[revue-presse-FNH] Petite revue de presse centrée sur aléas climatiques, émissions de GES, dérèglement climatique, Accord de Paris, rapport du Giec & COP27 (mercredi 4 mai)

Florence de Monclin f.demonclin at fnh.org
Mer 4 Mai 07:49:39 CEST 2022


Bonjour à tous,

Un petit tour d'horizon avec deux possibilités d'accès aux dépêches et articles suivants : 
–> Un accès 'rapide' direct à la source de l'article (hors abonnement) par un lien hypertexte sur son intitulé dans le sommaire ; si un lien vers un article ne fonctionne pas, vous pouvez retrouver son contenu dans le corps du mail à l'item correspondant.
–> Un accès 'lent' et plus complet dans le corps du mail sous le sommaire et les extraits, incluant les articles réservés aux abonnés, des liens vers d'autres articles sur le même sujet et des pour en savoir plus (sources, etc.).
1- Tribune. « Il n’est jamais trop tard pour agir en faveur du climat » <https://www.lemonde.fr/idees/article/2022/04/27/il-n-est-jamais-trop-tard-pour-agir-en-faveur-du-climat_6123859_3232.html>, Le Monde, 27/04/22, 10h30
2- Climat : les cyclones tropicaux les plus intenses devraient être au moins deux fois plus fréquents d’ici à 2050 <https://www.lemonde.fr/planete/article/2022/04/27/climat-les-cyclones-tropicaux-les-plus-intenses-devraient-etre-au-moins-deux-fois-plus-frequents-d-ici-a-2050_6123956_3244.html>, Le Monde, 27/04/22, 22h14 
3- Entretien. Climat : des réponses locales aux changements globaux <https://lejournal.cnrs.fr/articles/climat-des-reponses-locales-aux-changements-globaux>, CNRS le journal, 27/04/22 
4- Le rachat de Twitter questionne le futur de la lutte contre la désinformation climatique <https://vert.eco/articles/le-rachat-de-twitter-questionne-le-futur-de-la-lutte-contre-la-desinformation-climatique>, Vert.eco, 27/04/22
5- Inde : vague de chaleur extrême à Delhi, des décharges prennent feu <https://information.tv5monde.com/info/inde-vague-de-chaleur-extreme-delhi-des-decharges-prennent-feu-454566>, AFP, 28/04/22, 09:00
6- Le changement climatique va accélérer les transmissions virales entre espèces <https://www.lemonde.fr/planete/article/2022/04/28/le-changement-climatique-va-accelerer-les-transmissions-virales-entre-especes_6124022_3244.html>, Le Monde, 28/04/22, 12h05
7- Sans réduction des gaz à effet de serre, une extinction de masse dans les océans est possible <https://www.lemonde.fr/planete/article/2022/04/29/sans-reduction-des-gaz-a-effet-de-serre-une-extinction-de-masse-dans-les-oceans-est-possible_6124156_3244.html>, Le Monde avec AFP, 29/04/22, 10h10 
8- Sécheresse : un budget supplémentaire pour les agences de l'eau <https://www.actu-environnement.com/ae/news/secheresse-gouvernement-budget-agences-eau-delegue-interministeriel-varenne-39548.php4>, Actu-environnement, 29/04/22
9- Pourquoi la prochaine pandémie sera liée au réchauffement climatique <https://www.futura-sciences.com/planete/actualites/changement-climatique-prochaine-pandemie-sera-liee-rechauffement-climatique-98219/>, Futura-sciences, 29/04/22
10- L’hydrogène est 11 fois pire que le CO2 pour le climat, selon un nouveau rapport <https://dailygeekshow.com/hydrogene-plus-polluant/>, Daily Geek Show, 30/04/22
11- Petites solutions, grands impacts : 5 projets communautaires pour lutter contre le changement climatique <https://news.un.org/fr/story/2022/04/1119232>, ONU Info, 30/04/22
12- Chili, États-Unis, France... voici l'ère des méga-sécheresses <https://www.novethic.fr/actualite/environnement/climat/isr-rse/chili-etats-unis-australie-l-ere-des-mega-secheresses-150744.html>, Novethic, 30/04/22
13- Ce jeu vous permet de sauver le monde du changement climatique <https://www.presse-citron.net/ce-jeu-vous-permet-de-sauver-le-monde-du-changement-climatique/>, Presse-citron, 01/05/22, 08:00
14- Au Canada, fait très rare, un ours polaire aperçu dans le sud du pays <https://information.tv5monde.com/info/au-canada-fait-tres-rare-un-ours-polaire-apercu-dans-le-sud-du-pays-454938>, TV5Monde, 01/05/22, 11:24
15- Ces 100 villes d’Europe qui visent la neutralité carbone d’ici 2030 <https://www.wedemain.fr/respirer/ces-100-villes-deurope-qui-visent-la-neutralite-carbone-dici-2030/>, We Demain, 01/05/22
16- Climat : le secrétaire général de l’ONU exhorte les pays riches à « passer aux actes » <https://www.lemonde.fr/afrique/article/2022/05/02/climat-le-secretaire-general-de-l-onu-exhorte-les-pays-riches-a-passer-aux-actes_6124395_3212.html>, Le Monde Afrique avec AFP, 02/05/22, 08h46
En audio
17- Climat : pour ces scientifiques publier ne suffit plus, il est temps de désobéir <https://www.franceinter.fr/emissions/social-lab/social-lab-du-dimanche-01-mai-2022>, France Inter, Social Lab, 01/05/22, 06h49
En images
18- En Serbie, cet étrange mobilier urbain capture le CO2 et produit de l’oxygène <https://creapills.com/photobioreacteurs-rechauffement-climatique-serbie-20220330>, Creapills, 30/03/22
19- Inde-Pakistan : que signifie cette canicule inédite ? <https://information.tv5monde.com/info/inde-pakistan-que-signifie-cette-canicule-inedite-454767>, TV5Monde, 29/04/22, 18:15
20- Peut-on soutenir que le soleil est la cause majeure du réchauffement climatique  <https://information.tv5monde.com/video/peut-soutenir-que-le-soleil-est-la-cause-majeure-du-rechauffement-climatique-vrai-dire>?, TV5Monde, [À Vrai Dire] ces infos sont-elles des intox ?, 29/04/22
21- Images. Inondations, éboulements, de fortes pluies ont causé de nombreux dégâts en Guadeloupe <https://la1ere.francetvinfo.fr/guadeloupe/images-inondations-eboulements-de-fortes-pluies-ont-cause-de-nombreux-degats-en-guadeloupe-1278604.html>, France info, Guadeloupe La 1ère, 30/04/22, 08h05
22- Climat : des températures extrêmes enregistrées en Inde <https://www.francetvinfo.fr/monde/inde/climat-des-temperatures-extremes-enregistrees-en-inde_5111797.html>, France 2, journal de 20h, 30/04/22
23- La guerre de l'eau en France <https://www.france.tv/france-5/sur-le-front/2772441-la-guerre-de-l-eau-en-france.html>, France 5, Sur le Front, 02/05/22, 21h52

Bien à vous,
Florence

NB : Pour mémoire, le 6 mai cette liste de diffusion prendra fin définitivement. Pour éviter toute rupture d’information, n’oubliez pas de vous abonner au fil d’actu proposé par les sites qui vous intéressent et pour garder un lien avec la FNH, je vous invite à vous inscrire à sa newsletter mensuelle <https://www.fnh.org/newsletter-fnh/>. 

