la seule illustration d’un retour à la montagne non maîtrisé. « Il faut un diagnostic partagé sur l’attractivité des Vosges, afin de concilier les enjeux écologiques et le besoin de ressourcement et de loisir des individus », estime Stéphane Giraud, directeur de l’association écologiste :
« Le modèle économique actuel, qui privilégie le développement d’un tourisme de masse, risque de transformer le massif en un immense parc d’attraction. »
« Je suis content qu’on puisse parler de cela aujourd’hui, lui répond le maire Maxime Beltzung. Le développement du tourisme vert fait partie de notre stratégie, mais celle-ci doit encore être structurée. Il faut savoir ce qu’on veut faire et comment, en matière d’implantation d’activités, mais aussi de lutte contre les incivilités. Parce que ce qu’on a rencontré dans notre vallée peut se reproduire ailleurs. »
<https://www.lemonde.fr/planete/article/2021/10/01/avec-des-pieges-anti-vtt-la-ligne-rouge-a-ete-franchie-dans-le-massif-des-vosges-tensions-croissantes-entre-marcheurs-et-vetetistes_6096666_3244.html>
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14- L'avion "renifleur", l'arme anti-pollution des gardes-côtes belges, AFP, 01/10/21, 16:00

Au large d'Ostende, en Belgique, un petit avion bimoteur frôle les navires géants pour renifler leurs panaches de fumée. Les teneurs en soufre et en azote sont mesurées en temps réel pour constater une éventuelle infraction et si possible faire intercepter le pollueur.
L'instrument de contrôle de la pollution atmosphérique générée par le trafic maritime a été baptisé le "renifleur". Ce dispositif de captage des fumées mis au point par une université suédoise fait la fierté des gardes-côtes belges.
"Nous sommes le seul pays à utiliser ce système pour le moment", explique à l'AFP Ward Van Roy, un des opérateurs formés pour ces missions aériennes.
"C'est très efficace car on peut contrôler jusqu'à 10 ou 15 navires par heure, alors qu'un inspecteur dans un port passera un jour entier sur un seul navire", affirme le jeune ingénieur flamand.
Dans l'avion, un Britten-Norman Islander de 1972, il prend place derrière les deux pilotes --toujours des militaires habitués aux vols en basse altitude--, avec face à lui un ordinateur portable sur l'écran duquel défilent les données mesurées.
Le "renifleur" surveille si les émissions d'oxydes d'azote (NOx) et de soufre (SOx) sont conformes aux normes européennes. Pour le NOx l'âge du bateau doit être pris en compte. Quoi qu'il en soit, la sanction contre la compagnie maritime ne pourra tomber qu'au terme d'un second contrôle effectué au sol, dans le port de destination, à partir d'un échantillon de combustible.
Ward Van Roy assure que l'amende en cas d'infraction peut atteindre jusqu'à 300.000 euros, sans compter le coût lié à l'immobilisation du navire. Cet effet dissuasif explique peut-être la diminution des infractions depuis six ans.
Encore faut-il que les autorités portuaires coopèrent.
"Depuis 2015, sur les 9.000 navires contrôlés, environ 400 étaient en infraction, mais seulement 150 d'entre eux avaient comme destination un port belge" (ce qui facilite l'échange d'informations), poursuit M. Van Roy.
Tankers, porte-conteneurs, chalutiers de pêche etc : depuis ses 65 km de façade maritime, la Belgique voit passer un grand nombre de bateaux, "400 navires par jour", selon ses gardes-côtes.
Le trafic maritime dans le détroit entre Mer du Nord et Manche est considéré comme un des plus denses du monde, à cause de la proximité des trois plus grands ports européens de fret, Rotterdam, Anvers et Hambourg.
D'où l'importance de ces contrôles, selon Ward Van Roy, qui souligne qu'"environ 15% de toute la pollution due au SOx et au NOx provient de la navigation".
Outre les émissions polluantes, ce travail aérien permet aussi le repérage de tâches d'hydrocarbures ou d'infractions sur les zones de pêche. "Ou tout simplement d'un conteneur ou de cages de moules perdus en mer", relève Benjamin Van Roozendael, de l'Institut royal des sciences naturelles, partenaire de l'initiative.
<https://information.tv5monde.com/info/l-avion-renifleur-l-arme-anti-pollution-des-gardes-cotes-belges-426759>
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15- Entretien. Guillaume Pitron : « Un téléphone portable ne pèse pas 150 grammes, mais 150 kilos », Reporterre, 02/10/21, 10h44
Propos recueillis par Marie Astier

