[revue-presse-FNH] Petite revue de presse centrée sur énergies, ressources, transports, habitat, urbanisme & aménagement du territoire (jeudi 7 octobre)

Florence de Monclin f.demonclin at fnh.org
Jeu 7 Oct 08:03:51 CEST 2021


Bonjour à tous,

Un petit tour d'horizon avec deux possibilités d'accès aux dépêches et articles suivants : 
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1- Chronique. « Entre deux maux, le recyclage des déchets nucléaires et le réchauffement climatique, l’Europe doit trancher » <https://www.lemonde.fr/idees/article/2021/09/27/entre-deux-maux-le-recyclage-des-dechets-nucleaires-et-le-rechauffement-climatique-l-europe-doit-trancher_6096121_3232.html>, Le Monde, 27/09/21, 11h41 
2- Perpignan : Pourquoi le retour du train des primeurs est une bonne nouvelle pour l'environnement <https://www.20minutes.fr/planete/3133919-20210927-perpignan-pourquoi-retour-train-primeurs-bonne-nouvelle-environnement>, 20 Minutes, 27/09/21, 12h29
3- Pollution automobile : qui veut tuer la future norme européenne de lutte contre les particules fines et le dioxyde d'azote ? <https://www.sciencesetavenir.fr/nature-environnement/le-lobby-des-constructeurs-automobiles-veut-amoindrir-les-normes-antipollution_157798>, Sciences & Avenir, 27/09/21, 13h51
4- En Chine, d'immenses coupures d'électricité forcent les usines à l'arrêt <https://www.lesechos.fr/industrie-services/energie-environnement/en-chine-dimmenses-coupures-delectricite-forcent-les-usines-a-larret-1349764>, Les Echos, 27/09/21, 16:12
5- Les tarifs réglementés du gaz bondiront en moyenne de 12,6 % au 1er octobre <https://www.lemonde.fr/economie/article/2021/09/27/le-tarif-reglemente-du-gaz-bondira-de-12-6-au-1er-octobre_6096196_3234.html>, Le Monde avec AFP, maj le 28/09/21 à 03h34 
6- Ford accélère sa transition vers l'électrique avec un investissement historique <https://www.france24.com/fr/info-en-continu/20210928-ford-acc%C3%A9l%C3%A8re-sa-transition-vers-l-%C3%A9lectrique-avec-un-investissement-historique>, AFP, 28/09/21, 05:00
7- Vieux train cherche recyclage désespérément <https://www.challenges.fr/economie/vieux-train-cherche-recyclage-desesperement_782340>, AFP, 28/09/21, 12:00
8- Nucléaire : la production chinoise a dépassé celle de la France pour la première fois en 2020 <https://www.bfmtv.com/economie/entreprises/energie/nucleaire-la-production-chinoise-a-depasse-celle-de-la-france-pour-la-premiere-fois-en-2020_AD-202109280348.html>, BFMTV avec AFP, 28/09/21, 16:42
9- Danemark : des pales d'éoliennes transformées en garages à vélo <https://www.linfodurable.fr/environnement/danemark-des-pales-deoliennes-transformees-en-garages-velo-28776>, L’Info Durable, 28/09/21
10- Transport routier : une étude montre que les camions au GNL polluent plus que les camions diesel <https://www.actu-environnement.com/ae/news/transport-routier-etude-montre-camions-gnl-pollue-plus-que-camion-diesel-38249.php4>, Actu-environnement, 28/09/21
11- La Cour des comptes salue les débuts de MaPrimeRénov’ <https://www.lemonde.fr/economie/article/2021/09/30/la-cour-des-comptes-salue-les-debuts-de-maprimerenov_6096562_3234.html>, Le Monde, 30/09/21, 10h57 
12- Vers la potentielle réutilisation du CO₂ émis par des usines pour faire décoller des avions du futur <https://theconversation.com/vers-la-potentielle-reutilisation-du-co-emis-par-des-usines-pour-faire-decoller-des-avions-du-futur-165130>, The Conversation, 30/09/21, 20:17
13- Gaz, électricité… Ce que les consommateurs peuvent faire face à la flambée des tarifs <https://www.lemonde.fr/economie/article/2021/09/30/gaz-electricite-ce-que-les-consommateurs-peuvent-faire-face-a-la-flambee-des-prix_6096641_3234.html>, Le Monde, 30/09/21, 22h14
14- La Stratégie nationale du fret ferroviaire suffira-t-elle à le remettre sur les rails ? <https://www.actu-environnement.com/ae/news/strategie-nationale-fret-ferroviaire-suffira-t-elle-a-le-remettre-sur-les-rails-38262.php4>, Actu-environnement, 30/09/21
15- Sobriété énergétique, la solution oubliée : l’enquête de Reporterre <https://reporterre.net/Sobriete-energetique-la-solution-oubliee-l-enquete-de-Reporterre>, 02/10/21, 10h51
16- Entretien. Prix de l’énergie : « Baisser notre consommation est la priorité des priorités » <https://reporterre.net/Prix-de-l-energie-Baisser-notre-consommation-est-la-priorite-des-priorites>, Reporterre, 02/10/21, 12h36
17- Automobile : bataille autour de la future norme antipollution Euro 7 <https://www.lemonde.fr/economie/article/2021/10/03/automobile-bataille-autour-de-la-future-norme-antipollution-euro-7_6096891_3234.html>, Le Monde, 03/10/21, 05h09 
En audio
18- Le gaz naturel est-il aussi vertueux qu'il n'en a l'air ? <https://www.franceinter.fr/emissions/camille-passe-au-vert/camille-passe-au-vert-du-lundi-27-septembre-2021>, France Inter, Camille passe au vert, 27/09/21, 14h33
En images
19- Seine-Maritime : des communes expérimentent l’extinction nocturne de leurs lampadaires <https://www.francetvinfo.fr/economie/energie/seine-maritime-des-communes-experimentent-lextinction-nocturne-de-leurs-lampadaires_4786307.html>, France 3, Le 12/13, 27/09/21
20- Énergie : l'électricité moins chère en France que dans d'autres pays d'Europe <https://www.francetvinfo.fr/economie/energie/energie-l-electricite-moins-chere-en-france-que-dans-la-majorite-de-l-europe_4791779.html>, France 3, Le 19/20, 01/10/21

