[revue-presse-FNH] Petite revue de presse centrée sur eau, santé, consommation, tourisme, sports, loisirs, pollutions et déchets (jeudi 14 octobre)

Florence de Monclin f.demonclin at fnh.org
Jeu 14 Oct 08:03:54 CEST 2021


Bonjour à tous,
  
Un petit tour d'horizon avec deux possibilités d'accès aux dépêches et articles suivants : 
–> Un accès 'rapide' direct à la source de l'article (hors abonnement) par un lien hypertexte sur son intitulé dans le sommaire ; si un lien vers un article ne fonctionne pas, vous pouvez retrouver son contenu dans le corps du mail à l'item correspondant.
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1- Le sud de la Californie touché par une marée noire <https://www.la-croix.com/Le-sud-Californie-touche-maree-noire-2021-10-03-1301178650>, AFP, 03/10/21, 20:00
2- S’informer, entretenir, réparer… Les bons réflexes pour ne plus jeter <https://www.lemonde.fr/planete/article/2021/10/04/s-informer-entretenir-reparer-les-bons-reflexes-pour-ne-plus-jeter_6096983_3244.html>, Le Monde, 04/10/21, 00h28 
3- Plus de 30 millions de téléphones dorment dans les tiroirs des Français <https://www.enviro2b.com/2021/10/04/plus-de-30-millions-de-telephones-dorment-dans-les-tiroirs-hexagonaux/>, Enviro2B, 04/10/21
4- En 2050, plus de cinq milliards de personnes auront du mal à accéder à de l'eau <https://www.geo.fr/environnement/en-2050-plus-de-cinq-milliards-de-personnes-auront-du-mal-a-acceder-a-de-leau-206596>, AFP, 05/10/21, 18:00
5- A Marseille, tollé après le déversement de tonnes de déchets dans la mer <https://www.lepoint.fr/societe/a-marseille-tolle-apres-le-deversement-de-tonnes-de-dechets-dans-la-mer-05-10-2021-2446439_23.php>, AFP, 05/10/21, 19:00
6- Contre l’obsolescence des ordinateurs, des ateliers de « bidouille numérique » <https://reporterre.net/Contre-l-obsolescence-des-ordinateurs-des-ateliers-de-bidouille-numerique>, Reporterre, maj le 06/10/21 à 09h39
7- 18.000 opposants au pass sanitaire déboutés par la Cour européenne des droits de l’homme <https://www.huffingtonpost.fr/entry/pourquoi-la-cedh-a-deboute-18000-opposants-au-pass-sanitaire_fr_615eb812e4b015457dcc45e1>, Le HuffPost avec AFP, 07/10/21, 11:28
8- Réparation des objets : le gouvernement recule au profit du « tout jetable » <https://reporterre.net/Reparation-des-objets-le-gouvernement-recule-au-profit-du-tout-jetable>, Reporterre, 07/10/21, 15h51
9- Emballages ménagers : le nouvel info-tri est dévoilé <https://www.actu-environnement.com/ae/news/emballages-menagers-nouvel-info-tri-devoile-38314.php4>, Actu-environnement, 07/10/21
10- UE : Le colorant E171 sera interdit dès janvier 2022 <https://www.20minutes.fr/planete/3143747-20211008-ue-colorant-e171-interdit-janvier-2022>, 20 Minutes avec AFP, 08/10/21, 17h26
11- Sondage. 84% des Parisiens jugent que leur ville est sale <https://www.lejdd.fr/JDD-Paris/sondage-84-des-parisiens-jugent-que-leur-ville-est-sale-4070698>, Le JDD, 09/10/21, 23h12
12- Les fruits et légumes qui seront vendus sans plastique et ceux qui bénéficient d'une exemption <https://www.lejdd.fr/Societe/info-jdd-les-fruits-et-legumes-qui-seront-vendus-sans-plastique-et-ceux-qui-beneficient-dune-exemption-4070713>, Le JDD, 09/10/21, 23h45
13- La paille en plastique, fléau des océans pour des siècles et des siècles <https://www.lemonde.fr/m-le-mag/article/2021/10/10/la-paille-en-plastique-fleau-des-oceans-pour-des-siecles-et-des-siecles_6097805_4500055.html>, M le Mag, 10/10/21, 10h00 
14- Stocamine : le confinement définitif des déchets à Wittelsheim devant la justice <https://www.francebleu.fr/infos/environnement/stocamine-le-confinement-definitif-des-dechets-a-wittelsheim-devant-la-justice-1633693757>, France Bleu Alsace, 10/10/21, 15:05
15- Enquête. Les cartes bancaires se veulent plus « écoresponsables » <https://www.lemonde.fr/argent/article/2021/10/11/les-cartes-bancaires-se-veulent-plus-ecoresponsables_6097928_1657007.html>, Le Monde, 11/10/21, 16h00
16- A Marseille, une partie des déchets plastique s’est diluée en mer et constitue une « pollution invisible » <https://www.lemonde.fr/planete/article/2021/10/11/dechets-a-marseille-une-semaine-apres-les-intemperies-une-partie-des-plastiques-s-est-diluee-en-mer-et-constitue-une-pollution-invisible_6097917_3244.html>, Le Monde, 11/10/21, 16h42
17- Le rôle des déodorants dans l’apparition des cancers du sein pointé par une nouvelle étude <https://www.lemonde.fr/sciences/article/2021/10/12/le-role-des-deodorants-dans-l-apparition-des-cancers-du-sein-pointe-par-une-nouvelle-etude_6098065_1650684.html>, Le Monde, 12/10/21, 17h08
18- Chasseurs de virus : la délicate gestion des risques de contamination <https://www.lemonde.fr/sciences/article/2021/10/12/chasseurs-de-virus-la-delicate-gestion-des-risques-de-contamination_6097986_1650684.html>, Le Monde, 12/10/21, 17h31
19- Pollution de l’air : le Grand Est exclu des indemnisations de l’État <https://www.dna.fr/environnement/2021/10/12/pollution-de-l-air-le-grand-est-exclu-des-indemnisations-de-l-etat>, Les DNA, 12/10/21, 18:58
En images
20- Infographie. Burger, jean, voiture… combien de litres d’eau pour les produire ? <https://www.wedemain.fr/dechiffrer/burger-jean-voiture-combien-de-litres-d-eau-pour-les-produire_a4396-html/>, We Demain, 04/10/21
21- Consommation : les Français apprennent à réparer par eux-mêmes <https://www.francetvinfo.fr/economie/consommation-les-francais-apprennent-a-reparer-par-eux-memes_4800303.html>, France 2, journal de 20h, 08/10/21
22- Une idée pour la France : le marché de l'occasion pour les équipements sportifs <https://www.francetvinfo.fr/sports/une-idee-pour-la-france-le-marche-de-l-occasion-pour-les-equipements-sportifs_4803559.html>, France 2, journal de 13h, 11/10/21
23- Intempéries à Marseille : le fleuve de l’Huveaune toujours pollué une semaine après <https://www.lci.fr/environnement-ecologie/video-intemperies-a-marseille-le-fleuve-de-l-huveaune-toujours-pollue-une-semaine-apres-2198796.html>, TF1, journal de 20h, 12/10/21

Bien à vous,
Florence

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FLÉAUX DU JOUR : — En Californie c’est une course contre la montre pour contenir une marée noire qualifiée de catastrophe environnementale par les autorités. (cf. item 1 & suite)
— Après les fortes intempéries, les plages de Marseille ont été ensevelies sous des tonnes de déchets qui n’avaient pas été collectés du fait de grèves des éboueurs. (cf. item 5, suite, 16 & 23)
COMPORTEMENTS DU JOUR : Les bons réflexes pour ne plus jeter mais le le fonds destiné à la réparation d’objets du quotidien pourrait voir son budget divisé de moitié par un nouveau décret. (cf. item 2, 6, 8, 21 & 22)
VIDÉO DU JOUR : Si vous voulez voir les effets d’une paille en plastique négligemment abandonnée et être dégoûté à jamais par ce geste, regardez la vidéo sur la tortue marine. (cf. item 13)
M’ENFIN DU JOUR : — Le dioxyde de titane, colorant toxique, sera interdit dans l’Union européenne dès janvier 2022 concernant son utilisation dans l’alimentation. (cf. item 10)
— Le décret interdisant au 1er janvier 2022 les emballages plastiques pour les fruits et légumes est paru mais il y aura des exceptions jusqu'en 2026. (cf. item 12 & suite)
— En PVC recyclé, en amidon de maïs, et même en bois : la carte « bleue » voit vert. (cf. item 15)
ÉTUDE DU JOUR : Des chercheurs suisses ont montré que les sels d’aluminium contenus dans les déodorants antitranspirants provoquent chez les hamsters une instabilité génomique dans les cellules… que l’on retrouve dans presque toutes les tumeurs humaines. (cf. item 17 & suite)
QUESTIONNEMENTS DU JOUR : Ils sont virologues ou vétérinaires et parcourent le monde pour traquer les pathogènes susceptibles de provoquer la prochaine pandémie. Mais comment le risque est-il encadré sur le terrain et dans les labos habilités à étudier les agents infectieux ? (cf. item 18)
CHIFFRES DU JOUR : — Au moins 30 millions de téléphones utilisés dormiraient dans les tiroirs des Français selon l’ARCEP. (cf. item 3)
— Plus de 5 milliards de personnes pourraient avoir des difficultés à accéder à de l'eau en 2050, a mis en garde l'Organisation météorologique mondiale. (cf. item 4)
— Huit Parisiens sur dix jugent que leur ville est sale, soit un peu moins qu'en 1974, mais beaucoup plus qu'il y a trente ans. (cf. item 11)
— Une récente enquête menée par “Envoyé spécial” montre qu’en ajoutant consommation directe et indirecte, notre consommation totale s’élève à près de 4 000 litres d’eau par jour et par personne. La quantité nécessaire pour produire un seul œuf est par exemple évaluée à 200 litres. Il faut 325 litres pour une baguette de pain ; 850 litres pour une brique de jus d’orange ; 4 000 litres pour un paquet de café, etc. (cf. item 20)
NOTRE ACTU : A suivre sur notre site Internet <http://www.fondation-nature-homme.org/>, Facebook <https://www.facebook.com/FondationNH/>, Twitter <https://twitter.com/fondationNH> ou Instagram <https://www.instagram.com/fondationNH/>.
> Plan de relance, loi climat... Décryptage et propositions pour des avancées écologiques et sociales qui comptent <http://www.fondation-nature-homme.org/sites/default/files/presse/dp-plan-relance-fnh.pdf>
> Le temps est venu de poser les premières pierres d’un nouveau monde <https://www.fondation-nicolas-hulot.org/le-temps-est-venu-lappel-de-nicolas-hulot-pour-poser-les-premieres-pierres-dun-nouveau-monde/>
> 10 mesures pour juger de la pertinence des programmes des candidats aux élections municipales <http://www.fondation-nature-homme.org/magazine/ecolos-et-sociales-les-prochaines-municipales>
> Baromètre des mobilités du quotidien - Coût, manque d'alternatives : les Français prisonniers de la voiture <http://www.fondation-nature-homme.org/magazine/cout-manque-dalternativesles-francais-prisonniers-de-leur-mode-de-transport>
> Guide en ligne. 7 propositions pour contribuer au grand débat national <http://www.fondation-nature-homme.org/magazine/7-propositions-pour-contribuer-au-grand-debat-national/>
> Pétition. L’Affaire du Siècle. Climat : stop à l’inaction, demandons justice ! <https://laffairedusiecle.net/>
> Let’sbio ! Le Bonus cantine Bio et Locale <https://www.letsbio.org/>
> 30 gestes et astuces pour réduire sa conso d’énergie <https://www.fondation-nicolas-hulot.org/economies-denergie-au-quotidien-trucs-et-astuces-pour-depenser-moins/>
> Groupe Facebook "Infos et astuces pour économiser l’énergie <https://www.facebook.com/groups/208132273169772/?utm_campaign=GE2018&utm_medium=E5&utm_source=GE2018E516>"
> Une collection de vidéos pour décrypter les enjeux écologiques et climatiques <https://www.youtube.com/playlist?list=PLh--7obE3XQ4Ku7J6VzsvlsKayQqvJTq9>
> Pétition. TAFTA, CETA : des traités climaticides qui menacent nos démocraties. <http://fondation-nicolas-hulot.org/action/tafta-ceta-des-traites-climaticides-qui-menacent-nos-democraties/?_ga=1.254849352.1537587716.1214298697>
> Crèches : arrêtons d’intoxiquer nos enfants <https://www.youtube.com/watch?v=FMjygtDmPSM>
> L'APPEL DES SOLIDARITÉS porté par plus de 80 ONG & associations de tous horizons <http://www.comite21.org/reseau-adherents/actualites.html?id=11056>
> 2nd édition de My Positive Impact : les 6 lauréats du public et les 3 lauréats du jury <https://www.fondation-nicolas-hulot.org/trophees-pour-le-climat-my-positive-impact/>
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1- Le sud de la Californie touché par une marée noire, AFP, 03/10/21, 20:00