ÉTUDES DU JOUR : — Selon un étude internationale, le changement climatique augmentera la fréquence et l’intensité des cyclones de catégorie 3 et au-delà. (cf. item 2)
— Une nouvelle étude explique comment la migration conjointe des animaux et des humains, liée au réchauffement climatique, déclenchera de nouvelles pandémies. (cf. item 6, suite, 9 & suite)
— Limiter le réchauffement de la planète à 2 °C par rapport à l’ère préindustrielle permettrait d’éviter une extinction de masse dans les océans. (cf. item 7 & suite)
— L’hydrogène est un vecteur d’énergie qui requiert une chaîne de valeur complexe. Des chercheurs ont récemment attesté que l’hydrogène est plus néfaste que le CO2 pour notre environnement. (cf. item 10 & suite)
AMBITION DU JOUR : Si nous sommes loin d’être en route pour limiter le réchauffement à 2 °C, a fortiori à 1,5 °C, ce défi n’est pas hors de portée, c’est le message-clé du dernier rapport, mais il est, de fait, particulièrement ambitieux. (cf. item 1)
ENTRETIEN DU JOUR : Si l’impact du changement climatique peut se mesurer à l’échelle globale, c’est souvent à l’échelle régionale que ses effets se font le plus ressentir. Les territoires sont soumis à des aléas naturels et à des enjeux sociaux, environnementaux et économiques spécifiques. D’où l’intérêt d’une gestion régionales des impacts et de ces problématiques d’adaptation. (cf. item 3)
QUESTIONNEMENTS DU JOUR : — Le rachat du réseau social Twitter par le milliardaire libertarien Elon Musk est-il de bon augure pour l’action climatique ? (cf. item 4)
— Le soleil serait-il le principal responsable du réchauffement climatique ? Le CO2 a une empreinte atomique qui le rattache directement à la combustion des énergies fossiles, pétrole, gaz et charbon. Il vient donc de l’activité humaine. (cf. item 20)
IMPACTS DU JOUR : — Sous l’effet de chaleur extrême (46°C), le feu a embrasé la montagne d'ordures de 60 mètres de hauteur de Bhalswa, dans le nord de Delhi, dont l'épaisse fumée s'ajoutait à la pollution atmosphérique. (cf. item 5, 19 & 22)
— Alors que l'Amérique du Nord subit une sécheresse sans précédent, le pire épisode enregistré depuis 1200 ans, le Chili se prépare à un rationnement d'eau. Le centre du pays subit un déficit de pluviométrie record. En France, plusieurs régions subissent elles aussi des sécheresses historiques. (cf. item 12 & 23)
— Un ours polaire a été aperçu dans une région du Québec située au sud du fleuve Saint-Laurent, ce qui a mené les agents de la faune et les policiers à alerter les résidents d'un petit village de cette visite très inhabituelle. (cf. item 14)
— En Guadeloupe, sous l’effet de fortes pluies et orages, les intempéries font deux morts et un disparu. (cf. item 21)
VIGILANCE DU JOUR : Les préfets coordonnateurs des 7 bassins hydrographiques métropolitains sont invités à « anticiper les mesures nécessaires à la préservation de la ressource en eau et veiller aux enjeux d'eau potable, d'agriculture et de production d'énergie ». (cf. item 8)
INITIATIVES DU JOUR : — Début avril, 29 pays ont promis plus de 5 milliards de dollars au Fonds pour l'environnement mondial (FEM) soutenu par l'ONU. Il s’agit de subventions à des communautés locales, y compris des peuples autochtones, des organisations communautaires et d'autres groupes non gouvernementaux investissant dans des projets liés à la guérison de notre planète. (cf. item 11)
— Gratuit et pédagogique, Climate Game, un nouveau jeu est proposé par le Financial Times. (cf. item 12)
— À Belgrade en Serbie, d’étranges mobiliers urbains ont vu le jour dans les rues de la capitale dans le but d’améliorer la qualité de l’air. Il ne s’agit pas d’un banc mais bien d’un système à réservoir créé par des scientifiques serbes permettant de diminuer les gaz à effet de serre. (cf. item 18)
PROGRAMME DU JOUR : Avec pour objectif la neutralité carbone d’ici 2030, un programme européen va accompagner des villes comme Rome, Budapest ou Paris à réduire leurs émissions de CO2. (cf. item 15)
CITATION DU JOUR : "Il est temps de passer aux actes. Il est temps de tenir la promesse des 100 milliards de dollars par an faite à Paris", a déclaré M. Guterres à Dakar, dans une référence à l’engagement pris par les pays développés – mais à ce jour non tenu – d’accorder collectivement cette somme aux pays du Sud à partir de 2020 pour les aider à financer leur transition écologique et à s’adapter aux conséquences du réchauffement climatique. (cf. item 16)
DÉSOBÉISSANCE CIVILE DU JOUR : Ces scientifiques ont rejoint un mouvement international né à Glasgow lors de la COP 26 : « Scientist Rebellion ». Ce mouvement s’est récemment installé en France avec des groupes locaux dans plusieurs régions. (cf. item 17 & suite)
NOTRE ACTU : A suivre sur notre site Internet <http://www.fondation-nature-homme.org/>, Facebook <https://www.facebook.com/FondationNH/>, Twitter <https://twitter.com/fondationNH> ou Instagram <https://www.instagram.com/fondationNH/>.
> Plan de relance, loi climat... Décryptage et propositions pour des avancées écologiques et sociales qui comptent <http://www.fondation-nature-homme.org/sites/default/files/presse/dp-plan-relance-fnh.pdf>
> Le temps est venu de poser les premières pierres d’un nouveau monde <https://www.fondation-nicolas-hulot.org/le-temps-est-venu-lappel-de-nicolas-hulot-pour-poser-les-premieres-pierres-dun-nouveau-monde/>
> 10 mesures pour juger de la pertinence des programmes des candidats aux élections municipales <http://www.fondation-nature-homme.org/magazine/ecolos-et-sociales-les-prochaines-municipales>
> Baromètre des mobilités du quotidien - Coût, manque d'alternatives : les Français prisonniers de la voiture <http://www.fondation-nature-homme.org/magazine/cout-manque-dalternativesles-francais-prisonniers-de-leur-mode-de-transport>
> Guide en ligne. 7 propositions pour contribuer au grand débat national <http://www.fondation-nature-homme.org/magazine/7-propositions-pour-contribuer-au-grand-debat-national/>
> Pétition. L’Affaire du Siècle. Climat : stop à l’inaction, demandons justice ! <https://laffairedusiecle.net/>
> Let’sbio ! Le Bonus cantine Bio et Locale <https://www.letsbio.org/>
> 30 gestes et astuces pour réduire sa conso d’énergie <https://www.fondation-nicolas-hulot.org/economies-denergie-au-quotidien-trucs-et-astuces-pour-depenser-moins/>
> Groupe Facebook "Infos et astuces pour économiser l’énergie <https://www.facebook.com/groups/208132273169772/?utm_campaign=GE2018&utm_medium=E5&utm_source=GE2018E516>"
> Une collection de vidéos pour décrypter les enjeux écologiques et climatiques <https://www.youtube.com/playlist?list=PLh--7obE3XQ4Ku7J6VzsvlsKayQqvJTq9>
> Pétition. TAFTA, CETA : des traités climaticides qui menacent nos démocraties. <http://fondation-nicolas-hulot.org/action/tafta-ceta-des-traites-climaticides-qui-menacent-nos-democraties/?_ga=1.254849352.1537587716.1214298697>
> Crèches : arrêtons d’intoxiquer nos enfants <https://www.youtube.com/watch?v=FMjygtDmPSM>
> L'APPEL DES SOLIDARITÉS porté par plus de 80 ONG & associations de tous horizons <http://www.comite21.org/reseau-adherents/actualites.html?id=11056>
> 2nd édition de My Positive Impact : les 6 lauréats du public et les 3 lauréats du jury <https://www.fondation-nicolas-hulot.org/trophees-pour-le-climat-my-positive-impact/>
_______________________________________________________________________________________________________________________
1- Tribune. « Il n’est jamais trop tard pour agir en faveur du climat », Le Monde, 27/04/22, 10h30
Par Collectif

Stabiliser le réchauffement climatique nécessite d’agir dès maintenant, mais, contrairement à ce que l’on a pu lire dans les médias, il n’existe pas de date butoir au-delà de laquelle il n’y aurait plus rien à sauver, rappelle un collectif de scientifiques auteurs des trois volets du sixième rapport d’évaluation du GIEC, dans une tribune au « Monde ».
Tribune. Le moins que l’on puisse dire, c’est que le dernier rapport du Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC) concernant les options de réduction des émissions de gaz à effet de serre est un rappel à la réalité. Nous savions déjà que l’influence humaine sur le climat avait entraîné un réchauffement planétaire de 1,1 °C en moyenne sur la dernière décennie par rapport à 1850-1900.
Ce nouvel opus nous explique que, malgré des politiques climatiques de plus en plus nombreuses prises dans de nombreux pays, nous sommes loin d’être en route pour limiter le réchauffement à 2 °C, a fortiori à 1,5 °C. Sauf en cas d’action très rapide, soutenue dans le temps et à grande échelle, pour réduire fortement les émissions en 2030 et atteindre la neutralité carbone au milieu du siècle. Ce défi n’est pas hors de portée, c’est le message-clé du dernier rapport, mais il est, de fait, particulièrement ambitieux.
Avons-nous, pour autant, « trois ans seulement pour garantir un monde vivable », comme on a pu l’entendre dans les médias ? Cette affirmation en forme de compte à rebours particulièrement alarmiste ne figure pas dans le rapport. C’est pourtant ce qu’affirmait, dans son titre, la première dépêche de l’Agence France-Presse sur le sujet, publiée à l’instant même où le rapport était rendu public [le 4 avril] : « Emissions must peak before 2025 for “liveable future” » (« Les émissions doivent atteindre un sommet avant 2025 pour qu’un “avenir vivable” soit envisageable »). Abondamment reprise dans les médias nationaux et internationaux, elle sonne comme un nouvel avertissement adressé par la communauté scientifique à l’humanité, assorti d’une date butoir encore plus proche.
> Lire aussi : Le GIEC appelle à des mesures immédiates et dans tous les secteurs pour « garantir un avenir vivable »
Tout ou rien
Cette affirmation n’est, cependant, pas cohérente avec les conclusions du rapport, et elle contribue même à en obscurcir les principaux messages.
En premier lieu, elle véhicule l’idée d’un tout ou rien. Soit nous agissons avant 2025, soit c’est la catastrophe. En réalité, les deux précédents rapports du GIEC, sur la science du climat et sur les impacts, l’adaptation et la vulnérabilité, ont montré que nous subissons déjà, dans toutes les régions du monde, l’intensification des impacts du changement climatique, et que ceux-ci vont aller croissant pour chaque accroissement de réchauffement supplémentaire. En retardant une franche réduction des émissions de gaz à effet de serre et la mise en place de mesures d’adaptation structurantes, nous sacrifions dès maintenant de multiples écosystèmes et l’habitabilité de certaines régions.
Pour autant, il n’y a pas, à ce jour, de seuil établi au-delà duquel il n’y aurait plus rien à sauver. Dit autrement, chaque fraction de degré de réchauffement évité compte, et il n’est jamais trop tard pour agir, même si nous devions, au moins temporairement, dépasser les 1,5 °C.
> Lire aussi la tribune : « La Suède offre un cas particulièrement intéressant de planification écologique »
En second lieu, les Etats se sont déjà engagés à faire passer les émissions mondiales par un pic dans la décennie qui vient. Le rapport souligne que, si tous les Etats du monde respectent leurs « contributions nationales déterminées » – les engagements qu’ils ont pris dans le cadre de la mise en œuvre de l’accord de Paris –, les émissions mondiales seront, en 2030, légèrement en dessous de leur niveau de 2019. Des engagements aux actes, il y a évidemment un grand pas, et le rapport insiste bien sur le fait que des politiques et mesures complémentaires sont indispensables pour tenir ces objectifs.
Mais le vrai défi, plus que de faire passer les émissions mondiales de gaz à effet de serre par un pic, est de les réduire très rapidement et très fortement. Selon le rapport, il faudrait qu’elles aient chuté quasiment de moitié en 2030 par rapport à 2019 pour pouvoir stabiliser le réchauffement à un niveau proche de 1,5 °C. Et il faudrait qu’elles aient chuté de près d’un quart en 2030 pour pouvoir stabiliser le réchauffement sous 2 °C sans avoir à faire le pari de réductions vertigineuses entre 2030 et 2050.
Pour ce faire, le rapport identifie un ensemble d’« actions [qui] peuvent être prises dès à présent » pour « changer les trajectoires de développement, accélérer la réduction des émissions et les transitions dans tous les secteurs ». Ces options existent, dans tous les secteurs (énergie, bâtiments, industrie, transports, agriculture, services, villes), au niveau de la demande comme de l’offre. Les actions à mener pour en faciliter la mise en œuvre sont connues, par exemple réorienter les investissements et financements sous-jacents. Les mettre en œuvre rapidement et simultanément constitue en revanche un immense défi. Il n’est pas utile d’y ajouter, en plus, une date butoir artificielle.
Signataires : Christophe Cassou, climatologue ; Wolfgang Cramer, écologue et géographe ; Céline Guivarch, économiste ; Raphaël Jachnik, économiste ; Gerhard Krinner, climatologue ; Franck Lecocq, économiste ; Gonéri Le Cozannet, géographe ; Nadia Maïzi, mathématicienne et ingénieure ; Valérie Masson-Delmotte, climatologue ; Yamina Saheb, docteure en énergétique ; Jean-Baptiste Sallée, océanographe ; Sophie Szopa, chimiste de l’atmosphère.
> Lire aussi :  Rapport du GIEC : « Chaque émission de gaz à effet de serre évitée réduit le changement climatique et ses effets »
<https://www.lemonde.fr/idees/article/2022/04/27/il-n-est-jamais-trop-tard-pour-agir-en-faveur-du-climat_6123859_3232.html>
_______________________________________________________________________________________________________________________
2- Climat : les cyclones tropicaux les plus intenses devraient être au moins deux fois plus fréquents d’ici à 2050, Le Monde, 27/04/22, 22h14 
Audrey Garric