Bien à vous,
Florence

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COUP FOURRÉ DU JOUR : La Commission européenne s’apprête à durcir sa réglementation sur les émissions de polluants. Les ONG dénoncent l’action de la France et des constructeurs pour l’affaiblir. Le secteur automobile préfère payer des amendes plutôt que de mettre en œuvre des mesures profitables à la santé. (cf. item 3, suite & 17)
ÉTUDE DU JOUR : Un regroupement d'ONG européennes, a publié une étude énonçant que les camions roulant au GNL (gaz naturel liquéfié) émettent plus de particules ultrafines et entraînent l'émission de plus de gaz à effet de serre que les camions Diesel. (cf. item 9, suite & 18)
CRISES DU JOUR : — La Chine, 2ème économie mondiale est en proie à une crise énergétique exceptionnelle. Dans une large part du pays, des usines sont forcées de s'arrêter. L'impact commence à se faire sentir sur la croissance chinoise et menace les chaînes mondiales d'approvisionnement. (cf. item 4)
— Les tarifs de l’énergie ne cessent d’augmenter à l’approche de l’hiver, forçant le gouvernement à chercher des parades pour alléger le fardeau, à quelques mois de l’élection présidentielle. (cf. item 5, 13, 15 & 16)
IMPULSIONS DU JOUR : — Ford a donné une vive impulsion à sa transition électrique en annonçant la création de 4 usines aux Etats-Unis avec son partenaire sud-coréen SK innovation, représentant un investissement de 11,4 milliards de dollars avec à la clé 11.000 emplois à l'horizon 2025. (cf. item 6)
— Pour la première fois, la Chine a généré plus d'électricité nucléaire que la France et est devenue le deuxième plus gros producteur nucléaire au monde derrière les Etats-Unis, indique le World nuclear industry status report (WNISR) <https://www.worldnuclearreport.org/-World-Nuclear-Industry-Status-Report-2021-.html> dans sa dernière édition. (cf. item 8)
RECHERCHE DU JOUR : Créer du kérosène en recyclant le CO₂ émis par l’industrie. (cf. item 12)
RECYCLAGES DU JOUR : — Sur un ancien triage de Sotteville-lès-Rouen (Seine-Maritime), des dizaines d'anciens TGV, trains régionaux, wagons de marchandises et locomotives rouillent après avoir été mis au rebut. Mais la SNCF ne veut plus entendre parler de "cimetière ferroviaire", ce matériel devant être recyclé. (cf. item 7)
— Alors que de nombreuses éoliennes arrivent en fin de vie, le Danemark propose de les intégrer à son paysage urbain. (cf. item 9)
SUCCÈS DU JOUR : Depuis le lancement du programme MaPrimeRénov’, au printemps 2020, lors du premier confinement, 574 000 dossiers ont été déposés et près de 300 000 demandes ont été acceptées, en un peu plus d’un an. (cf. item 11 & suite)
ALTERNATIVE DU JOUR : — Après plus de deux ans d’interruption, le train des primeurs, qui transporte des fruits et des légumes entre Perpignan et Rungis, devrait être relancé en octobre. (cf. item 2)
— Le ministère des Transports a publié sa nouvelle Stratégie nationale du fret ferroviaire, qui profitera de 300 millions d'euros de soutien annuel pendant quatre ans. Jugée comme un bon début, cette ambition paraît insuffisante sur le long terme. (cf. item 14)
— Et si les villes éteignaient les lumières la nuit pour réduire leur impact sur l’environnement et faire des économies ? Dans la métropole de Rouen (Seine-Maritime), la majorité des communes a adopté l’initiative, à l’image de Sotteville-lès-Rouen. (cf. item 19)
PLATEAU DU JOUR : François Beaudonnet compare les prix de l'électricité en France avec ceux de ses voisins européens. (cf. item 20)
NOTRE ACTU : A suivre sur notre site Internet <http://www.fondation-nature-homme.org/>, Facebook <https://www.facebook.com/FondationNH/>, Twitter <https://twitter.com/fondationNH> ou Instagram <https://www.instagram.com/fondationNH/>.
> Plan de relance, loi climat... Décryptage et propositions pour des avancées écologiques et sociales qui comptent <http://www.fondation-nature-homme.org/sites/default/files/presse/dp-plan-relance-fnh.pdf>
> Le temps est venu de poser les premières pierres d’un nouveau monde <https://www.fondation-nicolas-hulot.org/le-temps-est-venu-lappel-de-nicolas-hulot-pour-poser-les-premieres-pierres-dun-nouveau-monde/>
> 10 mesures pour juger de la pertinence des programmes des candidats aux élections municipales <http://www.fondation-nature-homme.org/magazine/ecolos-et-sociales-les-prochaines-municipales>
> Baromètre des mobilités du quotidien - Coût, manque d'alternatives : les Français prisonniers de la voiture <http://www.fondation-nature-homme.org/magazine/cout-manque-dalternativesles-francais-prisonniers-de-leur-mode-de-transport>
> Guide en ligne. 7 propositions pour contribuer au grand débat national <http://www.fondation-nature-homme.org/magazine/7-propositions-pour-contribuer-au-grand-debat-national/>
> Pétition. L’Affaire du Siècle. Climat : stop à l’inaction, demandons justice ! <https://laffairedusiecle.net/>
> Let’sbio ! Le Bonus cantine Bio et Locale <https://www.letsbio.org/>
> 30 gestes et astuces pour réduire sa conso d’énergie <https://www.fondation-nicolas-hulot.org/economies-denergie-au-quotidien-trucs-et-astuces-pour-depenser-moins/>
> Groupe Facebook "Infos et astuces pour économiser l’énergie <https://www.facebook.com/groups/208132273169772/?utm_campaign=GE2018&utm_medium=E5&utm_source=GE2018E516>"
> Une collection de vidéos pour décrypter les enjeux écologiques et climatiques <https://www.youtube.com/playlist?list=PLh--7obE3XQ4Ku7J6VzsvlsKayQqvJTq9>
> Pétition. TAFTA, CETA : des traités climaticides qui menacent nos démocraties. <http://fondation-nicolas-hulot.org/action/tafta-ceta-des-traites-climaticides-qui-menacent-nos-democraties/?_ga=1.254849352.1537587716.1214298697>
> Crèches : arrêtons d’intoxiquer nos enfants <https://www.youtube.com/watch?v=FMjygtDmPSM>
> L'APPEL DES SOLIDARITÉS porté par plus de 80 ONG & associations de tous horizons <http://www.comite21.org/reseau-adherents/actualites.html?id=11056>
> 2nd édition de My Positive Impact : les 6 lauréats du public et les 3 lauréats du jury <https://www.fondation-nicolas-hulot.org/trophees-pour-le-climat-my-positive-impact/>
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1- Chronique. « Entre deux maux, le recyclage des déchets nucléaires et le réchauffement climatique, l’Europe doit trancher », Le Monde, 27/09/21, 11h41 
Stéphane Lauer, éditorialiste au « Monde »

Alors que les fortes hausses des tarifs du gaz et de l’électricité préoccupent les Européens, un autre débat, concernant l’orientation du financement de la transition énergétique, monte en puissance, explique dans sa chronique Stéphane Lauer, éditorialiste au « Monde ».
Chronique. Le coût de l’énergie sera l’une des préoccupations majeures des Européens cet hiver. Sur le marché à terme, le prix de l’électricité a quasiment doublé depuis le début de l’année, tandis que les cours du gaz coté à Rotterdam (Pays-Bas) sont en progression de 300 %. Pris de court, les gouvernements tentent d’amortir le choc auprès des consommateurs.
En France, les plus précaires recevront un chèque énergie. En Italie, 3 milliards d’euros viennent d’être débloqués pour préserver le pouvoir d’achat des ménages. En Espagne, l’Etat a baissé dans l’urgence les taxes sur l’électricité. Quant à la Commission européenne, elle travaille pour définir un cadre dans lequel les Etats membres seront autorisés à subventionner l’énergie sans enfreindre les règles communautaires. Si ce n’est pas encore la panique, l’agitation est forte.
L’histoire est toujours la même. L’énergie ne devient réellement une préoccupation que lorsque son prix explose. Le consommateur prend conscience de l’importance des choix énergétiques à la lecture de sa facture de gaz ou d’électricité, alors que tout doit être pensé dans le long terme : construction des infrastructures, financement et évaluation de l’impact sur l’environnement.
> Lire aussi  Transition énergétique : « La majorité des économistes estiment que, pour aller plus loin, il faut augmenter le prix des carburants fossiles »
Taxonomie européenne
Pendant que tout le monde a les yeux rivés sur les tarifs, un autre débat énergétique monte en puissance : celui autour de la taxonomie européenne. Dès l’intitulé, on comprend pourquoi le sujet fait moins de bruit dans l’opinion. Il est pourtant fondamental et structurant pour les années à venir sur la façon dont les Vingt-Sept vont orienter leur politique énergétique.
La taxonomie consiste à définir ce qu’est une activité économique durable afin de flécher les financements dans le cadre de la transition écologique. Si une source d’énergie n’entre pas dans cette nomenclature, elle aura toutes les peines du monde à trouver les capitaux nécessaires à son développement et risque de se retrouver rapidement hors jeu.
L’enjeu doit être resitué dans le cadre de l’engagement de l’Union européenne pour réduire ses émissions de CO2, principale cause du réchauffement climatique. L’objectif consiste à atteindre la neutralité carbone à l’échelle du continent d’ici à 2050.
Les investissements nécessaires pour y parvenir ont été évalués par la Commission européenne à 350 milliards d’euros par an. La classification en cours d’élaboration doit permettre d’identifier le chemin de la transition écologique en passant au crible 70 secteurs d’activité représentant 93 % des gaz à effet de serre émis sur le territoire européen, parmi lesquels la construction, le transport, l’industrie ou encore l’énergie.
Cinquante nuances de vert
C’est sur celle-ci que porte l’un des débats les plus virulents. Quelles sources d’énergie vont-elles être considérées comme durables ? Le problème, c’est qu’en la matière, il existe cinquante nuances de vert : des énergies renouvelables au gaz naturel, plus propre que le pétrole, mais qui reste émetteur de CO2, en passant par le nucléaire, quasiment neutre sur le plan carbone, mais générateur de déchets qu’il faut stocker faute de pouvoir les détruire.
Sur ce sujet, le continent est coupé en deux avec, d’un côté, l’Allemagne, le Danemark, l’Autriche, le Luxembourg et l’Espagne, qui font pression pour que le gaz naturel soit pris en compte par la taxonomie et, d’un autre côté la France, qui milite pour y intégrer le nucléaire. La Commission, qui ne veut ni du gaz ni du nucléaire, tergiverse en espérant trancher à la fin de l’année.
Une première tentative de réconciliation a été esquissée. Il s’agirait de qualifier le nucléaire et le gaz dans la future nomenclature, à condition que le premier ne cause aucun préjudice à l’environnement et que le second n’émette que très peu de CO2. Une solution en trompe-l’œil, car aucun de ces préalables n’est réaliste. La question du stockage des déchets nucléaires butte toujours sur son acceptation par l’opinion, tandis que les exigences sur le gaz nécessiteraient des systèmes de captation de CO2, qui rendent l’équation économique impossible.
L’autre solution consisterait à négocier une période transitoire, le temps d’organiser la sortie du nucléaire et du gaz. Est-ce acceptable pour Berlin, alors que Nord Stream 2, le pipeline qui achemine le gaz russe vers l’Allemagne, vient tout juste d’être achevé ? Après avoir renoncé au nucléaire, le pays en est réduit à faire tourner ses centrales à charbon, encore plus polluantes. Dans les prochaines années, l’éolien et le solaire seuls ne suffiront pas à couvrir les besoins énergétiques allemands, sauf à réduire la croissance. La future coalition au pouvoir y consentira-t-elle ?
> Lire aussi  « Le nucléaire peut-il être considéré comme un investissement durable, au même titre que les énergies renouvelables ? »
Dilemme
Parallèlement, Bruxelles aura du mal à convaincre la France que l’atome soit exclu de la nomenclature européenne, alors que 67 % de son électricité en est issue et qu’il s’agit de l’une des sources les plus efficaces en termes de rejet de CO2. La France affiche un taux d’émission par habitant deux fois inférieur à celui de l’Allemagne. Quant à la question du coût, l’Agence internationale de l’énergierappelle que « la prolongation de la durée de vie des centrales nucléaires est l’un des moyens les plus rentables de fournir des sources d’électricité à faible émission de carbone jusqu’en 2040 ».
Entre deux maux, le recyclage des déchets nucléaire et le réchauffement climatique, l’Europe doit trancher. Au regard du nombre d’Etats membres qui ne veulent pas entendre parler du nucléaire d’un côté et, de l’autre, le gaz qui reste une énergie polluante, le dilemme n’est pas près d’être résolu, ce qui est de mauvais augure pour que la Commission trouve un compromis sur la taxonomie.
« Ce serait une excellente nouvelle pour les Etats-Unis et le Royaume-Uni, qui voient d’un mauvais œil que l’UE soit en capacité de fixer la norme mondiale en matière de finance verte, prévient Philippe Lambert, coprésident du groupe Les Verts au Parlement européen. A défaut d’être une puissance géopolitique, veut-on se donner les moyens de cette ambition ? » Encore faudrait-il que Berlin et Paris soient prêts à en payer le prix.
<https://www.lemonde.fr/idees/article/2021/09/27/entre-deux-maux-le-recyclage-des-dechets-nucleaires-et-le-rechauffement-climatique-l-europe-doit-trancher_6096121_3232.html>
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2- Perpignan : Pourquoi le retour du train des primeurs est une bonne nouvelle pour l'environnement, 20 Minutes, 27/09/21, 12h29
Nicolas Bonzom