Les autorités américaines tentaient dimanche de contenir un écoulement d'hydrocarbures près des côtes de la Californie, couvrant près de 34 kilomètres carrés et dont les dégâts sur l'environnement se faisaient déjà sentir.
La marée noire aura des "conséquences irréversibles sur l'environnement", a dénoncé une responsable locale, Katrina Foley, de nombreux poissons et oiseaux morts ayant été retrouvés sur la côte.
La localité la plus affectée, Huntington Beach, au sud de Los Angeles, a dû annuler le dernier jour d'un spectacle aérien, le Pacific Airshow, afin d'assurer "un accès complet et sans entraves à l'environnement marin".
L'origine de cet écoulement, estimé par la municipalité à près de 480.000 litres, n'a pas encore été déterminée avec certitude mais il s'agirait d'une fuite d'un oléoduc à environ 8 km de la côte, selon Mme Foley.
De premières analyses de l'hydrocarbure ont montré qu'il s'agissait de "pétrole brut post-production", selon cette responsable.
Avertissant de la "toxicité" de cette substance, Huntington Beach a demandé aux habitants de se tenir à l'écart des zones concernées, d'éviter la plage et de ne pas se baigner.
D'importants efforts d'endiguement de cette marée noire étaient en cours dimanche, les services de la ville étant à pied d'œuvre, selon un communiqué.
"Des systèmes d'écumage et des barrages flottants ont été déployés pour empêcher que le pétrole n'atteigne la réserve écologique de Bolsa Chica et les zones humides de Huntington Beach", détaille le texte.
Ces zones humides subissent toutefois déjà "des conséquences écologiques importantes", regrette-t-il.
<https://www.la-croix.com/Le-sud-Californie-touche-maree-noire-2021-10-03-1301178650>
Sur le même sujet : 
> Marée noire en Californie : les autorités déplorent une « catastrophe environnementale » <https://www.lemonde.fr/planete/article/2021/10/04/maree-noire-en-californie-les-autorites-deplorent-une-catastrophe-environnementale_6097107_3244.html>, Le Monde avec AFP, 04/10/21, 22h58 
> Course contre la montre en Californie pour contenir une marée noire <https://www.geo.fr/environnement/course-contre-la-montre-en-californie-pour-contenir-une-maree-noire-206565>, AFP, 05/10/21, 20:00
> Une marée noire dévaste les côtes de Californie et questionne la vétusté des infrastructures de l'État <https://www.novethic.fr/actualite/environnement/pollution/isr-rse/une-maree-noire-devaste-les-cotes-de-californie-et-questionne-la-vetuste-des-installations-150209.html>, Novethic, 05/10/21
> L'ancre d'un navire à l'origine de la marée noire en Californie ? <https://www.sciencesetavenir.fr/nature-environnement/l-ancre-d-un-navire-a-l-origine-de-la-maree-noire-en-californie_158083>, AFP, 06/10/21, 01:00
> Après la fuite sur un oléoduc californien, "Surf City" broie du noir <https://information.tv5monde.com/info/apres-la-fuite-sur-un-oleoduc-californien-surf-city-broie-du-noir-427503>, AFP, 07/10/21, 08:00
> Marée noire en Californie : la fuite sur l'oléoduc peut-être vieille d'un an <https://information.tv5monde.com/info/maree-noire-en-californie-la-fuite-sur-l-oleoduc-peut-etre-vieille-d-un-427809>, AFP, 10/10/21, 17:00
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2- S’informer, entretenir, réparer… Les bons réflexes pour ne plus jeter, Le Monde, 04/10/21, 00h28 
Catherine Rollot

Chaque mois, « La Matinale » vous propose une série de gestes à adopter pour réduire votre impact sur la planète. 
La liste de la matinale
Acheter, utiliser, remplacer et jeter… Sursollicités par des produits neufs à bas prix ou vendus comme toujours plus performants, les consommateurs ont longtemps perdu le réflexe de la réparation. A la moindre panne, nombreux sont les articles mis au rebut sans même avoir été démontés. A quoi bon s’embêter quand on peut leur trouver facilement un remplaçant, que le coût de la réparation est élevée, les délais longs, ou que la conception de l’appareil rend tout démontage impossible ?
Pourtant, jeter n’est pas une fatalité. Les possibilités de remettre en état de marche soi-même ou de faire appel à une aide extérieure à moindres frais se sont développées. La durabilité comme la réparabilité redeviennent des arguments de vente, au diapason avec une évolution législative en cours. Voici quelques pistes pour laisser une chance à son smartphone ou à sa bouilloire électrique de reprendre du service.
> Débutant
• Traquer les indices 
Depuis le 1er janvier 2021, un indice de réparabilité a fait son apparition sur les étiquettes de cinq catégories de produits électriques et électroniques (ordinateurs portables, lave-linge à hublot, smartphones, téléviseurs et tondeuses à gazon électriques). Ce logo représentant un tournevis de cinq teintes différentes (du rouge au vert) est accompagné d’une note allant de 0 à 10. Le vert foncé correspond aux appareils les mieux notés (entre 8 et 10) et donc les plus réparables. Le rouge vif en revanche pointe les mauvais élèves (entre 0 et 1,9). En achetant un produit à l’indice élevé, le consommateur réduit le risque de devoir le remplacer en cas de panne.
Cet outil d’information aux consommateurs censé être obligatoire – mais la loi n’a prévu d’amendes en cas de non-affichage des fabricants qu’à partir de 2022 – devrait ensuite s’élargir à une plus grande gamme d’équipements. Pour faciliter la comparaison avant l’achat, la plate-forme Indicereparabilite.fr met en accès libre toutes les notes déjà publiées sur les appareils actuellement sur le marché. Créé par l’association Halte à l’obsolescence programmée (HOP) et le site Commentreparer.com, Produitsdurables.fr, répertorie quant à lui les meilleurs produits à partir des avis d’internautes, d’experts du service après-vente et d’études.
La disponibilité des pièces détachées doit aussi être vérifiée en amont de l’achat. La loi relative à la consommation (dite loi Hamon) oblige le vendeur à informer le client sur leur délai de mise à disposition, pour les articles vendus depuis mars 2015. Mais dans les faits, cette information est tout simplement absente quand le fabricant ne propose rien. Evitez donc les équipements sans cette mention, car il sera difficile voire impossible de les réparer. Bonne nouvelle, pour lever cette ambiguïté, à partir du 1er janvier 2022, la loi évolue. Le fabricant devra indiquer clairement si les pièces sont disponibles mais aussi quand elles ne le sont pas. Le délai de fourniture aux vendeurs et réparateurs, professionnels ou non, passera de deux mois actuellement à quinze jours. Il sera alors plus facile et plus rapide d’obtenir le matériel pour se lancer dans la réparation. En attendant, ouvrez l’œil.
• Entretenir
Pour voir leur vie prolongée au maximum, la plupart des équipements requièrent un entretien régulier. C’est tout bête mais la grande majorité des pannes des appareils électroménagers sont évitables. Selon l’Agence de la transition écologique (Ademe), un appareil sur deux déposé au service après-vente (SAV) souffre juste d’un manque de soin, et ne nécessite aucune pièce de rechange. C’est même vrai dans 60 % des cas pour le gros électroménager. Filtres ou tuyaux bouchés, entartrage et grilles de ventilation obstruées sont les trois causes principales des défauts de fonctionnement. Il suffit de vider le bac à miettes et de retourner régulièrement le corps d’un grille-pain, pour éviter 70 % des défauts de fonctionnement causés par les bouts de pains accumulés dans l’appareil. De même, dépoussiérer, nettoyer, dégivrer ou détartrer le petit comme le gros électroménager permet de les faire durer mais aussi de gagner en performance énergétique. Bon pour la planète et le porte-monnaie.
> Intermédiaire
• Identifier l’origine de la panne
Premier réflexe à avoir face à un objet cassé ou en panne, vérifiez toujours si vous ne pouvez pas le réparer avant de le mettre au rebut. Il est important aussi de s’assurer que la garantie légale (deux ans) ne court plus. D’où l’importance de conserver notices et factures. Durant cette période, il est plus sûr de faire réparer gratuitement votre appareil par l’organisme qui vous l’a vendu ou le fabricant. En tentant de vous débrouiller vous-même et en cas d’échec de la réparation, vous risquez de perdre la garantie.
Avant de démonter complètement votre aspirateur, il convient d’identifier l’origine de son dysfonctionnement. Sur Internet, des sites proposent des outils de diagnostic. Les pas à pas de Murfy, Spareka ou la chaîne YouTube SOS Accessoire aident à trouver en quelques minutes et gratuitement la cause des défaillances les plus courantes, de l’électroménager aux outils de jardin. Pour l’automobile, Minute-auto.fr liste les problèmes les plus fréquents. On peut citer aussi le site Longuevieauxobjects.gouv.fr, de l’Ademe, très complet (conseils, liens, liste de réparateurs…)
• Dénicher la pièce et le tuto
Une fois le diagnostic établi, le bricoleur du dimanche devra décider s’il se sent compétent pour sortir la boîte à outils. L’autoréparation est facilitée aujourd’hui par la multitude d’acteurs en ligne qui vendent des pièces détachées pour les smartphones, l’électroménager (Spareka.fr, 1001pieces.com, Sosav.fr, iFixit.com) ou encore l’automobile (Oscaro.com, Mister-auto.com ou Yakarouler.com…). En plus de la vente, la grande majorité de ces acteurs mettent à disposition pléthore de tutoriels et conseils gratuits. Pour ceux qui doutent de leurs capacités ou font face à un problème complexe, ce type de plates-formes propose souvent aussi un service payant d’accompagnement à la réparation grâce à la visioconférence avec un technicien ou même un forfait fixe de réparation transparent et économique (Murfy).
• Se faire aider
Sur Internet, on ne compte plus les forums d’entraide qui mutualisent expériences et conseils. Certains sont spécialisés dans une catégorie d’objets, d’autres sont plus généralistes. Le plus connu d’entre eux Commentreparer.com revendique près de 60 000 visiteurs par mois. Pour ceux qui manquent de matériel ou de techniques, les ateliers de réparation de vélo ou les garages en libre-service ou participatifs sont une bonne solution pour remettre en état sa voiture ou son vélo. De nombreuses adresses sont recensées sur Heureux-cyclage.org ou Selfgarage.org.
> Confirmé
• Partager ses compétences
Vous faites partie des personnes qui savent tout faire de leurs mains ? Pourquoi ne pas mettre vos compétences au service des néophytes de la panne en étant bénévole dans un Repair Café. Né aux Pays-Bas, ce réseau se retrouve dans des lieux mis à disposition par une association ou une mairie où les gens se réunissent pour réparer ensemble. Ouverts à tous et gratuits (en dehors de l’achat d’éventuelles pièces détachées), ils sont actuellement près de 300 actifs en France.
Autre lieu de la bidouille et de la débrouille, les FabLabs, ces ateliers participatifs high-tech où l’on fabrique et où on répare grâce à des outils à commande numérique comme les imprimantes 3D. On peut ainsi reproduire des pièces de rechange qui ne sont plus disponibles sur le marché, et prolonger la durée de vie de ses équipements. Plus de 400 ateliers de ce type existent en France, répertoriés sur des sites comme celui du Réseau français des FabLabs ou sur la carte interactive réalisée par le média spécialisé Makery. Ouverts au grand public, ils sont animés par des membres bénévoles, prêts à partager leurs compétences et un peu de leur temps. Et à rendre le remplacement… obsolète.
<https://www.lemonde.fr/planete/article/2021/10/04/s-informer-entretenir-reparer-les-bons-reflexes-pour-ne-plus-jeter_6096983_3244.html>
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3- Plus de 30 millions de téléphones dorment dans les tiroirs des Français, Enviro2B, 04/10/21
Rédaction