Selon une étude internationale publiée dans « Science Advances », le changement climatique augmentera la fréquence et l’intensité des cyclones de catégorie 3 et au-delà. 
Katrina, Haiyan, Sandy, Dorian, Maria… Autant de noms d’ouragans et de typhons rendus tristement célèbres par les scènes de dévastation qu’ils ont entraînées, provoquant des milliers de morts et des centaines de milliards de dollars de pertes. Ces phénomènes extrêmes, qui engendrent le plus de dégâts parmi toutes les catastrophes climatiques, sont amenés à être plus fréquents. Selon une étude publiée mercredi 27 avril dans Science Advances, le changement climatique d’origine humaine va plus que doubler, en moyenne, la probabilité des cyclones tropicaux les plus intenses dans la plupart des régions du monde d’ici à 2050, mettant de nombreuses zones du globe à risque.
Aujourd’hui, entre 80 et 100 tempêtes et cyclones tropicaux se forment en moyenne dans le monde chaque année, essentiellement dans le nord-ouest du Pacifique, mais aussi dans le sud de l’océan Indien, le nord-est du Pacifique et le nord de l’Atlantique. Ces tourbillons naissent quand la température de la surface de la mer est élevée (en général supérieure à 26 °C), l’atmosphère instable et les vents relativement homogènes.
> Lire aussi : Il y a tellement d’ouragans cette année que l’ONU a épuisé les prénoms disponibles pour les nommer
Vents plus forts
D’après l’équipe internationale de chercheurs en charge de cette étude, le nombre de cyclones devrait légèrement diminuer à l’échelle mondiale dans les prochaines décennies, mais leur intensité va s’accroître, avec des vitesses maximales de vents qui pourraient augmenter jusqu’à 24 % en moyenne dans les différents bassins. En cause : la hausse de la température de surface de l’eau, liée au dérèglement climatique, qui permet aux cyclones de tirer davantage d’énergie pour se développer.
De sorte que les cyclones les plus intenses – à partir de la catégorie 3 sur l’échelle de Saffir-Simpson, soit des vents maximums supérieurs à 178 km/h – vont être plus fréquents, en absolu et en proportion, dans presque tous les bassins océaniques en raison du dérèglement climatique, tandis que les systèmes moins forts, comme les tempêtes tropicales (avec des vents entre 64 et 118 km/h), seront moins nombreux.
> Lire aussi : La tempête Eunice, et ses vents à plus de 100 km/h, continue de balayer le nord de l’Europe
L’étude pointe deux exceptions : le golfe du Mexique et les Caraïbes, qui enregistreront le même nombre de cyclones intenses, et le golfe du Bengale, qui verra au contraire une baisse de ces phénomènes les plus violents. « Nos modèles prévoient une remontée vers l’Inde et le Sri Lanka de la zone où se forment les cyclones, de sorte qu’ils toucheront plus vite les terres et auront moins de temps pour gagner en intensité dans l’océan », explique Nadia Bloemendaal, chercheuse à l’Institut d’études environnementales de l’université d’Amsterdam (Pays-Bas) et première autrice de l’étude.
Les projections climatiques quant à l’évolution de la fréquence et de l’intensité des cyclones tropicaux sont vitales mais font l’objet d’importantes incertitudes.« Nous avons accès à peu d’observations historiques, essentiellement sur les trente à quarante années, et les modèles globaux de climat ont des résolutions spatiales trop grossières pour suivre correctement les cyclones », reconnaît Nadia Bloemendaal.
Modélisation et probabilités
Pour dépasser ces limites, les chercheurs ont mis au point une nouvelle méthode, combinant données historiques et modèles afin de générer par ordinateur des centaines de cyclones artificiels, qui seraient théoriquement possibles dans des conditions climatiques passées (1980-2017) et futures (2015-2050). Ces conditions ont été reproduites 10 000 fois pour évaluer la probabilité d’occurrence de n’importe quel type de cyclone n’importe où dans le monde. De sorte que les résultats ont été obtenus à une échelle globale mais aussi très locale, avec une résolution de seulement 10 kilomètres, ce qui est une nouveauté.
> Lire aussi En vingt ans, les catastrophes météorologiques ont fait 480 000 morts
L’étude montre pour chaque point du globe l’augmentation de la vulnérabilité aux cyclones. A Nouméa (Nouvelle-Calédonie), par exemple, la vitesse maximale du vent devrait augmenter de 47 m/s à 53-59 m/s pour un cyclone qui pourrait se produire tous les cent ans. En découle une base de données, qui permettra aux décideurs de s’adapter aux effets du changement climatique. « Cela change la manière dont on conçoit les politiques de limitation des risques, notamment le dimensionnement des ouvrages de protection, comme des digues ou des barrages », explique Nadia Bloemendaal.
Qui dit cyclones plus intenses, dit plus de vents, de pluies, donc davantage de dégâts et plus loin dans les terres. L’étude montre que des pays où les cyclones tropicaux sont relativement rares aujourd’hui verront un risque accru dans les années à venir, notamment le Cambodge, le Laos, le Mozambique et de nombreuses nations insulaires du Pacifique, comme les îles Salomon et Tonga. A l’échelle mondiale, c’est l’Asie qui connaîtra la plus forte augmentation du nombre de personnes exposées aux cyclones tropicaux les plus intenses, avec des millions d’habitants supplémentaires touchés en Chine, au Japon, en Corée du Sud et au Vietnam.
> Lire aussi Le nombre de déplacés internes, dus aux conflits et au climat, atteint des records
<https://www.lemonde.fr/planete/article/2022/04/27/climat-les-cyclones-tropicaux-les-plus-intenses-devraient-etre-au-moins-deux-fois-plus-frequents-d-ici-a-2050_6123956_3244.html>
_______________________________________________________________________________________________________________________
3- Entretien. Climat : des réponses locales aux changements globaux, CNRS le journal, 27/04/22 
Anne-Sophie Boutaud

Comment aider les régions à s'adapter au changement climatique ? Bruno Castelle, océanographe physicien, décrypte cet objectif du grand programme Horizon Europe en s’appuyant sur une initiative lancée en Nouvelle-Aquitaine. 
« Accélérer la transition vers une Europe préparée au changement climatique et résiliente » : c’est l’une des cinq Missions du programme-cadre Horizon Europe afin de préparer, d’ici à 2030, les régions à faire face aux bouleversements en cours et à venir. L’échelle régionale est-elle pertinente ? 
Bruno Castelle. Oui, si l’impact du changement climatique peut se mesurer à l’échelle globale, c’est souvent à l’échelle régionale que ses effets se font le plus ressentir. Les régions et les territoires sont soumis à des aléas naturels et à des enjeux sociaux, environnementaux et économiques spécifiques. D’où l’intérêt d’une recherche et d’une gestion régionales des impacts et de ces problématiques d’adaptation. C’est également en tirant le meilleur parti des spécificités régionales que l’on peut développer au mieux des synergies entre les actions d’adaptation et d’atténuation. En effet, il faut bien distinguer ce qui relève des stratégies d’atténuation – la baisse globale des émissions de gaz à effet de serre comme le dioxyde de carbone (CO2), qui se décide aussi et surtout au niveau international –, et les stratégies d’adaptation qui visent à réduire la vulnérabilité de nos sociétés face aux effets attendus du changement climatique, qui elles se déclinent à l’échelle régionale. L’initiative Acclimaterra en Nouvelle-Aquitaine en est la parfaite illustration.
>> Suite à lire à :
<https://lejournal.cnrs.fr/articles/climat-des-reponses-locales-aux-changements-globaux>
_______________________________________________________________________________________________________________________
4- Le rachat de Twitter questionne le futur de la lutte contre la désinformation climatique, Vert.eco, 27/04/22
Anne-Sophie Novel