Fret. Le gouvernement a annoncé le 20 septembre que la ligne rouvrirait « mi-octobre »
• Après plus de deux ans d’interruption, le train des primeurs, qui transporte des fruits et des légumes entre Perpignan et Rungis, devrait être relancé en octobre.
• Une bonne nouvelle pour la planète : le train avait été remplacé par des camions.
• Mais les défenseurs de la ligne de fret restent vigilants : la configuration annoncée pour octobre n’est pas vraiment celle qui était en service avant la suppression.
Voilà plus de deux ans que le train des primeurs n’a pas roulé. A l’été 2019, cette ligne ferroviaire, qui achemine des fruits et légumes entre Perpignan (Pyrénées-Orientales) et le marché de Rungis (Val-de-Marne), avait été brusquement stoppée, faute de clients, et devant la vétusté de ses wagons réfrigérés. Après un long combat des cheminots et des élus, l’Etat a annoncé, le 20 septembre, sa réouverture. A priori, « mi-octobre ». Une remise en service qui s’inscrit dans le cadre du plan gouvernemental d’un milliard d’euros, pour le développement du fret.
Si le retour du train des primeurs est une bonne nouvelle pour la filière, c’est, aussi, une chance pour la planète. C’est même, pour le collectif Sauvons le train Perpignan/Rungis, un outil « indispensable » pour sa survie. « C’est une véritable victoire pour l’environnement, dans une période où les rapports alarmants s’accumulent sur le réchauffement climatique, confie Thomas Portes, son porte-parole. Supprimer ce train, comme l’avait fait la direction de la SNCF, avec le gouvernement, c’était surréaliste. »
<https://www.20minutes.fr/planete/3133919-20210927-perpignan-pourquoi-retour-train-primeurs-bonne-nouvelle-environnement <https://www.20minutes.fr/planete/3133919-20210927-perpignan-pourquoi-retour-train-primeurs-bonne-nouvelle-environnement>>
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3- Pollution automobile : qui veut tuer la future norme européenne de lutte contre les particules fines et le dioxyde d'azote ?, Sciences & Avenir, 27/09/21, 13h51
Rachel Mulot

Les constructeurs automobiles se rebiffent à grands frais contre les futures normes antipollution Euro7, dont la première ébauche doit être présentée par la Commission Européenne avant la fin de l'année 2021. Dans un rapport, l'organisation Transport & Environnement déplore ces manoeuvres dilatoires et financières alors que la technologie est à notre portée et concerne un enjeu de santé publique.
"Le lobby automobile européen dépense des millions d’euros - 9 millions rien qu'en 2020 ! - pour amoindrir la portée de la future norme antipollution Euro7, et ce avec un argumentaire pitoyable et éculé sur le plan économique et technologique !" Diane Strauss, directrice France de l’organisation environnementale Transport and Environment (T&E) ne mâche pas ses mots, alors que son association publie un rapport, ce 23 septembre 2021, sur "les coups fourrés de l'industrie automobile pour enrayer la mise en place de normes européennes contraignantes en matière d’émissions".
"Le secteur automobile préfère payer des amendes plutôt que de mettre en œuvre des mesures profitables à la santé"
L'organisation T&E s'est faite connaître auprès du grand public en 2015 après avoir annoncé de façon prémonitoire la fraude de Volkswagen, qui minorait les résultats des tests de productions polluantes de ses véhicules. Le scandale du "dieselgate" a coûté au final, plus de 32 milliards d’euros en sanctions et en indemnités au constructeur allemand. "Mais l'industrie ne renonce pas à ses vieilles pratiques" regrette aujourd'hui Diane Strauss, auprès de Sciences et Avenir : "En juillet 2021, la Commission européenne a encore condamné Volkswagen et BMW à une amende de 875 millions d’euros pour avoir conspiré avec Daimler afin de retarder le développement et l'utilisation de 'Systèmes sélectifs de technologie de Contrôle des émissions de Réduction catalytique' (SCR), une technologie mature qui diminue les émissions toxiques de dioxyde d'azote, pointe-t-elle. Le secteur préfère payer des amendes et des sommes monstrueuses de lobbying plutôt que de mettre en œuvre des mesures qui profiteront à la santé de tous !"
>> Suite à lire à :
<https://www.sciencesetavenir.fr/nature-environnement/le-lobby-des-constructeurs-automobiles-veut-amoindrir-les-normes-antipollution_157798 <https://www.sciencesetavenir.fr/nature-environnement/le-lobby-des-constructeurs-automobiles-veut-amoindrir-les-normes-antipollution_157798>>
En savoir plus :
> Les « coups fourrés » de l’industrie automobile pour enrayer les la mise en place de normes européennes contraignantes en matière d’émissions <https://www.transportenvironment.org/discover/les-coups-fourres-de-lindustrie-automobile-pour-enrayer-les-la-mise-en-place-de-normes-europeennes-contraignantes-en-matiere-demissions/>, Transport & Environment, 23/09/21
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4- En Chine, d'immenses coupures d'électricité forcent les usines à l'arrêt, Les Echos, 27/09/21, 16:12
Frédéric Schaeffer

Au-delà d'un problème de pénurie d'énergie, plusieurs régions industrielles mettent les usines à l'arrêt pour tenir leurs objectifs climatiques. L'impact commence à se faire sentir sur la croissance chinoise et menace les chaînes de valeur mondiales.
Alors que les investisseurs ont les yeux braqués sur le géant de l'immobilier Evergrande au bord de la faillite, un autre risque menace l'économie chinoise et, par ricochet, l'ensemble des chaînes de valeur mondiales : une pénurie d'électricité. Les coupures de courant ont pris une ampleur inédite ces derniers jours, poussant à l'arrêt de nombreuses usines dans plusieurs grandes régions industrielles.
« En quinze ans, je n'ai jamais vu une situation pareille, témoigne un industriel français implanté dans la province du Guangdong, au sud de la Chine. Nous sommes à notre sixième jour consécutif de réduction forcée de notre consommation d'énergie. Si nous dépassons la limite de 10 à 15 % de notre capacité nominale, nous sommes menacés de 5 jours de fermeture totale ».
>> Suite à lire en édition abonnée à :
<https://www.lesechos.fr/industrie-services/energie-environnement/en-chine-dimmenses-coupures-delectricite-forcent-les-usines-a-larret-1349764 <https://www.lesechos.fr/industrie-services/energie-environnement/en-chine-dimmenses-coupures-delectricite-forcent-les-usines-a-larret-1349764>>
Sur le même sujet :
> La Chine aux prises avec des coupures de courant <https://information.tv5monde.com/info/la-chine-aux-prises-avec-des-coupures-de-courant-426248>, AFP, 28/09/21, 13:00
> Pourquoi la Chine subit l'une des pires pénuries d'électricité de son histoire <https://www.huffingtonpost.fr/entry/pourquoi-la-chine-subit-lune-des-pires-penuries-delectricite-de-son-histoire_fr_61532780e4b06beda474b54b>, Le HuffPost avec AFP, 28/09/21, 17:03
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5- Les tarifs réglementés du gaz bondiront en moyenne de 12,6 % au 1er octobre, Le Monde avec AFP, maj le 28/09/21 à 03h34 

Les tarifs de l’énergie ne cessent d’augmenter à l’approche de l’hiver, forçant le gouvernement à chercher des parades pour alléger le fardeau, à quelques mois de l’élection présidentielle. 
Les tarifs réglementés du gaz vont une nouvelle fois fortement augmenter, en moyenne de 12,6 % toutes taxes comprises, au 1er octobre, dans le sillage de la hausse des cours sur le marché, a annoncé lundi 27 septembre la Commission de régulation de l’énergie (CRE).
« Cette évolution résulte de la hausse, historique, des prix du gaz sur le marché mondial qui se répercute sur les coûts d’approvisionnement du fournisseur de gaz Engie », explique le régulateur. Hors taxe, la hausse est de 13,9 % et, dans le détail, de 4,5 % pour les utilisateurs de gaz pour la cuisson, de 9,1 % pour ceux qui ont un double usage (cuisson et eau chaude), et de 14,3 % pour les foyers qui se chauffent au gaz, détaille la commission.
Les cours du gaz sont à des niveaux très élevés en Europe en raison de divers facteurs : stockages bas, forte demande du gaz naturel liquéfié en Asie et incapacité de la Norvège et de la Russie à augmenter leurs livraisons, souligne la CRE. La demande est aussi tirée par la reprise économique mondiale, à la faveur de l’amélioration de la situation sur le front de la pandémie de Covid-19.
> Lire la chronique : Gaz : « les prix atteignent des niveaux jamais vus depuis vingt ans »
>> Suite à lire à :
<https://www.lemonde.fr/economie/article/2021/09/27/le-tarif-reglemente-du-gaz-bondira-de-12-6-au-1er-octobre_6096196_3234.html>
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6- Ford accélère sa transition vers l'électrique avec un investissement historique, AFP, 28/09/21, 05:00
Delphine Touitou