À l’occasion de la semaine européenne du développement durable qui se déroule jusqu’au 8 octobre prochain, le réseau de magasins Hubside.Store organise une collecte de téléphones usagés afin de leur donner une seconde vie.
Effets de mode, publicité ou offres promotionnelles… Les consommateurs sont régulièrement invités à acheter de nouveaux téléphones et équipements multimédia. Batteries inamovibles, manque de pièces détachées, utilisation de systèmes d’exploitation exclusifs… Or, dans la plupart des cas, les smartphones ne sont pas conçus pour être réparés. Résultat, au moins 30 millions d’appareils utilisés dormiraient dans les tiroirs des Français selon l’ARCEP. Pour sensibiliser le grand public à la nécessité de recycler leurs appareils inutilisés afin de leur donner une seconde vie, Hubside.Store s’est associé aux Ateliers du Bocage, à Ecologic et à Emmaüs.
>> Suite à lire à :
<https://www.enviro2b.com/2021/10/04/plus-de-30-millions-de-telephones-dorment-dans-les-tiroirs-hexagonaux/>
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4- En 2050, plus de cinq milliards de personnes auront du mal à accéder à de l'eau, AFP, 05/10/21, 18:00

Plus de cinq milliards de personnes pourraient avoir des difficultés à accéder à de l'eau en 2050, a mis en garde mardi l'Organisation météorologique mondiale.
En 2018, elles étaient déjà 3,6 milliards a n'avoir pas eu un accès suffisant à l'eau pendant au moins un mois, explique un nouveau rapport de l'organisation onusienne.
L'OMM insiste aussi sur le fait que ces 20 dernières années, le stockage de l'eau dans les terres a diminué d'un centimètre par an, en tenant compte de la surface, du sous-sol mais aussi de l’humidité du sol, de la neige et de la glace.
Les pertes les plus importantes se produisent en Antarctique et au Groenland, mais "de nombreuses zones très peuplées situées à des latitudes plus basses connaissent des pertes significatives dans des endroits qui assurent habituellement un approvisionnement en eau", indique encore l'OMM. 
Ces pertes ont "des conséquences majeures pour la sécurité hydrique", souligne-t-elle, d'autant que "l'eau douce utilisable et disponible ne représente que 0,5 % de l'eau présente sur Terre".
En même temps, les aléas liés à l'eau ont augmenté ces deux dernières décennies : depuis 2000, le nombre de catastrophes liées aux inondations a augmenté de 134% par rapport aux deux décennies précédentes mais le nombre et la durée des sécheresses ont également augmenté de 29% au cours de cette même période. 
La plupart des décès et des dégâts économiques liés aux inondations se produisent en Asie, mais la sécheresse fait le plus de victimes en Afrique.
Pour l'OMM, il est essentiel d'investir aussi bien dans des systèmes permettant une meilleure gestion des ressources tout comme des systèmes d'alerte précoce. 
"Ces services, systèmes et investissements ne sont pas encore suffisants", note l'organisation.
Environ 60% des services météorologiques et hydrologiques nationaux -ceux-là même chargés d’offrir information et alertes aux autorités et au grand public- "ne disposent pas de toutes les capacités nécessaires pour fournir des services climatologiques à destination du secteur de l'eau".
L'organisation a déterminé que dans environ 40% des pays membres "aucune donnée n'est recueillie sur les variables hydrologiques de base" et dans "67% d'entre eux, il n'y a pas de données hydrologiques disponibles".
Les systèmes de prévision et d'alerte de bout en bout pour les sécheresses sont inexistants ou inadéquats dans un peu plus de la moitié des pays. Dans un tiers des pays membres, les systèmes de prévision et d'alerte pour les crues fluviales sont également inexistants ou inadéquats.
<https://www.geo.fr/environnement/en-2050-plus-de-cinq-milliards-de-personnes-auront-du-mal-a-acceder-a-de-leau-206596>
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5- A Marseille, tollé après le déversement de tonnes de déchets dans la mer, AFP, 05/10/21, 19:00
Julie Pacorel & Fabien Novial

"Un écocide", "une catastrophe écologique": à Marseille, élus comme riverains constataient mardi, effarés, les conséquences des pluies torrentielles qui ont charrié des tonnes de déchets sur les plages et en mer, relançant au passage le débat sur la propreté de la ville.
Sur la plage de l'escale Borély, dans le sud de la ville, des milliers de canettes jonchent le sable. Sur les monticules de plastique, gravats et pneus déversés par les pluies torrentielles, des riverains volontaires s'activent, ramassant même quelques rats morts.
"C’est fréquent à Marseille, tous les ans, à la même période, on a des échouages de déchets avec les pluies, mais là, en plus, il y a eu la grève des éboueurs, des montagnes de déchets partout, il y a eu du vent, les sacs étaient éventrés...", explique à l'AFP Isabelle Poitou, biologiste à la tête de l'association MerTerre.
Entre dimanche et lundi, "l'équivalent de plusieurs mois de pluie" s'est abattu sur Marseille selon Météo-France. Le fleuve Huveaune, en crue, a débordé de son lit et emporté des tas de détritus, y compris des bouteilles de gaz, des frigos, des pièces d'automobiles...
"Des images d'horreur", dénonçait mardi l'adjointe au maire de Marseille à l'Environnement Christine Juste, devant la presse: "Voilà un an que nous travaillons à changer l'image de Marseille (...) et là elle est abimée".
A l'origine du désastre, selon sa collègue Mathilde Chaboche, adjointe à l'Urbanisme, "une politique de gestion foncière complètement anachronique". Sous les mandatures précédentes, accuse-t-elle, "on a continué à bétonner de partout", oubliant "complètement que la nature avait besoin d'espace où l'eau puisse s'écouler".
C'est aussi "une question de tuyaux", ajoute-t-elle, Marseille manquant cruellement "d'un réseau d'évacuation des eaux pluviales".
- "Politique de caniveau" -
Les élus municipaux accusent la métropole, en charge de la propreté et de la gestion des déchets, de ne pas avoir su anticiper cet épisode météorologique certes exceptionnel mais prévisible, en faisant ramasser les ordures en urgence dans le week-end du fait de la grève, même si tous les agents n'ont pas repris le travail.
"La deuxième ville de France se doit de récupérer ses compétences à la fois pour la propreté, la voirie et les déchets", affirme Mme Juste, estimant que contrairement aux autres métropoles en France, celle d'Aix-Marseille-Provence n'a pas "un vrai projet métropolitain".
"Se servir d’une catastrophe naturelle pour faire de la politique de caniveau, c’est indigne d’élus responsables", ont répondu les élus de la majorité de droite à la métropole dans un communiqué. Sur Twitter, Martine Vassal, présidente LR de la métropole, a assuré photos à l'appui que les agents étaient "au travail" et nettoyaient les plages.
Loin des polémiques, sur les plages, associations et riverains continuaient de s'affairer mardi, craignant le Mistral annoncé dans les jours à venir qui pourrait ramener d'autres déchets encore.
"A cause du vent et des vagues, le nettoyage va devoir se prolonger sur plusieurs jours et j'appelle toutes les bonnes volontés à grossir les rangs des bénévoles associatifs car chaque déchet ramassé compte", a demandé le maire des 6e et 8e arrondissements Pierre Benarroche.
En mer, les marins-pompiers de Marseille ont initié une surveillance aérienne des côtes pour repérer les pollutions et organiser leur ramassage. De nombreuses aires marines protégées sont situées au large de Marseille, notamment dans le parc national des Calanques, le plus visité de France, aux portes de la ville.
<https://www.lepoint.fr/societe/a-marseille-tolle-apres-le-deversement-de-tonnes-de-dechets-dans-la-mer-05-10-2021-2446439_23.php>
Sur le même sujet : 
> Ramassage des déchets, conséquences sur l'environnement... Trois questions sur la pollution des plages après les intempéries à Marseille <https://www.francetvinfo.fr/meteo/inondations/marseille-trois-questions-sur-la-pollution-des-plages-apres-les-intemperies_4795697.html>, France info, 05/10/21, 17:21
> Les plages de Marseille ensevelies sous des tonnes de déchets après les fortes intempéries <https://www.lemonde.fr/planete/article/2021/10/05/les-plages-de-marseille-ensevelies-sous-des-tonnes-de-dechets-apres-les-fortes-intemperies_6097259_3244.html>, Le Monde avec AFP, 05/10/21, 23h00
> Le maire de Marseille en appelle à Macron face à la crise des déchets <https://www.france24.com/fr/info-en-continu/20211006-le-maire-de-marseille-en-appelle-%C3%A0-macron-face-%C3%A0-la-crise-des-d%C3%A9chets>, AFP, 06/10/21, 13:00
> Marseille, l'État tape du poing face aux ordures envahissant les rues <https://www.la-croix.com/Marseillaise-Etat-tape-poing-face-ordures-envahissant-rues-2021-10-06-1301179290>, AFP, 06/10/21, 22:00
> Les Marseillais se mobilisent pour nettoyer leurs plages <https://reporterre.net/Les-Marseillais-se-mobilisent-pour-nettoyer-leurs-plages>, Reporterre, 07/10/21, 19h08
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6- Contre l’obsolescence des ordinateurs, des ateliers de « bidouille numérique », Reporterre, maj le 06/10/21 à 09h39
Moran Kerinec, Lyon (Rhône)