Liberté de désinformer. Le rachat du réseau social Twitter par le milliardaire libertarien Elon Musk est-il de bon augure pour l’action climatique ? La question se pose, alors qu’une étude parue jeudi 21 avril accuse différents réseaux sociaux de ne pas endiguer suffisamment la propagation de fausses informations sur le climat.
Facebook, TikTok, YouTube, Pinterest et surtout Twitter ne remédient pas assez à la diffusion d’idées climatosceptiques ou fausses sur le climat. Ces plateformes manquent également de transparence sur les mesures prises pour endiguer ce fléau, signalent Les Amis de la Terre, Greenpeace et Avaaz, co-signataires d’une analyse sur le sujet.
Si les ONG écologistes américaines suivent ce sujet de près depuis plusieurs années (elles ont créé une coalition baptisée Climate disinformation coalition), leur nouvelle étude intervient au moment où le dernier rapport du Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (Giec) cible pour la première fois la désinformation comme menace majeure dans la lutte contre la crise climatique.
> À lire aussi Près de la moitié de l’humanité fortement vulnérable à la crise climatique : les principales alertes du dernier rapport du Giec
Leur analyse a retenu 27 critères de suivi (définition claire de la désinformation climatique, interdiction de la désinformation dans le contenu recommandé, suspension des comptes qui la propagent, consultation de spécialistes du climat pour examiner le contenu signalé…). Il apparaît que Pinterest et Youtube ont pris les mesures les plus importantes (avec une note de 14 sur 27). Facebook, TikTok et Twitter sont en revanche « à la traîne dans leurs efforts » – avec respectivement 9, 7 et… 5 points : ces réseaux ne fournissent pas de définition de la désinformation climatique, ni de détails sur les mesures qu’ils prennent contre les récidivistes.
>> Suite à lire à :
<https://vert.eco/articles/le-rachat-de-twitter-questionne-le-futur-de-la-lutte-contre-la-desinformation-climatique>
_______________________________________________________________________________________________________________________
5- Inde : vague de chaleur extrême à Delhi, des décharges prennent feu, AFP, 28/04/22, 09:00

Les pompiers de Delhi combattaient jeudi un incendie qui s'est déclaré il y a trois jours dans l'une des immenses décharges de la capitale indienne, au moment où sévit une vague de chaleur extrême dans le nord du pays.
Les météorologues prévoient que les températures à Delhi pourraient atteindre jusqu'à 46 degrés Celsius jeudi. Les autorités ont émis une alerte et recommandé aux personnes vulnérables d'éviter de sortir. 
Jeudi matin, quatre brigades, soit une trentaine de pompiers, luttaient encore contre le feu dans des zones de la décharge difficiles d'accès, au troisième jour de l'incendie, a déclaré à l'AFP un responsable des pompiers de la capitale, ajoutant que le feu pourrait être maîtrisé d'ici vendredi.
Aucune victime n'a été signalée et les autorités enquêtent sur la cause de l'incendie.
Au moins 10 camions de pompiers se sont battus toute la nuit de mardi à mercredi contre le brasier qui a embrasé la montagne d'ordures de 60 mètre de hauteur de Bhalswa, dans le nord de Delhi, dont l'épaisse fumée s'ajoutait à la pollution atmosphérique. 
La mégapole de plus de 20 millions d'habitants manque d'infrastructures modernes pour traiter les 12.000 tonnes de déchets qu'elle produit quotidiennement. 
Trois autres incendies se sont déclarés en moins d'un mois dans la plus grande décharge de la capitale, Ghazipur, gigantesque montagne de déchets haute de 65 mètres. 
Des experts imputent ces feux à la chaleur torride qui frappe la ville actuellement. Selon Pradeep Khandelwal, ex-chef du département de la gestion des déchets de Delhi, tous ces incendies sont probablement provoqués par les températures extrêmement élevées qui accélèrent la décomposition des déchets organiques. 
"Le temps sec et chaud produit un excès de gaz méthane sur les sites de décharge qui déclenche de tels incendies", a-t-il expliqué à l'AFP. 
La ville connaît depuis mars des températures au-dessus des normes saisonnières. Delhi a enregistré un maximum de 40,1 degrés en mars, soit la température la plus chaude enregistrée pour ce mois dans la capitale depuis 1946. 
Les vagues de chaleur ont tué plus de 6.500 personnes en Inde depuis 2010, et les scientifiques affirment qu'en raison du changement climatique, elles sont plus fréquentes mais aussi plus sévères.
<https://information.tv5monde.com/info/inde-vague-de-chaleur-extreme-delhi-des-decharges-prennent-feu-454566>
_______________________________________________________________________________________________________________________
6- Le changement climatique va accélérer les transmissions virales entre espèces, Le Monde, 28/04/22, 12h05
Delphine Roucaute

Selon une étude publiée jeudi dans « Nature », au moins 15 000 nouvelles transmissions interespèces devraient intervenir d’ici à 2070, menaçant également la santé humaine. 
« Les décennies à venir seront non seulement plus chaudes mais plus malades. » C’est avec cette phrase-choc que Gregory Albery, du département de biologie de l’université de Georgetown, à Washington, résume le travail qu’il a mené, avec Colin Carlson et d’autres membres de l’ONG américaine EcoHealth Alliance, sur les conséquences du changement climatique sur les risques de transmission virale entre différentes espèces animales. Dans cette étude publiée jeudi 28 avril dans la revue Nature, les auteurs estiment, à l’aide de modèles et de bases de données complexes, qu’au moins 15 000 nouvelles transmissions interespèces devraient intervenir d’ici à 2070. « Nous avons démontré un nouveau mécanisme potentiellement dévastateur pour l’émergence de maladies qui pourraient menacer la santé de la population animale, avec, pour la plupart, des ramifications pour notre santé », souligne Gregory Albery.
Poussées par le changement climatique à se déplacer pour survivre, de nombreuses espèces animales vont parcourir une centaine, ou plus, de kilomètres dans le siècle à venir, emportant avec elles leurs parasites et agents pathogènes. Ces mouvements à large échelle vont provoquer de nombreuses rencontres, jusque-là inédites, entre des espèces qui évoluaient, auparavant, dans des environnements séparés, créant autant de possibilités de transmission de virus et d’autres bactéries potentiellement dangereuses entre animaux. « Le point intéressant de cette étude est qu’elle montre que de nouvelles coexistences d’espèces vont advenir à large échelle spatiale, les barrières de rencontre vont disparaître, souligne Jean-François Guégan, directeur de recherche à l’Institut de recherche pour le développement et à l’Institut national de recherche pour l’agronomie, l’alimentation et l’environnement, qui n’a pas contribué à l’étude. Cette “tectonique des espèces” va provoquer de plus en plus de transmissions virales ou bactériennes entre espèces, parfois quasiment imprévisibles. »
Des « hotspots » en Afrique, en Asie et en Europe
L’ampleur de ce phénomène dépendra en grande partie de la compatibilité entre ces virus et leurs potentiels nouveaux hôtes, ainsi que des aires de chevauchement des bassins de vie des différentes espèces. Dans tous les cas, les auteurs de l’étude alertent sur le fait que ces échanges viraux ne sont, pour la plupart, pas étudiés et risquent à terme de provoquer des zoonoses, c’est-à-dire la transmission de certains de ces virus à la population humaine.
> Lire aussi : Le concept « One Health », une approche scientifique multidisciplinaire pour mieux prévenir les pandémies
Les scientifiques ont ainsi identifié différents « hotspots », des lieux particulièrement propices aux rencontres et transmissions virales interespèces, qui coïncideront largement avec une forte densité de population en 2070, notamment dans le Sahel, les hauts plateaux éthiopiens ainsi que la vallée du Rift, l’Inde, l’est de la Chine, l’Indonésie et les Philippines. Certains territoires européens ont également été identifiés. Des pathogènes récemment apparus comme le virus Usutu, qui a notamment décimé la population de merles noirs en Europe, « montrent que ces populations peuvent encore être vulnérables, malgré une surveillance et un accès aux soins accrus », avertissent les auteurs.
« Nous avons l’habitude de penser que le risque est plus élevé dans les pays tropicaux, car ils ont plus de biodiversité, des plates-formes d’échanges plus risquées comme les marchés d’animaux sauvages, mais ce changement monumental qui intervient dans les écosystèmes fait du risque pandémique le problème de tout le monde », insiste Colin Carlson, qui a coécrit l’étude. « Mais, dans chaque simulation que nous faisons, le changement climatique crée un certain nombre de hotspots dans notre arrière-cour », ajoute le chercheur.
Pour Jean-François Guégan, ces conclusions sont toutefois surestimées. « Les auteurs ne prennent pas en compte plusieurs paramètres, comme la théorie selon laquelle à chaque fois qu’une population d’espèce animale se déplace, il y a moins d’individus porteurs de pathogènes à se déplacer et donc moins de risques de transmission des agents pathogènes qu’ils pourraient transporter », avance-t-il.
Surveillance active des animaux sauvages
Parmi tous les mammifères pris en compte dans ce travail, c’est encore une fois la chauve-souris qui se dégage comme l’animal ayant la plus grande capacité de dispersion virale, notamment par son aptitude à voler sur de très grandes distances et donc de réduire les distances entre espèces. Des résultats à prendre avec un peu de recul, puisque de récentes études ont souligné que les agents pathogènes véhiculés par ces animaux ne sont pas nécessairement les plus dangereux pour l’homme.
> Lire aussi Les secrets de la chauve-souris, « souche à virus » au système immunitaire d’exception
De son côté, Marc Eloit, responsable du laboratoire Découverte de pathogènes à l’Institut Pasteur, juge que les auteurs oublient « les réservoirs autres que les mammifères, comme les oiseaux et les vecteurs arthropodes, dont les aires de répartition sont profondément modifiées par le réchauffement ». « Les grandes émergences des dernières années sont, par exemple, liées au moustique, comme l’épidémie de Zika », rappelle le professeur de virologie à l’Ecole nationale vétérinaire d’Alfort.
Malgré tout, ces projections poussent à agir urgemment. Elles montrent que ces mouvements et contacts interespèces ont déjà commencé et que même un maintien du réchauffement climatique en dessous de 2 °C ne ralentira pas ce processus. Les auteurs invitent à mettre en place des mesures pour construire des infrastructures sanitaires, afin de protéger les populations animales et humaines, avec une surveillance active des animaux sauvages, de leurs déplacements et de leurs maladies.
> Lire aussi Comment une mutation du moustique « Aedes aegypti » a favorisé la transmission de Zika
Les outils de cette surveillance existent déjà et sont mis en œuvre dans de nombreux pays : connaissance exhaustive des viromes des espèces réservoirs majeures, développement d’outils de diagnostic au sens large, surveillance des populations à risque et surveillance des voyageurs. « Mais on peut encore gagner en réactivité, notamment avec une short list de virus à surveiller, et en développant les moyens mis à disposition de ces réseaux de surveillance », souligne Marc Eloit.
En complément, Jean-François Guégan insiste également sur la nécessité de renforcer les capacités vétérinaires et médicales des pays identifiés comme des hotspots, puisque le premier élément d’un dispositif d’alerte est la capacité à poser un diagnostic sur une zoonose ou sur une maladie animale. « Il faut donc former les professionnels et mieux informer la population des risques », note-t-il.
> Lire aussi Au Gabon, les chasseurs de brousse sous surveillance
<https://www.lemonde.fr/planete/article/2022/04/28/le-changement-climatique-va-accelerer-les-transmissions-virales-entre-especes_6124022_3244.html>
En savoir plus :
> Climate change increases cross-species viral transmission risk <https://www.nature.com/articles/s41586-022-04788-w>, Nature, 28 April 2022
_______________________________________________________________________________________________________________________
7- Sans réduction des gaz à effet de serre, une extinction de masse dans les océans est possible, Le Monde avec AFP, 29/04/22, 10h10 