Ford a donné une vive impulsion à sa transition électrique en annonçant lundi la création de quatre usines aux Etats-Unis avec son partenaire sud-coréen SK innovation, représentant un investissement de 11,4 milliards de dollars avec à la clé 11.000 emplois à l'horizon 2025.
Le constructeur automobile américain a précisé que deux usines de batteries seraient installées dans le Kentucky, dans le centre des Etats-Unis. Une troisième usine de batterie sera construite dans l'ouest du Tennessee, ainsi qu'une nouvelle usine de véhicules qui devrait commencer à produire des véhicules électriques de la série F d'ici 2025.
Ford investira au total 7 milliards de dollars qui font partie des 30 milliards déjà annoncés plus tôt cette année. SK Innovation déboursera le restant.
Il s'agit du plus gros investissement jamais réalisé au cours des 118 années d'existence de Ford pour de nouvelles usines de fabrication, a pointé Ford.
Cet investissement soutient "l'objectif à plus long terme de l'entreprise de créer un écosystème de fabrication américain durable et d'accélérer ses progrès vers la neutralité carbone (...) conformément à l'accord de Paris sur le climat". 
Ford a d'ailleurs au passage révisé à la hausse ses objectifs de flotte électrique puisqu'il s'attend désormais à ce que 40 à 50% de son volume de ventes mondiales soient entièrement électriques d'ici 2030 contre 40% encore estimés au printemps.
"C'est un moment de transformation où Ford dirigera la transition de l'Amérique vers les véhicules électriques et inaugurera une nouvelle ère de fabrication propre et neutre en carbone", a réagi le président exécutif de Ford, Bill Ford, cité dans le communiqué. 
Sur un ton patriotique, il a estimé que, combiné à "un esprit d'innovation", le groupe va réconcilier ce qui était autrefois considéré comme incompatible : protéger la planète, construire "de superbes véhicules électriques que les Américains adoreront" tout en contribuant à la prospérité des Etats-Unis.
Cette nouvelle intervient dans un contexte de forte demande pour le nouveau véhicule pick-up F-150 Lightning et pour d'autres modèles électriques comme le E-Transit et la Mustang Mach-E du groupe Ford.
Comme son compatriote GM, le constructeur s'efforce aussi de combler son retard par rapport au groupe Tesla, précurseur sur ce créneau.
- "De bons emplois" -
Sous la pression d'une opinion publique, de clients et d'investisseurs de plus en plus sensibles à la problématique environnementale, de nombreux constructeurs ont engagé un tournant vers l'électrification des véhicules afin de réduire les émissions polluantes. 
Mais jusqu'à une période récente, le virage vers l'électrique n'était pas aussi marqué.
Jim Farley, directeur général de Ford, a souligné l'enjeu: "fournir des véhicules électriques révolutionnaires pour le plus grand nombre plutôt que pour quelques-uns", allusion au fait que les véhicules électriques comme ceux de Tesla restent chers et donc inaccessibles aux familles des classes moyennes.
M. Farley relève parallèlement qu'il s'agit de créer "de bons emplois qui soutiennent les familles américaines", reprenant ainsi une thématique chère au président américain.
Joe Biden a fait du tournant vers une automobile plus verte une priorité.
L'annonce de Ford va donner un coup de pouce aux démocrates qui s'efforcent de faire adopter au Congrès cette semaine leur plan d'investissements massifs dans les infrastructures de quelque 1.000 milliards de dollars.
Ils souhaitent acter des mesures en faveur de l'environnement et martèlent que cela pourrait créer des millions d'emplois d'avenir.
Dans le projet initial, le plan infrastructures prévoyait la construction d'un réseau national de 500.000 stations de recharge d'ici à 2030 et le passage à l'électricité pour 20% des célèbres bus jaunes de ramassage scolaire.
<https://www.france24.com/fr/info-en-continu/20210928-ford-accélère-sa-transition-vers-l-électrique-avec-un-investissement-historique>
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7- Vieux train cherche recyclage désespérément, AFP, 28/09/21, 12:00
Jean Liou

Sur un ancien triage de Sotteville-lès-Rouen (Seine-Maritime), des dizaines d'anciens TGV, trains régionaux, wagons de marchandises et locomotives rouillent gentiment après avoir été mis au rebut. Mais la SNCF ne veut plus entendre parler de "cimetière ferroviaire", ce matériel devant être recyclé.
Sur des centaines de mètres, ces reliques taguées sont rangées sur des voies de garage envahies d'herbes folles, sorte de musée informel un peu mélancolique.
"En 2018, il y avait 550 locomotives à Sotteville. Aujourd'hui, il en reste une soixantaine", relève Alain Maucourt, responsable du démantèlement de matériels radiés.
"Ce n'est plus un cimetière de locomotives comme on l'a appelé pendant des années, mais c'est un site de tri du matériel", insiste-t-il.
On n'ira pas voir les locos rescapées de cet agglomérat qui rappelait un peu trop la débâcle du fret ferroviaire. La randonnée serait trop longue, le site est immense. Il faudrait contourner l'ex-rame 13 du TGV, des TER venus de Rhône-Alpes ou de Basse-Normandie, des Z6400 franciliennes (une série disparue en novembre dernier), une tripotée de voitures Corail...
"Actuellement, nous avons près de 400 éléments" (voitures, wagons, motrices, locomotives...), calcule Jérémie Pigeaud, le directeur du technicentre de Rouen Quatre-Mares dont dépend ce parking un peu particulier.
"Ça vit tous les jours" avec des arrivées et des départs, explique-t-il en souriant. Pour le plus grand bonheur des passionnés qui peuvent dire au revoir, depuis le pont enjambant le triage, à tout ce matériel retiré de la circulation après une quarantaine d'années. D'autres ont moins de scrupules, qui visitent régulièrement les rames pour voler des métaux.
Certaines voitures seront récupérées par la SNCF pour être retapées et réutilisées, comme des Corail abandonnées par les régions. 
Mais Sotteville est pour l'essentiel du matériel la dernière étape avant de partir à la casse. 
"Bien entendu, avant d'envoyer nos rames se faire démanteler, on récupère tous les composants qui peuvent être réutilisés sur d'autres rames", observe le directeur du matériel Xavier Ouin. 
- Coûteux désamiantage -
"On peut récupérer des pièces électroniques, des composants d'aménagement intérieur, des composants de climatisation... Ça nous fait des pièces de rechange !"
Le reste part dans des entreprises spécialisées, avec souvent un préalable : le désamiantage des épaves.
"Il y a eu beaucoup d'amiante dans les trains jusqu'en gros la fin des années 1990", généralement dans les planchers, les plafonds et les parois, expose M. Ouin. "Maintenant, c'est interdit." 
"Tant qu'on n'y touche pas, ça n'est absolument pas gênant", rassure-t-il. "Mais si on veut récupérer la ferraille, il y a du décapage à faire et ça se fait dans des installations spécialisées."
Il est ensuite possible de récupérer 92 à 95% du matériel envoyé au démantèlement, et jusqu'à 98% sur les locomotives, explique Alain Maucourt. De la ferraille, bien entendu, mais aussi du cuivre, des plastiques, du verre... 
"Si l'on démantèle 1.000 caisses par an, ce qui est le cas aujourd'hui, ça représente à peu près 60.000 tonnes d'acier", note-t-il. De quoi refondre environ 1.000 km de rails.
Le produit des matériaux récupérés ne couvre pas le coût du désamiantage, reconnaît Xavier Ouin.
"Comme nous sommes propriétaires des matériels, nous sommes responsables de l'élimination des déchets jusqu'à la fin", indique-t-il.
Un règlement européen interdisant de vendre, donner, louer ou prêter du matériel ferroviaire amianté, la SNCF est condamnée à utiliser ses trains ou à "les démanteler proprement". Avec un avantage au passage : ils ne pourront pas être réutilisés par d'éventuels concurrents. 
Pour vider ses triages qui devenaient comme à Sotteville des cimetières ferroviaires, le groupe public s'est lancé dans le grand recyclage de ses vieux trains en 2014. Il a depuis multiplié les appels d'offres pour trouver des industriels spécialisés, respectueux des règlementations.
Si les premières expériences ont été peu heureuses, toute une filière s'est maintenant mise au travail et "les prix ont été divisés par deux ou trois depuis 2015". L'objectif est de libérer les voies de garage "d'ici cinq ans environ", souligne le directeur du matériel.
<https://www.challenges.fr/economie/vieux-train-cherche-recyclage-desesperement_782340>
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8- Nucléaire : la production chinoise a dépassé celle de la France pour la première fois en 2020, BFMTV avec AFP, 28/09/21, 16:42
P.L. avec AFP