Une nouvelle version de Windows — la onzième — arrive le 5 octobre. Elle provoquera la mise au rebut d’une pléthore d’ordinateurs devenus inadaptés. Cette gabegie de matériel informatique n’est pas une fatalité. Des associations organisent des soirées ouvertes à tous pour apprendre à installer des logiciels libres, alternatives plus sobres à Microsoft et MacOS.
« J’ai un problème avec Linux. » La quarantaine, mine déconfite, Nathalie s’est déplacée ce jeudi soir à la maison pour tous Salle des Rançy du 3e arrondissement de Lyon dans l’espoir de dépanner son ordinateur portable. « Il ne marche plus depuis trois semaines, je préfère venir ici avant d’envisager d’en acheter un nouveau », dit-elle. « On va faire un check-up », lui répond Gérard avec bonhomie. Il est membre de l’association lyonnaise pour le développement de l’informatique libre (Aldil) qui encadre cet atelier « jeudi bidouille numérique ».
L’Aldil organise régulièrement des formations pour accompagner les utilisateurs de logiciels libres dans la résolution de leurs problèmes informatiques, ou leur enseigner de nouvelles compétences numériques. L’accès est gratuit, l’aide garantie. « C’est plus humain et moins infantilisant qu’une hotline. On veut rendre les utilisateurs maîtres de leur équipement », explique Florent, l’un de ses membres. Dans son dos, Gérard guide Nathalie, lui dicte les lignes de commande — des mots-clés pour donner des ordres simples — à saisir dans un terminal. Objectif : s’approprier le langage et les réflexes en cas de nouvelle panne. Au cours d’« install party » — des « fêtes d’installation » —, l’Aldil et ses associations sœurs à travers la France proposent aussi aux novices d’installer des systèmes d’exploitation libres. Ces derniers sont un pied de nez à l’obsolescence organisée par les Gafam (acronyme pour Google, Apple, Facebook, Amazon et Microsoft).
>> Suite à lire à :
<https://reporterre.net/Contre-l-obsolescence-des-ordinateurs-des-ateliers-de-bidouille-numerique>
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7- 18.000 opposants au pass sanitaire déboutés par la Cour européenne des droits de l’homme (CEDH), Le HuffPost avec AFP, 07/10/21, 11:28

Guillaume Zambrano, maître de conférence en droit privé, proposait sur son site de compléter un formulaire pré-rempli pour multiplier les saisines de la Cour européenne des droits de l’homme (CEDH).
La CEDH a déclaré ce jeudi 7 octobre “irrecevables” la requête contre le pass sanitaire déposée par un professeur de droit, et les 18.000 “requêtes standardisées” qui l’accompagnaient.
Guillaume Zambrano, maître de conférence en droit privé à l’université de Montpellier, s’était opposé au pass sanitaire et avait créé un mouvement intitulé “NO PASS !!!” pour lutter contre son instauration. Sur son site internet, il proposait de compléter un formulaire pré-rempli pour multiplier les saisines de la CEDH.
Selon la CEDH, son objectif était de provoquer “l’embouteillage, l’engorgement, l’inondation” de la Cour, de “paralyser son fonctionnement” et “de forcer (sa) porte d’entrée” pour “faire dérailler le système”.
>> Suite à lire à :
<https://www.huffingtonpost.fr/entry/pourquoi-la-cedh-a-deboute-18000-opposants-au-pass-sanitaire_fr_615eb812e4b015457dcc45e1>
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8- Réparation des objets : le gouvernement recule au profit du « tout jetable », Reporterre, 07/10/21, 15h51
Alexandre-Reza Kokabi 

Pas même lancé, le fonds destiné à la réparation d’objets du quotidien pourrait voir son budget divisé de moitié par un nouveau décret. Des organisations dénoncent un rétropédalage du gouvernement et appellent à une mobilisation en ligne jusqu’au 14 octobre.
Le gouvernement va-t-il « tuer dans l’œuf » un dispositif destiné à encourager la réparation ? C’est ce que dénoncent les organisations Zero Waste France, Halte à l’obsolescence programmée (HOP) et les Amis de la Terre.
Le fonds réparation, prévu par la loi anti-gaspillage pour une économie circulaire de 2020, entrera en vigueur au 1er janvier 2022. Cette enveloppe financière permettra de diminuer le coût de la réparation de certains produits pour les consommateurs et consommatrices. Parmi les filières concernées : les équipements électriques et électroniques (EEE), l’ameublement, les jouets, les articles de sport et de loisirs, ainsi que les articles de bricolage et de jardin. Ce fonds ne sera pas abondé par l’État, mais par les industriels eux-mêmes, qui contribueront au coût de la réparation des produits qu’ils mettent sur le marché, dès lors qu’ils seront réparés au sein d’un réseau de réparateurs et réparatrices labellisés. En s’adressant à ce réseau labellisé, les particuliers bénéficieront ainsi d’un tarif moindre sur la réparation de leurs produits.
>> Suite à lire à :
<https://reporterre.net/Reparation-des-objets-le-gouvernement-recule-au-profit-du-tout-jetable>
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9- Emballages ménagers : le nouvel info-tri est dévoilé, Actu-environnement, 07/10/21
Philippe Collet

Citeo et Léko, les éco-organismes chargés de la filière de responsabilité élargie du producteur (REP) pour les emballages ménagers, viennent de présenter la nouvelle version de l'info-tri harmonisée. L'affichage des nouveaux pictogrammes entrera en vigueur le 1erjanvier prochain et se généralisera progressivement en 2022.
Le nouveau dispositif associe le Triman, des pictogrammes représentant les règles de tri applicables selon les emballages et un code basé sur les couleurs des bacs de tri (vert pour les emballages en verre, jaune pour tous les autres emballages).
Pour rappel, la loi relative à la lutte contre le gaspillage et à l'économie circulaire (Agec) prévoit que l'information du consommateur relative aux règles de tri des produits soumis à la REP soit harmonisée. Le décret d'application du dispositif confie aux éco-organismes concernés l'élaboration de l'info-tri, qui précise les modalités de tri ou d'apport du déchet issu des produits pour lesquels ils sont agréés.
Avant d'être repris par la loi, l'info-tri était une initiative de Citeo. La conception du nouvel info-tri a été lancé en 2019 par Citeo. Début 2021, Léko s'est joint aux travaux.
<https://www.actu-environnement.com/ae/news/emballages-menagers-nouvel-info-tri-devoile-38314.php4>
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10- UE : Le colorant E171 sera interdit dès janvier 2022, 20 Minutes avec AFP, 08/10/21, 17h26

Toxique. Cette interdiction du dioxyde de titane dans l’Union européenne concernera son utilisation dans l’alimentation
Les Etats de l’UE ont donné ce vendredi leur feu vert pour interdire dès 2022 le colorant E171 (dioxyde de titane) comme additif alimentaire, après une remise en cause de sa sécurité par le régulateur européen. Le E171, composé de particules de dioxyde de titanesous forme de poudre, est utilisé dans de nombreux produits alimentaires – confiseries, chewing-gums, pâtisseries, soupes ou plats cuisinés – pour ses propriétés colorantes (pigment blanc) et opacifiantes.
L’Autorité européenne de sécurité des aliments (EFSA) avait estimé début mai que l'E171 ne pouvait plus être considéré comme « sûr » en tant qu’additif alimentaire, car si l’absorption des particules de dioxyde de titane est faible, « elles peuvent s’accumuler dans l’organisme ». Le régulateur, qui avait mené son étude à la demande de Bruxelles, avait donc jugé ne pas pouvoir exclure la « génotoxicité » du composant, c’est-à-dire sa capacité à endommager l’ADN, le matériel génétique des cellules.
>> Suite à lire à :
<https://www.20minutes.fr/planete/3143747-20211008-ue-colorant-e171-interdit-janvier-2022>
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11- Sondage. 84% des Parisiens jugent que leur ville est sale, Le JDD, 09/10/21, 23h12
Bertrand Gréco

A la demande d'associations proches de #SaccageParis, l'Ifop a interrogé les habitants sur la propreté des rues et les mesures à prendre. Huit Grands Parisiens sur dix jugent que la ville est sale, soit un peu moins qu'en 1974, mais beaucoup plus qu'il y a trente ans.
Le constat est sans appel : 84% des Parisiens jugent que leur ville est sale, et 73% se disent "mécontents" de la propreté et de l'entretien de la capitale. Le sondage Ifop que publie aujourd'hui le JDD en exclusivité ressemble à un réquisitoire contre Anne Hidalgo, alors que la maire tente de faire décoller sa campagne présidentielle. "Le problème de la malpropreté à Paris est un caillou dans la chaussure de la candidate socialiste, pointe François Kraus, directeur du pôle politique-actualité à l'Ifop. C'est l'un des points noirs de son bilan. D'autant que le sentiment de saleté s'aggrave malgré ses multiples annonces."
Ce sondage nous confirme que l'immense majorité des Parisiens pense, comme nous, que cette ville est dans un état déplorable, pas entretenue, abandonnée
Cette étude a été commandée, et financée, par l'Union parisienne, un groupement d'associations* qui s'inscrit dans le mouvement #SaccageParis, lequel dénonce sur les réseaux sociaux la saleté et "l'enlaidissement" de la capitale. Les utilisateurs de ce mot-dièse anti-Hidalgo organisent d'ailleurs une manifestation ce dimanche, à 15 heures, place de l'Hôtel-de-Ville. Ils fustigent "l'anarchie organisée", "la zadisation des quartiers" ou "l'implacabilité dogmatique de la mairie". Présentée comme une "structure apolitique", l'Union parisienne est présidée par Claire-Amélie Pelosse, non encartée mais engagée à droite : elle figurait sur la liste de Pierre Liscia, un proche de Valérie Pécresse, aux municipales de 2020 dans le 18e arrondissement.
"Ce sondage nous confirme que l'immense majorité des Parisiens pense, comme nous, que cette ville est dans un état déplorable, pas entretenue, abandonnée, estime Rudy Maroudin, porte-parole de l'association. Et c'est de pire en pire!" Cet habitant de la porte d'Aubervilliers (18e) - "la porte de l'enfer", dit‑il - a voté Anne Hidalgo en 2014 et Rachida Dati en 2020. Sa présidente, elle, vit à Belleville depuis dix ans. Elle "ne supporte plus cette situation pitoyable", qu'elle définit comme "pire qu'à ­Mogadiscio [la capitale de la Somalie]".
L'insatisfaction des quartiers populaires
Selon l'Ifop, les plus insatisfaits des Parisiens sont ceux qui habitent dans les quartiers populaires (18e, 19e, 20e), où 90% des personnes interrogées trouvent que Paris est sale, contre 74% dans l'ouest de la ville. Pourtant, "plus on est à droite sur l'échiquier politique, plus on est mécontent", souligne le sondeur. Les catégories modestes sont les plus critiques (96%) ; les 18-24 ans, beaucoup moins (53%). François Kraus observe "plusieurs petits clivages géographiques, sociaux et politiques, mais globalement le mécontentement est massif".
L'institut de sondage a tenu à avoir une "perspective historique" en comparant la perception des habitants de l'agglomération parisienne - Paris et la petite couronne - en 2021 avec les résultats d'enquêtes effectuées il y a trente ans et (presque) cinquante ans. Si 78% des Franciliens sondés estiment aujourd'hui que Paris est sale, ils étaient 53% en 1991, sous Jacques Chirac, et 82% en 1974, du temps des préfets de la Seine. Le "record de mécontentement" n'est donc pas battu. Il faut rappeler que le sujet de la propreté a de tout temps animé la vie politique dans la capitale.
La première élection du maire de Paris depuis un siècle, en 1977, s'est largement jouée sur cette question, notamment sur les déjections canines, une vraie préoccupation à l'époque. C'est la raison pour laquelle Jacques Chirac a lancé les motocrottes en 1982, supprimées vingt ans plus tard par Bertrand Delanoë car trop coûteuses. En 1991, le maire RPR déclarait encore dans Le Parisien : "Il existe des problèmes permanents à Paris, qui créent dans certains quartiers une impression de saleté malgré nos efforts […]. Il y a aussi les dépôts sauvages sur les trottoirs, des déchets de toute nature, du sac en plastique mal ficelé au vieux réfrigérateur."
Anne Hidalgo refuse d'ouvrir les yeux sur l'ampleur du problème. La Ville dépense déjà 500  millions d'euros par an pour la propreté, avec le résultat qu'on connaît !
Parmi les solutions à mettre en œuvre, celle qui arrive en tête consiste à "faire payer des amendes aux gens qui salissent" (61%). "La pulsion répressive s'accroît", note le sondeur. Autres mesures réclamées : "renforcer les effectifs et les moyens" (50%), "multiplier les corbeilles de rue" (22%) ou, plus inattendue, "éliminer les pigeons" (21%). Cependant, 57% des personnes interrogées refusent de "payer un peu plus de taxes municipales" pour s'assurer d'une ville propre ; elles n'étaient qu'un tiers à s'y opposer en 1991 et 1974.
A la question "soutenez-vous #SaccageParis?", 67 % des Parisiens répondent "oui", dont 27% "tout à fait" (9% chez les électeurs d'Anne Hidalgo, 56% chez ceux de Rachida Dati). Pierre Liscia, auteur d'un livre au titre évocateur, La Honte, en 2019, est intarissable sur le sujet. C'est lui qui a mis en contact l'Union parisienne et l'Ifop. "Anne Hidalgo refuse d'ouvrir les yeux sur l'ampleur du problème, blâme-t‑il. La Ville dépense déjà 500 millions d'euros par an pour la propreté, avec le résultat qu'on connaît!" Le conseiller régional (Libres !), qui gère aussi la communication de Valérie Pécresse dans la course à l'Elysée, plaide pour "une vraie politique répressive", une déconcentration vers les arrondissements et une "externalisation au privé des services de propreté".
Pour la mairie, pas question de privatisation
En face, l'exécutif - qui ne veut pas entendre parler de privatisation - mise sur la verbalisation. "La nouvelle police municipale sera opérationnelle le 18 octobre, avec les 153 agents de la première promotion [5.000 à terme] sur le terrain, annonce Nicolas Nordman, adjoint à la sécurité. Chaque policier sera compétent pour verbaliser à 360 degrés."
Cette bulle hostile qui multiplie les mises en scène ad nauseam ne peut pas être l'alpha et l'oméga de la vie démocratique parisienne
Son homologue chargé de la propreté, Colombe Brossel, promet un changement de paradigme - fini les "plans propreté" de la précédente mandature, "on a vu les limites de l'exercice", admet-elle. L'élue du 19e va s'appuyer sur trois leviers : augmentation des moyens financiers et humains (doublement des équipes urgence propreté, opérations grand coup de propre dans un quartier, intensification de la lutte contre les tags…) ; réorganisation complète des services pour plus d'efficacité ; déconcentration vers les arrondissements.
Quant au premier adjoint, Emmanuel Grégoire, il assure : "Nous ne nions rien des problèmes de notre ville. Nous entendons et respectons les griefs de #Saccage Paris, mais cette bulle hostile qui multiplie les mises en scène ad nauseam ne peut pas être l'alpha et l'oméga de la vie démocratique parisienne. Nous faisons tout pour réparer ce qui doit l'être." De quoi apaiser l'irritation des Parisiens ? L'avenir le dira.
* Rouler libre ; Comité Marais Paris ; Demain la Chapelle ; Association des victimes et rescapés de l'explosion de gaz rue de Trévise ; Basta cosi ; Parisiens en colère !…
<https://www.lejdd.fr/JDD-Paris/sondage-84-des-parisiens-jugent-que-leur-ville-est-sale-4070698>
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12- Les fruits et légumes qui seront vendus sans plastique et ceux qui bénéficient d'une exemption, Le JDD, 09/10/21, 23h45
Marianne Enault