Source d’espoir, limiter le réchauffement de la planète à 2 °C par rapport à l’ère préindustrielle permettrait d’éviter ce scénario catastrophe. 
Si les émissions de gaz à effet de serre ne sont pas réduites, les espèces vivant dans les océans pourraient se trouver décimées d’ici à 2300, avertit une étude publiée jeudi 28 avril dans la revue Science. Mais limiter le réchauffement de la planète à 2 °C par rapport à l’ère préindustrielle permettrait d’éviter ce scénario catastrophe, soulignent les chercheurs.
Ces derniers ont utilisé des modèles analysant le lien entre le réchauffement climatique, la baisse des quantités d’oxygène dans l’eau en résultant, et les quantités de dioxygène (O2) nécessaires pour la survie des espèces. Particulièrement compliquées à étudier, de telles projections des risques d’extinction dans les océans avaient jusqu’à présent été très peu formulées.
> Lire aussi La peur de l’apocalypse climatique, entre catastrophisme et clairvoyance
Or les résultats sont alarmants : si les émissions de gaz à effet de serre réchauffant la planète continuent d’augmenter, alors les océans pourraient connaître une extinction de masse comparable à celle du Permien. Lors de cet événement catastrophique, la biodiversité marine avait été réduite à son strict minimum, sous l’effet combiné d’une hausse des températures et d’un déclin de l’oxygène dans les océans, un scénario également en cours aujourd’hui.
Une source d’espoir
Selon ce scénario, les océans tropicaux perdraient le plus d’espèces, mais de nombreuses espèces de ces zones migreraient vers d’autres régions pour survivre. Les espèces polaires, elles, disparaîtraient massivement, n’ayant aucun endroit où se réfugier.
Source d’espoir, un scénario limitant le réchauffement à 2 °C permettrait de « réduire la gravité des extinctions de 70 %, évitant une extinction de masse », selon l’étude.
> Lire aussi la tribune : « Il est encore temps de faire la paix avec notre planète et avec le vivant »
L’accord de Paris, texte international de référence, fixe l’objectif de contenir le réchauffement de la planète « nettement en dessous de 2 °C par rapport aux niveaux préindustriels », et si possible à + 1,5 °C. Cet objectif est « hors de portée »avec les engagements internationaux actuels, selon le Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat de l’ONU.
« Parce que les extinctions marines n’ont pas progressé autant que celles sur terre, notre société a le temps de renverser la vapeur en faveur de la vie dans les océans », ont toutefois écrit des scientifiques dans un article de commentaire accompagnant l’étude. « Où exactement se situe notre avenir entre le meilleur et le pire scénario sera déterminé par les choix de société faits », ont-ils ajouté.
> Lire aussi Un tiers des arbres de la planète seraient menacés d’extinction
<https://www.lemonde.fr/planete/article/2022/04/29/sans-reduction-des-gaz-a-effet-de-serre-une-extinction-de-masse-dans-les-oceans-est-possible_6124156_3244.html>
Sur le même sujet : 
> Environnement : une extinction de masse dans les océans en 2300 ? <https://information.tv5monde.com/info/environnement-une-extinction-de-masse-dans-les-oceans-en-2300-454854>, TV5Monde, 30/04/22, 16:43
En savoir plus :
> Report. Avoiding ocean mass extinction from climate warming <https://www.science.org/doi/10.1126/science.abe9039>, Science, 28 Apr 2022
_______________________________________________________________________________________________________________________
8- Sécheresse : un budget supplémentaire pour les agences de l'eau, Actu-environnement, 29/04/22
Félix Gouty

Cent millions d'euros : telle est la hausse du plafond des dépenses des agences de l'eau pour 2022, que le gouvernement a autorisé ce 29 avril. Cette enveloppe s'ajoute au budget annuel, établi à environ 2,5 milliards d'euros sur la période 2019-2024. Elle s'inscrit dans le cadre des crises de l'énergie et des denrées alimentaires, précipitées par les conséquences de la guerre en Ukraine, mais également d'un risque accru de sécheresse dans les prochains mois. Elle doit ainsi inviter les préfets coordonnateurs des sept bassins hydrographiques métropolitains à « anticiper les mesures nécessaires à la préservation de la ressource en eau et veiller aux enjeux d'eau potable, d'agriculture et de production d'énergie », souligne le gouvernement.
Ce budget supplémentaire vise à engager des actions d'optimisation des retenues existantes ou de création de nouvelles retenues, de réutilisation des eaux usées traitées, de lutte contre les fuites ou encore de désimperméabilisation des espaces publics pour favoriser le rechargement des nappes phréatiques. Le gouvernement publiera à la fin du mois de mai une carte de prévision du risque de sécheresse pour l'été, afin d'aiguiller les préfets dans leurs mesures.
Nomination du délégué interministériel
Cette décision advient, de plus, à la suite de la nomination du nouveau délégué interministériel en charge du suivi des actions et travaux engagés dans le cadre du Varenne agricole de l'eau et de l'adaptation au changement climatique. Nommé par le décret du 23 avril, le préfet Frédéric Veau sera ainsi placé auprès des ministères de l'Environnement et de l'Agriculture. Ancien préfet, notamment, de Mayotte puis de la Corrèze, il exerçait jusqu'ici les fonctions de préfet en charge du « brexit » auprès du secrétaire général du ministère de l'Intérieur.
<https://www.actu-environnement.com/ae/news/secheresse-gouvernement-budget-agences-eau-delegue-interministeriel-varenne-39548.php4>
Sur le même sujet :
> Le gouvernement essaye d'anticiper la sécheresse <https://www.lefigaro.fr/flash-actu/le-gouvernement-essaye-d-anticiper-la-secheresse-20220429>, Le Figaro avec AFP, 29/04/22, 16:37
_______________________________________________________________________________________________________________________
9- Pourquoi la prochaine pandémie sera liée au réchauffement climatique, Futura-sciences, 29/04/22
Karine Durand, spécialiste météo extrême et environnement

Une nouvelle étude explique comment la migration conjointe des animaux et des humains, liée au réchauffement climatique, déclenchera de nouvelles pandémies.
Le Département médical de l’université de Georgetown vient de publier une étude sur le lien entre le changement climatique et la transmission des virus, dans la revue Nature.
La hausse des températures et la multiplication des phénomènes météoextrêmes ont un impact indirect bien connu sur le développement des épidémies : après l'ouragan Matthew qui a dévasté Haïti en 2016, une épidémie de choléra a affecté les enfants. 
>> Suite à lire à :
<https://www.futura-sciences.com/planete/actualites/changement-climatique-prochaine-pandemie-sera-liee-rechauffement-climatique-98219/>
En savoir plus : 
> Climate change increases cross-species viral transmission risk <https://www.nature.com/articles/s41586-022-04788-w>, Nature, 28 April 2022
_______________________________________________________________________________________________________________________
10- L’hydrogène est 11 fois pire que le CO2 pour le climat, selon un nouveau rapport, Daily Geek Show, 30/04/22
Arielle Lovasoa - Source : New Atlas