De la fabrication des puces électroniques aux immenses hangars pour stocker les données (data centers), le monde « virtuel » aspire une colossale quantité de matières premières. Cette matérialité est dissimulée par les géants du net, explique Guillaume Pitron, auteur de « L’enfer numérique ».
Guillaume Pitron est journaliste, spécialiste des matières premières et notamment des métaux rares qui servent à fabriquer les outils numériques. Il vient de publier L’enfer numérique, voyage au bout d’un like.
Reporterre — Dès l’introduction de votre livre, vous vous adressez aux jeunes de la « génération climat », en leur disant qu’ils se battent pour le climat à coups de hashtags. Sont-ils en train de rater quelque chose ?
Guillaume Pitron — Il y a un risque. Ils s’attaquent à de vrais problèmes environnementaux, l’aviation, la viande, le plastique, etc. Je suis en ligne avec cela. En même temps, ils ne réalisent pas à quel point leur mode de consommation numérique a des conséquences directes, fortes. Je tombe de ma chaise quand je lis dans une étude qu’un jeune de 18 à 25 ans en France a déjà eu six téléphones portables.
Cette génération ne voit pas qu’elle retire d’une main ce qu’elle donne de l’autre. Le numérique est extrêmement confortable, donne un sentiment d’émancipation, fait de nous des dieux au quotidien. Je me demande si cette génération résistera à cet hubris. Sera-t-elle plus sage que la génération précédente ? Il est permis d’en douter. Donc je la secoue un peu.
>> Suite à lire à :
<https://reporterre.net/Guillaume-Pitron-Un-telephone-portable-ne-pese-pas-150-grammes-mais-150-kilos>
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En images
16- Environnement : quelles options pour recycler nos objets du quotidien ?, France 2, journal de 13h, 23/09/21

En plateau, la journaliste Valérie Heurtel fait le point sur les initiatives mises en place ou en projet pour recycler davantage nos objets du quotidien.
Recycler nos vieux objets, oui, mais comment ? Que faire par exemple de ses vieilles chaussures quand on est obligé de s'en séparer ? En plateau, la journaliste Valérie Heurtel estime que "le mieux, c'est de les mettre dans ces bennes qui sont gérées par Le Relais. Les chaussures sont récupérées, elles sont triées. Une partie est revendue. Celles qui sont trop usées servent de combustibles dans les cimenteries".
Fabriquer plus vert
La reporter note que si les chaussures sont trop usées, il est toutefois difficile de les recycler, il y a trop de composants. "La solution, c'est de fabriquer plus vert", affirme-t-elle, donnant l'exemple d'une entreprise bordelaise qui fabrique des baskets à partir de raisin et de pomme. Question : comment inciter les fabricants à faire encore plus ? "En les obligeant à récupérer et à recycler ce qu'ils ont fabriqué", note Valérie Heurtel qui met en avant déjà plusieurs initiatives allant dans ce sens.
Plateau à voir à :
<https://www.francetvinfo.fr/economie/environnement-quelles-options-pour-recycler-nos-objets-du-quotidien_4781653.html>
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17- Vidéo. Le Flash Mode : où finissent les vêtements que l’on donne ? Spoiler : c'est pas génial, TMC, Quotidien, 24 /09/21, 19:50

Où vont les vêtements que l’on abandonne dans les bacs à recycler pour se donner bonne conscience ? La grande majorité d’entre eux arrive au Ghana, en Afrique de l’ouest. En quelques années, le pays est devenu la poubelle vestimentaire du monde occidental. 15 millions de vêtements sont envoyés chaque semaine au Ghana qui ne compte que 30 millions d’habitants. Le phénomène est tellement répandu que les Ghanéens lui ont trouvé un nom : « Obroni Wanu », les vêtements morts des hommes blancs. Dans l’idéal, ces vêtements sont envoyés au Ghana pour être triés, réparés, recyclés et ensuite revendus sur tout le continent africain. Le plus souvent, ils sont en fait de trop mauvaise qualité pour être exploités, parce qu’issus de la Fast Fashion. Résultat, ce sont des tonnes de vêtements qui finissent entassés sur les plages du pays ou dans la nature. 
Dans le reste de l’actu mode de la semaine, la marque Balenciaga s’est ouvert les portes d’un juteux marché de 350 millions de consommateurs potentiels. Comment ? En créant une collection de vêtements siglés Fortnite. Oui, le jeu vidéo. Des vêtements disponibles dans les boutiques de la marque, mais aussi et surtout en ligne pour habiller les avatars des joueurs. Après 16 ans à la tête de l’Allemagne, Angela Merkel s’apprête à quitter le pouvoir ce dimanche. Et en 16 ans, elle nous en aura fait voir de toutes les couleurs question mode. Littéralement. Une fois seulement, la Chancelière s’est écartée de son traditionnel tailleur. On s’en souvient encore.
> Vidéo (6m) à voir à :
<https://www.tf1.fr/tmc/quotidien-avec-yann-barthes/videos/le-flash-mode-ou-finissent-les-vetements-que-lon-donne-spoiler-cest-pas-genial-55496640.html>
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18- McDonald’s : polémique autour du prix de l’eau, France 2, journal de 20h, 24/09/21