Le décret interdisant les emballages au 1er janvier 2022 parait mardi. Mais il y aura des exceptions jusqu'en 2026.
Des oranges sous Cellophane, des pommes emballées par quatre dans une barquette, des poivrons tricolores dans un sachet… Cette vision appartiendra bientôt au passé. Le décret interdisant au 1er janvier 2022 les emballages plastiques pour les fruits et légumes, signé par la ministre de la Transition écologique Barbara Pompili, paraît mardi. Le texte, issu de la loi anti-gaspillage votée début 2020, précise la liste des aliments concernés :
• les poireaux, courgettes, aubergines, poivrons, concombres, pommes de terre et carottes "normales", tomates rondes, oignons et navets "normaux", choux, choux-fleurs, courges, panais, radis, topinambours, légumes racines.
• les pommes, poires, bananes, oranges, clémentines, kiwis, mandarines, citrons, pamplemousses, prunes, melons, ananas, mangues, fruits de la passion et kakis.
Les sanctions encourues vont jusqu'à 15.000  euros d'amende et une astreinte journalière de 1.500  euros. Le bio est aussi concerné.
La loi prévoit que cette obligation ne soit pas applicable aux fruits et légumes conditionnés par lots de 1,5 kg ou plus ainsi qu’aux "fruits et légumes présentant un risque de détérioration lors de leur vente en vrac". Les exemptions sont destinées à laisser le temps à l'émergence d'emballages sans plastique "pour les cas les plus compliqués", précise le ministère. Ceux-ci sont aussi précisés dans le décret :
• Exemption jusqu'au 30 juin 2023 : tomates côtelées et allongées segment cœur, oignons et navets nouveaux/primeurs, petits fruits ronds (tomate, raisin), choux de Bruxelles, haricot vert, pêches, nectarines, abricots.
• Exemption jusqu'au 31 décembre 2024 : cerises, canneberges, airelles, physalis, salade, mâche, jeunes pousses, herbes aromatiques, épinard, oseille, fleurs comestibles, haricot mungo (le soja), endive, asperge, brocolis, champignon, pommes de terre et carottes primeur et petites carottes.
• Exemption jusqu'au 30 juin 2026 : framboises, fraises, myrtilles, mûres, groseilles, kiwis, cassis, surelle, surette, groseille pays, graines germes, fruits mûrs à point.
Entre 1 et 2 milliards d'emballages par an
Aujourd'hui, 37 % des fruits et légumes sont vendus emballés, soit entre 1 et 2 milliards d'emballages par an. L'objectif reste une sortie du plastique à usage unique d'ici à 2040, après la fin cette année des pailles, touillettes et assiettes en plastique, puis des boîtes en polystyrène pour les kebabs. Réduire la consommation de plastique, et donc de pétrole, et la production de ­déchets… et pousser le consommateur au vrac. À l'horizon 2030, 20 % des produits devront être vendus en vrac dans les grandes et moyennes surfaces, selon l'obligation fixée par la loi climat et résilience, contre 1 à 3% aujourd'hui. "En moins de dix ans, c'est toute la distribution, et donc toute la production, qui doit revoir complètement son organisation", commente le ministère.
Pour encourager les Français à aller plus loin, une campagne grand public va vanter les mérites de l'économie circulaire à partir de demain : le vrac mais aussi la réutilisation, le reconditionnement et le recyclage. Selon un sondage Harris Interactive commandé par le ministère de la Transition écologique et que le JDD s'est procuré, 59% des Français déclarent ne jamais acheter – ou rarement – des produits en vrac. Première raison évoquée : 33 % disent avoir peu de choix dans les rayons et 32% parce que c'est moins rapide et moins pratique. Par ailleurs, 91% des Français assurent que voir des produits avec le moins d'emballage est un critère de choix.
*Enquête réalisée en ligne du 28 septembre au 1er octobre 2021, échantillon de 1.051 personnes représentatif des Français âgés de 18 ans et plus.
<https://www.lejdd.fr/Societe/info-jdd-les-fruits-et-legumes-qui-seront-vendus-sans-plastique-et-ceux-qui-beneficient-dune-exemption-4070713>
Sur le même sujet : 
> Fin des emballages plastiques sur une trentaine de fruits et légumes au 1er janvier 2022 <https://information.tv5monde.com/info/fin-des-emballages-plastiques-sur-une-trentaine-de-fruits-et-legumes-au-1er-janvier-2022-428126>, AFP, 11/10/21, 23:00
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13- La paille en plastique, fléau des océans pour des siècles et des siècles, M le Mag, 10/10/21, 10h00 
Nicolas Santolaria

L’interdiction de ces tubes à usage unique, effective depuis janvier 2021, fait suite à des décennies d’apéritifs insouciants, véritables catastrophes pour les milieux marins. 
Si l’on cherche une quintessence de vidéos résumant notre époque et son absurdité, celle où l’on voit une pauvre tortue marine avec une paille fichée dans le nez se pose là. Presque un blockbuster horrifique. Devant nos yeux, avec une simple pince, un valeureux océanographe tente à grand-peine d’enlever l’objet qui obstrue la cavité nasale de l’animal, lequel renâcle, saigne, souffre durant plusieurs minutes, jusqu’à l’extraction finale de ce corps étranger de presque 10 centimètres de long.
Les images, qui ont fait le tour du monde en 2015 <https://www.dailymotion.com/video/x31h90r>, sont insoutenables en raison de la douleur palpable de la tortue, mais aussi parce qu’une partie de notre esprit ne peut s’empêcher de remonter le fil de ce scénario catastrophe… C’est un peu notre mauvaise conscience, nos décennies d’errements, que l’on extraie là d’une innocente narine. Au début, tout allait bien pourtant. Il y eut sans doute un moment d’insouciance, peut-être un mojito, un granité ou un soda consommé sans penser à mal, puis l’objet avec lequel on a absorbé le breuvage a quitté la terre ferme on ne sait trop comment pour se retrouver là, au large du Costa Rica, planté dans des chairs suppliciées.
« Ne me dites pas que c’est une paille en plastique ! C’est juste stupide ! », s’exclame un des océanographes, après avoir secouru la tortue. Ce qui est « stupide », ici, c’est l’espèce de grand écart mental auquel nous oblige ce tube dispensable, à la fois signe d’hédonisme insouciant (l’esprit cocktail) et de catastrophe écologique inquiétante (le tsunami de plastique non recyclé).
Roseau, seigle et papier
« C’est juste un moment de plaisir, ce n’est pas ça qui va conduire à la catastrophe »,se disait-on jusqu’alors, en siphonnant notre Spritz, sans se rendre compte que, chacun faisant sa petite part en direction du pire, on se transformait collectivement en colibris du désastre. Pourtant, la paille, utilisée depuis plus de 6 000 ans, n’a pas toujours été synonyme de plaisir mortifère. Elle fut en usage en Mésopotamie puis chez les Sumériens, pour boire de la bière à même les cuves. Associées à un acte de partage, les pailles étaient alors faites de roseau et ornées, traduisant le statut de leur possesseur.
C’est à la fin du XIXe siècle que l’Américain Marvin Stone réinvente la paille. Lassé des modèles en seigle avec lesquels on buvait le whisky, il en imagine une en papier, enduite de paraffine. Dans les années 1930, Joseph Friedman y adjoint un petit accordéon pour la rendre flexible. Quelques années plus tard, devenue de plastique, la paille connaît un développement endémique avec la mode des fast-food, représentant 6 % des déchets les plus fréquemment retrouvés sur les plages (rapport Ocean Conservancy, 2016).
> Lire aussi  La quantité de plastique présente dans les océans réévaluée fortement à la hausse
Il aura fallu la mobilisation d’ONG telles que Straw Wars et Bas les pailles, ou encore le mouvement planétaire #RefusetheStraw pour que les mentalités évoluent et que les pailles à usage unique soient interdites dans plusieurs pays (chez nous, depuis le 1er janvier 2021). En bambou, en verre, en métal, voire en sucre, les néopailles, parfois comestibles, traduisent notre aspiration à vivre dans un autre monde, plus inspirant, moins dommageable. Si une telle évolution va dans le bon sens, elle semble néanmoins presque anecdotique. D’après l’ONU, en 2021, 17 tonnes de plastiques sont encore déversées chaque minute dans les océans et, à l’horizon 2050, si rien n’est fait, il pourrait y avoir plus de résidus de ce matériau polluant que de poissons dans les habitats marins. La paille ne doit donc pas nous faire oublier l’énorme poutre dérivée de l’industrie pétrochimique qui obstrue notre vision.
> Lire aussi  « Silence, on bosse ! » : épidémie de casques antibruit dans les open spaces
<https://www.lemonde.fr/m-le-mag/article/2021/10/10/la-paille-en-plastique-fleau-des-oceans-pour-des-siecles-et-des-siecles_6097805_4500055.html>
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14- Stocamine : le confinement définitif des déchets à Wittelsheim devant la justice, France Bleu Alsace, 10/10/21, 15:05
Céline Rousseau