Il ne sera plus la solution verte pour la planète
L’hydrogène est un vecteur d’énergie qui requiert une chaîne de valeur complexe. On obtient de l’hydrogène à partir de l’eau ou encore de l’hydrocarbure ou par procédés thermochimiques avec un captage de dioxyde de carbone (CO2) durant l’électrolyse de la substance utilisée. Autrement dit, l’hydrogène est un gaz très dense. Pour l’utiliser, il faut le comprimer ou le liquéfier. Pourtant, ce procédé nécessite déjà l’utilisation d’une énorme quantité d’énergie. Justement, des chercheurs ont récemment attesté que l’hydrogène est plus néfaste que le CO2 pour notre environnement.
L’hydrogène était vu comme une solution au problème climatique
L’hydrogène devait être utilisé comme le principal remplaçant du CO2. Bien qu’il soit un gaz propre, il doit être manié avec la plus grande précaution. D’ailleurs, l’utilisation excessive d’hydrogène peut causer des effets de réchauffement 11 fois pires que ceux causés par le CO2, rapporte New Atlas. Pourtant, l’hydrogène transporte une quantité considérable d’énergie. C’est pourquoi les chercheurs ont affirmé qu’il pouvait être utilisé dans l’alimentation des avions ou des bateaux.
> Lire aussi Le changement climatique et l’agriculture réduisent de moitié le nombre d’insectes
Mais une fois dans l’atmosphère, il peut interagir avec d’autres gaz et les vapeurs d’air, et cela peut créer un puissant effet de réchauffement. Des scientifiques ont effectué des essais sur l’hydrogène et ils ont découvert que ce gaz est en réalité très dangereux pour notre environnement. En effet, en 100 ans, une tonne d’hydrogène dans l’atmosphère peut réchauffer la Terre jusqu’à 11 fois plus que le CO2. D’ailleurs, dans l’atmosphère, l’hydrogène réagit avec des oxydants troposphériques qui nettoient les émissions de méthane. Pourtant, le méthane est un gaz à effet de serre très nuisible, car il peut causer un réchauffement 80 fois plus important que le CO2 émis en 20 ans.
>> Suite à lire à :
<https://dailygeekshow.com/hydrogene-plus-polluant/>
En savoir plus :
> Hydrogen 11 times worse than CO2 for climate, says new report <https://newatlas.com/environment/hydrogen-greenhouse-gas/>, New Atlas, April 11, 2022
> Atmospheric implications of increased Hydrogen use <https://assets.publishing.service.gov.uk/government/uploads/system/uploads/attachment_data/file/1067144/atmospheric-implications-of-increased-hydrogen-use.pdf>, UK Government study, April 2022
_______________________________________________________________________________________________________________________
11- Petites solutions, grands impacts : 5 projets communautaires pour lutter contre le changement climatique, ONU Info, 30/04/22

Il existe des milliers d'initiatives communautaires à petite échelle qui font une énorme différence dans la vie des gens et contribuent aux efforts de lutte contre le réchauffement climatique.
Début avril, 29 pays ont promis plus de 5 milliards de dollars au Fonds pour l'environnement mondial (FEM) soutenu par l'ONU. Le Fonds a déclaré qu'il s'agissait d'un « soutien record, donnant un coup de pouce majeur aux efforts internationaux pour protéger la biodiversité et lutter contre les menaces dues au changement climatique, aux plastiques et aux produits chimiques toxiques ».
Mais pourquoi ce fonds ? Le FEM est un fonds multilatéral et sert de mécanisme financier pour plusieurs conventions environnementales, notamment la Convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques et la Convention des Nations Unies sur la diversité biologique.
Il a son propre programme de petites subventions qui accorde jusqu'à 50.000 dollars directement à des communautés locales, y compris des peuples autochtones, des organisations communautaires et d'autres groupes non gouvernementaux investissant dans des projets liés à la guérison de notre planète.
L'initiative est mise en œuvre dans 127 pays par le Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD) qui fournit un soutien technique à ces projets locaux sélectionnés qui préservent et restaurent l'environnement tout en améliorant le bien-être et les moyens de subsistance des populations.
Ici, à ONU Info, nous jetons un coup de projecteur sur cinq des plus de 25.000 projets mis en œuvre depuis 1992, l'année où le FEM a commencé à travailler. Bien que les projets du Fonds couvrent le monde entier, cette liste présente quelques initiatives améliorant actuellement l'avenir de l'humanité et de la faune en Amérique latine et dans les Caraïbes.
>> Suite à lire à :
<https://news.un.org/fr/story/2022/04/1119232>
_______________________________________________________________________________________________________________________
12- Chili, États-Unis, France... voici l'ère des méga-sécheresses, Novethic, 30/04/22
Marina Fabre Soundron

Alors que l'Amérique du Nord subit une sécheresse sans précédent, le pire épisode enregistré depuis 1200 ans, au sud du continent, le Chili se prépare à un rationnement d'eau. Le centre du pays subit un déficit de pluviométrie record. En France, le pire est à craindre alors que plusieurs régions subissent elles aussi des sécheresses historiques. Pour l'hydrologue Emma Haziza, "si nous ne changeons pas de cap, nous allons droit dans le mur". 
L’heure est au rationnement à Santiago du Chili. Depuis plus d’une décennie maintenant, le centre du pays est frappé par une sécheresse terrible. Avec un déficit pluviométrique de 71 % en 2021, l’hiver austral est le plus sec du XXIe siècle dans cette région, estime la direction météorologique du pays. Sans précipitations suffisantes, les principaux réservoirs, lacs et rivières qui alimentent les 7,1 millions d'habitants de Santiago sont à des niveaux critiques et les autorités se préparent à l'ultime recours : le rationnement. 
"On ne peut pas faire tomber la pluie. Cela ne dépend pas de nous, mais nous pouvons nous préparer à une situation extrême. On a connu douze années de sécheresse, il y a donc de réelles probabilités de devoir faire face" à un rationnement de distribution de l'eau, a déclaré le 11 avril le gouverneur de Santiago, Claudio Orrego. L’anticipation est de mise car la situation ne devrait pas s’améliorer. Les prévisions sont tout aussi alarmantes pour le nouvel hiver qui approche avec de faibles pluies prévues autour de la capitale. 
>> Suite à lire à :
<https://www.novethic.fr/actualite/environnement/climat/isr-rse/chili-etats-unis-australie-l-ere-des-mega-secheresses-150744.html>
_______________________________________________________________________________________________________________________
13- Ce jeu vous permet de sauver le monde du changement climatique, Presse-citron, 01/05/22, 08:00
Jean-Yves Alric

Un nouveau jeu gratuit très pédagogique est proposé par nos confrères du Financial Times. 
C’est une initiative très instructive et qui est à saluer. Le Financial Times a créé le jeu Climate Game dont l’objectif est on ne peut plus simple mais pourtant très difficile à réaliser : sauver le monde des effets du changement climatique.
À noter d’emblée qu’il s’adresse à un public anglophone, même si vous pouvez toujours utiliser un traducteur pour vous en sortir. Nous sommes donc placé à la tête du « ministère de l’environnement pour les génération futures », une instance globale qui chapeaute l’ensemble de la planète.
>> Suite à lire à :
<https://www.presse-citron.net/ce-jeu-vous-permet-de-sauver-le-monde-du-changement-climatique/>
En savoir plus : 
> Climate game. Can you reach net zero by 2050 ? <https://ig.ft.com/climate-game/>, The Financial Times 
_______________________________________________________________________________________________________________________
14- Au Canada, fait très rare, un ours polaire aperçu dans le sud du pays, TV5Monde, 01/05/22, 11:24

Un ours polaire a été aperçu samedi dans une région du Québec située au sud du fleuve Saint-Laurent, ce qui a mené les agents de la faune et les policiers à alerter les résidents d'un petit village de cette visite très inhabituelle.
Animal à la fourrure blanche, symbole du réchauffement climatique, un ours polaire a été aperçu en matinée à Madeleine-Centre en Gaspésie, selon des témoins. Il se trouvait toujours en liberté dans l'après-midi et des agents chargés de la gestion et de la protection des espèces sauvages cherchaient à le localiser.
"Le chien jappait et j'ai entendu mon conjoint crier 'Il y a un ours ! Il y a un ours !'", a raconté à l'AFP Sophie Bonneville, qui réside quelques mois par année dans ce village d'environ 2.000 habitants, situé à plus de 800 km au nord-est de Montréal et actuellement sous la neige.
La Sûreté du Québec (SQ, police provinciale) a par la suite mis en garde les habitants sur Twitter : "Un ours polaire a été vu dans le secteur de Madeleine-Centre. Les policiers sécurisent les lieux. (...) Nous demandons aux résidents de rester à l'abri et de ne pas s'aventurer à l'extérieur".
>> Suite à lire et à voir à :
<https://information.tv5monde.com/info/au-canada-fait-tres-rare-un-ours-polaire-apercu-dans-le-sud-du-pays-454938>
_______________________________________________________________________________________________________________________
15- Ces 100 villes d’Europe qui visent la neutralité carbone d’ici 2030, We Demain, 01/05/22
Florence Santrot