Le groupe McDonald’s, qui souhaitait communiquer sur le fait qu’il avait décidé de bannir les bouteilles de plastique de ses points de vente d’ici la fin de l’année pour des raisons écologiques, se retrouve dans une polémique. Explications.
Se servir un verre d’eau du robinet est un geste banal. Mais chez Mc Donald’s, c’est un produit vendu. La raison avancée est écologique, et part d’une bonne intention, puisque le but est de ne plus vendre d’eau en bouteille plastique. Désormais, l’eau est servie dans des gobelets cartons et vient a priori du robinet. Le problème est qu’elle est vendue entre cinq et sept euros le litre. L’eau, présentée comme "microfiltrée", est précisément vendue 2,50 euros les 40cl, soit plus de six euros le litre.
"L’eau classique filtrée plus plus plus"
"C’est l’eau classique qui est filtrée par une autre machine que l’eau du robinet, c’est l’eau de la ville, mais filtrée plus plus plus plus", explique un gérant. "Ça n’a pas de sens, l’eau qu’on boit est censée être potable, ils vendent du vent", déplore un riverain. Pourtant, rien n’est illégal. En effet, "le verre d’eau gratuit n’est absolument pas obligatoire" selon la loi. La firme assure que cette eau représente un coût pour tous les restaurants.
>> Reportage à voir à :
<https://www.francetvinfo.fr/sante/alimentation/mcdonalds-polemique-autour-du-prix-de-leau_4783301.html>
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19- La guerre de l'eau en France, France 5, Sur le front, 26/09/21, 20h57

Au cours de l'été 2021, un tiers des départements français ont dû imposer des restrictions de l'usage de l'eau. Le pays connaît ses premiers conflits occasionnés par la raréfaction de cette précieuse ressource. Certains, telle la chercheuse Emma Haziza, tentent de trouver des solutions pour préserver les ressources en eau. 
> Magazine (51 min) présenté par Hugo Clément à revoir à :
<https://www.france.tv/france-5/sur-le-front/2772441-la-guerre-de-l-eau-en-france.html>
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20- Réutilisation des eaux usées traitées, les scientifiques poursuivent leurs investigations, Actu-environnement, 27/09/21
Baptiste Clarke 

L'usage des eaux usées traitées en sortie de station d'épuration reste très limité. Elles seraient pourtant intéressantes pour l'agriculture mais posent question aux plans sanitaire et environnemental. Les scientifiques veulent lever les doutes.
Dans l'Hérault, une plateforme scientifique est implantée dans la station d'épuration de Murviel-lès-Montpellier depuis 2017, dans le but de réutiliser les eaux usées pour des applications agricoles. Une source d'eau qui sinon rejoint le milieu naturel où elle continue son épuration.
>> Suite à lire et reportage vidéo à voir à :
<https://www.actu-environnement.com/ae/news/reutilisation-eaux-usees-traitees-scientifiques-poursuivent-leurs-investigations-38234.php4>
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21- Consommation : le zéro gaspillage au banc d’essai, France 3, Le 19/20, 29/09/21

Mercredi 29 septembre est la journée mondiale contre le gaspillage. Alors que chaque Français jette chaque année 20 kg de nourriture, en Gironde, chaque mois, une mère de famille ne fait pas de courses pendant une semaine.
Une semaine sans faire de courses pour une famille de cinq personnes. C’est le pari d’une Girondine. Depuis quatre ans, chaque dernière semaine du mois, elle cuisine uniquement avec ce qu’il reste dans ses placards et dans son potager. Cette routine, Maylis Henriot l'a mise en place après la naissance de son troisième enfant, quand les fins de mois étaient parfois plus difficiles.
"150 euros d’économisés par mois"
"Ça nous fait quand même 150 euros d’économisés par mois (...). En plus, ça permet d’utiliser ce qu’on a : on ne jette quasiment rien", chiffre celle qui tient le blog La cuisine de Maylis. Ne rien gaspiller est devenu un vrai mode de vie pour la famille. Maylis Henriot est adepte du batch-cooking, cette méthode qui consiste à cuisiner tous les week-ends pour préparer les repas de la semaine. Et c’est avant tout une question d’organisation. "Je note tous les menus de toutes les semaines", jusqu’au goûter.
<https://www.francetvinfo.fr/sante/alimentation/consommation-le-zero-gaspillage-au-banc-dessai_4789093.html>
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— Génération climat <http://www.generation-climat.org/>, un programme de soutien aux jeunes porteurs de projets en France et à l’étranger.
— J’agis pour la nature <https://jagispourlanature.org/>, des activités de bénévolat nature partout en France.
— Mon Restau Responsable <https://www.monrestauresponsable.org/>®, un outil gratuit destiné à accompagner les restaurants collectifs qui souhaitent proposer à leurs convives une cuisine saine, de qualité et respectueuse de l’environnement.
— L’affaire du siècle <https://laffairedusiecle.net/>, une campagne de mobilisation pour soutenir l'action en justice contre l'Etat pour le climat. 
— The Freaks <https://www.the-freaks.fr/>, un collectif d'artistes et de personnalités qui s'engagent à adopter de nouveaux comportements pour lutter contre la sur-consommation, la pollution, le réchauffement climatique et protéger la biodiversité.
— Le temps est venu <https://letempsestvenu.org/>,  100 propositions de Nicolas Hulot pour prendre la mesure des changements à entreprendre pour opérer une transition écologique socialement juste.
— Baromètre des mobilités <http://barometremobilites-quotidien.org/>, une analyse annuelle des pratiques de mobilité des Français.
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