La cour administrative d'appel de Nancy examine ce lundi 11 octobre le recours déposé par la Collectivité européenne d'Alsace contre l'enfouissement définitifs des déchets dangereux à Wittelsheim (Haut-Rhin).
Lundi, la cour administrative d'appel de Nancy examine le recours déposé par la Collectivité européenne d'Alsace contre l'enfouissement définitifs des déchets dangereux à Wittelsheim, dans l'ancienne mine de potasse du Haut-Rhin. 
Les travaux que veut mener l'Etat doivent débuter dans quelques jours. Il s'agit de confiner définitivement les 42.000 tonnes de déchets ultimes enfouis au fond de la mine, à 500 mètres sous terre. Des bouchons de béton de plusieurs mètres d'épaisseurs doivent être coulés pour condamner les galeries de stockage. 
>> Suite à lire à :
<https://www.francebleu.fr/infos/environnement/stocamine-le-confinement-definitif-des-dechets-a-wittelsheim-devant-la-justice-1633693757>
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15- Enquête. Les cartes bancaires se veulent plus « écoresponsables », Le Monde, 11/10/21, 16h00
Aurélie Blondel

En PVC recyclé, en amidon de maïs, et même en bois : la carte « bleue » voit vert. Si à l’autre bout de la chaîne, le recyclage de l’objet reste peu assuré, son impact écologique pourrait être réduit par une extension de sa durée de validité. 
Qui se souvient que dès 2014, le Crédit agricole expérimentait des cartes bancaires à base d’amidon de maïs ? Le manque de robustesse de ce bioplastique avait toutefois eu raison du projet, et il a fallu attendre sept ans pour qu’un autre grand réseau bancaire français, le Crédit mutuel, communique à nouveau sur une carte dite « écoresponsable » en placardant sur les arrêts de bus une publicité pour une drôle de carte, quasi toute blanche.
C’est de plastique recyclé dont est cette fois composé, à 86 %, le support. Et la sobriété du visuel « permet une réduction de 87,5 % d’encre », dit la banque, qui entend « basculer à terme toute sa production, 4 millions de cartes par an ».
> Lire aussi  Les cartes bancaires innovent : gadgets ou vrais plus ?
Le contexte n’est plus le même qu’en 2014, la prise de conscience environnementale s’est accélérée et les fabricants de cartes, comme Idemia et Thales, arborent désormais des catalogues fournis en produits « écoresponsables » (pour le matériau du support, les encres, etc.) respectant les critères de fiabilité des réseaux de paiement.
Le PVC recyclé a la cote
Plusieurs grandes banques ont donc emboîté le pas du Crédit mutuel ou s’apprêtent à le faire. Société générale a ainsi lancé en mai un test de PVC recyclé sur une de ses cartes « collection » et compte progressivement l’étendre à d’autres cartes. C’est aussi en PVC recyclé que sont les cartes Welcome de Boursorama depuis l’été. Si d’autres conversions au PVC recyclé sont annoncées pour le premier semestre 2022, notamment chez HSBC et BNP Paribas, Crédit agricole envisage, « sans date », une nouvelle génération de cartes en amidon de maïs ou en « plastique des océans ».
« Il y a un engouement considérable des banques », relève Amélie Tournant, responsable de la stratégie services bancaires et paiement de Thalès, qui a livré environ 30 millions de cartes écoresponsables depuis 2019.
Ce fabricant, pionnier en 2014 sur les cartes en amidon de maïs, explique avoir depuis conçu « une carte biosourcée composée à 84 % de matières naturelles », plus robuste et résistante au temps que l’ancienne version. Et a aussi développé des cartes en PVC recyclé et en plastique récupéré sur les plages et dans les eaux.
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Après le chèque « en bois », la carte en cerisier
Si plusieurs grandes banques se convertissent aux cartes « écoresponsables », l’alternative s’est imposée dès l’origine pour OnlyOne, Helios ou Green-Got, ces start-up qui promettent des comptes courants favorisant la transition écologique. OnlyOne (lancé en avril) a ainsi opté pour le PVC recyclé, tandis qu’Helios (en février) et Green-Got (lancement en cours) proposent un matériau étonnant : le bois. « C’est du cerisier d’une forêt durablement gérée des Alpes autrichiennes. Une lamelle de plastique recyclé est quand même présente dans la carte, c’est sur elle que la puce s’accroche », détaille Green-Got.
« Alors que les cartes en PVC consomment beaucoup d’encres polluantes, celles en bois ont peu d’impressions. Et le site de production en Autriche exploite l’énergie issue de son système photovoltaïque », indique Helios. Des cartes à ne pas oublier dans sa poche avant de démarrer la machine à laver, bois et eau ne font pas bon ménage.
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Chez Idemia, l’accent a été mis sur le PVC recyclé. « Il s’inscrit dans une économie circulaire, on réutilise un matériau existant plutôt que d’en créer un nouveau », explique Amanda Gourbault, vice-présidente exécutive pour les activités liées aux institutions financières. L’entreprise, qui depuis peu propose des cartes dont le support plastique est 100 % recyclé, a pour objectif de produire plus de 50 millions de cartes en PVC recyclé en 2021 et estime qu’en 2022, 20 % des cartes bancaires qu’elle produit seront dans ce matériau. « La progression est fulgurante », se réjouit Mme Gourbault.
S’acheter une conscience ?
Opération verdissement d’image pour les banques, sur un objet qui ne pèse pas lourd dans la consommation mondiale de PVC ?
« Certes, c’est peu par rapport à la consommation totale de plastique, mais les 73 millions de cartes de la marque CB en circulation, dont environ un tiers arrive chaque année en fin de validité, constituent quand même presque 200 tonnes de PVC consommé par an », compte Loÿs Moulin, directeur du développement de CB, qui gère le réseau français des paiements par cartes bancaires et mobiles CB. « Aucun gramme de plastique rejeté dans la nature n’est anecdotique », renchérit Maud Caillaux, cofondatrice de Green-Got.
> Lire aussi : Empreinte carbone des banques : le compte n’y est pas
Mais attention à ne pas se tromper de combat, estime Julie Menayas, cofondatrice d’Hélios : « Ce n’est pas sur les cartes que se joue l’empreinte carbone de la banque, il ne faudrait pas que les banques s’achètent une conscience écolo avec une carte recyclée en contribuant à financer massivement les émissions de gaz à effet de serre. »
« Se faire taxer de greenwashing par Greenpeace » est en effet « une crainte » de toutes les grandes banques, nous confie un acteur de la chaîne. D’autant que la question de l’impact global de la carte sur l’environnement est complexe. D’où, chez certaines, une prudence envers les cartes dites « écoresponsables ».
« Nous avions estimé que le bilan écologique des premières cartes en amidon de maïs n’était pas satisfaisant, elles duraient moins longtemps, le maïs venait des Etats-Unis. C’est compliqué de passer pour ceux qui ne veulent pas avancer, mais nous avons préféré attendre », raconte Julien Claudon, responsable des cartes de paiement et de la digitalisation de l’offre de Société générale.
La réflexion sur l’impact écologique de la carte ne s’arrête pas aux matériaux de fabrication, loin de là. Quid du recyclage ? Quoiqu’en disent certaines banques interrogées, les cartes en fin de vie, qui ne sont ni des emballages ménagers ni des papiers, n’ont pas vocation à être déposées dans la poubelle jaune, de tri.
Collectes et recyclage
Plastique du support, silicium et métaux rares des puces : pour que certains matériaux de la carte puissent être valorisés, et non juste enfouis ou incinérés, il faut donc que la banque ait elle-même décidé d’organiser sa filière de recyclage – ce qui n’est pas obligatoire pour les cartes classiques mais l’est pour les cartes biométriques ou à cryptogramme dynamique, dotées d’une batterie.
Peu l’ont donc fait pour l’instant, citons notamment Crédit agricole, BNP Paribas, et, depuis peu Société générale. A quand une filière commune au secteur bancaire ? Interrogée, la Fédération bancaire française reste muette, mais le réseau CB indique réfléchir à la façon d’aider les banques à partager leurs bonnes pratiques, voire à fédérer les initiatives autour d’une même filière. Et Thales indique proposer aux banques une offre pour « recycler et valoriser certains déchets/composants ».
> Lire aussi  Paiements en ligne : les fraudes vont-elles vraiment baisser avec la double authentification ?
Car il ne faut pas se méprendre : il ne suffit pas que nos cartes soient collectées pour que tous les matériaux recyclables soient recyclés (donc transformés en nouveaux produits), l’accent est parfois mis sur la réutilisation de certains métaux précieux, comme l’or, mais le plastique n’est pas forcément, lui, recyclé.
Autre bémol : le recyclage requiert une participation active des clients. Or, « ils ont pris l’habitude de découper leurs cartes, cela les rassure, beaucoup sont réticents à déposer en agence leur carte entière », note Jean-Marie Dragon, responsable monétique et paiements innovants de BNP Paribas, qui a commencé la collecte en 2018.
Crédit agricole, qui s’est lancé dès 2014, a toutefois des taux de retour non négligeables : « Nos clients ont rapporté 2,5 millions de cartes en 2020 », indique Jean-Luc Pothet, secrétaire général de Crédit agricole Payment Services. Le groupe indiquant avoir plus de 22 millions de cartes en circulation, renouvelables tous les trois ans, le taux de retour pour 2020 serait de l’ordre de 35 %.
Allonger la durée de validité
Autre initiative qui réduirait l’impact écologique des cartes : allonger leur validité. La plupart des cartes aujourd’hui émises en France le sont pour trois ans, telle est la recommandation de CB aux banques. Mais celle-ci pourrait être étendue à quatre ans. « Cela fait partie des pistes explorées si le risque de pénurie [de composants électroniques] était amené à se reproduire », annonce M. Moulin.
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Une mesure facilitée par l’évolution des pratiques : avec l’essor du sans-contact et la baisse du nombre de retraits de billets, les cartes sont moins abîmées par les terminaux de paiement et les distributeurs. En pratique, quelques cartes non « CB » ont déjà des durées de vie dépassant trois ans, c’est cinq ans par exemple pour l’American Express, les cartes de N26, ou la Welcome de Boursorama.
Pourrait-on avoir des cartes à validité illimitée, qui pourraient être utilisées jusqu’à ce qu’elles rendent l’âme, sans que leur obsolescence ne soit programmée ? « Supprimer le champ “durée de validité” de la carte serait complexe mais inscrire une date lointaine est possible », explique Solenne Marquet, responsable produit Mastercard pour la France.
> Lire aussi  Les banques doivent mieux rembourser leurs clients victimes de fraude à la carte bancaire
Certes, les banques doivent éviter de mettre le client dans la situation délicate de ne plus pouvoir rien payer si sa carte cesse brutalement de fonctionner. « Mais avec les solutions numériques [paiement mobile, carte virtuelle…], on est aujourd’hui moins dépourvu si on n’a plus de carte physique quelques jours », le temps du renvoi du nouveau sésame, ajoute Mme Marquet.
« Le risque serait de ne pas faire profiter le client des dernières innovations en matière de technologie et de sécurité », objecte M. Moulin. Sans oublier, peut-être, le frein principal : dégainée par son porteur à la caisse, la carte incarne la marque de la banque. « Les banques n’apprécient pas que le véhicule de leur image apparaisse comme usé ou au design vieillot », souligne un acteur de la chaîne. Car la carte est aussi un outil marketing.
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Se passer de l’objet « carte bancaire » ?
Le meilleur déchet demeurant celui qui n’est pas produit, à quand la fin, pour les clients volontaires, de l’objet « carte », au profit des cartes virtuelles et des paiements mobiles ? Ces solutions sont loin d’être utilisées par tous et viennent pour l’heure s’ajouter aux modes de paiement existants sans les remplacer. Il n’empêche, quelques néobanques, comme N26 et Bunq, n’envoient plus systématiquement la carte physique et laissent au client le choix de la commander. Pratique que doit aussi adopter sous peu l’émetteur de titres-restaurant Swile (500 000 cartes en circulation).
« Nous incitons fortement les banques à proposer une expérience 100 % numérique à leurs clients les plus mûrs. On peut déjà vivre en France aujourd’hui sans carte physique, sauf peut-être pour les retraits, mais là aussi des solutions existent », note Solenne Marquet, de Mastercard. « Toutes les banques ou presque y réfléchissent. »
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<https://www.lemonde.fr/argent/article/2021/10/11/les-cartes-bancaires-se-veulent-plus-ecoresponsables_6097928_1657007.html>
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16- A Marseille, une partie des déchets plastique s’est diluée en mer et constitue une « pollution invisible », Le Monde, 11/10/21, 16h42