Alors que la production nucléaire française a chuté de 12% en 2020, celle de la Chine a progressé de plus de 4%. Elle est ainsi devenue le deuxième producteur mondial, derrière les Etats-Unis.
La Chine a dépassé la France pour la production d'électricité d'origine nucléaire en 2020, année "particulièrement difficile" pour l'industrie française, selon un rapport annuel sur le secteur publié ce mardi.
"Pour la première fois, la Chine a généré plus d'électricité nucléaire que la France et est devenue le deuxième plus gros producteur nucléaire au monde derrière les Etats-Unis, indique le World nuclear industry status report (WNISR) dans sa dernière édition. L'année 2020 a été particulièrement difficile pour le secteur nucléaire français".
L'année passée, marquée par la crise du Covid-19, s'est en effet traduite par une baisse de la consommation d'électricité mais aussi un chamboulement du calendrier de maintenance des réacteurs du parc français. La France a aussi arrêté définitivement les deux réacteurs de sa centrale de Fessenheim, dans l'est du pays. Au final, la production nucléaire française a chuté de 12%, au plus bas niveau en 27 ans.
>> Suite à lire et à voir à :
<https://www.bfmtv.com/economie/entreprises/energie/nucleaire-la-production-chinoise-a-depasse-celle-de-la-france-pour-la-premiere-fois-en-2020_AD-202109280348.html>
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9- Danemark : des pales d'éoliennes transformées en garages à vélo, L’Info Durable, 28/09/21
Hugo Letemple-Dabas

Alors que de nombreuses éoliennes arrivent en fin de vie, le Danemark propose de les intégrer à son paysage urbain. Une alternative originale pour des structures dont le recyclage reste encore limité.
Au Danemark, les éoliennes sont réutilisées en…garages à vélo. C’est le projet proposé par Re-Wind Network, entreprise spécialisée dans le recyclage des pales d’éoliennes, qui a installé le premier exemplaire dans le port d’Aalborg en 2020. Cette initiative s’inscrit dans un plan d'architecture plus global initié par le gouvernement danois. L’objectif est d’intégrer d’anciennes éoliennes dans le paysage urbain, et ainsi éviter leur accumulation dans les décharges.
La transformation de ces pales en abris pour vélos est également une preuve de l'importance prise par ce moyen de transport au Danemark : avec plus de 10 000 km de pistes cyclables dans le pays et 700 000 vélos en circulation dans la ville de Copenhague, il représente 20% des déplacements annuels des citoyens.
Avec ce projet, le Danemark anticipe le problème de la durabilité de ses infrastructures. Selon le journal Scientific American, les capacités de production des éoliennes sont estimées à 30 ans. Alors que l'énergie éolienne représente 40% de la production électrique du pays, il devenait nécessaire de trouver des solutions pour les nombreuses pales qui arrivent à expiration.
>> Suite à lire à :
<https://www.linfodurable.fr/environnement/danemark-des-pales-deoliennes-transformees-en-garages-velo-28776 <https://www.linfodurable.fr/environnement/danemark-des-pales-deoliennes-transformees-en-garages-velo-28776>>
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10- Transport routier : une étude montre que les camions au GNL polluent plus que les camions diesel, Actu-environnement, 28/09/21
Félix Gouty 

Transport & Environnement, un regroupement d'ONG européennes, a publié une étude énonçant que les camions roulant au GNL émettent plus de particules ultrafines et entraînent l'émission de plus de gaz à effet de serre que les camions Diesel.
La Fédération européenne pour le transport et l'environnement (Transport & Environnement, ou T&E), qui regroupe plusieurs dizaines d'ONG, est formelle : « Les camions au GNL (gaz naturel liquéfié) ne représentent aucune perspective de réduction des émissions nocives et émettent plus de particules cancérigènes. » L'organisation européenne l'atteste à la suite d'une nouvelle étude comparant les diverses émissions produites par deux camions de type poids lourd du constructeur italien Iveco : le S-Way, roulant grâce à un moteur alimenté en GNL, et le Stralis, doté d'un moteur Diesel, alimenté en gazole. Les mesures ont été réalisées par la Société allemande de recherche pour moteurs à combustion interne et thermodynamique (FTV) et analysées par l'université de Graz, en Autriche.
>> Suite à lire à :
<https://www.actu-environnement.com/ae/news/transport-routier-etude-montre-camions-gnl-pollue-plus-que-camion-diesel-38249.php4>
En savoir plus :
> Report. LNG trucks : a dead end bridge final – Emissions testing of a diesel and a gas-powered long-haul truck <https://www.transportenvironment.org/discover/lng-trucks-a-dead-end-bridge/>, Transport & Environnement, September 2021
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11- La Cour des comptes salue les débuts de MaPrimeRénov’, Le Monde, 30/09/21, 10h57 
Emeline Cazi

Depuis le lancement du programme, au printemps 2020, lors du premier confinement, 574 000 dossiers ont été déposés et près de 300 000 demandes ont été acceptées, en un peu plus d’un an. 
Les bons points délivrés par la Cour des comptes sont suffisamment rares pour être relevés. Jeudi 30 septembre, ils étaient adressés à l’Agence nationale de l’habitat (ANAH), laquelle, selon les conclusions d’un « audit flash » mené en mars et avril 2021 par la juridiction financière, a « réussi » le démarrage de MaPrimeRénov’, le nouveau dispositif d’aide à la rénovation énergétique des logements.
Depuis le lancement du programme, au printemps 2020, lors du premier confinement, et son intensification avec le plan de relance, 574 000 dossiers ont été déposés, près de 300 000 demandes ont été acceptées en un peu plus d’un an, pour un montant de 862 millions d’euros de primes versées, relèvent les rapporteurs. Preuve, selon eux, que le dispositif « répond bien aux objectifs de massification de la rénovation énergétique » voulus par le gouvernement. La Cour assortit toutefois son audit de quatre recommandations et s’interroge sur la capacité du programme à financer des travaux lourds sur le long terme.
> Lire aussi  Les couacs de MaPrimeRénov’
La création de MaPrimeRénov’, une subvention qui remplace le crédit d’impôt pour la transition énergétique, a marqué un tournant dans la politique publique d’aide à la rénovation du bâti. Depuis le début des années 2010, la priorité de l’ANAH, avec notamment son programme « Habiter mieux », était de lutter contre la précarité énergétique. L’urgence climatique a changé la donne. Le bâtiment étant responsable en France de 18 % des émissions territoriales de gaz à effet de serre et de 40 % de la consommation finale d’énergie, il a été décidé de massifier l’aide. Et, en 2021, de l’accorder à tous, sans condition de revenu.
Question cruciale du contrôle de l’efficacité des travaux
Toutefois, des efforts de communication doivent être fournis, remarque tout d’abord la Cour, de manière que les propriétaires n’oublient pas la TVA au taux réduit de 5,5 %, l’éco-prêt à taux zéro ou encore les certificats d’économie d’énergie (CEE). Par ailleurs, la politique publique de rénovation des logements a souffert d’une trop grande variation des dispositifs ces dernières années. Le premier ministre, Jean Castex, a annoncé, mi-septembre, une rallonge de l’enveloppe de MaPrimeRénov’ de 2 milliards d’euros pour 2022, mais « aucune visibilité n’existe à ce jour quant à la poursuite du programme à compter de 2023 ». Or, si la France veut respecter ses engagements, à savoir la rénovation thermique de l’ensemble du parc privé d’ici à 2050, MaPrimeRénov’ « devra s’inscrire dans la durée » et « s’accompagner d’un financement stable et pérenne », insiste le rapport.
L’autre question, de taille, est celle du contrôle de l’efficacité des travaux et du gain énergétique obtenu. Contrairement au précédent programme de l’ANAH, pour lequel un diagnostic énergétique du logement était réalisé avant et après les travaux, « aucun gain de consommation énergétique minimal n’est requis » pour l’obtention des nouvelles aides et « la vérification de la qualité et de l’efficacité des travaux (…) n’est pas assurée », note la Cour. D’où sa recommandation d’« évaluer, avant la fin 2021, les gains énergétiques de MaPrimeRénov’ ».
Inévitablement, le débat refera surface entre les partisans de la massification des aides, qui espèrent qu’un premier geste incitera les propriétaires à s’engager dans un parcours de travaux, et les tenants d’une approche plus exigeante, celle de la rénovation globale, jugée plus efficace pour atteindre les objectifs fixés par la loi. Aujourd’hui, MaPrimeRénov’, ce sont 86 % de monotravaux, dont un peu plus des deux tiers concernent des changements de chauffage (72 %) et moins d’un tiers un renforcement de l’isolation (26 %). La proportion de dossiers qui inclut un « bouquet de travaux » est trois fois moins importante que pour les chantiers lancés avec « Habiter mieux ».
> Lire aussi  Immobilier : qui peut bénéficier des aides pour réaliser la rénovation énergétique de son logement ?
Or, dès novembre 2020, le Haut Conseil pour le climat préconisait dans son rapport « Rénover mieux : leçons d’Europe » de « supprimer d’ici trois ans les aides aux gestes individuels pour MaPrimeRénov’ et les CEE, et de n’offrir que des aides conditionnées à l’atteinte d’un niveau de performance et au recours à une assistance à la maîtrise d’ouvrage ». Devant les députés, en juillet 2021, le ministre de l’économie, Bruno Le Maire, avait convenu qu’à terme MaPrimeRénov’ devrait privilégier « la rénovation globale, dont l’efficacité énergétique est plus grande ». Sans avancer de date. La Cour des comptes demande au moins qu’une évaluation sur « l’efficience énergétique, sociale » du dispositif et de ses bénéfices sur la qualité de l’air intervienne « au plus tard en 2023 ».
<https://www.lemonde.fr/economie/article/2021/09/30/la-cour-des-comptes-salue-les-debuts-de-maprimerenov_6096562_3234.html>
Sur le même sujet : 
> MaPrimeRénov' : la Cour des comptes salue son succès assorti de bémols <https://www.actu-environnement.com/ae/news/maprimerenov-cour-des-comptes-salue-son-succes-assorti-de-bemols-38263.php4>, Actu-environnement, 30/09/21
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12- Vers la potentielle réutilisation du CO₂ émis par des usines pour faire décoller des avions du futur, The Conversation, 30/09/21, 20:17
Par Andrei Khodakov, Directeur de recherche au CNRS, Université de Lille, Sergei Chernyak, Chercheur chimiste, Université de Lille & Vitaly Ordomsky, CR, CNRS, Université de Lille