Un programme européen va accompagner des villes comme Rome, Budapest ou Paris à réduire leurs émissions de CO2. Objectif : la neutralité carbone d’ici 2030.
Avant la fin de la décennie, il leur faudra avoir atteint la neutralité carbone. C’est en tout cas ce à quoi se sont engagées quelque 100 villes d’Europe. Dans le cadre de la mission “Villes neutres pour le climat et intelligentes” lancée par l’Union européenne, une centaine de métropoles se sont engagées cette semaine, jeudi 28 avril, à être neutres pour le climat et intelligentes d’ici à 2030. Chacune d’entre elles va signe un “Climate City Contract” où elles s’engagent dans une transformation vers la neutralité climatique dans les huit années à venir.
Sur 377 dossiers déposés, 100 ont été retenus en fonction du sérieux de leurs engagements et de leur programme. A cela, s’ajoutent douze métropoles de pays limitrophes (comme Sarajevo, Reykjavik, Oslo, Istanbul ou encore Glasgow). Pour aider ces 112 villes dans leur objectif ambitieux, ces villes vont recevoir le soutien de l’Union européenne. Pour cela, un budget de 360 millions d’euros a été dégagé pour 2022-23, afin d’engager les trajectoires d’innovation vers la neutralité climatique d’ici à 2030.
9 villes françaises font partie du programme neutralité carbone 2030
L’aide européenne inclut des conseils et une assistance sur mesure, la possibilité de réclamer des financements supplémentaires, un accompagnement via un réseau national de coordination, des opportunités de mise en réseau, d’apprentissage et d’échange d’expériences entre les villes participantes, un soutien à l’implication des citoyens dans la prise de décision et une visibilité politique accrue afin d’augmenter l’attractivité pour les investissements et les travailleurs qualifiés.
En France, les programmes de neuf métropoles ont été acceptés dans le cadre de cette mission “Villes neutres pour le climat et intelligentes” :
• Angers Loire Métropole
• Bordeaux Métropole
• Dijon Métropole
• Dunkerque
• Grenoble-Alpes Métropole
• Lyon
• Marseille
• Nantes Métropole
• Paris
>> Suite à lire à :
<https://www.wedemain.fr/respirer/ces-100-villes-deurope-qui-visent-la-neutralite-carbone-dici-2030/>
_______________________________________________________________________________________________________________________
16- Climat : le secrétaire général de l’ONU exhorte les pays riches à « passer aux actes », Le Monde Afrique avec AFP, 02/05/22, 08h46

Antonio Guterres leur a demandé, dimanche, de tenir les promesses d’aide financière aux pays en développement. 
Au premier jour d’une tournée en Afrique de l’Ouest, le secrétaire général de l’Organisation des Nations unies (ONU), Antonio Guterres, a tenu à mettre les pays riches face à leur responsabilité quant à l’urgence climatique.
« Il est temps de passer aux actes. Il est temps de tenir la promesse des 100 milliards de dollars par an faite à Paris », a déclaré M. Guterres à Dakar, dans une référence à l’engagement pris par les pays développés – mais à ce jour non tenu – d’accorder collectivement cette somme aux pays du Sud à partir de 2020 pour les aider à financer leur transition écologique et à s’adapter aux conséquences du réchauffement climatique.
> Lire aussi COP26 : l’Afrique veut des objectifs d’adaptation au dérèglement climatique
Le secrétaire général de l’ONU a fait cette déclaration après avoir rencontré le chef de l’Etat sénégalais, Macky Sall, président en exercice de l’Union africaine (UA), lors de cette tournée qui doit également le conduire au Niger et au Nigeria.
Les pays africains « pas responsables », mais « souvent les premières victimes »
« L’urgence climatique (…) accroît le risque sécuritaire », a déclaré M. Guterres alors que l’Afrique de l’Ouest, fragilisée par la crise sahélienne, a été déstabilisée par les coups d’Etat militaires survenus successivement depuis 2020 au Mali, en Guinée et au Burkina Faso.
> Lire aussi : Les sanctions infligées au Mali font aussi mal au Sénégal
« Les pays africains, qui ne sont pourtant pas responsables [du changement climatique], en sont souvent les premières victimes », a ajouté M. Guterres, jugeant « essentiel que la moitié des financements climatiques soit consacrée aux programmes d’adaptation et de résilience afin de venir en aide aux communautés vulnérables ».
<https://www.lemonde.fr/afrique/article/2022/05/02/climat-le-secretaire-general-de-l-onu-exhorte-les-pays-riches-a-passer-aux-actes_6124395_3212.html>
_______________________________________________________________________________________________________________________
En audio
17- Climat : pour ces scientifiques publier ne suffit plus, il est temps de désobéir, France Inter, Social Lab, 01/05/22, 06h49
Valère Corréard

Ils ont rejoint un mouvement international né à Glasgow lors de la COP 26 : « Scientist Rebellion ». Ce mouvement s’est récemment installé en France avec des groupes locaux dans plusieurs régions.
On peut lire sur le site du collectif qu’en tant que scientifiques ils ont déjà essayé d’écrire des rapports et de faire des présentations sur l’urgence écologique et climatique, mais qu’il faut reconnaître que cela ne suffit pas et qu’il est temps pour eux de passer à l’action…
La désobéissance civile n’est pas vraiment dans la culture scientifique…
Ce n’est pas neutre en effet, c’est même un choix radical. Bien sûr on parle de désobéissance civile non violente avec des actions symboliques mais parfois tout à fait hors la loi. 
Une récente dont on a entendu parler : le 9 avril dernier une vingtaine de scientifiques ont bloqué la fermeture du Muséum d’histoire naturelle de Paris avec ce message : « la vérité n’est pas un crime ».
De toute façon, pour ces scientifiques, ce risque de la désobéissance est bien plus faible comparé au risque climatique…J’ai pu échanger avec deux membres du mouvement à Nice. 
Eve Saint-Germes qui est maîtresse de conférence en Science de gestion à l’Université Cote d’Azur, et Aurélien Crida qui est chercheur en astrophysique à l’Observatoire de la côte d’Azur sciences de l’Univers. Pour ces deux scientifiques…il faut plus de radicalité car il y a urgence…Eve Saint-Germes
>> Suite à lire ou à réécoutet (4 min) à :
<https://www.franceinter.fr/emissions/social-lab/social-lab-du-dimanche-01-mai-2022>
Sur le même sujet :
> Entretien. Scientist Rebellion : "Pour être entendu, il faut sortir des labos" <https://www.linfodurable.fr/educationcitoyennete/scientist-rebellion-pour-etre-entendu-il-faut-sortir-des-labos-31966>, L’Info Durable, 01/05/22
_______________________________________________________________________________________________________________________
 <http://www.fondation-nature-homme.org/> <https://www.facebook.com/FondationNH/> <https://twitter.com/fondationNH> <https://www.instagram.com/fondationNH/> <http://fnh.org/> <http://www.generation-climat.org/> <https://jagispourlanature.org/> <https://www.monrestauresponsable.org/> <https://laffairedusiecle.net/> <https://www.the-freaks.fr/> <https://letempsestvenu.org/> <http://barometremobilites-quotidien.org/> <https://www.fondation-nicolas-hulot.org/articles/?category=think-tank&think-tank=rapport-contributions> <https://www.fondation-nicolas-hulot.org/articles/?think-tank=les-points-de-vue-editos&category=think-tank> <https://www.fondation-nicolas-hulot.org/articles/?think-tank=les-talks&category=think-tank>
En images
18- En Serbie, cet étrange mobilier urbain capture le CO2 et produit de l’oxygène, Creapills, 30/03/22
Justine Mellado

À Belgrade en Serbie, d’étranges mobiliers urbains ont vu le jour dans les rues de la capitale dans le but d’améliorer la qualité de l’air. Il ne s’agit pas d’un banc comme les différentes illustrations le laissent présager mais bien d’un système à réservoir créé par des scientifiques serbes permettant de diminuer les gaz à effet de serre.
Le photobioréacteur baptisé LIQUID3 par les chercheurs de l’Université de Belgrade, utilise des microalgues pour conserver le dioxyde de carbone et produire de l’oxygène en créant de la photosynthèse. Chaque réservoir contenant 600 litres d’eau, cela permet d’éliminer des quantités de dioxyde de carbone avoisinant celles de 2 arbres de 10 ans ou d’un espace vert de 200 mètres carrés.
>> Suite à lire et à voir à :
<https://creapills.com/photobioreacteurs-rechauffement-climatique-serbie-20220330 <https://creapills.com/photobioreacteurs-rechauffement-climatique-serbie-20220330>>
________________________________________________________________________________________________________________
19- Inde-Pakistan : que signifie cette canicule inédite ?, TV5Monde, 29/04/22, 18:15
Margot Hutton

L’Inde et le Pakistan font face à des températures étouffantes, bien au-dessus des normales de saison. Les scientifiques estiment que si rien n’est fait pour réduire les émissions de gaz à effets de serre, ces températures pourraient devenir plus récurrentes. Par ailleurs, cette vague de chaleur pourrait perturber le commerce mondial.
Le 28 avril, il a fait près de 46 degrés Celsius à New Delhi, la capitale de l’Inde. Depuis mars, les températures se situent 1,8°C au-dessus des normes saisonnières, avec un pic de 40,1°C, soit la température la plus chaude jamais enregistrée pour un mois de mars depuis 1946. La veille, le Premier ministre indien Narenda Modi soulignait que « les températures augmentent rapidement dans le pays, et augmentent beaucoup plus tôt que d’habitude. » 
> (Re)voir : Canicules, inondations, changement climatique : "Nous ne sommes pas immunisés face à cela"
La région connaît habituellement des températures aussi chaudes pendant l’été. Jamais au printemps. Aussi, des températures frôlant les 50°C sont attendues en fin de semaine sur l’Inde et le Pakistan. « En général, à cette époque, les températures moyennes en Inde et au Pakistan tournent autour de 40°C, analyse Fabio D’Andrea, chercheur au CNRS au laboratoire de météorologie dynamique de l’Ecole normale supérieure de Paris, dans une interview au quotidien français Libération. Quand on a 5 ou 6 degrés de plus, comme en ce moment, on parle de vagues de chaleur. » Il reconnaît que le phénomène s’est multiplié ces dernières années.
« Nous pouvons désormais nous attendre à des températures aussi élevées environ une fois tous les quatre ans. » Dr Mariam Zachariah, du Grantham Institute de l’Imperial College de Londres
>> Suite à lire et à voir à :
<https://information.tv5monde.com/info/inde-pakistan-que-signifie-cette-canicule-inedite-454767>
_______________________________________________________________________________________________________________________
20- Peut-on soutenir que le soleil est la cause majeure du réchauffement climatique ?, TV5Monde, [À Vrai Dire] ces infos sont-elles des intox ?, 29/04/22