Les opérations de nettoyage continuent sur les côtes et en mer, une semaine après les intempéries, mais la préfecture maritime de Méditerranée a prévenu que la majorité des déchets plastique s’étaient déjà dilués et déposés au fond de la mer. 
Des élus de la Mairie de Marseille avaient dénoncé un « écocide » face au spectacle des plages de la cité phocéenne jonchées de détritus. Les pluies torrentielles qui se sont abattues sur la ville le 4 octobre ont charrié des tonnes de déchets, accumulés dans les rues en raison de la grève des éboueurs, sur les côtes et en mer. Mercredi, c’est le mistral qui s’était levé, dispersant partout les montagnes d’ordures qui débordent dans certains secteurs des 92 communes de la métropole.
Une semaine après, les marins-pompiers de Marseille et de nombreux bénévoles continuent de nettoyer la côte, mais il est déjà trop tard pour enrayer une partie de la pollution au plastique en Méditerranée. La préfecture maritime de la Méditerrannée a réalisé vendredi une patrouille de surveillance entre Martigue et La Ciotat pour rechercher d’éventuelles concentrations de déchets à récupérer en mer. « Ce vol n’a détecté aucune pollution de surface », a conclu la préfecture dans un communiqué de presse, mais il ne s’agit pas nécessairement d’une bonne nouvelle.
>> Suite à lire à :
<https://www.lemonde.fr/planete/article/2021/10/11/dechets-a-marseille-une-semaine-apres-les-intemperies-une-partie-des-plastiques-s-est-diluee-en-mer-et-constitue-une-pollution-invisible_6097917_3244.html>
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17- Le rôle des déodorants dans l’apparition des cancers du sein pointé par une nouvelle étude, Le Monde, 12/10/21, 17h08

Des chercheurs suisses ont montré que les sels d’aluminium contenus dans les déodorants antitranspirants provoquent chez les hamsters une instabilité génomique dans les cellules… que l’on retrouve dans presque toutes les tumeurs humaines. 
Les déodorants antitranspirants favoriseraient-ils les cancers du sein ? La question est débattue depuis plusieurs années dans la communauté scientifique. Une nouvelle étude, publiée dans la revue International Journal of Molecular Sciences en septembre, vient apporter des éléments pointant la probable nocivité des sels d’aluminium, présents dans beaucoup de déodorants.
Un groupe de chercheurs de la Fondation des Grangettes, du Centre d’oncologie et d’hématologie Hirslanden de la clinique des Grangettes, et de l’Université d’Oxford, dirigé par les Suisses André-Pascal Sappino et Stefano Mandriota, ont exposé in vitro des cellules de hamster – y compris des cellules de glandes mammaires – à des sels d’aluminium. Leurs résultats montrent que, non seulement le métal pénètre dans les cellules, mais provoque aussi rapidement une instabilité génomique dans ces cellules.
« Les recherches menées permettent de montrer que l’aluminium altère l’ADN des cellules par des modalités équivalentes à celles de substances cancérigènes reconnues et confirment ainsi son potentiel cancérigène », affirme la Fondation des Grangettes dans son communiqué sur le sujet.
Difficile de transposer les résultats à l’être humain
Le biologiste Stefano Mandriota et l’oncologue André-Pascal Sappino avaient déjà montré en 2012 que des cellules mammaires humaines mises en cultures et exposées à l’aluminium in vitro subissaient une modification génétique. En 2016, leurs études montraient que des cellules de glandes mammaires de souris cultivées en présence de concentrations d’aluminium d’un niveau comparable à celui retrouvé dans le sein humain provoquaient, une fois injectées à des souris, des tumeurs métastatiques très agressives. Leur dernière étude permet d’expliquer le mécanisme par lequel l’aluminium pénètre dans les cellules et confirme que la modification génétique peut être à l’origine d’une instabilité génomique. Or, cette dernière est typique de celle que l’on retrouve dans presque toutes les tumeurs humaines.
> Lire aussi  Santé : faut-il s’inquiéter des déodorants à l’aluminium ?
Pour les chercheurs, le lien entre l’utilisation des déodorants antitranspirants et la hausse du nombre de cancers du sein observés depuis cinquante ans doit être pris au sérieux. « Plus de 80 % des tumeurs surviennent dans la partie externe de la glande, celle qui est à proximité de l’aisselle », a expliqué André-Pascal Sappino sur France Inter mardi 12 octobre.
Pour autant, explique Franceinfo, les chercheurs reconnaissent eux-mêmes que l’extrapolation des résultats n’est pas évidente. Pour établir un vrai lien de cause à effet entre l’utilisation de déodorants contenant des sels d’aluminium et l’apparition de cancers du sein chez l’humain, il faudrait mener de vastes études sur le long terme incluant des groupes d’utilisateurs de ces produits. Les conclusions ne seraient pas connus avant plusieurs années.
>> Suite à lire à :
<https://www.lemonde.fr/sciences/article/2021/10/12/le-role-des-deodorants-dans-l-apparition-des-cancers-du-sein-pointe-par-une-nouvelle-etude_6098065_1650684.html>
En savoir plus :
> Aluminum Enters Mammalian Cells and Destabilizes Chromosome Structure and Number <https://www.mdpi.com/1422-0067/22/17/9515>, International Journal of Molecular Sciences, 1 September 2021
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18- Chasseurs de virus : la délicate gestion des risques de contamination, Le Monde, 12/10/21, 17h31
Nathaniel Herzberg

Ils sont virologues ou vétérinaires et parcourent le monde pour traquer les pathogènes susceptibles de provoquer la prochaine pandémie. Mais comment le risque est-il encadré sur le terrain et dans les labos habilités à étudier les agents infectieux ? 
La crise due au Covid-19 a mis les soignants sur le devant de la scène. Mais aussi les chercheurs. Parmi eux, une profession dont nombre de personnes ne pouvaient soupçonner l’existence a soudain pris la lumière : chasseur de virus. Virologues ou vétérinaires, souvent les deux, ils parcourent le monde pour traquer chez les animaux les agents pathogènes susceptibles d’infecter les humains et de provoquer la prochaine pandémie. L’Agence américaine pour le développement international (Usaid) vient d’annoncer qu’elle allait injecter 125 millions de dollars (108 millions d’euros) dans de nouveaux programmes de collecte et d’étude de virus à potentiel pandémique à travers le monde. Mais quelles précautions prennent les chercheurs ? Tiennent-ils bien compte du danger qu’ils courent et, par là même, qu’ils pourraient faire courir aux autres en cas de contagion ?
> Lire aussi  Au Gabon, les chasseurs de brousse sous surveillance
Chef de l’unité Environnement et risques infectieux à l’Institut Pasteur, Jean-Claude Manuguerra l’assure : « Avant de réaliser des prélèvements sur des animaux sauvages, on se pose toujours la question de la sécurité des personnes que nous envoyons. Nous avons une responsabilité d’employeur, mais aussi une responsabilité morale qu’elles ne seront pas exposées à des risques inutiles. » Ce qui passe d’abord par un rappel simple, souligne-t-il : « dans toutes les missions, le premier risque, c’est l’accident de la route. Le second, ce sont les maladies qui existent dans ces pays, par exemple la fièvre jaune, la méningite à méningocoque ou le paludisme. Un photographe qui travaillait pour nous est mort de la fièvre jaune il y a quelques années. »
S’ajoutent les menaces directement liées à la traque de pathogènes chez des animaux potentiellement porteurs. Jean-Claude Manuguerra entame un inventaire : « Dans les grottes où vivent les chauves-souris, il peut y avoir l’histoplasmose, un champignon susceptible d’entraîner la mort. On s’équipe donc toujours de masques FFP3. Si des rongeurs s’y trouvent, leur urine peut être porteuse de la leptospirose. Et, dans le cas d’accumulation de guano de chauves-souris, il y a un risque de dégagement d’ammoniac. Ce qui, outre le masque, impose des lunettes de protection. » Pour s’assurer de ne pas contaminer les vêtements, les chercheurs s’équipent aussi systématiquement d’une blouse. Un minimum, en vérité. En cas de suspicion de virus particulièrement pathogènes, Ebola ou Marburg, les scientifiques sortent la grosse artillerie : combinaison intégrale et masque à respiration filtrée.
Des précautions adaptées
Mais comment prévoir ce que l’on va rencontrer ? Spécialiste des virus de zoonoses à l’Institut de recherche pour le développement, Eric Leroy a passé vingt-cinq ans en poste au Gabon, à traquer les pathogènes. « Il y a une différence fondamentale entre opérer un prélèvement sur un animal mort ou vivant. Un animal mort est vraisemblablement mort… de quelque chose. Et si c’est un virus, il risque d’y en avoir beaucoup. Là, vous êtes presque comme dans un laboratoire P4, avec le scaphandre, les masques à haute protection, etc. Du prélèvement au conditionnement et au transport, la sécurité est maximale. Et vous brûlez le moindre déchet. En revanche, si les animaux sont vivants, la quantité de virus qu’ils peuvent héberger sera faible. »
> Lire notre enquête : Les silences de la Chine, un virus repéré dès 2013, la fausse piste du pangolin... Enquête sur les origines du SARS-CoV-2
Le chercheur affine toutefois l’analyse : « Si vous sacrifiez des animaux pour prélever des organes comme la rate ou le foie, qui concentrent les pathogènes, vous prenez quand même des précautions importantes. En revanche, si, comme on le fait souvent, vous pouvez vous contenter de ramasser les fèces pour y traquer les virus, une tenue basique suffit. Chaque mission impose une analyse préalable. » Exemple avec cette mission au Congo, d’où il rentre tout juste. « Nous cherchions des coronavirus chez des chauves-souris. Il fallait prélever leur sang. Nous avons installé des filets en sortie de grotte et nous avons utilisé des sacs de contention. Là, le principal risque, c’est la morsure. Donc nous avions des gants spéciaux. » Mais il l’avoue : « Dans note carrière, nous avons tous été mordus au moins une fois par une chauve-souris. »
Virologue au CHU de Caen et spécialiste des coronavirus, Meriadeg Le Gouil assume cette « gestion du risque à géométrie variable ». « Que vous soyez en plein air ou confiné, en contact direct ou à distance, que vous opériez sur des carcasses ou des animaux vivants, avec suspicion forte de pathogènes ou pas, vous ne prenez pas les mêmes précautions, et heureusement », insiste-t-il. Travailler « en cosmonaute », il l’assure, ralentit considérablement l’activité. Certains gestes ordinaires prennent des airs d’épopée. Sans compter la fatigue accumulée, « surtout s’il fait 45 °C ». « Par ailleurs, aller sur des terrains que les locaux arpentent quotidiennement avec cet équipement provoque immédiatement la suspicion, ajoute-t-il. Pour peu qu’une épidémie éclate vraiment ensuite, les populations locales vous en incombent la responsabilité. » 
Le laboratoire, épicentre du risque
Trouver le bon dosage, évaluer les risques « dès la conception du projet » mais aussi « s’adapter au terrain ». Marc Eloit, responsable du laboratoire Découverte de pathogènes à l’Institut Pasteur, revendique cet équilibre. Dans le cadre d’un travail qu’il coordonnait, des équipes du Laos viennent de trouver, chez des chauves-souris, des coronavirus très proches du SARS-CoV-2. « Vous ne pouvez pas traiter de la même manière une pagode où officient continuellement des moines et une grotte où personne n’a mis les pieds. Quand vous explorez des animaux au contact des populations, le vrai risque est au laboratoire, si vous cultivez et amplifiez le virus. C’est la dose qui crée le danger. »
> Lire aussi  « Il est indispensable de contrôler ce qui se passe dans les laboratoires de haute sécurité »
Le laboratoire, épicentre du risque : tous nos interlocuteurs le soulignent. Depuis le 16 juillet 2007, un arrêté français détaille d’ailleurs avec une extrême précision le type de laboratoires habilités (de P1 à P4) selon la classe de pathogènes étudiés, ainsi que le régime de précautions à prendre. Mais cela justifie-t-il que rien de tel n’existe pour les prélèvements dans la nature ? A la différence des Américains, la plupart des établissements français n’ont même pas de guide de bonnes pratiques. Marc Eloit tempère. Rappelle la formation de tous les personnels réalisée au Laos lors de ce récent projet. « Et l’on n’a pas attendu la pandémie, insiste-t-il. Franchement, cela fait des années que les équipes travaillant sur le terrain sont très attentives au risque infectieux quand elles entrent dans des grottes de chauves-souris. » En dirait-il autant des missions effectuées quelques centaines de kilomètres au nord par ses collègues chinois ? « Disons que, dans d’autres pays, ça ne semble pas toujours être le cas. »
<https://www.lemonde.fr/sciences/article/2021/10/12/chasseurs-de-virus-la-delicate-gestion-des-risques-de-contamination_6097986_1650684.html>
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19- Pollution de l’air : le Grand Est exclu des indemnisations de l’État, Les DNA, 12/10/21, 18:58
Charlotte Dorn