La transition vers une société neutre sur le plan climatique est l’un des principaux défis mondiaux, qui s’illustre en Europe avec la stratégie à long terme 2050 et le Green Deal.
Dans le domaine des transports, bien qu’il soit possible de passer des énergies fossiles aux énergies renouvelables (électrique ou hybride) pour les transports urbains et les voitures particulières, la demande de kérosène reste élevée pour les avions. En effet, à l’heure actuelle, l’énergie solaire, l’énergie éolienne et les batteries ne peuvent pas fournir la « densité énergétique » nécessaire pour les vols long-courriers et assurer la sécurité indispensable du transport aérien. En effet, la densité énergétique de l’hydrogène et des batteries électrochimiques est environ dix fois inférieure à celle du kérosène, et cette faible densité énergétique réduit considérablement le poids utile qu’un avion peut transporter – la majeure partie du chargement étant utilisée pour porter le carburant peu dense en énergie.
En revanche, selon les prévisions, le secteur européen d’aviation devrait augmenter de façon très importante jusqu’au milieu du XXIᵉ siècle une fois la pandémie terminée. Le scénario de référence établi par le Royal Netherlands Aerospace Centre et SEO Amsterdam Economics projette une hausse rapide des émissions du secteur d’aviation après la crise sanitaire, pour atteindre près de 300 Mt CO₂ environ en 2050.
Il reste donc extrêmement urgent de rendre le transport aérien plus écologique et moins émetteur du gaz carbonique. Afin de réduire les émissions de carbone, le gouvernement français a même décidé d’interdire les vols intérieurs courtslorsqu’il existe des alternatives en train.
>> Suite à lire à :
<https://theconversation.com/vers-la-potentielle-reutilisation-du-co-emis-par-des-usines-pour-faire-decoller-des-avions-du-futur-165130>
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13- Gaz, électricité… Ce que les consommateurs peuvent faire face à la flambée des tarifs, Le Monde, 30/09/21, 22h14
Charlotte Herzog

Alors que l’exécutif prend des mesures pour aider les Français pour ne pas subir la montée des prix de l’énergie, ces derniers peuvent aussi comparer les offres sur le marché. Et ne pas hésiter à changer de fournisseur. 
Les prix du gaz augmentent, encore. Le 1er octobre, la hausse sera de 12,6 %, selon l’autorité administrative indépendante qu’est la Commission de régulation de l’énergie (CRE). Une flambée estimée à plus de 57 % depuis le début de l’année pour les tarifs réglementés. Tel un navire lancé à vive allure, cette hausse continue des prix du gaz entraîne dans son sillage, entre autres, celle des prix de l’électricité, ceux-ci étant en partie indexés sur les premiers. Consommateurs d’électricité, sachez que vos factures au tarif réglementé ont déjà augmenté de 2 % depuis le début de l’année. Et l’addition pourrait encore se corser au cœur de l’hiver.
A tel point que le premier ministre, Jean Castex, a annoncé jeudi 30 septembre sur TF1 la mise en place d’un « bouclier tarifaire » prévoyant, notamment, la limitation de la prochaine hausse des prix de l’électricité, prévue pour février 2022, à 4 % au lieu des 12 % anticipés. Après la hausse attendue au 1er octobre, les prix du gaz seront quant à eux bloqués jusqu’en avril 2022.
Mais, au-delà de ces décisions gouvernementales, que peuvent faire les consommateurs d’énergie – à savoir l’ensemble de la population – pour se prémunir contre cette inflation des prix de l’énergie ?
> Lire aussi  En France, une flambée des prix du gaz poussée par la reprise économique mondiale
• Pourquoi garder le même fournisseur ?
Pour les budgets serrés, comme pour ceux qui le sont moins, la CRE et le médiateur national de l’énergie s’accordent sur le fait que, pour faire de réelles économies, il est important de connaître sa consommation d’énergie et de prendre connaissance de toutes les offres de contrat disponibles sur le marché. Changer de fournisseur ou d’offre peut ainsi permettre de faire baisser sa facture. « Jusqu’à − 16 % par an pour le gaz », précise Caroline Keller, chef du service information et communication du médiateur. « Dans un monde où il y a tellement de profils de consommation différents, il ne faut pas hésiter à regarder ce qui correspond le plus à ses besoins en énergie », abonde la CRE.
Souscrire un nouveau contrat énergie est bien souvent perçu comme une étape indispensable uniquement lorsque l’on change de logement (et le résilier, l’une des dernières choses à ne pas oublier avant de déménager). Pourtant, il est possible de changer de contrat ou de fournisseur à tout moment. Le saviez-vous ? En plus des deux fournisseurs historiques EDF et Engie, il existe une quarantaine d’autres fournisseurs nationaux d’électricité et/ou de gaz, qui proposent des offres dans « au moins 95 % des communes raccordées de France métropolitaine », précise le site public, indépendant et serviciel du médiateur. Changer de fournisseur d’énergie – gaz ou électricité – est même plus simple que de changer d’opérateur téléphonique, assure encore le médiateur national de l’énergie. Et ce rappel n’est pas anodin à la veille d’une série de hausses importantes.
• Comment être au fait de sa consommation d’énergie ?
Si chacun identifie le montant de sa facture d’énergie, la connaissance détaillée de son contrat et les critères importants à prendre en compte pour en maîtriser l’évolution nous échappent souvent. Pour choisir un fournisseur ou bien une offre qui réponde précisément à ses besoins, que l’on fasse la démarche en ligne ou par téléphone, il est nécessaire de connaître la partie fixe de sa facture (l’abonnement) et sa part variable (la consommation), le nom précis de son offre actuelle d’électricité ou de gaz, le prix du kilowattheure (kWh), la puissance de son compteur, si l’on est sur une tarification de base ou en heures creuses/heures pleines. Le médiateur précise d’ailleurs que cette dernière option n’est pas forcément la plus rentable, compte tenu du fait, par exemple, que « tout le monde ne peut pas faire de machine à laver à 2 heures du matin ».
Que l’on utilise du gaz, de l’électricité ou les deux, « tous les consommateurs d’énergie vont être touchés par les hausses, sauf ceux ayant une offre à prix fixe », prévient encore Mme Keller. « On ne recommande toutefois pas de prendre un fournisseur gaz + électricité, car, bien souvent, les offres duales reviennent plus cher. » 
• Comment se repérer dans le dédale des offres ?
Pour se repérer, il existe toute une série de comparateurs d’offres d’électricité et de gaz. Celui du médiateur national de l’énergie a le mérite d’être reconnu comme indépendant. « Nous sommes un service public, neutre et objectif, nous ne sommes pas rémunérés par les fournisseurs », spécifie Mme Keller. Le site de l’UFC-Que choisir a aussi le sien. Ces comparateurs permettent de prendre connaissance des offres actuelles du marché et de calculer, pour le consommateur, ce qui lui coûterait le moins cher, en fonction de sa situation et de ses besoins en énergie. Le médiateur met aussi en ligne de nombreux outils et fiches pratiques pour effectuer les démarches. Une aide par téléphone est proposée aux personnes qui le souhaitent et les formulaires peuvent être envoyés par courrier.
• Changer d’offre ou de fournisseur, est-ce compliqué ?
« Changer de fournisseur, c’est gratuit, immédiat et facile », assure Mme Keller, exemple à l’appui. « Vous appelez le nouveau fournisseur qui vous intéresse en demandant de souscrire à l’offre que vous avez repérée. N’appelez pas l’ancien, il résilierait votre contrat et vous auriez des frais de mise en service à payer ensuite chez le nouveau fournisseur. Il n’y a pas d’engagement, pour les particuliers, jamais. Vous pouvez changer tous les mois. » De plus, « la loi prévoit, en matière de vente à distance, un délai de rétractation de quatorze jours, vous permettant de revenir sur votre achat ou l’offre de services souscrite », précise-t-on, sur le site de l’UFC-Que choisir. Attention toutefois aux offres de « promo » trop attractives, qui requièrent une lecture sérieuse des conditions générales de vente et une vigilance particulière quant à la durée sur laquelle l’offre est censée s’étendre.
• Quels foyers sont touchés par la hausse du tarif réglementé de vente de gaz naturel ?
En France, 10,5 millions de foyers consomment du gaz. La hausse du tarif réglementé de vente de gaz naturel (TRVG) concerne directement environ 3 millions de ménages ayant souscrit à un contrat dit « au tarif réglementé ». Parmi eux, 2,8 millions sont titulaires d’un contrat Engie. Dès vendredi, l’augmentation des tarifs réglementés sera de 4,5 % pour les utilisateurs du gaz pour la cuisson, de 9,1 % pour ceux qui ont un double usage (cuisson et eau chaude), et de 14,3 % pour les ménages qui se chauffent au gaz.
Parmi les foyers consommateurs de gaz, ceux disposant d’un contrat à prix de marché indexé sur le TRVG sont aussi concernés par cette hausse, car le prix du kilowattheure évolue en fonction du tarif réglementé. Quand le TRVG augmente, la facture aussi. Le médiateur de l’énergie précise toutefois qu’à partir du 1er juillet 2023 le TRVG sera supprimé pour les particuliers : « Les contrats en cours sont maintenus jusqu’à cette date, mais il n’est plus possible de souscrire de contrat au tarif réglementé. » Les clients qui n’auront pas changé de contrat se verront automatiquement passer sur une offre de marché d’Engie.
Pour les actuels titulaires d’un contrat à prix de marché fixe, l’augmentation ne les concerne pas. Dans une offre comme celle-ci, le prix du gaz (ou de l’électricité) est figé pendant une durée déterminée (de un à quatre ans). Le fournisseur s’engage à maintenir un prix constant du kilowattheure pendant cette durée. La facture dépend ainsi de la consommation du foyer, mais seulement en partie, car l’abonnement et les taxes, eux, peuvent évoluer. La CRE recommande aux clients qui auraient un contrat à prix fixe inférieur à ceux qui seront annoncés le 1er octobre de garder ce contrat jusqu’à échéance. Et aux autres de prendre une offre à prix fixe dès maintenant, avant que la hausse ne soit appliquée sur tous les contrats.
• Quelles sont les aides complémentaires ?
Le 16 septembre, le gouvernement annonçait, « en soutien », une extension de 100 euros, prévue pour le mois de décembre, du chèque énergie (qui s’élève en moyenne à 150 euros), pour les 5,8 millions de foyers français bénéficiaires. « Ce chèque complémentaire est bienvenu, même si, pour beaucoup de consommateurs, ce ne sera pas suffisant compte tenu de leurs difficultés financières », prévient encore Caroline Keller.
Jean Castex s’est engagé jeudi sur TF1 à une nouvelle revalorisation du chèque énergie « si les mesures ne sont pas suffisantes ».
De son côté, la direction du tarif réglementé d’Engie a fait savoir dans un communiqué que ses clients aux revenus les plus modestes pourront bénéficier « d’étalements de paiement des factures, en fonction de la situation de chacun. » Les conseillers « formés à la prise en compte de cette situation exceptionnelle » se mettent ainsi à la disposition des clients concernés, notamment en leur suggérant de revoir leurs mensualités « afin d’éviter de faire face à une facture de régularisation trop importante », précise le même communiqué, qui partage le numéro d’information à appeler afin d’être accompagné dans ses démarches, le 34 60.
> Lire aussi  Les ménages modestes vont recevoir un « chèque énergie » de 100 euros
<https://www.lemonde.fr/economie/article/2021/09/30/gaz-electricite-ce-que-les-consommateurs-peuvent-faire-face-a-la-flambee-des-prix_6096641_3234.html>
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14- La Stratégie nationale du fret ferroviaire suffira-t-elle à le remettre sur les rails ?, Actu-environnement, 30/09/21
Félix Gouty