Le soleil, serait le principal responsable du réchauffement climatique. C’est ce que soutient un article publié par deux ingénieurs sur un blog belge. Une théorie qui n’a jamais été prouvée et qui contredit les études qui ont mis en évidence la nature du dioxyde de carbone présent majoritairement dans l’atmosphère depuis les 60 dernières années. Ce CO2 a une empreinte atomique qui le rattache directement à la combustion des énergies fossiles, pétrole, gaz et charbon. Il vient donc de l’activité humaine.
> Explications (3min18) à voir à :
<https://information.tv5monde.com/video/peut-soutenir-que-le-soleil-est-la-cause-majeure-du-rechauffement-climatique-vrai-dire>
_______________________________________________________________________________________________________________________
 <http://www.fondation-nature-homme.org/> <https://www.facebook.com/FondationNH/> <https://twitter.com/fondationNH> <https://www.instagram.com/fondationNH/> <http://fnh.org/> <http://www.generation-climat.org/> <https://jagispourlanature.org/> <https://www.monrestauresponsable.org/> <https://laffairedusiecle.net/> <https://www.the-freaks.fr/> <https://letempsestvenu.org/> <http://barometremobilites-quotidien.org/> <https://www.fondation-nicolas-hulot.org/articles/?category=think-tank&think-tank=rapport-contributions> <https://www.fondation-nicolas-hulot.org/articles/?think-tank=les-points-de-vue-editos&category=think-tank> <https://www.fondation-nicolas-hulot.org/articles/?think-tank=les-talks&category=think-tank>
21- Images. Inondations, éboulements, de fortes pluies ont causé de nombreux dégâts en Guadeloupe, France info, Guadeloupe La 1ère, 30/04/22, 08h05

Le département a été placé en vigilance rouge pour fortes pluies et orages, ce samedi 30 avril, à 4h46. Peu après 8 heures, la vigilance orange a été annoncée par la préfecture. De fortes pluies se sont abattues sur l'archipel, sur le centre, notamment. Les communes des Abymes, du Gosier, de Pointe-à-Pitre, sont particulièrement touchées.
>> Suite à lire et à voir à :
<https://la1ere.francetvinfo.fr/guadeloupe/images-inondations-eboulements-de-fortes-pluies-ont-cause-de-nombreux-degats-en-guadeloupe-1278604.html>
Sur le même sujet :
> En Guadeloupe, les intempéries font deux morts et un disparu <https://www.lemonde.fr/planete/article/2022/04/30/en-guadeloupe-les-intemperies-font-un-mort-situation-preoccupante-a-pointe-a-pitre_6124310_3244.html>, Le Monde avec AFP, maj le 01/05/22 à 02h51 
_______________________________________________________________________________________________________________________
22- Climat : des températures extrêmes enregistrées en Inde, France 2, journal de 20h, 30/04/22

En Inde, des températures très élevées pour la saison touchent plusieurs régions du pays. Le thermomètre dépasse samedi 30 avril les 46 degrés, à New Delhi. 
La rivière Yamuna, à New Delhi (Inde), est, samedi 30 avril, par endroits totalement asséchée. Une importante vague de chaleur touche le nord du pays. "Je n'ai jamais vu aussi peu d'eau ici. Normalement, c'est rempli, maintenant, regardez : il n'y en a presque plus. Je trouve ça vraiment choquant", confie Mani Subamramaim, chauffeur de tuk-tuk. Depuis le mois de mars, New Delhi étouffe sous un soleil de plomb et des températures anormalement élevées pour la saison. 
Les hôpitaux se préparent 
Le thermomètre a grimpé jusqu'à 46 degrés samedi, dans certains quartiers de la capitale. Un couple, qui tient un atelier de repassage, n'en peut plus. "Ce sont des conditions extrêmes pour nous. Et si ça dure longtemps, ça va devenir encore plus difficile. Il fait si chaud que j'ai des maux de tête et des douleurs à l'estomac", dit l'ouvrier. Les températures exceptionnelles devraient encore grimper dans les prochains jours. Les hôpitaux se préparent à accueillir des patients malades de la canicule. 
> Reportage à voir à :
<https://www.francetvinfo.fr/monde/inde/climat-des-temperatures-extremes-enregistrees-en-inde_5111797.html>
_______________________________________________________________________________________________________________________
23- La guerre de l'eau en France, France 5, Sur le Front, 02/05/22, 21h52

Au cours de l'été 2021, un tiers des départements français ont dû imposer des restrictions de l'usage de l'eau. Le pays connaît ses premiers conflits occasionnés par la raréfaction de cette précieuse ressource. Certains, telle la chercheuse Emma Haziza, tentent de trouver des solutions pour préserver les ressources en eau.
> Documentaire (50 min) à revoir à :
<https://www.france.tv/france-5/sur-le-front/2772441-la-guerre-de-l-eau-en-france.html>
_______________________________________________________________________________________________________________________
À PROPOS DE LA PRÉSENTE REVUE DE PRESSE...
Cette revue de presse s’inscrit dans la mission éducative de notre Fondation, au statut apolitique et non confessionnelle, et vise à répondre aux souhaits d’information et de sensibilisation des abonnés.
Elle n’a pas de caractère exhaustif. Il s’agit d’une sélection pluraliste d’articles ou de dépêches, parfois antagonistes, ne faisant pas systématiquement la Une des journaux et regroupés en 6 thèmes, adressée par mail du lundi au vendredi, à raison d’un thème différent chaque jour.
Diffuser ces articles ne signifie pas automatiquement les approuver mais vise à vous surprendre, vous enrichir, vous donner envie d’en savoir plus, vous aider à relayer l’info, à passer à l’action, et même, à vous indigner ou à vous faire sourire ! Nous espérons qu’au moins un de ces articles répondra chaque jour à l’un de ces objectifs.
Si l’archivage récemment mis en place ne cous convient pas, pensez à conserver les articles qui vous concernent ou vous intéressent particulièrement.
Sur le fond et en complément de notre site Internet <http://www.fondation-nature-homme.org/>, Facebook <https://www.facebook.com/FondationNH/>, Twitter <https://twitter.com/fondationNH> & Instagram <https://www.instagram.com/fondationNH/>, il s’agit là d’une modeste contribution à une meilleure compréhension du monde par l’éducation à la complexité.
Quant à la forme, elle se veut sans prétention et n'y associe aucune pièce jointe pour éviter de saturer votre boîte mail.
Pour agrandir la taille des caractères
A l’aide du clavier : Maintenez la touche CTRL de votre clavier enfoncée et appuyez sur la touche + autant de fois que vous le souhaitez jusqu’à ce que vous soyez en mesure de lire correctement.
A l’aide de la souris : Maintenez la touche CTRL de votre clavier enfoncée et tournez la molette de votre souris vers le bas pour agrandir. Cela fonctionne avec la plupart des navigateurs.
Merci pour votre indulgence.
NB : – Si vous êtes équipé(e) d’un antispam, n’oubliez pas de le formater pour vous permettre de recevoir la présente revue de presse.
- En pied de page de chaque message vous trouverez une adresse url qui vous permettra :
• De vous abonner, de changer de mail ou de vous désabonner à votre gré ;
• D’accéder à un archivage.
- Pour entrer en liaison avec le gestionnaire de cette liste, adresser votre mail à : <f.demonclin(at)fnh.org <http://fnh.org/>>
- Economisez de l'énergie, du papier et de l'encre, n'imprimez ce message que si nécessaire.
_______________________________________________________________________________________________________________________
À PROPOS DE LA FONDATION POUR LA NATURE ET L'HOMME (FNH)…
NOS PROGRAMMES
— Génération climat <http://www.generation-climat.org/>, un programme de soutien aux jeunes porteurs de projets en France et à l’étranger.
— J’agis pour la nature <https://jagispourlanature.org/>, des activités de bénévolat nature partout en France.
— Mon Restau Responsable <https://www.monrestauresponsable.org/>®, un outil gratuit destiné à accompagner les restaurants collectifs qui souhaitent proposer à leurs convives une cuisine saine, de qualité et respectueuse de l’environnement.
— L’affaire du siècle <https://laffairedusiecle.net/>, une campagne de mobilisation pour soutenir l'action en justice contre l'Etat pour le climat. 
— The Freaks <https://www.the-freaks.fr/>, un collectif d'artistes et de personnalités qui s'engagent à adopter de nouveaux comportements pour lutter contre la sur-consommation, la pollution, le réchauffement climatique et protéger la biodiversité.
— Le temps est venu <https://letempsestvenu.org/>, 100 propositions pour prendre la mesure des changements à entreprendre pour opérer une transition écologique socialement juste.
— Baromètre des mobilités <http://barometremobilites-quotidien.org/>, une analyse annuelle des pratiques de mobilité des Français.
LES PUBLICATIONS DU THINK TANK
— Les rapports et contributions  <https://www.fondation-nicolas-hulot.org/articles/?category=think-tank&think-tank=rapport-contributions>
— Les Points de vue & Editos <https://www.fondation-nicolas-hulot.org/articles/?think-tank=les-points-de-vue-editos&category=think-tank> 
— Les Talks <https://www.fondation-nicolas-hulot.org/articles/?think-tank=les-talks&category=think-tank> 
______________________________________________________________________________________________________________________

-------------- section suivante --------------
Une pièce jointe HTML a été nettoyée...
URL: <http://mailing.fondation-nature-homme.org/pipermail/revue-presse/attachments/20220504/e9c86586/attachment.html>


Plus d'informations sur la liste de diffusion revue-presse