Strasbourg et Reims font partie des villes pour lesquelles l’État a été condamné à verser 10 millions d’euros d’aide aux acteurs de la qualité de l’air tous les six mois, tant que les concentrations en dioxyde d’azote dépassent les seuils réglementaires. Mais le Grand Est n’en verra pas la couleur.
Atmo Grand Est, l’association chargée de la surveillance de la qualité de l’air, aurait dû se réjouir des mesures que le gouvernement doit appliquer, suite à la décision du Conseil d’État du 4 août dernier. Attaqué par l’ONG Les Amis de la Terre pour ne pas avoir pris les mesures nécessaires, l’État doit verser 10 millions d’euros à l’association et aux acteurs de la qualité de l’air de ces territoires. Et cette pénalité pour le premier semestre 2021, sous forme d’aides, se renouvellera tous les six mois tant que la pollution de l’air dépassera...
>> Suite à lire sur abonnement à :
<https://www.dna.fr/environnement/2021/10/12/pollution-de-l-air-le-grand-est-exclu-des-indemnisations-de-l-etat>
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En images
20- Infographie. Burger, jean, voiture… combien de litres d’eau pour les produire ?, We Demain, 04/10/21

Savez-vous combien de litres d’eau sont nécessaires pour produire un burger ou un jean ? Savez-vous que 20 % de l’eau que nous consommons va directement dans la cuvette ? Voici quelques chiffres clés sur cette ressource précieuse et gaspillée.
Des sécheresses records, des villages français ravitaillés par des camions-citernes, des cours d’eau menacés par la pollution… L’accès à l’or bleu est inégal en fonction des régions, de France comme du monde. Une ressource précieuse, que pourtant nous gaspillons.
Dans l’Hexagone, nous consommons directement en moyenne 145 litres d’eau par jour et par habitant (dont 20 % finissent dans les toilettes !), contre 300 aux États-Unis et 10 à 20 litres en Afrique subsaharienne. Et cela sans compter notre consommation indirecte, via l’eau nécessaire à la production de nos produits de consommation courante…
Notre consommation d’eau invisible
Une récente enquête menée par “Envoyé spécial”, diffusée jeudi 30 septembre 2021, montre qu’en ajoutant cette consommation indirecte, notre consommation totale s’élève à près de 4 000 litres d’eau par jour et par personne. La quantité nécessaire pour produire un seul œuf est par exemple évaluée à 200 litres. De plus, il faut 325 litres pour une barquette de pain ; 850 litres pour une brique de jus d’orange ; 4 000 litres pour un paquet de café ; ou encore 1 050 litres pour un camembert. 
Au-delà de l’alimentation, de l’eau “invisible” se cache aussi dans nos objets électroniques. La fabrication de tous les composants d’un ordinateur nécessite par exemple plus de 100 000 litres ! Côté habillement, il faut compter environ 2 700 litres pour un simple t-shirt en coton… 
> À lire aussi : Douze solutions pour économiser l’eau
Voici quelques chiffres clés sur notre usage de l’eau potable, issus du grand dossier consacré à l’or bleu dans la revue WE DEMAIN n°28, parue en novembre 2019. Un numéro toujours disponible sur notre boutique en ligne.
>> Suite à lire et à voir à :
<https://www.wedemain.fr/dechiffrer/burger-jean-voiture-combien-de-litres-d-eau-pour-les-produire_a4396-html/>
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21- Consommation : les Français apprennent à réparer par eux-mêmes, France 2, journal de 20h, 08/10/21

De plus en plus de Français se mettent au bricolage et à la réparation de leur objets cassés. Un nouveau phénomène qui permet de faire des économies tout en respectant la planète. 
Dans un café associatif de Paris, situé dans le 11e arrondissement de la capitale, Éléonore Ramos tente de réparer, avec l'aide d'un bénévole, son mixeur qui ne fonctionne plus. Comme de nombreux Français, la retraitée "pense à la planète et aux futures générations" en tentant de réparer son mixeur défectueux au lieu d'en racheter un nouveau. Le changement de la pièce défectueuse lui coute 60 centimes, alors que changer d'appareil lui serait revenu 50 fois plus cher.
Des professeurs pour apprendre à réparer soi-même
Pour Félix Bernard, étudiant, il y a un problème de joints sur son évier. Pour l'assister, il a fait appel à Gérard Juillard, retraité du bâtiment et coach sur la plateforme moncoachbrico.com. Pour la somme de 100 euros, Gérard apprend tout au jeune étudiant. "Une certaine fierté" ressentie par l'étudiant, en plein apprentissage. D'autres Français apprennent également l'art du bricolage et de la réparation grâce à des tutoriels en ligne, postés sous forme de vidéos.
> Reportage à voir à :
<https://www.francetvinfo.fr/economie/consommation-les-francais-apprennent-a-reparer-par-eux-memes_4800303.html>
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22- Une idée pour la France : le marché de l'occasion pour les équipements sportifs, France 2, journal de 13h, 11/10/21

Dans la chronique du JT de 13 Heures, "une idée pour la France", les équipes de France Télévisions vous font découvrir une initiative permettant d'aider les Français, tout en respectant la planète. Lundi 11 octobre, direction la recyclerie sportive de Massy (Essonne), où il est possible d'acheter du matériel sportif d'occasion, à petit prix. Et en faisant un geste pour l'environnement.
Installée dans une ancienne gare, la recyclerie sportive de Massy (Essonne), regorge de matériel sportif de tout genre : chaussures de courses, tenues de ski, casques de protection pour le vélo ... La spécificité de ce lieu est que la majorité de ces objets sont d'occasion, et donc, déjà usagés. Près d'une vingtaine de disciplines sportives sont représentées dans ce magasin solidaire. "La plupart du temps, ce sont des articles usagés qui sont remis en état par l'association, et parfois, ils sont en très bon état", explique Mathilde Nigoul, responsable de communication de la recyclerie sportive.
Des produits à tout petit prix
Les objets de sport sont récupérés grâce à des dons de particuliers, préférant donner une seconde vie à leur matériel plutôt que de les jeter. Après évaluation, ils sont remis en vente pour des prix dérisoires. Une femme a fait l'acquisition d'une sacoche à 8 euros au lieu de 17 euros. L'association récupère également les matériels invendus par des magasins partenaires. Le tout est stocké, avant d'être réparé et mis en vente pour quelques euros. Sept boutiques du genre sont présentes en France, six ans après sa création.
> Reportage à voir à : 
<https://www.francetvinfo.fr/sports/une-idee-pour-la-france-le-marche-de-l-occasion-pour-les-equipements-sportifs_4803559.html>
Plateau sur le même sujet :
> Sport : plusieurs solutions pour réduire sa facture et son empreinte carbone <https://www.francetvinfo.fr/economie/energie/sport-plusieurs-solutions-pour-reduire-sa-facture-et-son-empreinte-carbone_4803537.html>, France 2, journal de 13h, 11/10/21
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23- Intempéries à Marseille : le fleuve de l’Huveaune toujours pollué une semaine après, TF1, journal de 20h, 12/10/21

Après une semaine de grève des éboueurs et un violent orage, les plages de Marseille ont été transformées en une décharge à ciel ouvert. Une semaine plus tard, les déchets et gravats sont toujours visibles, en particulier sur les rives de l'Huveaune.
C'est une décharge dans l'eau qui traverse tout Marseille, des tissus, des cannettes, des sacs plastiques, de la ferraille... Une semaine après les intempéries, ces Marseillaises viennent chaque jour repêcher bénévolement des tonnes de déchets encore piégés dans le fleuve de l'Huveaune. La semaine dernière, c'est ce fleuve côtier qui a charrié toutes ces ordures dans la Méditerranée, défigurant les plages du Prado à Marseille.
Plus loin, dans un autre quartier, c'est un autre travail de fourmis, mètre par mètre. Déblayer les arbres tombés pendant les intempéries, nettoyer les végétations qui obstruent le cours d'eau ,... Toute l'année, le syndicat de l'Huveaune qui gère le fleuve, mène ces opérations pour limiter les inondations et la pollution. L'Huveaune, qui s'écoule entre le Var et Marseille sur 52 km, est régulièrement mis à rude épreuve comme ici où une déchetterie sauvage s'est formée. Le problème perdure depuis des années, car personne ne peut agir sur ces berges polluées.
En attendant de résoudre ce flou juridique entre la ville et la métropole, les associations appellent les Marseillais à venir les aider à nettoyer l'Huveaune ces prochains jours afin d'éviter une autre catastrophe écologique à l'avenir.
> Reportage à voir à :
<https://www.lci.fr/environnement-ecologie/video-intemperies-a-marseille-le-fleuve-de-l-huveaune-toujours-pollue-une-semaine-apres-2198796.html>
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