Le ministère des Transports a publié sa nouvelle Stratégie nationale du fret ferroviaire, qui profitera de 300 millions d'euros de soutien annuel pendant quatre ans. Jugée comme un bon début, cette ambition paraît insuffisante sur le long terme.
Le lundi 13 septembre, Jean-Baptiste Djebbari, ministre délégué chargé des Transports, a ouvert la Semaine de l'innovation du transport et de la logistique avec la publication de la nouvelle Stratégie nationale du fret ferroviaire (SNFF). L'objectif : « Faire du fret ferroviaire un mode de transport attractif, fiable et compétitif. » L'intention du gouvernement consiste surtout à remettre sur pied un mode de transport de marchandises décarboné et délaissé depuis des années afin de...
>> Suite à lire en édition abonnée à :
<https://www.actu-environnement.com/ae/news/strategie-nationale-fret-ferroviaire-suffira-t-elle-a-le-remettre-sur-les-rails-38262.php4>
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15- Sobriété énergétique, la solution oubliée : l’enquête de Reporterre, 02/10/21, 10h51
Hortense Chauvin (Reporterre)

La sobriété, un pilier de la transition écologique ? Un nombre grandissant d’experts l’exigent pour économiser l’énergie. Pourtant la sobriété reste méprisée par les politiques. Dans une enquête approfondie, Reporterre révèle les leviers de cette démarche cruciale dans la lutte contre le changement climatique.
[1/4] Pour le climat, économiser l’énergie est indispensable
[2/4] Les économies d’énergie méprisées par les politiques
[3/4] Comment la pub et les normes sociales nous poussent à trop consommer
[4/4] Vélo, télétravail, colocation... Bienvenue dans une ville sobre
>> Enquête à lire à :
<https://reporterre.net/Sobriete-energetique-la-solution-oubliee-l-enquete-de-Reporterre>
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16- Entretien. Prix de l’énergie : « Baisser notre consommation est la priorité des priorités », Reporterre, 02/10/21, 12h36
Hortense Chauvin

Les prix du gaz et de l’électricité augmentent et annoncent un hiver difficile pour les plus démunis. Pour limiter de futures crises de hausse des prix, réduire notre consommation d’énergie et notre dépendance aux énergies fossiles est essentiel, selon Neil Makaroff, du Réseau Action Climat.
Neil Makaroff est le responsable Europe du Réseau Action Climat (RAC) et le représentant français du Climate Action Network (CAN), une organisation internationale fédérant plus de 1 300 associations impliquées dans la lutte contre le changement climatique.
Reporterre — À quoi est due la hausse actuelle des prix de l’énergie ?
Neil Makaroff — Cette hausse très sévère est notamment due à la hausse du prix du gaz. Depuis janvier, il a augmenté de plus de 170 % en Europe, pour plusieurs raisons. D’abord du fait de la reprise économique, avec un rebond de la demande en énergie à l’échelle mondiale, notamment en Asie et en Europe. La forte demande de gaz fossile pour redémarrer les centrales électriques accroît la tension sur le marché international.
Ensuite, le prix du gaz en Europe augmente pour deux raisons supplémentaires : la première est que nous dépendons beaucoup des importations de gaz, notamment russe. Il y a en ce moment des problèmes d’approvisionnement, peut-être pour des raisons politiques. Certains experts pensent que la Russie pourrait chercher par ce biais à exercer une pression sur l’Europe et sur la nouvelle coalition allemande afin qu’elle valide définitivement le projet de gazoduc Nord Stream 2 [1].
Habituellement, nous avons plutôt de bons stocks de gaz afin de faire face à ce type de situation. Or, la capacité de stockage européenne a été fortement réduite ces derniers mois, en raison d’un hiver très froid et d’un été très chaud, qui a impliqué une hausse de la consommation d’électricité — et donc de gaz — entre autres pour faire fonctionner les climatiseurs dans le sud de l’Europe.
Par effet d’enchaînement, cette hausse du prix du gaz entraîne une hausse du prix de l’électricité et du chauffage. Car sur le marché européen de l’électricité, le prix est déterminé par l’unité de production la plus chère. Le prix élevé du gaz se répercute sur le prix de l’électricité dans toute l’Europe, même en France, qui dépend assez peu du gaz pour produire de l’électricité.
>> Suite à lire à :
<https://reporterre.net/Prix-de-l-energie-Baisser-notre-consommation-est-la-priorite-des-priorites>
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17- Automobile : bataille autour de la future norme antipollution Euro 7, Le Monde, 03/10/21, 05h09 
Stéphane Mandard et Eric Béziat

La Commission européenne s’apprête à durcir sa réglementation sur les émissions de polluants. Les ONG dénoncent l’action de la France et des constructeurs pour l’affaiblir. 
« Ça va être une vraie grosse bagarre », prévient l’eurodéputé (Europe Ecologie-Les Verts) Karima Delli, présidente de la commission transports du Parlement européen. Une bataille qui a même commencé et fait rage en coulisses : celle de la future norme Euro 7 de l’Union européenne (UE), qui fixe les limites maximales d’émissions de polluants pour les véhicules neufs.
Celle-ci n’entrera en vigueur qu’après 2025, mais le moment est crucial. La nouvelle réglementation est en train d’être écrite par la Commission européenne, qui devrait proposer un premier texte entre décembre 2021 et janvier 2022. Le Parlement et le Conseil européen l’amenderont dans la foulée. D’où une intense campagne de lobbying opposant protecteurs de l’environnement et défenseurs de l’industrie.
> Lire aussi  Ursula von der Leyen : « Nous allons mettre en place un second marché carbone pour le transport routier et le chauffage en Europe »
Le ministre de l’économie français, Bruno Le Maire, a déjà annoncé la couleur.« Des négociations sont en cours sur la prochaine norme Euro 7. Soyons clairs : à ce stade, cette norme ne nous convient pas. Certaines propositions qui circulent sont excessives. Nos constructeurs ne pourront pas suivre », avait-il annoncé, mi-avril, au quotidien Le Figaro dans un entretien croisé avec Carlos Tavares, le patron de Stellantis. La norme Euro 7 devrait, en effet, être beaucoup plus exigeante que le standard actuel (Euro 6), en vertu du pacte vert pour l’Europe qui vise le « zéro pollution » d’ici à 2050.
« Cela tue tous les véhicules à gaz »
Un panel d’experts indépendants a émis des propositions à partir desquelles la Commission fera ses arbitrages. Celles-ci prévoient en particulier un plafond d’émissions des très toxiques oxydes d’azote divisé par deux, trois ou quatre (selon le scénario retenu), mais aussi une prise en compte de polluants jusqu’ici ignorés par la norme Euro (particules ultrafines, méthane, protoxyde d’azote, ammoniac, formaldéhyde) et des conditions de test renforcées.
« Pris indépendamment, ces critères techniques paraissent raisonnables ; c’est le cumul qui les rend difficiles à respecter », explique-t-on à Bercy, qui évoque également des « facteurs économiques » pour justifier ces « inquiétudes ». L’introduction des nouvelles technologies pour se conformer à la norme Euro 7 aura des répercussions sur le prix des véhicules que le ministère estime de l’ordre de 1 000 à 1 500 euros. Bercy pointe le risque d’un effet contre-productif sur le nécessaire renouvellement du parc automobile pour diminuer la pollution de l’air.
> Lire aussi  Dans l’automobile, la douloureuse transition de l’hybride
Au cabinet de Bruno Le Maire, on s’inquiète surtout pour la filière automobile et on s’interroge sur la pertinence de demander aux constructeurs d’« investir des milliards d’euros dans des technologies qui ne seront que transitoires » avec la fin programmée de la vente des véhicules neufs thermiques à l’horizon 2035. « La filière est disposée à relever le défi de normes d’émission de véhicules plus sévères, mais à condition que son coût soit acceptable », résume Marc Mortureux, directeur général de la Plate-forme automobile, qui représente le secteur en France.
Les industriels français craignent aussi que certaines de leurs orientations technologiques soient rendues caduques par Euro 7. « Le classement du méthane et du protoxyde d’azote comme polluants, cela tue tous les véhicules à gaz, se désespère Gilles Le Borgne, patron de l’ingénierie du groupe Renault, rappelant que 30 % des ventes de nouvelles Dacia se font en GPL (gaz de pétrole liquéfié). Mais bon, on peut dire ce qu’on veut, personne ne nous écoute. »
« Ni infaisable techniquement ni hors de prix »
Ce n’est pas vraiment l’avis de l’ONG internationale Transport & Environment (T & E). Dans un rapport publié le 23 septembre, elle dénonce l’intense lobbying de l’industrie automobile et de son principal représentant à Bruxelles, l’Association des constructeurs européens d’automobiles (ACEA) : « Rien qu’en 2020 l’ACEA (…) a dépensé près de 9 millions d’euros en lobbying auprès de Bruxelles. »
« La norme Euro 7 n’est ni infaisable techniquement ni hors de prix et ne revient pas à interdire le moteur thermique, énumère Diane Strauss, directrice pour la France de T & E. La Commission estime que le changement de norme ne relèverait le prix d’une voiture que de 100 à 500 euros, soit moins que le coût de l’option peinture d’une Golf. »
> Lire aussi  Faire accepter la voiture électrique, un défi pour les industriels
Mme Strauss fustige en particulier « l’action des autorités françaises, très en pointe pour vider Euro 7 de sa substance ». Selon les observateurs bruxellois, les pays producteurs d’automobiles comme la France, l’Italie ou l’Allemagne (selon la coloration de sa nouvelle coalition au pouvoir) devraient s’opposer au texte. En revanche, les Pays-Bas, l’Autriche, la Belgique, le Danemark, la Grèce et l’Irlande le soutiendront probablement.
Reste une certitude : des modèles thermiques seront vendus jusqu’en 2035. Et ils sillonneront encore les routes européennes pendant une quinzaine d’années supplémentaires. Même les véhicules électriques continueront à émettre des polluants : les particules issues de l’abrasion des freins et des pneus. Karima Delli a écrit à la Commission pour s’assurer qu’elles seront bien incorporées à la future norme, ce qui n’est, pour l’heure, pas le cas.
Enjeu sanitaire de taille
Thierry Breton, le commissaire européen au marché intérieur, s’est voulu rassurant dans sa réponse, transmise cet été : « Ces particules font partie des émissions prises en compte dans l’analyse d’impact appuyant la préparation du règlement sur les polluants Euro 7. » Plusieurs publications scientifiques ont déjà montré leur caractère nocif.
Une étude européenne publiée en novembre 2020 dans la revue Nature estime que les particules issues de l’usure des freins et des pneus, par leur potentiel oxydant, sont plus toxiques que les gaz d’échappement. L’enjeu sanitaire est de taille. Le trafic routier est une source importante de pollution, en particulier dans les grandes agglomérations.
> Lire aussi  Les collectivités locales face à la question du « verdissement » des autobus
Une étude publiée en janvier dans la revue The Lancet Planetary Health estime que l’exposition au dioxyde d’azote, gaz toxique émis principalement par les diesels, est à l’origine de plus de 2 500 morts prématurées par an dans une métropole comme Paris. En matière de qualité de l’air, le Parlement européen réclame un alignement sur les nouvelles normes de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), beaucoup plus exigeantes que celles de l’UE. Une proposition législative est attendue fin 2022.
La norme Euro 7 sera l’un des principaux leviers pour les faire appliquer. A l’instar de l’OMS, l’Agence nationale de sécurité sanitaire (Anses) préconise de cibler en priorité les particules ultrafines, aujourd’hui non réglementées bien qu’elles soient les plus dangereuses. Dans un avis rendu en juillet 2019, l’Anses recommande non seulement la promotion de technologies capables de « réduire drastiquement l’émission de polluants », comme l’électrique, « mais aussi et surtout la réduction du trafic ».
<https://www.lemonde.fr/economie/article/2021/10/03/automobile-bataille-autour-de-la-future-norme-antipollution-euro-7_6096891_3234.html>
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En audio
18- Le gaz naturel est-il aussi vertueux qu'il n'en a l'air ?, France Inter, Camille passe au vert, 27/09/21, 14h33
Camille Crosnier

On croise poids-lourds ou bus arborant fièrement qu'ils roulent au gaz naturel. Mais le gaz est une énergie fossile au même titre que le pétrole et le charbon. Et la fédération Transport & Environment alerte aujourd'hui sur les conséquences du gaz naturel pour la pollution de l'air en particulier
> Chronique (4 min) à réécouter à :
<https://www.franceinter.fr/emissions/camille-passe-au-vert/camille-passe-au-vert-du-lundi-27-septembre-2021 <https://www.franceinter.fr/emissions/camille-passe-au-vert/camille-passe-au-vert-du-lundi-27-septembre-2021>>
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En images
19- Seine-Maritime : des communes expérimentent l’extinction nocturne de leurs lampadaires, France 3, Le 12/13, 27/09/21

Et si les villes éteignaient les lumières la nuit pour réduire leur impact sur l’environnement et faire des économies ? Dans la métropole de Rouen (Seine-Maritime), la majorité des communes a adopté l’initiative, à l’image de Sotteville-lès-Rouen. 
À Sotteville-lès-Rouen, en Seine-Maritime, un quart des lampadaires sont éteints chaque nuit de 1 heure à 5 heures du matin depuis la mi-juillet. Une expérimentation qui concerne un tiers de la population, soit 10 000 habitants. Et pour certains, cette extinction des feux a allumé des inquiétudes. "Il y a beaucoup de questions autour de l’insécurité, de cambriolages ou autres. On explique les chiffres, notamment le fait que 80% des cambriolages ont lieu la journée, ce qui rassure un peu", assure Pierre-Arnaud Prieur, conseiller municipal délégué à la Biodiversité et à la nature en ville. 
17% d’économies sur l’éclairage public
Si les rues des quartiers résidentiels sont plongées dans le noir, les halos de lumière ne sont jamais loin, puisque les grands axes sont, eux, éclairés. L’initiative a plusieurs intérêts : lutter contre la pollution lumineuse, favoriser la biodiversité et apaiser la circulation. Un véhicule roulant dans une zone non éclairée a en effet tendance à ralentir. Pour les rares habitants croisés durant les heures d’extinction, les travailleurs du petit matin, ça ne pose pas de problème, comme l’assure un éboueur, qui estime que son travail n’est pas affecté. Depuis le début de l’expérimentation, la métropole a réalisé 17% d’économies sur le budget de l’éclairage public. 
>> Reportage à voir à :
<https://www.francetvinfo.fr/economie/energie/seine-maritime-des-communes-experimentent-lextinction-nocturne-de-leurs-lampadaires_4786307.html <https://www.francetvinfo.fr/economie/energie/seine-maritime-des-communes-experimentent-lextinction-nocturne-de-leurs-lampadaires_4786307.html>>
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20- Énergie : l'électricité moins chère en France que dans d'autres pays d'Europe, France 3, Le 19/20, 01/10/21

Présent sur le plateau du 19/20, vendredi 1er octobre, le journaliste François Beaudonnet compare les prix de l'électricité en France avec ceux de ses voisins européens.
Malgré la hausse du prix de l'énergie, la France est un des pays en Europe où l'électricité est la moins chère. "La France, c'est 19 centimes le kilowatt-heure, en Allemagne c'est 30 centimes le kilowatt-heure, 28 en Belgique, 23 en Espagne, en Italie et au Royaume-Uni", rapporte le journaliste François Beaudonnet, présent sur le plateau du 19/20 vendredi 1er octobre. Ce faible coût de l'électricité s'explique par l'utilisation du nucléaire, qui est moins cher que les énergies renouvelables. Pourtant, il existe certaines régions de l'Europe où l'électricité est disponible à un meilleur tarif.
L'Islande mise sur la géothermie
François Beaudonnet souligne que certains citoyens européens dépensent encore moins d'argent que les Français pour leur électricité. "En Islande, imaginez, c'est 13 centimes du kilowatt-heure, grâce à la géothermie, l'eau chaude qui sort du sol. En Bulgarie, c'est 10 centimes le kilowatt-heure", rajoute-t-il. Une somme très faible expliquée par l'utilisation du charbon. Un faible coût du prix de l'électricité ne devrait pas avoir lieu, "sauf si l'État le décide", explique le journaliste. En cause, les nombreuses taxes sur l'énergie et le traitement des centrales nucléaires, qui deviennent vieillissantes.
> Plateau à voir à :
<https://www.francetvinfo.fr/economie/energie/energie-l-electricite-moins-chere-en-france-que-dans-la-majorite-de-l-europe_4791779.html>
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